Du
grec
uncien
au
xrrc moderne
7
ASPECTS
DU
GREC
MODERNE
Irène
TSAMADOU-JACOBERGER
&
Sophie
VASSILAKI
RÉSUMÉ
Notre présentation porte sur
des
ph6riornène.s
lin~uistique,s-repères, autour
desquels,
nous
semble-t-il,
est
construite toute la problémutique
d6velopple
uctuellement sur
le
grec moderne.
Duns cette perspective,
nous
uhordons successivemc~nt
lu
question
de
l’évolution
de
lu
langue
en
rupport
uvec
son
@tut actuel,
des
yues
fions likes aux critégories grunimuticales fondumentules
du
nom
et
du
verhe (tr,mp.s et dirithèse),
et,
enfin,
qicelqucs
uspects
de
la
subordinution.
ABSTRACT
Our pre.sentation focuses
on
muin linguistic
phenomena
on
which
is
centred, to our mind,
recent reseurch into Modern Greek. From this viewpoint,
we
consider successively
the
issue
of
the
lunpup
evolution
related
to the
Innguugc
of
toduy
us
well
us
is.sices falling within the
fielù
of
the noun,
thc
verb (tense und voice)
und
the
subordintition.
1.
DU
GREC
ANCIEN
AU
GREC
MODERNE
1.1.
Périodisation
Lorsqu’on évoque l’histoire de la langue grecque depuis ses débuts jusqu’à sa
forme actuelle,
le
grec moderne,
on
distingue habituellement quatre étapes dans son
évolution et
sur
cette base on établit
la
‘chaîne’
:
<grec classique
-
grec hellénistique
commun, la koiné
(KOLV~]
SL~~KTOS)
-
grec médiéval
-
grec moderne>, “sans aucune
rupture de continuité”, selon l’expression de Mirambel.
Afin de préciser le contenu
de
ces étapes, notamment
à
partir de
la
koiné
hellénistique jusqu’à nos
jours,
nous
citerons,
i
titre d’exemple, la datation proposée
par
Tonnet
(1003,
pp.
20-22),
qui, s’appuyant sur
des
critères
à
la fois linguistiques et
historiques, s’inscrit dans
la
tradition instaurée dans ce domaine par les travaux
d’Andriotis et de Browning’. Partant du principe que “théoriquement la koiné
alexandrine se parle encore aujourd’hui”, Tonnet considkre
les
différentes périodes qu’il
propose comme des “étapeh” dans l’évolution
de
la koiné
:
-.
I
~«us
renvoyons
~e
lecteur
aux
principaux
ouvrages
consacrés
5
i’tiistoire
tic
~il
langue grecque,
dans
Icscliiels
il
trouvera
tous
IC\
coniiiientairc\
des
datations
ainsi
que
tous
les
éléments
pcrmettant
de
comprcndrc
les
phbiiomknes fondainentaux
dans
I’bvolution
de
la
langue
qui
sont
bvoqués
ici
de
maiiii.re
succincte.
II
s’agii. dans
l’ordre
de
leur
parution,
de
Browning
(1969).
Uabiniotis
(I985),
Andrioti\
(1002)
et
Tonnet
(l903).
8
Irkne
7Samudou-Jucoberh.er
&
Sophie
Vussiluki
(i) Période macédonienne et romaine: de la mort d’Alexandre
323
av. J.-C.
à
la
conquête arabe de l’Égypte (642
:
prise d’Alexandrie).
(ii) Période obscure
:
du VIe au XIe siècle.
À
la fin de cette période
le
grec
moderne est déjà formé
:
un Grec d’aujourd’hui comprend la langue populaire du milieu
du XIIe siècle (poèmes prodromiques).
(iii) Période du grec médiéval
:
XIIe siècle
-
1453
(prise de Constantinople par
les Turcs).
(iv) Période de l’occupation turque
:
XVe
-
début XVllIe siècle.
À
partir du XVIIIe siècle, période du grec moderne.
D’une manière générale, on considère donc que le grec moderne a ses racines
dans le grec ancien et les fondements de sa structure actuelle dans
la
koiné alexandrine.
