La lettre du Conseil Interdiocésain des Laïcs Périodique trimestriel août-septembre-octobre 2010 N55 ÉDITORIAL CONTINUONS Loin d’être finie, l’année 2010 a déjà été marquée par bien des événements survenus dans notre pays. Ceux-ci se sont déroulés dans la vie politique avec et à la suite des élections de juin, mais aussi au sein de l’Eglise catholique, avec divers faits ne facilitant certainement pas ce que l’on pourrait attendre pour l’annonce de l’Evangile dans le monde actuel. Ces événements ont eu des retombées qui ont dépassé nos frontières en étant notamment liées à la présidence européenne confiée à la Belgique, aux relations belgo-congolaises 50 ans après l’accession à l’indépendance de l’actuelle République Démocratique du Congo, ainsi qu’à celles entre le Vatican et la Belgique, dans et au-delà de l’Eglise catholique. Par rapport à ces événements, il est impossible d’évoquer ici bien des sentiments et des analyses qui ont été exprimés de manières tantôt très profondes, tantôt assez légères. Par contre, on ne peut que souligner qu’à l’heure de la mondialisation, pareils événements invitent à continuer, ensemble et dans le respect des uns et des autres, à cerner et à relever, avec sérieux et courage, les défis qui se posent à notre pays - Eglise catholique comprise -, en n’oubliant pas que la Belgique n’est pas comme une île isolée au milieu d’un océan. En tout cas, voilà à quoi invitent les diverses contributions présentées dans ce numéro, à l’entrée de l’année sociale 2010-2011 et à celle de la deuxième décennie du XXIe siècle qui sera…notamment ce que nous continuerons à en faire ensemble, à la lumière de nos convictions et au-delà des camouflages humains. À LA UNE Au sein du Conseil Interdiocésain des Laïcs aussi, les résultats des élections législatives de juin ont suscité questions et réflexions. Réunis fin juin, les membres du conseil d’administration du Conseil Interdiocésain des Laïcs se sont demandé ce qu’il fallait penser, en tant que chrétiens, de la situation politique découlant du scrutin du 13 juin. Tous ont été d’accord pour estimer que nous étions probablement à un réel tournant de l’histoire de la Belgique et que les signes d’égoïsme et de manque de solidarité étaient particulièrement préoccupants. Ont aussi été exprimés une réelle inquiétude pour l’avenir du pays et l’espoir d’un souffle nouveau, d’une opportunité renouvelée, que le brassage des populations peut apporter. D’où la question de savoir si nous sommes capables de nous mettre à la place de l’autre, de vivre ensemble malgré nos différences et de développer une solidarité active de proximité qui puisse apparaître comme une chance pour progresser dans la conscience et l’épanouissement humain. Il a encore été rappelé que « l’Evangile se présente aux humains et aux sociétés comme une voie pour se mettre en marche vers davantage de conscience et de solidarité » et que le chrétien doit être un veilleur, un jeteur de ponts, ainsi qu’un véritable acteur dans la lutte pour une société plus juste, en ayant spécialement le souci d’une vraie dignité humaine pour les populations les plus fragilisées risquant d’être les premières victimes des séparations. Tout ceci m’amène à me demander si notre rôle de laïc n’est pas justement - et y compris au sein du C.I.L.- d’interpeler nos femmes et hommes politiques et, d’une certaine manière, de sortir de nos églises. Nous y invitent, me semble-t-il , le message des Evangiles et certains apports de l’Eglise « made in Vatican II », comme : - de Gaudium et Spes : « Que toujours, dans un dialogue sincère, ils (les laïcs) cherchent à s’éclairer mutuellement ; qu’ils gardent entre eux la charité et qu’ils aient avant tout le souci du bien commun » ; -de Jean-Paul II après le synode des évêques de 1987 consacré aux laïcs : « Pour une animation chrétienne de l’ordre temporel (…, pour) servir la personne et la société, les fidèles laïcs ne peuvent absolument pas renoncer à la participation à la politique, à savoir l’action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir le bien