Le bois dans le bâtiment basse énergie, passif…

Bureau de dépôt:
4000 Liège X
P401047
Ressources Naturelles Développement
1ertrimestre 2014
JANVIER - FÉVRIER - MARS
les infos de RND
À DÉCOUVRIR
page 28
DOSSIER
page 14
«Simplement, quon nous respecte,
page 3
un plaidoyer pour le bois énergie
Les idées lumineuses
d’Alex Detournay
Éditeur responsable: Nadine Godet 44, rue de la Converserie - 6870 Saint-Hubert / © Photo couverture: Damien Carnoy
Le bois dans le bâtiment
basse énergie, passif
2- LES INFOS DE RND - 1er trimestre 2014
RND Ressources Naturelles Développement asbl
44, rue de la Converserie - B-6870 Saint-Hubert
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de la Wallonie, de l’Union européenne
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PROVINCE DE
LUXEMBOURG
éditorial sommaire
Nadine Godet
Directrice
Équipe de rédaction:
Nadine Godet, Aurélie Charlier, Marie-Caroline Detroz, Pierre Warzée,
Bastien Wauthoz, Frédéric Castaings
www.espacemedia.com - Tél. 061 23 34 76
Conception et réalisation:
Réseau bois
-« Simplement, qu’on nous respecte,
un plaidoyer pour le bois énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
- Les Forêts d’Ardenne…
présence remarquée au Salon des Mandataires… . . . . . . . . . . . . . . 8
- Salon des Mandataires 2014
Une fréquentation de marque pour un projet séducteur . . . . . . . . 10
- Le palais 6 du WEX, “effet wow” garanti! . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
- Un outil au service des forêts wallonnes:
l’Accord-Cadre de recherche forestière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Détails techniques
- Le secteur pierre met des lunettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Marchés/tendances
- La terrasse en bois, découverte pied au plancher… . . . . . . . . . . . 12
Le dossier du trimestre
-
Dans la course à la performance énergétique:
Le bois dans le bâtiment basse énergie, passif…
. . . . . . . 14
Portrait d'entreprise
- Le Parpaing Bois Massif, PBM® Bloc
un lego® pour adultes… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Réseau pierre
- Les idées lumineuses d'Alex Detournay
« Mon travail, c'est menuisier de la pierre . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Lectures
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Notre terrain daction:
là où vous avez besoin de nous
En ce début d’ane 2014, nous sommes als vers vous et bien
nous en a pris.
Lors du salon Batimoi, fin janvier, et à l’occasion du Salon des
Mandataires, mi-vrier, nous avons pu vous rencontrer, vous in-
dustriels, entrepreneurs, artisans de la pierre ou du bois, enseignants,
jeunes en formation, candidats tisseurs, passionnés des ressources
naturelles ou encore élus!
Nous avons énormément appris…
Un élu provincial liégeois - il se reconnaîtra - nous a interpellés sur
le précédent nuro des Infos, gentiment, bien sûr. Petit apar,
cet échange nous a montré que vous êtes très souvent des lecteurs
assidus de notre support, merci à vous, nous en sommes fiers.
Ce mandataire politique avait lu le dossier que nous avons consacré
à la prime octroe par la Province de Luxembourg aux plantations
forestres pries. Il a salué l’initiative qu’il estime importante
pour l’avenir de la filre fot-bois. Mais pourquoi, s’interrogeait-
il, limiter cet incitant à cette seule province? La province de Liège
n’est-elle pas aussi concernée, spécialement à l’est de son territoire?
RND pourrait-elle agir en la matière?
Sur ce même salon, des élus communaux du Sud Hainaut impliqs
dans la valorisation touristique de leur massif forestier via le
projet Forêts d’Ardenne que nous coordonnons à la demande du
Gouvernement wallon, ont couvert nos activités en faveur de la
promotion de l’agroforesterie et du veloppement territorial
axé sur les ressources naturelles… Pourrions-nous les aider à
dynamiser la filre fot-bois sur leur territoire?
À Batimoi, des entrepreneurs Hennuyers, Liégeois, Namurois, ex-
posants ou visiteurs, nous ont par de leur entreprise, de leurs
projets, de leurs difficultés… Pourrions-nous les aider en parlant
d’eux dans notre revue?
Oui, oui, oui à ces difrentes questions. Bien r!
Oui, comme nous le faisons pour la Province de Luxembourg,
nous pouvons conseiller des institutions provinciales pour des
actions de soutien à la forêt ou les mettre en œuvre,
Oui, nous pouvons aider des communes du Sud Hainaut comme
celles d’autres gions d’ailleurs, à concevoir et/ou à mettre en
place des projets de dynamisation de la filière forêt-bois sur leur
territoire,
Oui, nous pouvons aider des entrepreneurs qu’ils soient Hennuyers,
Liégeois, Namurois, Luxembourgeois, Brabançons à promouvoir
leurs produits et leur savoir-faire dans les secteurs de la pierre et
du bois.
