REFLEXION SUR L'EGLISE Plusieurs questions importantes se posent au sujet de l'église. L'homme ve ut les rés oudre, s'égarant souve nt vers des aspects secondaires du problème, au lieu de se fixer sur l'essentiel. Ce qui est primordial pour chacun de nous, n'est-ce pas de savoir si nous faisons partie de l'église de Jésus-Christ par une adhésion personnelle et profonde, si nous nous sentons impliqués entièrement dans la destinée de cette église, et quelle est la mission que Dieu s'attend à nous voir accomplir en tant que ses membres. Qu'il y ait des questions annexes exerçant une incidence indiscutable sur notre rôle au sein de l'église, on ne peut le nier ; cependant cette précaution ne devrait pas figurer au premier rang. Nous vivons une époque où nous nous posons plus de questions sur la fidélité de l'église que sur la nôtre propre, où nous sommes volontiers sévères pour les écarts doctrinaux de l'église, sans remarquer les nôtres, où nous déplorons la faiblesse de l'église devant l'envahissement du monde en son sein, alors que nous restons indulgents pour nous-mêmes sur le même plan. Il s'agit donc tout d'abord de nous poser quelques questions personnelles relatives à notre engagement : Suis-je entré dans cette église par une conviction qui ne fait que se renforcer au cours des années ? Est-ce que je désire son bien en tant qu'épouse du Christ et suis-je prêt à me sacrifier pour atteindre ce but ? Suis-je désireux d'exercer la meilleure influence possible pour qu'un christianisme authentique anime ses membres, à commencer par moi ? Est-ce que je souffre avec Christ quand l'église est tiède et infidèle ou bien, est-ce que je me contente de la condamner ? L'église véritable subsistera jusqu'à la fin, nous le savons, église invisible et chère au cœur de Dieu. Puissions-nous en être membres. Ainsi quand l'épouse (l'église) s'unira à son divin Époux, nous serons invités aux noces de l'Agneau, joie suprême qui rassemblera tous les enfants de Dieu sincères de tous les siècles. Quelques définitions de l'église "Dieu aura sur la terre un peuple qui s'attachera à Sa Parole et qui en fera la pierre de touche de toute doctrine et le fondement de toute réforme. Ni l'opinion des savants, ni les déductions de science, ni les credo, ni les décisions des conciles et assemblées ecclésiastiques - aussi discordants que nombreux - ne doivent être pris en considération sur un point de foi religieuse. Avant d'accepter une doctrine quelconque, il faut 1 s'assurer qu'elle a en sa faveur un clair et précis : "Ainsi a dit l'Éternel." "Sans se lasser, Satan s'efforce de diriger nos regards vers les hommes plutôt que vers Dieu. Alors que les gens devraient sonder les Écritures pour y connaître leur devoir, il les pousse à choisir pour guides des évêques, des pasteurs, des professeurs de théologie. Puis, s'emparant de l'esprit de ces conducteurs, il mène les foules à sa guise." Tragédie des siècles, page 645. Église invisible et église locale La vision de beaucoup de chrétiens concernant l'église s'est terriblement rétrécie. Leur vie spirituelle est accrochée et dépendante de l'église locale qu'ils fréquentent et se trouvent dans l'incapacité de prendre son essor sans elle. Ils oublient ce verset : "Nous aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins...courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus..." Hébreux 12:1-2. L'apôtre ne nous demande pas d'avoir les yeux fixés sur les "témoins qui nous environnent" mais sur Jésus. N'oublions pas que nous faisons partie avant tout d'une église universelle et invisible. Même si l'église locale est défaillante et décevante, pour quelque raison que cela soit cela ne doit pas ralentir ou diminuer notre zèle ni notre amour pour le corps de Christ. Où est donc l'église ? Elle se trouve partout où Jésus est sincèrement adoré par deux ou trois personnes, car Il est au milieu d'elles. "Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux." Mat. 18:20. Deux ou trois + Christ = l'église. Nul besoin de bâtiment officiellement inauguré, ni d'un nombre impressionnant de personnes répertoriées sur des registres. Quand des hommes se rencontrent, croyant