commun. Les Pères du Synode l’ont affirmé à plusieurs reprises : tous et chacun ont le droit et le devoir de participer à la politique… » Voilà pourquoi, à l’avenir, le C.I.L. s’engagera certainement à prendre plus souvent position au sujet des questions posées par et à l’intérieur de notre propre société. La rédaction Bureau de dépot : Bruxelles 4 P207030 Pour le bien commun Expéditeur : C.I.L., 1 rue Guimard 1040 Bruxelles Peter Annegarn, président du C.I.L. (Août 2010) Écrire l’Évangile aujourd’hui 1 LA PAROLE À... DES CHRETIENS CORESPONSABLES Bien qu’ils se soient ces derniers mois fort intéressés à l’Eglise catholique de notre pays, les grands médias ont peu répercuté l’enquête-action menée depuis 7 ans par le Conseil Interdiocésain des Laïcs concernant la vie de cette Eglise et ayant fait l’objet d’une présentation publique, même si elle se poursuit encore. C’est toute une enquête que la commission « Pratiques d’Eglise » du Conseil Interdiocésain des Laïcs (CIL) a menée depuis sept ans auprès de plusieurs centaines de catholiques de Bruxelles et de Wallonie pour permettre à ces femmes et hommes d’exprimer ce qu’ils attendent de leur Eglise en vue d’assurer un avenir meilleur pour eux-mêmes, pour leurs familles et pour leurs communautés chrétiennes. Ont d’abord été consultés dix experts en théologie, en philosophie et en animations spirituelles, laïcs et clercs, femmes et hommes remplissant des responsabilités ecclésiales. Sur recommandations des membres du CIL, quelque 30 groupes ont ensuite été interrogés au sujet de leurs diverses manières de vivre leur foi en paroisse, en unité pastorale, en communauté de base, en équipe de réflexion de mouvement ou de foyers. Sur base de ces contacts et des thèmes qui y avaient été les plus abordés, des échanges ont ensuite eu lieu lors de huit rencontres organisées en diverses villes et avec chaque fois la participation d’une cinquantaine de personnes. Dix propositions A la suite de cette démarche et en synthèse, le CIL a, en mai, en conférence de Presse et dans des émissions radio et télévisée, présenté « dix propositions pour espérer et progresser en Eglise », en insistant sur l’importance à accorder au dialogue et au partage des responsabilités, jusque et y compris lors des célébrations. De ces propositions, voici l’essentiel : 1. La vitalité et l’avenir de l’Eglise reposent sur de petites communautés à taille humaine qui rejoignent des groupes plus larges et qui restent ouvertes sur le monde ; 2. Petites ou grandes, les communautés doivent se prendre en charge sans 2 Écrire l’Évangile aujourd’hui 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. attendre et suivre des consignes venues d’en haut ; En paroisse, la coresponsabilité entre le curé et les laïcs est essentielle ; Sont à pratiquer la fraternité, la convivialité et les relations vraies, ainsi que le fait de donner la priorité au plus pauvre ; Labourer nos vies par les textes évangéliques par nous-mêmes et en équipe ; Elargir certaines homélies à un partage de l’Ecriture ; Pratiquer la démocratie en associant tous les baptisés à la réflexion et au maximum aux décisions, en promouvant la parité hommes-femmes dans les organismes de décision et en faisant confiance aux femmes ; Promouvoir le dialogue entre chrétiens qui sont tous prêtres, prophètes et rois ; Après information et formation, adopter en conscience des règles de vie adaptées au temps présent, en s’inspirant de l’exemple donné par le Christ plutôt que d’adopter une doctrine toute faite considérée comme immuable ; Appliquer les quatre dimensions présentes dans les Actes des Apôtres : être assidus à l’enseignement, partager les biens, rompre le pain, prier ensemble. A lire, à vivre et à partager De ses consultations, ce sont évidemment bien plus que les dix propositions résumées plus haut que le CIL a pu retirer. De là son annonce d’y consacrer un livre qui sera à lire et surtout à vivre et à partager. En outre, lors de leur assemblée de juin, les membres du CIL ont entendu un de leurs anciens conseillers théologiques, le Père Paul