Comme je l’indique en titre, notre territoire d’action est
vous avez besoin de nous!
Et dans cette édition des Infos de RND, vous verrez que ce que
nous disons se traduit en actes. De Tournai à Here, de Virton à
Wavre, en passant par la province de Namur avec des interviews à
Ciney ou à Gembloux, nous sommes allés à la rencontre de celles et
ceux qui font l’essor des filières pierre et bois, dans notre région!
Et à chacun d’entre vous qui nous lisez, nous redisons que nous
sommes à votre service et que ce magazine - Les Infos de RND - est
pour vous informer et/ou vous faire conntre!
Bonne lecture!
LES INFOS DE RND - 1er trimestre 2014 - 3
réseau bois
Rien n’attise plus la curiosité que ces entre-
prises citées en exemple par toute une pro-
fession; quand clients, concurrents et four-
nisseurs se retrouvent unis dans l’éloge.
Dans cette catégorie “modèle du genre”, le
Groupe François, installé à Virton, est érigé
en figure de proue. Son parcours industriel
est unanimement salué, le conglomérat
créé est une référence en matière d’intelli-
gence dans la valorisation du bois.
Bernard François est à la tête de cette réus-
site. Un homme qui ne passe pas inaperçu
depuis quelques semaines, faisant le bon-
heur des médias qui malheureusement en
donnent une image caricaturale, trop sou-
vent dépeint en ayatollah du bois énergie.
Virulent, combatif, pugnace… il l’est, et plutôt
deux fois qu’une. Ses prises de position, il
l’avoue sans ambages, sont tranchées car
« quand j’aime, je n’ai pas de limite. Et quand
je n’aime pas, c’est idem. Je méconnais la demi-
mesure ». Pour autant, ce trait de caractère ne
doit pas être appréhendé comme l’alpha et
l’oméga de sa personnalité, ce combattant par
nature est également un personnage très posé.
Actif dans la filière bois depuis 1977, Bernard
François a façonné un groupe de 215 salariés
où le “travailler local” est une exigence pre-
mière, où les différentes activités se complètent
naturellement.
Ultime étape de la valorisation de la matière, le
bois énergie est devenu son cheval de bataille.
Bernard François n’est sûrement pas un philan-
thrope mais, au terme d’un échange de trois
heures, l’homme semble habité par de pro-
fondes convictions, notamment « contribuer,
avec le bois énergie, au développement de
l’économie wallonne et aider au respect des
engagements pris dans la transition énergé-
tique ».
Un parcours sans faute
Derrière chaque succès, il y a des rencontres,
des hasards, « une alchimie compliquée » se
plaît à dire notre témoin. « Il faut beaucoup de
chance pour en arriver », ça n’a pas été le cas
au tout début…
Vingt ans, juste sorti de ses études forestières,
il crée avec son père une entreprise d’exploita-
tion forestière de feuillus, au service du papetier
Burgo implanté à Virton. « Mais avec le second
choc pétrolier, les communes réservent de plus
en plus de bois à leurs administrés ». Devant la
pénurie de matière, le duo familial s’oriente vers
le sciage du chêne. « Nouvelle déconvenue, la
traverse de chemin de fer en bois est délaissée
au profit du béton. C’est tout le business plan
de l’entreprise qui s’écroule».
« Simplement, qu’on nous respecte ! »,
un plaidoyer pour le bois énergie
La paletterie François, c’est par là que tout a commencé. La capacité de production, en une équipe, dépasse les 10000 palettes par jour.
En une génération, Bernard François a créé un groupe de
premier plan en Wallonie.
Le coup de chance, il arrive en 1980. « Une so-
ciété américaine, Mobil Plastics Europe, récem-
ment installée à Latour, recherchait un fabricant
de palettes. Pour son acheteur, si le produit était
moins cher que le fournisseur flamand, il était
d’accord pour traiter local». C’est ainsi que dé-
bute l’aventure de la paletterie François, « avec
une première commande de 600 palettes livrées
en 3 ou 4 jours, alors qu’on n’avait aucun outil,
rien . Il y a certes de la chance… mais aussi
du travail.
La suite de l’épopée, c’est une croissance conti-
nue et l’ingration progressive des activis
amont et aval à la paletterie. « Tout d’abord la
scierie, en 1988. On ne parvenait plus à avoir
du bois de nos fournisseurs portugais, les scieurs
locaux rechignaient à nous vendre des paquets
homogènes, alors on a installé une unité de
sciage de résineux de 35 à 40 000 m3à Ro-
dange ».
En 1991, c’est l’installation de la fabrication de
palettes à Latour, «avec une première ligne au-
tomatisée, aux côtés du premier client de l’en-
treprise, qui le reste aujourd’hui encore».