Sa structure
se
dessine pendant la période médiévale et se stabilise dans la période qui
suit, c’est-à-dire, en gros,
à
partir de la
fin
du
18e
siècle jusqu’à la période actuelle2.
Cela signifie qu’on admet l’invariance d’un certain nombre de structures
fondamentales (rôle de l’accent, flexions, opposition aspectuelle ‘présent-aoriste’), les
changements prenant plutôt la forme de I’aduptation (évolution du système phonétique,
redistribution dans les déclinaisons) ct du renouvellement (notamment dans la catégorie
du verbe
:
nouveau subjonctif, nouveau futur, nouveau parfait) que de la rupture.
L’évolution de la
langue
grecque fut donc longue, lente, régulikre et conservatrice quant
au rythme de son renouvellement interne-’.
Mais
la
formule de Mirambel
“sans
aucune
rupture
de continuité”, ne règle
pas,
nous
semble-t-il,
le
problème
de
la continuité de
la
langue4,
autrement
dit, la question
En
ce
qui
concerne l’évolution de la langue orale, cf. Browning (1969,
p. 20)
:
“Periodisation
of
the history of the spoken language is
(.
.
.)
difficult, and inevitably only approximate. It
is
clear,
however, that behind the curtain of traditional linguistic uniformity, the modern Greek
language had largely assumed its form by the tenth century.”
Cf.
Browning (1969,
p.
12)
:
“Perhaps connected with this continuous identity over some three
and a half millcnia
is
thc slowness of change in Greek.
It
is
still recognisably the same
language today as
it
was when the Homeric poems were written down, probably around
700
B.C., though
it
must be observed that the traditional orthography masks many
of
the
phonological changes which have taken place. The continuity of lexical stock
is
striking
-
though here too things are not as simple as they seem at first sight. And though there has been
much rearrangement
of
niorphologicnl patterns, there has also been much continuity, and
Greek
is
quite clearly even today an archaic, ‘Indo-European’ type of language, like Latin
or
Russian, not a modern, analytical language, like English
or
Persian. Earlier stages of the
language are thus accessible to speakers of later stages,
in
a way that Anglo-Saxon
or
even
middle English
is
not accessible to speakers of modern English.”
Question fort débattue actuellement en Grèce (cf., entre autrcs, l’article du linguiste A.-F.
Christidis dans le journal
“To
Vima”
(29.01.95
:
“Mythes nationalistes”). L’analyse de G.
Drettas (1994,
p.
221) concernant la tradition dans
les
études portant
sur
IC
grec post-classique
et moderne nous semble bien résumer le problème
:
“Cette tradition, qui remonte aux dernières
décennies du siècle dernier, a
élaboré
une Vulgate doni l’élément essentiel est constitué par la
croyance en une koiné homogène issue du dialectc attique. Les variétés modernes sont conçues
comme des rejetons de cette langue mère prestigieuse, et la relation généalogique qui les unit
garantit l’unité profonde du domaine linguistique grec
ii
travers l’histoire. L’idéologie
unitariste du grec commun résistant
ii
la longue durée s’est constituée dans la mouvance
politique du dénioticisme et, depuis
lors,
elle entretient une grande méfiance vis
à
vis des
méthodes et des analyses de la linguistique actuelle, dans la mesure
la pratique scientifique
Du
grec
ancien au
grec
moderne
9
du rapport entre grec ancien et moderne, au moins telle qu’elle
a
été posée par une
certaine tradition (cf. Mirambel, entre autres, 1980a, Tonnet 1993, p.168)
:
grec
moderne, langue nouvelle issue du grec ancien ou forme actuelle d’une langue qui
“n’est pas morte”. On sait que le problème est en réalité beaucoup plus complexe.
Un
élément fondamental dans l’évolution du grec consiste sans doute dans
le
fait que toute
son histoire est marquée
2
la fois par la diversification et
la
convergence (notamment
dans la formation des langues communes).
