UE 2 UE 2.1. NOTIONS DE BIOLOGIE CELLULAIRE DUMITRESCU Simona Septembre 2015 GÉNÉRALITÉS Institut de Formation Interhospitalier Théodore Simon– Tous droits réservés 2015/2016 La biologie cellulaire L’importance des cellules • Science qui étudie les structures et les fonctions cellulaires. • Il existe des liens étroits entre les structures et les fonctions de la cellule 1 Escherichia coli Saccharomyces cerevisiae Il existe de très nombreux êtres vivants microscopiques qui sont composés d’une seule et unique cellule! = UNICELLULAIRES Yersinia pestis Chez les pluricellulaires, les cellules sont spécialisées et ont perdu leur autonomie, mais elles restent: L’unité fondamentale de la structure et du fonctionnement des organismes. Les êtres vivants macroscopiques sont composés de plusieurs cellules, souvent des milliards = PLURICELLULAIRES OU MÉTAZOAIRES Toutes les grandes fonctions vitales sont avant tout la réalisation de l’activité des cellules! Historique de la notion de cellule et des techniques d’exploration cellulaire 2 La cellule humaine fait donc partie des objets microscopiques. Microscope photonique Anton van Leeuwenhoek • Années 1600 • Inventé des microscopes de puissance 400 X • Créé un nouveau monde observable • Examiné des eaux d’étang et de pluie, la poussière • Déterminé l’existence de bactéries • Observé des animalcules Microscope électronique Robert Hooke • 1665 • Observé des minces tranches de liège • Décrit de petites chambres vides, ou « cellules » • N’a pas observé d’organites (limites) • Découvert les cellules des plantes Rudolph Virchow • 1858 • Observé la division cellulaire • Conclu donc que les cellules ne peuvent provenir d’autres cellules 3 La théorie cellulaire 1) La cellule est l’unité fondamentale d’organisation pour tout organisme 2) Tout organisme se compose de cellules 3) Les nouvelles cellules sont produites de cellules qui existent déjà 4 Les techniques de microscopie: une vue sur la structure Le fractionnement cellulaire: une vue sur la fonction. Le fractionnement cellulaire Selon la théorie cellulaire de Schwann « Tous les êtres vivants sont constitués de cellules! » Toutes les cellules possèdent des caractéristiques communes: LES GRANDES TYPES CELLULAIRES L’histoire évolutive de la cellule animale Les premières cellules apparues étaient des cellules procaryotes • Elles ne possèdent pas de véritable noyau; l’ADN bien que placé au centre ne possède pas d’enveloppe • A ce jour il existe deux catégories de procaryotes: – Les eubactéries (les bactéries) – Les archéobactéries: Les cellules eucaryotes qui possèdent un vrai noyau sont les constituants du corps humain – Elles ont évolué à partir d’archéobactéries 5 Acaryote (virus) • Un seul type d’acide nucléique – ADN ou – ARN • Ne font pas partie des êtres vivants • Pas de métabolisme propre • Se développe dans une cellule hôte en intégrant le génome viral dans celui de la hôte • Déterminent soit la – La mort de la cellule hôte soit – La transformation (cancer col utérus) Le corps humain contient au moins 1014 cellules et plus de 200 types différents. Toutes les cellules partagent les mêmes caractéristiques structurales. LA STRUCTURE DE LA CELLULE Structure cellule humaine • Elle est principalement constituée: – d’oxygène, d’hydrogène, de carbone et d’azote, • Elle comprend : – – – – 60 à 70% d’eau, 20% de protéines 4% d’acides nucléiques. 6% partagés entre: • les acides gras (lipides), • les hydrates de carbone (polysaccharides) et autre • La cellule dispose d’une structure interne fort complexe, marquée par le cloisonnement important de ses sous structures. • Pour faciliter l’étude on peut diviser la cellule en trois parties principales: – La membrane plasmique. – Le cytoplasme. – Le noyau. 6 La cellule est entourée par une membrane appelée membrane cellulaire ou plasmique Deux espaces intérieur et extérieur L’intérieur est constitué par le cytosol 1. LA MEMBRANE PLASMIQUE La membrane plasmique est la frontière qui délimite le compartiment intracellulaire du milieu extracellulaire La membrane a une structure très hétérogène et elle est fluide (ses molécules se déplacent constamment). STRUCTURE MEMBRANE PLASMIQUE • D’une double couche faite phospholipides, • De cholestérol • Des diverses protéines • Des glucides constituant le cell coat • Des projections de surface 1.1.Les phospholipides 1.2.Le cholestérol •Elles sont «amphiphiles» •Cette propriété provoque la formation spontanée de doubles couches en solution aqueuse. Tampon thermique Fluidifie la membrane lorsqu’il fait froid; La rigidifie lorsqu’il fait trop chaud. 