Puis vient la première chaudière à bois, en 97.
Le contexte de son installation résume à lui seul
la philosophie de notre homme. « Nous avions
de plus en plus de clients qui nous demandaient
de collecter leurs déchets d’emballage: des pa-
lettes usagées ou à des formats qui ne leur
convenaient pas. Un fameux volume ! D’un
autre côté, une nouvelle norme nous imposait
de traiter le bois de nos palettes pour les
échanges intercontinentaux. On ne souhaitait
pas utiliser d’agents chimiques. Nous avons été
les premiers en Belgique à monter des séchoirs
chauffés grâce aux rebuts bois de nos clients».
C’est le début d’une logique vertueuse qui trou-
vera sa consécration au sein de l’entité Recybois.
« En 2003, en partenariat avec Idelux, nous
avons décidé de valoriser le “bois B” des parcs
à conteneurs. Ce sont majoritairement des dé-
chets de mobilier: chaises, portes, tables… Pour
moi, ce type de matière ne peut pas convenir à
la fabrication de panneaux de particules car trop
pollué. Mais il peut utilement alimenter une co-
génération de qualité, aux rejets mtrisés.
L’unité mise en œuvre fabrique notre électricité
et de la vapeur. but 2006, nous avions re-
transféré notre scierie à Latour en augmentant
sa capacité de sciage à 150 000 m3par an. Les
sous-produits du sciage sont séchés grâce au ré-
siduel thermique issu de la cogénération pour
ensuite être transformés en pellets vendus, de-
puis 2005, au grand public sous la marque Bad-
ger Pellets».
La logique industrielle est inattaquable : rien ne
se perd tout se transforme ! Elle sera déclinée
avec le me succès dans d’autres unis
construites au Grand-Duché et à Thimister.
Raisonner local
« L’opulence est facile à gérer ; la disette, non !
Aujourd’hui, c’est un combat », avoue Bernard
François qui regrette une dérive générale.
« Nous sommes très nombreux sur le même
massif forestier: le papetier Burgo Ardennes, les
panneautiers Spanolux et, à nos frontières, Uni-
lin et Kronospan. Chacun a grossi en augmen-
tant ses capacis de production, dans une
logique du toujours plus, sans se poser de ques-
Les produits en “bois B” issus des parcs à containers sont déferrés puis broyés. Ce combustible va servir à alimenter une cogénération dans le cas de Virton (électricité + vapeur).
Le “bois B” n’est pas un déchet, il peut encore être valorisé.
tions sur son bassin de vie. Quelle est la res-
source? sont les clients ? Quelles sont les in-
frastructures? On a perdu le sens commun, on
ne gère pas en bon père de famille».
Il constate qu’ « on a un souci de matière. On
peut chercher des coupables mais c’est trop fa-
cile. C’est la faute d’un système qui n’a pas eu
un regard éclairé sur ce qui se passait».
Par contre, Bernard François insiste sur une ten-
dance qui peut encore être inversée. « On n’a
pas planté assez durant ces vingt dernières an-
nées. Le déficit en résineux est de 17 à 18 % or
le DNF doit y être sensible. Si on ne fait rien ou
qu’on plante du feuillu, on est à côté de la
plaque . Il en appelle donc « à une démarche
de plantation de résineux de la part des com-
munes wallonnes et des privés. La Wallonie doit
concentrer ses efforts dans ce sens, sinon on se
dirige droit vers une filière moribonde».
Loin de condamner l’un ou l’autre industriel, il
avoue « rechercher une solution qui permette à
tout le monde de vivre en symbiose ». Or, de-
vant les attaques dont fait l’objet le bois éner-
gie, exprimées par exemple dans le groupe de
travail Nollet qui planche actuellement sur une
stratégie wallonne pour la biomasse bois, Ber-
4- LES INFOS DE RND - 4etrimestre 2013
réseau bois
nard François voit rouge et le fait savoir avec
une âpreté proportionnelle au sentiment d’in-
justice ressenti.
Nous ne sommes pas
des nuisibles!
Bernard François est le principal porte-parole du
“Groupement des producteurs wallons de gra-
nulés et de filière bois énergie”, une association
naissante chargée de défendre le secteur. Il s’est
impliqué personnellement dans le combat car
«à force de tirer sur la corde, elle finit par se
rompre. Aujourd’hui, quand on s’assoit autour
d’une table, on se sent coupable parce qu’on
est un acteur du bois énergie. Il y a une chape
de plomb. Ce n’est pas normal ! Nous ne
sommes pas des nuisibles! On est là pour aider
la Wallonie à se conformer à ses engagements
en matière de transition énergétique et nous
sommes une composante à part entière de la fi-
lière bois. Simplement, qu’on nous respecte .