11
y
a
en
effet, d’un côté
:
-
diversification dicilectule
à
différentes époques
:
période antique, XlIe siècle
(on
date de cette époque,
1204,
prise de Constantinople par les Croisés, l’apparition des
dialectes grecs modernes), XVIle/XVIlIe siècles (développement de parlers régionaux
et expansion de la pratique des dialectes
:
Heptanèse, Constantinople, Smyrne, etc.).
-
diglossie,
c’est-à-dire une forme de rupture autour de
l’ère
chrétienne entre la
pratique courante de la langue et sa fornie écrite en grec atticisant,
ce
qui provoque une
réaction de retour
à
une langue “correcte” (‘dites A et non
B”,
cf. Browning 1969, p.
49
sv.). C’est
12
que trouve son origine, aux alentours du Ile siècle,
le
mouvement atticiste
auquel participent
non
seulement les intellectuels païens, mais aussi les Pères de
1’6glise
yu’
Andriotis appelle
~OLJU~T~~+E~S
(“nourrissons des muses”) parce qu’ils
étaient élèves des écoles de rhétorique grecque du Ive siècle.
De l’autre côté,
on
observe,
à
dittérentes époques également, la tendance
2
la
formation d’une langue conimune:
-
la
koiné alexandrine,
-
In
langue coniiiiiine orale de la période byzantine (langue de la poésie
po6iries prodrorniqiies, Xlle
sikcle),
qui subit elle aussi une rupture
aux
XlVe et XVe
siecles
(ronians de chevalerie), nianifestCe par l’apparition d’une nouvelle versification
fondke sur l’intensité.
11
s’agit de la création d’une nouvelle structure rythmique fondée
sur
l’alternance
:
syllabe accentuée
-
syllabe atone, (rythme iambique, vers
h
quinze
syllabes
:
TTOXLTLKOÇ
IJT~XOS,
quatre mètres
-
coupe obligatoire
-
trois mètres
-
syllabe
atone).
compris
par tous
les
Grecs6,
comme la koiné littéraire crétoise7 .
-
la tentative de formation de dialectes standard
pourrait
remettre
en
cause
certains objets
de
la
croyance.” Cependant, selon Christidis, cité
ci-
dessus,
c’est
cet
“argument
mythique
de
la
langue
unique
i
travers
les
siècles”
qui
justifierait
actuellement
la
politique
du
retour
à
la
katharévousa
et
i
l’enseignement
du
grec ancien
cornme
langue
de
référence.
Cf.
Browning
(1969)
:
“The
third
period, from
the
fifteenth century to 1821,
is
one
in
which,
for
all
the
relative
abundance
of
material,
it
is
not
easy to detect developments
in
the
spoken
tongue. To
it
belong the formation
of
a
more
or
less standardised Cretan literary dialect,
its
replacernent
by
an
incipient literary language
in
the Ionian Islands, and
the
first
steps toward
the
creation
of
modern standard demotic.’’
15 Vers le
XlVe
siècle,
cf.
Tonnet (1993,
p.
70)
:
“C’est précisément
la
période pendant laquelle,
échappant
au
facteur
de
régularisation qu’était
la
présence partout du grec archaïque de
l’administration byzantine, la langue parlée dans les provinces occupées par les Francs
(Français
ou
Vénitiens)
s’est
différenciée en dialectes.
La
pression de la culture
antique
disparaissant,
et
peut-être I’exeniple français
aidant,
une
culture
en
langue ‘vulgaire’
se
fait
jour. En témoignent
les
Chroniqucs
et
Ici,
Romans de chevalerie grecs.”
P.
83
:
“Les
raisons
qui
ont
alors
favorisé
la
rédaction
de
pohes
en
langur vulgaire
cn
Crète
sont
les
niCrnes
que
celles
qui
aviticnt
donrii.
naissance
i
I;I
Chronique
de
Morée
el
aux
romins
de
chevalcric
10
Irène Tsumadou-Jacoberger
&
Sophie
Vassilaki
Après ces généralités, nous allons esquisser deux étapes de l’évolution du grec
(i) celle de la koiné par rapport
à
l’attique du Ve siècle, c’est-à-dire les
(ii)
celle de la période médiévale
se mettent en place les structures du grec
vers sa forme actuelle
:
changements qui annoncent les développements ultérieurs;
moderne.