7 1.3.Les protéines de membrane • P. intrinsèques transmembranaires fortement liées – Protéines de transport • Les canaux protéiques • Les protéines porteuses • P. extrinsèques périphériques faiblement liées avec des fonctions: – Enzymes – Adhésion – Forme cellulaire 1.4. Cell-coat (=glycocalyx) • En contact avec le milieux extracellulaire, des nombreuses chaines glucidiques forment un sorte de feutrage externe appelé cell-coat • Les chaînes glucidiques peuvent être liées aux – lipides glycolipides – protéines glycoprotéines 1.5.Projections de surface • Structures qui s’étendent à partir de la membrane plasmique – Villosités: courtes extensions de la membrane qui augment sa surface d’absorption – Cils: courtes projections émises par la cellule qui déplacent les liquides – Flagelles: longues extensions de la membrane qui déplacent la cellule Les protéines membranaires, extrinsèques ou intrinsèques, se retrouvent impliquées dans des rôles très diversifiés Rôle cell-coat • Protection mécanique et chimique de la cellule • Reconnaissance cellulaire – Certaines chaines glucidiques sont à l’origine de la constitution du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH ou HLA); permet au système immunitaire de différencier le « soi » de « non-soi » (microbes, cellules cancéreuses) • Adhésion cellule-cellule – spermatozoïde-ovocyte – formation du caillot – circulation des lymphocytes – réponses inflammatoires FONCTIONS DE LA MEMBRANE PLASMIQUE A. Enveloppe de toutes les cellules. B. Adhésion C. Antigénicité de surface : moi/non-moi D. Communication intercellulaire E. Transports membranaires 8 A. Enveloppe de toutes les cellules. • Elle délimite le cytoplasme, qui est luimême constitué par un liquide, le cytosol, dans lequel baignent les organites. B. Adhésion Jonctions intercellulaires • L’adhérence cellulaire est indispensable pour la formation de tissus, organes et systèmes • Elle est assurée par: – La matrice extracellulaire – Des molécules d’adhérence au sein des membranes plasmiques. Les jonctions serrées • Les membranes cellulaires sont très serrées et liées ensemble par des protéines particulières (comme un « scotch double face »), ce qui empêche le liquide extracellulaire de passer entre les cellules. • Ex: endothélium, entérocytes et hépatocytes. • Les jonctions intercellulaires sont des régions différenciées de la membrane plasmique responsable de l’adhérence intercellulaire • Parmi elles on distingue: – Les jonctions serrées, – Les desmosomes, – Les jonctions communicantes (jonctions gap). Les desmosomes • Des zones d’ancrage par des de fibres résistantes (kératine) reliées aux filaments intermédiaires du cytosquelette. • Ces jonctions d’ancrage servent à former des tissus résistant à la compression ou à l’étirement. • Ex: peau, myocarde, utérus 9 Les jonctions communicantes de type gap • Canaux qui relient le cytoplasme de cellules voisines. • Ces jonctions sont constituées de protéines spéciales (connexines) qui délimitent un canal par où peuvent passer des ions et de petites molécules. • Permettent une coopérativité métabolique intercellulaire et le transfert d’informations • Ex: myomètre utérin avant l'accouchement. C.L’antigénicité de surface : moi/nonmoi Exemples Pathologie : • Invasion bactérienne • Maladies auto-immunes : auto AC contre les molécules d’adhésion des jonctions épidermiques : lupus, pemphigus • Cancérologie : perte des molécules d’adhésion des cellules cancéreuses : migration des cellules ⇒métastases Les Antigènes d'histocompatibilité • Certaines glucides du cell-coat sont considérées comme des marqueurs cellulaires car elles dessinent à la surface des cellules des motifs dits "antigéniques" caractéristiques de chaque individu • Pour chaque individu, ses antigènes lui sont génétiquement attribués et le motif en est unique. • Dans l'organisme, ces antigènes membranaires sont sous la surveillance du « système immunitaire » qui peut – Différencier le « soi » de « non-soi » – Déclencher un processus de défense conte l'inconnu porteur des antigènes différents D.Communication intercellulaire • Les antigènes A et B – Ils ne se retrouvent que sur les globules rouges et tous les humains sont du groupe A, B, AB ou O selon que les antigènes sont présents ou absents. • Les marqueurs tumoraux – Ag