en Jésus-Christ, et étant passés par la nouvelle naissance, qu'ils soient dans une prison, dans un pays étranger, au fond des déserts ou en haut d'une montagne, ils sont "l'église". Christ est au milieu d'eux et ils peuvent Lui faire confiance. Ainsi, il y a eu l'église des catacombes, l'église des galères, l'église au désert, et, plus près de nous, l'église du silence. Bien que cachées aux yeux des hommes et souvent méprisées par eux, ces formes de "l'église" n'en étaient que plus chères au cœur du Seigneur, nous en sommes certains. A qui appartient l'église ? Son chef et son propriétaire n'est pas sur terre. Il est hors d'atteinte de tous les problèmes suscités par les jalousies, les désirs de prérogatives, le dessèchement spirituel. C'est Jésus qui est le Grand Pasteur des brebis, le Bon Berger. Si les hommes sont défaillants dans la mission qu'Il leur a confiée, Lui n'est jamais infidèle. "...si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car Il ne peut se renier Lui-même." 2 Timothée 2:13. 2 Jésus a racheté son église. Il a payé son salut à un grand prix. Aucun homme ne peut s'interposer entre ses membres et le Rédempteur, le seul qui soit à la fois son Sauveur et son Juge. Dans une église locale, on se juge souvent les uns les autres ; mais ce jugement n'appartient qu'à Jésus-Christ. Lui seul connaît suffisamment son église et l'aime assez pour la juger comme elle doit l'être. C'est pourquoi tout jugement venant de Christ doit être pris très au sérieux. Comment Christ juge -t-ll la dernière église ? Qui dit "Jugement" dit "tribunal" et "témoin." Or, en ce qui concerne Laodicée, le témoignage du témoin fidèle et véritable est inquiétant. Il comporte à la fois le diagnostic de sa maladie et l'indication des remèdes qu'elle doit se procurer pour en guérir et cesser de "donner la nausée" à Celui qui veut la sauver. Ceux-ci sont au nombre de trois : l'or éprouvé par le feu (la foi œuvrante qui résiste aux épreuves), le vêtement blanc (la justice de Christ donnée en réponse à la foi) et le collyre (le Saint-Esprit qui dessille les yeux). Pour obtenir ces remèdes que Jésus invite à acheter, il faut un esprit disposé à la repentance, une soif de la présence de Jésus à la fois dans l'église et dans le cœur. Christ souffre-t-II par Son église ? Toute la Parole, Ancien et Nouveau Testaments montre combien Dieu le Père et Jésus-Christ souffrent de la rébellion de ceux qu'ils ont cependant choisis pour faire partie du peuple qui arrivera au royaume. Que de mondanité, d'attachement aux choses terrestres il faut vaincre encore ! Que de fois, nous nous détournons de Dieu pour laisser encore à Satan un point d'appui dans notre vie. Rien n'est plus pénible pour une personne qui aime que de voir l'objet aimé se détourner d'elle. Or, c'est ce que nous faisons bien souvent avec Christ, quand nous donnons libre cours à notre volonté propre et abandonnons ses principes, ses enseignements. Chacun de nos péchés fait souffrir Jésus-Christ ; et dans cette souffrance, Il ne pense pas seulement au péché qu'il doit porter pour nous, mais au dommage personnel que nous en ressentirons, et cela l'attriste profondément. L'église n'est pas un club L'église se rapprochant du monde, on constate que beaucoup y recherchent un succédané des plaisirs qu'ils se sont vu contraints d'abandonner dans le monde. Ils essaient d'y réorganiser les divertissements qui leur manquent sous une autre forme ! N'oublions pas que l'église est militante, que le temps du repos et du triomphe n'est pas encore arrivé. Certes, le Seigneur nous invite parfois à prendre du repos, mais du repos qui "recrée" vraiment nos forces et non pas d'autres formes de fatigues sous forme de veillées épuisantes, d'excès de table, etc… Remplacer des fêtes "non permises" par des fêtes "permises", au sein de l'église ne doit pas être notre but. 3 L'église doit-elle être la mère nourricière de ses membres ? Nous ne devons pas seulement attendre de recevoir quelque chose de l'église, mais aussi lui apporter un élément spirituel. Ne nous contentons pas de nous asseoir chaque semaine sur des bancs pour recevoir une ration hebdomadaire d'enseignement, et