1.2.
La koiné
-
Disparition
du système des
quantités
:
La très ancienne opposition phonologique entre
voyelles longues et brèves disparaît progressivement.
À
partir du 2e siècle av. J.-C., le
système des quantités commence
à
ne plus fonctionner, comme le montrent les
premières fautes d’orthographe dans les inscriptions
(~rp6uosrov
pour
mpOa
WTTOV).
Ce
phénomène important semble
lié
au changement de nature de l’accentuation (cf. Tonnet
1993,
p.
26).
-
AccentuationX:
De nature fondamentalement musical, l’accent amorce son évolution
vers
un
accent d’intensité (accent dit dynamique), vers le lIIe siècle de notre ère. Dans
la chaîne, ceci a entraîné un allongement relatif de toutes les voyelles accentuées et
un
abrègement relatif de toutes les voyelles atones. Les voyelles n’avaient plus de quantités
propres indépendantes de leur accentuation. L’accent unique
du
grec moderne, qui au
niveau de l’échelle sonore se réalise plutôt comme aigu, date de cette période.
-
Disparition
de
l’aspiration
(+iXwaiç)
:
Dès
le
Ille siècle on observe des défauts
d’assimilation devant initiale aspirée
(KaT’
EKaaTov,
KaT’
jpk)
ou au contraire des
aspirations sans fondement
:
;+’
ETOÇ
(au lieu de
<IT’
ETOS),
pû’
aVpiov
(au lieu de
PET’
afipiov).
En grec moderne les assimilations d’aspiration
-
ou
plutôt leur trace
consistant dans la présence d’une fricative au lieu de l’occlusive étymologique
-
relèvent de l’identité lexicale
du
mot.
la
conscience linguistique synchronique ne les
percevant pas comme des assimilations (elles peuvent être masquées par des graphies
en
un
seul mot comme dans
a+oC,
KaûoXou,
Kaûh,
etc.). Quant aux formations
récentes, seule la langue savante y introduit artificiellement le souvenir de l’aspiration
(srpwûmoup-y6s
‘premier ministre’, de
TTPWT-~JTTOU~YOÇ),
alors que la dimotiki n’en fait
rien
(an
O,TL
[ipw).
(LTTTIOTLK~
puûtaTopipaTa)
grecs
à
l’époque précédente. Dans ces régions ‘franques’ les
Grecs cultivés avaient accès aux littératures de leurs conquérants et y trouvaient des exemples
2
imiter.
II
leur suffisait, pour créer
i
leur
tour,
de puiser dans le vaste fonds de
la
poésie
populaire orale grecque et d’emprunter des canevas fournis par l’étranger. Le grec parlé
acquiert
les lettres de noblesse que Byzance
lui
avait le plus souvent refusées.”
Cf. Mirambel (1980a,
p.
1091,
col.
I):
...
les racines de la littérature néo-hellénique
s’enfoncent dans
la
période byzantine. Or, une ligne
de
démarcation étahlie au Xe siècle ne
serait, dans une certaine mesure, que conventionnelle.
A
partir de ce siècle, le nouvel esprit,
tout en coexistant avec l’ancien longtemps encore, ne cesse dc lutter
pour
son
affranchissement:
il
s’agit de dép er les contradictions culturelles, d’arriver
à
une synthèse
à
la fois nationale et linguistique. Parfois cette synthèse
fut
partiellement atteinte (littérature
crétoise, chansons populaires). Mais
Ics
antinoniies
de
la société grecque aont trop profondes
pour
pcrmetirc une conciliation dkfinitive
au
seul niveau de la superstructure.”
Sur
l’accentuation du grec moderne, on peut consulter le livre de
H.
Tonncl
(1984),
dans lequel
on trouve égalcinent une
brèvc
histoire dc l’acceniuation du grec.
Du
grec uncien
uu
grec
moderne
II
-
Modifcution de la prononciution des voyelles (iotucisme) et des consonnes
:
.
Les diphtongues
à
2e élément iota se prononcent [e]
(ai)
ou
[il
(EL,
01,
UL).