carcinoembryonnaire : ACE marqueurs de la prolifération tumorale (Colorectal, Sein , Bronchopulmonaire) – CA 125 (ovarien) 10 Organisation de la communication • Aucune cellule d’un organisme pluricellulaire ne peut vivre isolée. Elle a besoin de communiquer avec d’autres cellules. Organisation de la communication • La communication peut être: – Intercellulaire ou – Cellule/matrice extracellulaire • Si les cellules sont proches, – Le signal passe par des structures responsables de la reconnaissance et de l’adhérence cellulaire (cell-coat). Si les cellules sont plus ou moins éloignées • Les signaux entre les cellules sont des « molécules informatives ». • Une molécule informative appelée ligand est une molécule libérée par une cellule A et qui interagit spécifiquement avec une structure appelée récepteur sur la membrane d’une autre cellule B. Les différents types de signalisation des molécules informatives (ligands= messagers) La communication suit toujours les mêmes étapes : • Émission : synthèse et libération du ligand, • Transport du ligand, • Réception : formation d’une liaison entre le ligand et un récepteur, • Détection du signal, • Transduction (= transmission) du message • Réaction : – Modification du métabolisme cellulaire, – Formation de facteurs de transcription • Régulation : dégradation du ligand Les récepteurs • Un récepteur peut être défini comme une structure moléculaire (protéine, souvent une glycoprotéine) qui interagit spécifiquement avec un ligand (messager): hormone, facteur de croissance, cytokine, médicament • Cette interaction crée une modification du récepteur qui conduit à une ouverture d’un canal ou à une cascade de réactions enzymatiques, par exemple. • Ainsi une action cellulaire est déclenchée. C’est la « transduction du signal ». 11 Les propriétés des récepteurs • La spécificité des récepteurs • Les cellules diffèrent par le type de récepteurs qu'elles portent. • Un nombre restreint de types cellulaires (voir un seul) possède ainsi les récepteurs requis pour se lier à un messager chimique donné, ce qui explique la spécificité des interactions entre messager et récepteur. E. Les échanges transmembranaires de la cellule • La saturation : il existe une limite maximale à la capacité de réponse car il y a un nombre fini de récepteurs disponibles qui deviennent saturés à un certain moment. • La compétition est la capacité de différents messagers de structure semblable d'entrer en compétition pour se lier au même récepteur. • On a 2 types de molécules compétitrices vis à vis des messagers chimiques : – Les agonistes –En se fixant sur les récepteurs, ils entrainent les mêmes effets que le messager chimique endogène (ligand) – Les antagonistes –En se fixant sur les récepteurs, ils bloquent ou diminuent les effets que le messager chimique endogène aurait pu produire. Types de transport membranaire A.Transport des petites molécules (gaz, ions, micromolécules) – Transport passif: • • • • Diffusion Diffusion facilité Osmose Filtration – Transport actif B.Transport des macromolécules – Endocytose et exocytose – Phagocytose A. Transport des petites molécules (gaz, ions, micromolécules et eau) Transport passif • Le transport passif est un transport qui se fait sans nécessiter d'énergie de la part de la cellule grâce à la diffusion. • Il en existe 3 types : la diffusion (simple ou facilitée), l'osmose et la filtration. 12 La diffusion simple • Les molécules hydrophobes (non polaires) traversent la membrane par diffusion simple; • Elles peuvent se tailler un chemin entre les phospholipides, car elles sont solubles dans les lipides (liposolubles) • L'oxygène, le gaz carbonique, les vitamines A, D, E et K (liposolubles) et l'alcool utilisent ce mode de transport. Il s'agit d'un mécanisme non spécifique relativement lent. Mécanisme de la diffusion • Un soluté diffuse de la zone la plus concentrée vers la moins concentrée (il suit le gradient de concentration) jusqu’à l’atteinte de l’équilibre (égalisation des concentrations). • Ce mécanisme ne demande pas d’énergie, se fait spontanément. Les protéines de transport Transport par diffusion facilitée • Elle utilise de protéines agissant à titre de canaux ou de transporteurs. • Elle se fait dans le sens du gradient de concentration. • Elle ne demande pas d’énergie. • Elle est saturable • Le glucose, les acides aminés et les ions traversent les membranes par ce type de transport. • Chaque transporteur et chaque