de repartir, ayant bien ou mal assimilé ce que nous avons entendu. Notre vie spirituelle personnelle doit tout d'abord dépendre de Jésus-Christ, qui est lui, la source de vie, l'eau qui étanche notre soif, le pain qui nourrit. Si nous sommes spirituellement restaurés par Lui, alors, quand nous rencontrerons nos frères, nous n'aurons qu'une ambition partager avec eux ce que nous avons reçu et non pas rester passifs dans l'attente d'une médiation de la parole. Ainsi, que celle-ci soit la nourriture solide ou le "lait" dont parle l'apôtre Paul, nous ne faiblirons pas parce que nos racines seront en Christ et non dans une organisation humaine. Notion de responsabilité "Quand le Christ est monté au ciel, il laissa l'Église à ses disciples comme un dépôt sacré. L'œuvre qui doit être faite pour et par l'église n'incombe pas seulement aux pasteurs et à quelques dirigeants. Chaque membre devrait sentir qu'il a fait une alliance solennelle avec le Seigneur pour travailler dans l'intérêt de Sa cause, en tout temps et en toute circonstance. Chacun devrait avoir sa part, son fardeau à porter. Si tous les membres de l'église comprenaient leur responsabilité personnelle, de grands progrès seraient faits dans l'ordre spirituel, car cette responsabilité solennelle qui repose sur eux les conduirait à rechercher Dieu plus souvent pour en obtenir la grâce et la force." Laisser Dieu diriger "Ceux qui connaissent la vérité doivent être dirigés par le SaintEsprit et ne pas essayer de diriger eux-mêmes l'Esprit. Si les cordes se resserrent un peu plus, si les règles sont multipliées, si les hommes continuent à lier leurs semblables aux commandements d'hommes, beaucoup seront incités par l'Esprit de Dieu à rompre chaque chaîne et à revendiquer leur liberté en Jésus-Christ. Si les hommes voulaient agir envers leurs semblables comme s'il s'agissait de ceux que Jésus aime, s'ils voulaient obéir au commandement d'aimer son prochain comme soimême, il y aurait une douce harmonie parmi les frères. Combien il serait préférable que ceux qui professent être chrétiens agissent comme des chrétiens ! Combien il serait préférable que tous cessent de faire preuve d'amour-propre en parlant de leurs œuvres et de leurs bonnes idées, et cessent d'imaginer le mal en montrant du doigt et en usant de leur influence pour affaiblir, oppresser et détruire." Review and Herald, 23 juillet 1895. "Nous ne devons pas penser comme les anciens Juifs, que nos idées et nos opinions sont infaillibles, ou comme les papistes, que certains 4 individus sont seuls gardiens de la vérité et de la connaissance, que les hommes n'ont pas le droit de sonder les Écritures pour eux-mêmes, mais doivent accepter les explications données par les Pères de l'église. Nous ne devrions pas étudier la Bible dans le but de soutenir nos idées préconçues, mais avec pour le seul objet d'apprendre ce que Dieu a dit." Testimonies to Ministers, page 105. La direction de l'Esprit et la volonté propre On imagine combien il est facile de prendre prétexte de la direction du SaintEsprit pour en arriver à faire en réalité sa propre volonté. C'est le piège dans lequel tombent parfois des nouveaux convertis qui, voyant que tout ne va pas très bien dans l'église, souhaitent améliorer celle-ci par des interventions qui condamnent et ne sont pas dictées par l'Esprit du Seigneur. Il faut se garder d'une telle attitude. La notion de majorité dans l'église locale "La notion démocratique en vertu de laquelle tout se décide par un vote majoritaire n'est pas une notion biblique ; la majorité n'a pas nécessairement raison. Les questions de vérité, de justice, de sagesse ne se laissent pas trancher par la majorité. La conscience ne peut se plier devant un vote. On constate quelquefois des luttes d'influence dans les églises. Deux écueils sont à éviter : l'autoritarisme des clercs et l'anticléricalisme des "laïcs". L'église ne doit pas être dominée par un "boss" laïc pas plus que par un pasteur. Souvent, l'influence sociale ou la puissance de l'argent se substituent à l'influence spirituelle." F. Buhler, l'Église locale. Les symboles de l'Église dans l'Ecriture Pour montrer à quel point