Si le ton adopté se fait plus martial, l’homme sait
parfaitement contre qui il guerroie. «Nous
sommes attaqués par deux fédérations. Je com-
prends Cobelpa, qui représente les papetiers, car
elle est dans son rôle. Par contre Fedustria, la -
dération belge des industries du bois, ne repré-
sente absolument pas le secteur bois wallon, et
encore moins le bois énergie. Ces gens sont au
service de la Flandre et défendent les intérêts des
industriels de là-bas. On les retrouve dans tous
les lieux de pouvoir, or ces individus sont néfastes
à la Wallonie! Tout ce qui les intéresse, c’est cap-
ter notre bois aux prix les plus bas possible».
Le coup de gueule passé, Bernard François veut
démontrer qu’une cohabitation paisible est tout
à fait possible. « Il faut tordre le cou aux idées
reçues. Le bois énergie n’est pas en mesure de
faire mourir qui que ce soit, ni le panneau, ni le
papier. Notre potentiel maximum est de 600 à
650000 tonnes par an. En 2013, nous avons mis
sur le marc quelque 400000 tonnes de pellets
et plaquettes forestières, issues de 700000 t de
bois frais. Dans le même temps, les secteurs du
papier et du panneau consommaient 8 millions
de tonnes de bois. Onze fois plus que nous! De
grâce, arrêtez de tirer la couverture vers vous…
Il faut que l’on se partage le bois, en se respec-
tant et en travaillant ensemble».
Si derrière tout ce qui vient d’être dit on mesure
l’ampleur du chantier, c’est sans compter sur un
vers déjà bien installé dans la pomme. «Le sec-
teur du bois énergie, en Belgique, est totale-
ment déréglé, c’est affolant! Lorsque Electrabel
a converti sa centrale des Awirs aux pellets, ça
a été le début de la misère. Des sociétés se sont
installées sur notre territoire avec des capacités
de production et des prix de vente sans rapport
avec la réalité locale. Ces nouveaux entrants ne
sont pas parvenus à l’équilibre financier alors
qu’Electrabel allait rechercher ses pellets hors
de nos frontières. Bilan, aujourd’hui l’offre est
très supérieure à la demande. Une épuration va
se faire. Elle est d’ailleurs déjà à l’œuvre avec la
récente disparition de Seco-Bois, un fabricant
de pellets basé à Mariembourg et qui n’aura ré-
sisté qu’un peu plus d’un an.
Autre frein à l’essor du secteur bois énergie, «le
monde de la finance et les francs-tireurs. Ces
Le combat fait rage sur le marché du pellet avec un excédent d’offre et un hiver doux. Attention tout de même à ce que l’on achète, le pellet industriel est loin de rivaliser en termes
calorifiques avec son homologue à vocation domestique, comme le Badger Pellets.
Les sciures, générées en interne, serviront aux pellets.
LES INFOS DE RND - 1er trimestre 2014 - 5
gens-là sont des opportunistes qui nous malmè-
nent. Ils sont ici depuis environ deux ans et im-
portent massivement des pellets à bas prix qui
ne sont pas PEFC ou FSC. J’en veux pour preuve
les 10000 tonnes de pellets radioactifs (césium
137), provenant de Lituanie, qui ont été retirés
du marché. La population doit être prévenue de
tels agissements et des risques sanitaires encou-
rus. Ces gens déstabilisent complètement le
marché… ».
Bernard François entrevoit une solution pour
contrer ces exactions, « obliger les importateurs
à respecter toutes les normes en vigueur afin de
mettre sur le marché des produits équivalents
en qualité aux produits wallons. Des contrôles
suivis et efficaces doivent être diligentés au plus
vite. Les normes existent, qu’ils les appliquent
eux aussi.
Mais il y a urgence, «il faut s maintenant pro-
téger le secteur du bois énergie. De quelle ma-
nière ? En respectant nos engagements en
matière d’utilisation d’énergies renouvelables et
de transition énergétique. On peut développer
l’offre à la manière du gouvernement luxem-
bourgeois qui incite les particuliers à acheter
massivement des poêles à pellets. Partout en
Wallonie, et surtout dans les bâtiments publics,
cette énergie devrait remplacer le mazout ».
Sitôt achevée sa phrase, sondant les yeux de
notre témoin, on sent bien que la transposition
entre les deux contrées tient, à cet instant, du
vœu pieux.
Au moment d’achever cet échange, Bernard
François revient sur le groupe de travail bois
énergie du cabinet Nollet. « Je fonde pas mal
d’espoirs sur le travail collectif mené dans cette
enceinte. J’ai l’impression que nous avons été
entendus et j’espère que ceci se reflétera dans
les actes… Il y a de l’espoir. À défaut d’actes,
au moins des recommandations étaient atten-
dues pour fin mars.
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