canal sont spécifiques et ne peuvent faire traverser qu’une molécule ou un ion précis: • Le transporteur de glucose ne transporte que du glucose • Le canal K ne laisse passer que du K • Certains canaux sont ouverts en permanence, d’autre s’ouvrent ou se ferment seulement en présence d’un stimulus particulier Les canaux protéiques forment des pores aqueux qui traversent la membrane. Lorsque ces canaux sont ouverts, des ions inorganiques de petite taille peuvent passer. Les protéines porteuses (transporteurs) se lient à un soluté spécifique et subissent un changement de conformation pour faire passer le soluté d’un côté l’autre de la membrane Le passage de l’eau • L’eau qui est polaire et peu compatible avec les lipides, a besoin d’aide pour traverser la membrane plasmique • Des canaux spécifiques nommés aquaporines agiront pour elle comme des tunnels lui permettant de se faufiler à travers la membrane , évitant le contact direct avec les phopholipides • Le déplacement de l’eau se fait par osmose. 13 Mécanisme Filtration • L’osmose désigne le phénomène de diffusion de molécules de solvant (l'eau dans les solutions aqueuses) à travers une membrane semi-perméable qui sépare deux liquides de concentrations en solutés différentes. • C'est un mécanisme passif puisque l'énergie ne provient pas de la cellule, mais bien de la pression hydrostatique. • La filtration du plasma sanguin a lieu dans les glomérules du rein. Le sang y arrive du cœur avec une pression hydrostatique importante. • Les capillaires au niveau du glomérule sont semiperméables et laissent sortir plusieurs molécules tout en conservant les cellules sanguines et les grosses molécules. Transport actif Mécanisme du transport actif • Il est parfois nécessaire pour la cellule de disposer d’un système capable de transporter les substances dans le sens inverse du gradient électrochimique. • Ce système doit, pour fonctionner être alimenté en énergie. Celle-ci assure les changements des conformations spatiales des protéines assurant le transport. • Se fait par une protéine transmembranaire. • Nécessite de l’énergie • La protéine porteuse doit être reliée directement à une source d’énergie comme l’hydrolyse de l’ATP. • Se fait contre un gradient de concentration. • Le transport actif peut être simple ou couplé. • Lorsqu'il est simple, une seule molécule à la fois passe à travers le transporteur (uniport). • S'il est couplé, différentes molécules peuvent passer à la fois soit dans le même sens (symport) ou dans des sens opposés (antiport). La pompe à sodium-potassium qui maintient la différence de potentiel des neurones est un exemple de transport antiport. • La pompe Na+/K+/ATPase La concentration extracellulaire des ions sodium est supérieure à la concentration du sodium intracellulaire; Les ions de Na devraient donc entrer dans la cellule. - Le sodium entre mais il est expulsé vers l’extérieur par la pompe qui fonctionne grâce à l’énergie fournie par l’hydrolyse de l’ATP. - Pour les ions potassium c’est l’inverse, c’est-à-dire qu’il est refoulé vers l’intérieur de la cellule. http://highered.mcgraw-hill.com/olc/dl/120068/bio03.swf 14 B.Transport des macromolécules Endocytose • L’endocytose est le processus qui permet l’incorporation des grosses molécules. Certaines de ces molécules sont des sources d’éléments nutritionnels. • Une partie de la membrane entoure complètement une particule ou une grosse molécule et la fait pénétrer de l’extérieur vers l’intérieur en formant une vésicule. L’exocytose L’exocytose • La majorité des cellules libèrent également des macromolécules à l’extérieur par exocytose. • Les molécules libérées par exocytose peuvent : - S’intégrer dans la membrane plasmique - Faire partie des structures sous extra membranaires - Etre libérées (sécrétés) dans le liquide extra cellulaire et servir de signaux aux autres cellules 15 La phagocytose • La phagocytose ne s’effectue que dans les cellules spécialisées telles les macrophages et les granulocytes • Durant la phagocytose, des particules de grande dimension comme les microorganismes et les débris cellulaires sont ingérés et forment de vésicules d’endocytose de grande taille appelées phagosomes. • Les phagosomes fusionnent avec les lysosomes en formant des phagolysosomes ; • Les microorganismes et les débris cellulaires sont digérés et le matériel indigeste forme « les corps résiduels » 2.1. Le cytosol 2.2. Le cytosquelette 2.3. Les organites 2.LE CYTOPLASME Cellule eucaryote 2.1.Le cytosol • Le cytosol, ou hyaloplasme, est une substance semi-liquide dans laquelle baignent les organites. • Cette substance est composée à – 85% d’eau et à – 15% d’une grande variété de molécules. • Quatre fois plus visqueux que l’eau. • Solution neutre dont le pH est de 7. 