il est étroitement lié à Son église, le Seigneur a donné plusieurs symboles de celle-ci, aussi bien dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament : Une vigne : "La vigne de l'Éternel des armées, c'est la maison d'Israël, et les hommes de Juda, c'est le plan qu'il chérissait." Ésaïe 5 :7 " Je t'avais plantée comme une vigne excellente et du meilleur plant..." Jérémie 2:21 "Israël était une vigne féconde qui rendait beaucoup de fruits." Osée 10:1 Un troupeau : "Car il est notre Dieu et nous sommes le peuple de son pâturage, le troupeau que sa main conduit." Psaume 95:7 "Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras." Ésaïe 40:11 5 "Mon troupeau est errant sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon troupeau est dispersé sur toute la face du pays; nul n'en prend souci, nul ne le cherche," Ezéchiel 34:6 "Car l'Éternel des armées visite son troupeau, la maison de judas." Zacharie 10:3 Le sel de la terre : "Vous êtes le sel de la terre" Matthieu 5:13 La lumière et un flambeau : "Vous êtes la lumière du monde." Matthieu 5:14 "… vous brillez comme des flambeaux dans le monde." Philippiens 2:15 Un champ : "Vous êtes le champ de Dieu..." 1 Corinthiens 3:9 Un édifice : "Vous êtes l'édifice de Dieu.", "Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu ?" 1 Corinthiens 3 : 9,16 "En lui, tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur." Ephésiens 2 : 21 Un corps : "...ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair pour son corps qui est l'église." Colossiens 1 : 24 "...car le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l'église qui est son corps, et dont il est le Sauveur..." Ephésiens 5 : 23 Son épouse : " Car ton créateur est ton époux, l'Éternel des armées est son nom." Ésaïe 54 : 5 "Car je suis jaloux d'une jalousie de Dieu, car je vous ai fiancés à un seul Époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure." 1 Corinthiens 11 : 2 "Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, car les noces de l'Agneau sont venues et son épouse s'est préparée..." Apocalypse 19 : 7 "Un des sept anges... vint et m'adressa la parole en disant "Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'Agneau." Apocalypse 21 :9 Certains auteurs se sont demandés si Dieu n'avait pas institué le mariage pour mieux faire comprendre la relation intime qu'il désire entretenir avec les siens, avec l'église qui est son épouse. Cependant, contrairement à ce qui est généralement le cas, cette épouse tarde à se préparer aux noces; elle ne semble pas pressée de vivre en permanence dans la présence de son Époux. Que lui manque-t-il alors si ce n'est un amour profond pour celui qui l'attend depuis si longtemps ? Cette anomalie devrait nous remplir de confusion et de tristesse et nous pousser à répondre à l'appel insistant du Bien-aimé. Pour mieux faire comprendre à Son peuple combien il souffrait de son indifférence et parfois de son hostilité, Dieu demanda à son prophète Osée d'épouser une prostituée. Le Seigneur a connu les mêmes chagrins avec nous, en tant qu'église, 6 que n'en connut le prophète dans sa relation conjugale. L'illusion de Laodicée Cette lenteur à se préparer est provoquée par l'état de tiédeur d'une part et l'illusion d'être riche qui se trouvent dans la dernière église dont nous faisons partie. Parler de cet état de choses, le déplorer, ce n'est pas "critiquer" l'église, comme certains l'imaginent, mais simplement reconnaître que nous sommes aussi responsables de cette condition de faiblesse spirituelle, en tant que membres de cette église. Ellen White dit que du message de Laodicée dépend la destinée de l'église. C'est logique puisque selon la manière dont il sera accepté, l'église sera ou ne sera pas "vomie de la bouche" de Jésus. Aussi ne pouvons-nous lui accorder trop d'attention. Il est capital pour déterminer ce que sera notre avenir spirituel et celui du monde. Dangers qui guettent l'église En fait, beaucoup de dangers la guettent, car Satan invente toujours de nouveaux moyens de la séduire ou de la neutraliser. Mais nous nous bornerons à en signaler trois par rapport à son enseignement auprès des fidèles. Elle peut tomber dans l'une des trois attitudes ci-après qui seraient très néfastes : 1. Enseigner de fausses doctrines, ce qui conduit à l'apostasie. Même notre église peut commettre de telles erreurs (panthéisme, nier l'existence du sanctuaire céleste, croire à un salut obtenu sans aucun effort humain, ou au contraire, uniquement par nos efforts, etc…). 