Tihon, s.j., relever que la quasitotalité des personnes ayant participé à l’enquête partage la conviction selon laquelle il fallait rendre l’Eglise « plus transparente de l’Evangile ». Auteur du livre « Pour libérer l’Evangile » », ce théologien a également noté qu’à toutes les étapes de la démarche, on se trouve en présence de gens qui se sont mis ensemble et qui disent que ce qui les rassemble, c’est l’adhésion au mouvement qui a son origine dans l’histoire de Jésus et qu’ils essayent de vivre ensemble de son Esprit. Aussi, s’est-il dit émerveillé de voir qu’en de multiples endroits des femmes et des hommes travaillent pour faire vivre des communautés faites d’adultes coresponsables et porteurs d’une bonne nouvelle au sein de la société. Affaire à suivre donc ! De là l’invitation faite par le CIL aux croyantes et aux croyants pour qu’ils communiquent tout ce qui les faire vivre et les aide à faire Eglise dans le monde d’aujourd’hui. Pour participer à cette démarche, voir www.cil.be ou contacter le CIL, rue Guimard,1, 1040 Bruxelles. Tél et fax : 02.511.12.59. Courriel : [email protected] PRESIDENCE EUROPEENNE Une autre contribution du CIL à la promotion de la coresponsabilité en Eglise est intervenue cet été à Birmingham lors du Forum européen des Comités nationaux de Laïcs catholiques. Y a, en effet, été élu à la présidence de ce Forum Peter Annegarn, président du CIL. Ont aussi été élus les cinq autres membres de l’équipe dirigeante du Forum : deux femmes et trois hommes d’Allemagne, d’Angleterre, d’Autriche, de Slovaquie et des Communautés polonaises en Europe. A Birmingham, ce Forum a approfondi le thème « Dignité humaine dans une Europe en changement – Une réponse chrétienne » en bénéficiant de diverses contributions, dont celles de Christophe Renders ( Jesuit Refugee Service-Belgium) et de Jan De Volder (Sant’ Egidio), ainsi que de visites et rencontres dans des projets sociaux locaux. Les unes et les autres ont davantage convaincu les participants de ce que la dignité humaine n’est pas négociable. GROS PLAN SUR... UN ECHANGE AVEC LE PERE BOULAD C’est un dialogue franc et interpellant que des membres de la commission Fois et Convictions du CIL ont eu, en mai, avec le Père Boulad, jésuite d’Alexandrie, préoccupé par l’avenir des chrétiens d’Egypte, par celui des relations islamo-chrétiennes et celui de notre Eglise. Syro-italien d’origine, égypto-libanais de nationalité, gréco-byzantin de rite et de culture française, le père Henri Boulad est né en 1931 à Alexandrie. De l’Egypte, il rappelle qu’elle fut chrétienne de 632 à 732 avant d’être islamisée à toute vitesse et de n’avoir aujourd’hui plus que 10 % de chrétiens de diverses confessions, comme quelque 200.000 coptes catholiques, dont le communauté date de la fin du XVIIIe siècle . Et même si des chrétiens sont venus notamment de Syrie et du Liban, l’apport étranger est minime. Entre eux, les chrétiens d’Egypte vivent le plus souvent en harmonie, bien que les coptes orthodoxes manifestent une identité forte et anti-catholique. Au niveau de la société, bien qu’ils aient en majorité les mêmes race, culture et langue que leurs autres compatriotes, les chrétiens d’Egypte se sentent discriminés, spécialement au plan de l’éducation et de l’emploi. De plus, ils connaissent des persécutions qui se développent depuis les années ’70 au rythme de l’islamisation. D’où les rapports sur les massacres que le Père Boulad fait connaître depuis des années. Face à l’islam Partant de son expérience, le Père Boulad fait une analyse très critique à propos de la position des Européens vis-à-vis de l’islam et en ce qui concerne l’accueil que notre continent - Eglise comprise – devrait réserver davantage aux chrétiens et aux musulmans convertis venant des pays islamiques. Pour lui, la grande erreur des Européens est de ne pas introduire le facteur religieux - en pensant surtout en termes de rapports entre riches et pauvres ou entre gauche et droite - ainsi que de ne pas voir l’islam comme un système et un système qui est dans l’impasse. De plus, il parle de six