16 • C’est dans ce milieu aqueux que la plupart des activités cellulaires (le métabolisme) ont lieu. 2.2.Cytosquelette – synthèse et stockage sucres & lipides – synthèse protéines • En plus des organites, on y trouve différents solutés dissous tels que : - des molécules sous formes simples, - des molécules sous formes complexes (macromolécules), - des ions inorganiques, - des gaz dissous (oxygène et dioxyde de carbone). Rôles • Ce réseau fibreux, de nature protéique, constitue à la fois un squelette et une musculature. • Il sert à maintenir la forme de la cellule • Il intervient : – Dans les mouvements internes et les déplacements, – Dans la division cellulaire. 2.3.Organites intracellulaires Rôles Spermatozoïde • Ce réseau fibreux, de nature protéique, constitue à la fois un squelette et une musculature. • Il sert à maintenir la forme de la cellule • Il intervient dans : – Les mouvements des cellules (notamment pour la phagocytose, cils et flagelle), – Le transport intracellulaire (de vésicules) – Le maintien des organites, – La division cellulaire. • Les organites sont les sous-unités fonctionnelles de la cellule. • La plupart d'entre eux sont entourés d'une ou de deux membranes afin de créer des souscompartiments à l'intérieur de la cellule. D'autres sont libres dans le cytoplasme. • Chaque type est un compartiment fonctionnel où se déroulent des processus spécifiques • Le nombre et la nature des organites varient d’un type de cellule à l’autre selon les fonctions accomplies. 17 Types d’organites intracellulaires • • • • • • Le réticulum endoplasmique L’appareil de Golgi Les ribosomes Les mitochondries Les lysosomes Les centrioles 2.3.1.Le réticulum endoplasmique • Le réticulum est un labyrinthe membraneux très étendu • C’est une prolongement de la membrane externe du noyau • Il est divisé en 2 compartiments : – le réticulum endoplasmique rugueux RER ou granuleux (présence de ribosomes sur la face externe) – le réticulum endoplasmique lisse • Les compartiments communiquent entre eux ainsi qu’avec l’espace inter-membranaire du noyau. Fonctions RE • Les deux types assurent la: – Circulation de molécules dans la cellule • Le RER: – Synthèse et stockage des protéines – Synthèse de glycoprotéines, phospholipides et de cholestérol qui sont enfermés dans des vésicules pour être transportés vers l’appareil Golgi • Le REL: – Synthèse des lipides – Stockage de calcium – Détoxification de la cellule – Sa fonction varie selon le type de cellule • Adipocyte: production de triglycérides • Cellule testiculaire: sécrétion d’une hormone stéroïdienne: la testostérone 2.3.2.Les ribosomes. • Ce sont des petites formations: – organisées en deux sous unités de volume différent. – constitués de protéines et d’ARNr (Acide ribonucléique ribosomal) . • Ils sont assemblées dans le nucléole, puis passent dans le cytoplasme. 18 Fonctions ribosomes Le ribosome • Décodent l’information génétique et fabriquent les protéines en assemblant les acides aminés. (Etape de Traduction) • Les ribosomes libres fabriquent les protéines solubles qui demeureront dans le cytosol tandis que • Les ribosomes attachés au réticulum endoplasmique fabriquent les protéines destinées aux membranes, aux vésicules ou qui seront exportées à l'extérieur de la cellule. 2.3.3.L’appareil de Golgi • L’appareil de Golgi est constitué d’un certain nombre (jusqu’à plusieurs centaines!) d’empilements de saccules membraneux aplatis et indépendants. On les appelle des dictyosomes. • Il reçoit des produits du réticulum endoplasmique via des vésicules de transition. • - Trie et modifie ces produits pour les réexpédier via des vésicules de sécrétion. • Les vésicules produites seront: – Soit sécrétées en dehors de la cellule – Soit transformées dans des lysosomes – Soit intégrées dans la membrane plasmique LAEnveloppe CELLULE, UNITE ELEMENTAIRE DU VIVANT: Exploration de la cellule Membrane Les organites plasmique Pore nucléaire 2.3.4.Les lysosomes REG Vésicule de sécrétion Ribosomes Une des catégories des vésicules produites par le Golgi portent le nom de lysosomes Saccule CIS permanence des vésicules de L’appareil