2. Donner à ses membres une nourriture que l'on pourrait qualifier de "petit-lait". Point de nourriture solide qui est trop difficile à assimiler. C'est la recherche de la facilité, l'enseignement lénifiant qui laissent les esprits "dans le vague"; on nourrit les membres de sermons passe-partout qui n'ont plus rien de spécifiquement adventiste et ne les préparent pas à traverser les épreuves finales. 3. Donner un enseignement théologique, intellectuel et froid. Là non plus, la vie spirituelle ne peut pas s'épanouir, elle est prise dans une gaine de glace et elle éloigne de l'amour de Dieu. Les fidèles sont alors constamment dans la crainte ou ils deviennent indifférents car ils ne connaissent pas la joie du salut pour eux-mêmes. Trois signes de la fin concernant l'église Dans toute la Parole de Dieu, on constate une attention spéciale apportée à la fin des temps. Jésus-Christ savait que le combat s'intensifierait malgré certaines apparentes facilités (par exemple, aujourd'hui la Bible est diffusée dans le monde entier comme elle ne l'a jamais été dans le passé). Il met donc les siens en garde à maintes 7 reprises contre les séductions, le danger des persécutions. Il savait combien il serait difficile d'être vainqueur. C'est pourquoi II a multiplié les messages à cette dernière église et lui a donné des conseils innombrables, notamment par l'Esprit de prophétie. D'autre part nous vivons maintenant dans un monde où, grâce au progrès technique, les peuples ne sont plus séparés les uns des autres, s'ignorant et se craignant les uns les autres. Les expériences de l'humanité seront de plus en plus "globales" et Satan vise à cela afin de prendre tous les hommes dans un même filet. La Parole de Dieu nous révèle trois aspects de cette globalité qui va caractériser la fin des temps. 1. La persécution. Celle-ci s'est étendue non seulement à de nombreux pays, mais à des continents entiers, prenant appui sur une idéologie politique ou religieuse. "Alors, on vous livrera aux tourments, on vous fera mourir et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom." Matthieu 24 : 9. 2. L'apostasie. Une partie de celle-ci aura lieu au sein de l'église. C'est prédit. "Alors, aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, et se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s'élèveront et ils séduiront beaucoup de gens." Matthieu 24 : 10-11. 3. L'évangélisation du monde entier. Malgré ces circonstances défavorables, l'évangile sera connu du monde entier, grâce à une effusion spéciale de l'Esprit. "Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin." Matthieu 24 : 13-14. Bientôt l'église fera la joie du Seigneur Après avoir manifesté en elle sa "sagesse infiniment variée", Dieu se réjouira en Son Église, celle qui sera montée du désert "appuyée sur son Bien-Aimée". "On ne te nommera plus délaissée, on ne nommera plus ta terre désolation; mais on t'appellera mon plaisir en elle, et l'on appellera ta terre épouse. Car l'Éternel met son plaisir en toi et ta terre aura un époux." Ésaïe 62 : 4. "L'Eternel ton Dieu est au milieu de toi comme un héros qui sauve; Il fera de toi sa plus grande joie; Il gardera le silence dans son amour; Il aura pour toi des transports d'allégresse." Sophonie 3. 17 "Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l'allégresse, à cause de ce que je vais créer, car je vais créer Jérusalem pour l'allégresse et mon peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem le sujet de mon allégresse et de mon peuple ma joie." Esaïe 65 : 18-19 C'est en vue de la joie qui lui était réservée que Jésus a accepté et réalisé le plan du salut. Bientôt ce plan aura trouvé son terme, son aboutissement, et la joie du Seigneur au milieu de ses rachetés sera parfaite. Prions pour que ce moment arrive bientôt ! Madeleine VAYSSE 8