islams : l’islam libéral, l’islam mystique, l’islam populaire - qui est majoritaire, moderne et ouvert - , l’islam officiel, qui est infiltré par l’islam politique modéré et surtout par l’islam politique radical, ce dernier promouvant l’islamisation de la société. Il considère dès lors qu’avant d’envisager un dialogue islamo-chrétien, il faudrait d’abord qu’ait lieu un débat entre musulmans à propos de ce qu’est l’islam. Tout en respectant ce que vit et pense le jésuite égyptien, des membres de la commission Fois et Convictions du CIL ont avancé qu’on devrait éviter d’emprisonner les musulmans dans leur tradition et tenir compte de ce qu’une islamophobie se développe en Europe et fait bien des victimes. Avec lui, ils ont convenu qu’il fallait chercher à faire la distinction entre le système et les musulmans, encourager les musulmans d’Europe à s’intégrer et à dialoguer à la fois entre eux et avec d’autres, dont les chrétiens, en leur disant : « Quel est ton islam ? », « Voici notre Evangile,… ». Sans jamais oublier à la fois que l’islam s’est répandu dès ses débuts par les guerres et les persécutions et que les croisades et l’inquisition appartiennent à l’histoire du christianisme. De là l’idée d’étudier l’islam avec des grilles et en envisageant les versets du Coran et les législations des 57 pays islamiques concernant la liberté religieuse, les droits humains, et la condition féminine, ainsi qu’en voyant les actions à prendre en compte pour faire évoluer les situations. De plus, les membres de la commission et le Père Boulad ont convenu qu’on pouvait partir de l’islamophobie pour établir des règles pour un dialogue franc et pour penser la communauté humaine, puisque le christianisme est la religion de l’Homme. que comme un message destiné au Pape. Cet SOS, signale son auteur, a connu des retombées incroyables et des soutiens enthousiastes à 98 % concernant la triple réforme proposée (aux plans théologique, pastoral et spirituel) ainsi que la suggestion de convoquer un synode général pour repenser l’Eglise avec, durant trois ans, la participation de tous les chrétiens, catholiques et autres. Et c’est dans la même ligne que le Père Boulad va se consacrer à faire une synthèse de la Foi dans un langage compréhensible pour le monde d’aujourd’hui, vu que le langage actuel parlant notamment de Rédemption et de péché originel – est devenu anachronique et ne touche donc plus les gens. C’est de redire le message de l’Evangile d’une manière compréhensible qu’il importe désormais, estime-t-il. Selon cet éducateur, philosophe nourri de Teilhard de Chardin et professeur de théologie, qui fut aussi vice-président de Caritas Internationalis pour le MoyenOrient et l’Afrique du Nord, tant pour le dialogue islamo-chrétien que pour la vie de l’Eglise, il faut une grande imagination pour inventer l’avenir. On comprendra dès lors que sa rencontre aura éclairé et aussi interpellé les membres de la commission Fois et Convictions du CIL par rapport au travail qu’ils mènent depuis plusieurs années déjà et dans le cadre duquel ils ont été chargés de préparer l’assemblée générale du CIL fixée au 27 novembre et sur le thème « Accompagner chrétiennes et chrétiens dans un monde éclaté ». Pour repenser l’Eglise Ayant à son actif bien des expériences dans les domaines de la formation et de l’action sociale, le Père Boulad est aussi préoccupé par l’avenir de l’Eglise catholique. D’où le SOS qu’il avait rédigé dès 2007 et qui fut ensuite diffusé sur internet plus comme une lettre ouverte Écrire l’Évangile aujourd’hui 3 Merci pour votre don au compte n 799-5523072-88 des Amis du CIL à 1040 Bruxelles et un grand merci à ceux et elles qui ont déjà répondu à notre appel. Editeur responsable : Peter Annegarn 1 rue Guimard 1040 Bruxelles [email protected] www.cil.be Tél. +32 2 511 12 59 + fax PAUVRETES Li P’tite Buwèye Au cœur du vieux Namur, dans les locaux de l’Escholle Dominicale pour les Pauvres datant de 1660, fonctionne depuis 1987 Li P’tite Buwèye. En wallon local, ce nom signifie « La Petite Lessive ». Mais c’est bien plus - jeu