de Golgi reçoit en transition provenant du réticulum endoplasmique par la face cis. Il libère aussi Vésicule des vésicules (dites de sécrétionTRANS ) par la de face trans. De cette manière, il est continuellement transition Appareil de renouvelé. Golgi REL L’appareil de Golgi 19 • Les lysosomes sont les poubelles de la cellule; • Sont des vésicules contenant des lysozymes, enzymes d’hydrolyse – Ces enzymes sont des molécules d’origine protéique capables de séparer par réaction chimique d’hydrolyse une macromolécule en éléments plus simples. • Elles réalisent : – L’hétérophagie • La digestion cellulaire • La destruction des envahisseur cellulaires (bactéries, virus – L’autophagie • L’élimination des organites cellulaires endommagées. • L’accumulation de débris non digestibles transforme le lysosome en corps résiduel. • Lorsqu’une cellule subit des lésions où qu’elle est privée d’oxygène, la membrane qui délimite les lysosomes va se rompre ce qui engendre la destruction de la cellule, on parle d’autolyse cellulaire. Exemples de pathologies du lysosomes Manifestations cliniques: retard psychomoteur, mental, Décès vers l'âge de 5 ans; 20 2.3.5.Le centrosome 2.3.6.La mitochondrie • Le centrosome est le centre organisateur des microtubules. • Il est composé d'une paire de centrioles, perpendiculaire l'une à l'autre. • Fonction: de diriger tels des « aimants » le sens de la division cellulaire. Les mitochondries sont des organites en forme de bâtonnets Pour expliquer la mystérieuse nature quasi-cellulaire des mitochondries, la théorie la plus communément admise aujourd’hui est celle de l’endosymbiose : à l’origine, les mitochondries auraient été des organismes unicellulaires distincts, sortes de bactéries ; mais un jour une cellule eucaryote aurait avalé une mitochondrie, et les deux se seraient mises à vivre en symbiose. A l’intérieur de la mitochondrie on trouve un peu d’ADN, des ribosomes mitochondriaux et divers enzymes. Fonction • Les mitochondries sont les « moteurs » des cellules! Ce sont elles qui fournissent l’énergie à partir des nutriments • Elles convertissent les nutriments en ATP (Adénosine tri-phosphate) au cours de la respiration intracellulaire • La conversion des nutriments en ATP se fait dans la membrane interne, au cours du cycle de KREBS. Les cytopathies mitochondriales • Ce sont de maladie d'origine génétique et secondaire à une mutation soit de l'ADN nucléaire ou mitochondrial. • Des déficits apparaissent dans la chaine respiratoire située dans les mitochondries; Il résulte une carence de production énergétique; • Selon le nombre de mitochondries atteintes et le nombre d'organes atteints, ces pathologies peuvent être très variables. • Les manifestations de ces maladies surviennent à n'importe quel âge. L'atteinte neurologique et musculaire est souvent au premier plan. 21 Cytopathies mitochondriales Le catabolisme énergétique = La respiration cellulaire • Le catabolisme énergétique appelé aussi respiration cellulaire fait référence à des réactions biochimiques conduisant à la dégradation de nutriments afin d’obtenir des molécules d’ATP; • Tous les nutriments peuvent servir à la fabrication d’ATP Obtention d’ATP à partir du glucose Le cycle de Krebs • ’Le carburant préféré des toutes les cellules esst le glucose. • La dégradation de glucose démarre dans le cytosol . La réaction de dégradation du glucose porte le nom de glycolyse et produit du pyruvate; • Ensuite, le pyruvate pénètre dans les mitochondries où il subi chaine de réactions enzymatiques (cycle de Krebs) . • A la fin de toutes ces réactions cellulaires d’oxydoréduction le glucose est complètement dégradé et génère L'ATP (adénosine triphosphate) peut se transformer en ADP (adénosine-diphosphate) avec libération d’énergie et inversement – 38 molécules d’ATP qui ont emmagasiné dans les liaisons entre les ions phosphate, l’énergie libérée à la suite des réactions – CO₂ et eau • Le système ADP/ATP pouvant capter puis restituer de l’énergie est dit transporteur d’énergie. 22 L’utilisation de l’énergie fournie par l’ATP • L’absorption et l’excrétion cellulaire: endocytose, transport actif • Le travail mécanique: contraction fibres musculaires • La synthèse de nouveaux produits (ex: protéines) Mentions légales L'ensemble de ce document relève des législations française et internationale sur le droit d'auteur et la propriété intellectuelle. 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