. Les diphtongues
au,
EU
se prononcent [af], [efl devant consonne sourde et [av],
[ev] devant consonne sonore ou voyelle.
.
Les consonnes occlusives sonores
[b],
[g],
[d] ont évolué en continues, et les
anciennes aspirées [ph], [kh],
[th]
ont eu le même sort, ce dont témoignent des graphies
latines comme Fyllis, Filippus, etc.
.
Les
voyelles simples ont conservé leur prononciation ancienne, excepté
q
qui
se pronconce [il et
U
qui se prononcera [y] jusqu’au Xe siècle.
.Outre ces altérations,
il
y
a aussi des phénomènes d’amuïssement.
Nous
mentionnerons simplement le cas de la voyelle
O
atone dans les finales
-10s
(noms
propres),
-LOU
:
AuTWUL(O)~,
.rrorilpi(o)u,
.rraiôi(o)u.
-
Autres chungernents
A) Dans
le
domaine nominal
:
-
Multiplieution
des
dirninutgy,
qui jouera un rôle important dans la redistribution
des déclinaisons.
À
partir du suffixe de base
-LOU
on
obtient -iôiou,
-aôiou,
-oirôiou,
-apiou,
-a$iou,
-U$LOU,
-UKLOU
(-~KL), -6ôp~ou.
(Cf. Andriotis 1992, p. 48).
-
Dispurition totale
du
duel.
-
Remplacement
progressif‘
du
dutif
par
le
génitif (pronom personnel), par
l’accusatif
et
par les groupes prépositionnels.
-
Sirnplijïcution et
recul
d~ lu
-?e
dklinuison par remodelage analogique
(auahoyiK6s
ptTarrXaap6s)
sur
la base de
la
le déclinaison qui va progressivement
absorber des pans entiers de la 3e
:
apparition d’un nouvel accusatif avec généralisation
du
-U
final
(TOU
.rraTipau,
TOU
a-ra-rijpau,
T~]U
ûuya-ripau,
etc.), puis
à
partir de
là,
création d’un nominatif nouveau
:
h
naTipas,
fi
BuyaTÉpa,
fi
u6K-i-a
(sur
le modèle
Tapiaç
-
TaKiau
pour le masculin,
$&pa
-
fiLipau
pour
le
féminin).
-
Autre phénomène important (qui va jouer un rôle plus tard)
:
plutôt que de
modifier la morphologie, on préfère, quand deux mots sont
en
concurrence pour la
même notion, éviter celui
qui
appartient
i
la
3e
déclinaison (Tonnet
1993,
p.
29).
On
emploie
irp6BaTou
‘mouton’
à
la place de
ds,
gén. oik,
-rrXo^Lou
‘bateau’
à
la place de
uaiiç,
gén.
UE&,
etc. (liste dans Andriotis
1992,
pp.
54-55).
-
On note enfin divers changements par nivellement analogique
:
.
à
la place de l’article féminin
ai
apparaît la forme du masculin
oi
(01
.
les féminins de la le déclinaison en
-a
bref
(4
SOEa)
forment désormais
leur génitif
non
plus en
-qs
mais en
-as.
.
De même, les masculins de la
le
déclinaison
en
-as
remplacent
le
génitif
-ou
par
une
forme en
-a
:
b
Tapias,
TOÛ
Tapi-ou
>
TOÛ
7api-a.
Même phénomène
avec les masculins en
-qs,
6
.rrp~aB~ufis,
TOÛ
TT~ED~EUTOÛ
>
-fi.
.
La désinence
-ES
du nominatif pluriel de la 3e déclinaison
(auôp~s,
yuuakes)
remplace celle de la le déclinaison;
oi
Tapiai
>
oi Tapies.
Ce changement
se généralisera plus tard.
Du
nominatif, cette désinence s’étend
à
I’aïcusatif, les deux
cas cessant ainsi de se différencier formellement
:
oi
pfju~s
-
TO^
pfju~s.
.
Enfin, plusieurs féminins
en
-0s
deviennent masculins
:
i>
6
TrAaTauoy,
auôptç Kai
O1
yuualK€s).
i>h
yir+oç,
4
>
i)
Ki6poç.
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