La question de développement / Patrick Arnold
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LES CONSEQUENCES POUR LE JARDIN DES MAUVAISES CONDITIONS
CLIMATIQUES
Après un hiver relativement doux et des plantes se croyant au printemps en plein hiver, les
mauvaises conditions climatiques de cette première partie de l’année ont des conséquences
non négligeables dans les jardins.
Les plantes ont besoin d’eau pour se développer…oui mais pas
trop !
Pour les plantations existantes :
Cette période très pluvieuse permet de mieux connaître son terrain. En effet, un sol qui a
tendance à retenir l’eau, en étant compacté ou argileux, est soumis à une forte pression cette
année.
Les sols étant saturés, les conséquences sont vite observables en surface. Les plantes que nous
possédons, peuvent montrer des signes de dépérissement. Le mauvais développement de la
plante et le pourrissement de celle-ci, souvent au niveau des racines, sont les signes les plus
courants d’un excès d’humidité et d’un mauvais drainage. Le jaunissement des feuilles et le
flétrissement des branches sont caractéristiques.
Un sol bien drainé, lui, aura la capacité, d’éliminer plus rapidement l’excès d’eau et maintenir
du coup les plantes dans de meilleures conditions.
Il en est de même pour les zones herbeuses : des flaques apparaissent en surface, ce qui
empêche l’accès à ces zones et détériore fortement les graminées. Une fois le terrain ressuyé,
il est recommandé de pratiquer une aération du sol de façon à perforer la surface et aérer les
racines. Un apport de sable peut être un bon complément.
Pour les petites plantes, type vivaces par exemple, de nombreux dégâts peuvent constatés en
cas de volume d’eau trop important. Le changement de la plantation sera alors nécessaire.
Pour les nouvelles plantations / nouveau semis :
Même si on a eu la chance de bien préparer son terrain entre deux pluies, les nouvelles
plantations souffrent énormément de l’excès d’eau. Le phénomène est amplifié pour les semis
qui sont noyés et pourrissent sur place. Dans ce cas, les semis doivent être refaits si il n’est
pas trop tard dans la saison. Une autre difficulté se présente avec la forte pousse des herbes
indésirables qui se développent souvent plus vite que la plantation elle-même. Le mauvais
temps ne permet pas daller travailler dans le massif et tout le travail de semis/plantation peut
être compromis.
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Développement des maladies
De nombreux champignons se développent durant ces périodes pluvieuses d’autant plus que
les températures augmentent de plus en plus. La combinaison pluie et chaleur sont les atouts
majeurs au bon développement des champignons.
Les maladies les plus couramment observées sont :
La lutte contre ces maladies est d’autant plus difficile qu’il est nécessaire d’avoir une période
sèche pour effectuer un traitement et assurer son efficacité. Tout produit qui sera lessivé par
la pluie restera inefficace et gaspillé. Cependant, il est conseillé d’intervenir dès que possible
et le plus régulièrement possible avec des plus petites doses afin de limiter la pression des
maladies.
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En plus des maladies les plus courantes, nous pouvons observer également des chloroses sur
les plantes : décoloration des feuilles expliquant un manque de certains éléments nutritifs.
Conclusion
Si la situation est difficile pour ses plantations privées, cela engendre de lourdes conséquences
pour les cultures professionnelles : maraîchage en pleine terre et à l’air libre, agriculture,
arboriculture, vigne, …
Les productions sont menacées et entraîneront des coûts de production supplémentaires avec
une rentabilité faible avec une qualité souvent insatisfaisante. Les conditions extrêmes d’une
année à l’autre (sécheresse, douceur hivernale puis excès d’eau) ne facilitent pas la production
locale et ont pour conséquence un fort impact psychologique, écologique et financier
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