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Entretien avec le Dr Abitbol, gériatre à l'hôpital Broca, AP-HP (Paris 13ème)
Centre national de ressources (http://www.spfv.fr/)
familles nous font souvent
remarquer que le patient ne
marche plus, ne mange plus,
ne les reconnaît plus?..Si
nous avions bien posé,
annoncé le diagnostic
auparavant et accompagné le
patient et ses proches, il est
plus facile de gérer ces
situations de fin de vie. Par
contre si le diagnostic n?a
pas été fait, ni annoncé, les
familles ne comprennent pas
cette aggravation et parfois
demande que nous fassions
« quelque chose ». Là est le
risque de prendre des
décisions mal adaptées
comme la pose d?une sonde
gastrique chez un patient qui
ne mange pas, un transfert
aux urgences ou en
réanimation d?un patient
dénutri et grabataire. Dans le
cadre de la phase terminale
nous pouvons nous appuyer
sur des structures (réseaux,
HAD, Structures gériatriques,
SSIAD, ESA, CLIC,?), des
Associations (France
Alzheimer, JALMALV, François
Xavier Bagnoud, petits frères
des pauvres?.), et sur la loi
(droits des malades Mars
2002 ? Leonetti Avril 2005).
Je laisse parfois des
documents, des supports
papier, des plaquettes
d?informations et
coordonnées de personnes à
contacter.
Pendant cette phase,
les proches ne savent
pas toujours
comment avoir
réponses à leurs
questions. Face à ce
constat, que
souhaiteriez-vous
leur dire ?
Si les familles ont des
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