de mots sans doute un peu facile ! - qu’une bouée de sauvetage pour bien des habitants qui sont dans le besoin dans la capitale de la Wallonie. Il s’agit, en effet, d’un lavoir avec machines à laver et douche qui est une initiative non-commerciale et aussi un lieu de rencontres où se retrouvent Belges et immigrés aux origines diverses, avec ou sans famille, avec ou sans papiers, qui partagent souvent les mêmes problèmes financiers, administratifs ou autres, mais qui sont invitées à se gérer personnellement. Lancée à l’initiative de membres de la paroisse Saint-Jean-Baptiste et Saint-Loup, « Li P’tite Buwèye » fonctionne grâce à une dizaine de bénévoles travaillant par demi-jours et par groupes de deux. On y lave son linge sale en famille, non pas qu’on s’y dispute, mais parce qu’on n’y fait pas de différences entre les personnes qui accueillent et celles qui sont accueillies. Ainsi, çà y sent bon la lessive, mais çà y sent surtout bon la vie. Car, en attendant son linge, on peut y prendre café et biscuits, on peut aussi écouter, parler, se confier, échanger, apprendre à se prendre en charge, s’entraider ou encore se faire orienter, à commencer vers les voisins immédiats : le Centre de Service Social de Namur, jadis Service Social Interparoissial, un bureau du Centre des Immigrés Namur-Luxembourg et aussi désormais une nouvelle Ecole des Devoirs. Infos : Li P’tite Buwèye, rue Rupplémont, 20, 5000 Namur. Tél :0493681634. Courriel : [email protected] À NOTER Pratiquer social et vérité : 16 octobre à Namur. Le CIL, Caritas secours, l’ADIC, le centre Avec, des témoins de la pauvreté vécue ou de l’action sociale y débattront aux Facultés de Namur, avec P. de Charentenay (Etudes). Une journée à la lumière de la récente encyclique de Benoît XVI « Caritas in veritate ». Comment « Pratiquer social et vérité » ? Qu’est-ce qui se passe quand des croyants entendent le cri de leur peuple ou vivent l’Evangile aux détours d’une profession, d’un quartier, d’un événement ? Une affaire de justice, d’engagement social individuel ou collectif ? Tous les microprojets de nos mouvements y contribuent. Coopératifs, mutuellistes, patrons, entrepreneurs, enseignants, parents, pasteurs, catéchistes, animateurs, politiques : nous avons tous une part à y prendre. L’Evangile se pratique près de chez vous.Vous en savez un bout.Vous en êtes témoin.Venez donc le dire, le vivre, le confirmer. Inscriptions et renseignements : www.cil.be ou [email protected] CIL rue Guimard, 1 1040 Bruxelles. ET associez votre équipe ou votre mouvement ! Pour co-habiter la Terre « Habiter…co-habiter la Terre ? Ici et ailleurs…Et demain ? » sera le thème de la Session Œcuménique Interrégionale de Formation (SOIF)2010 du 30 octobre au 2 novembre à Ciney. Sous la conduite de Murièle Compère, psychopédagogue et permanente au Centre de Formation Cardijn (Cefoc), les participants interrogeront différentes conceptions du « Habiter la Terre » présentes dans le monde et dans la Bible. Pour plus d’informations, notamment sur les facilités de paiements et la participation d’enfants, s’adresser à SOIF c/o Martine Hayette 380, rue de Bascoup, 7170 La Hestre. Courriel : [email protected]. Tél et fax : 064.44.56.60. « La fille du Pape » Jacques Dessaucy, journaliste verviétois - créateur de Télépro – nous fait entrer avec son premier roman dans les coulisses du Vatican. Jean-Pierre 1er , veuf et prêtre journaliste, est élu par les cardinaux lors d’un conclave difficile. Il entreprend directement certains changements : conférence de p resse hebdomadaire, nomination de sa fille comme secrétaire, nomination de cardinaux – conseillers du Pape – féminins, … Développements bien argumentés et documentés par l’auteur. Cela ne plait pas à tout le monde à Rome. L’auteur nous fait pénétrer dans les coulisses du Vatican et décrit un pape engagé dans la mutation difficile de l’Eglise de Rome en route vers un révolutionnaire Vatican III. Dommage que ce ne soit qu’un roman! « La fille du Pape » - Jacques Dessaucy – Tenneville – 2010 – 269 pgs – 18,50 € 4 Écrire l’Évangile aujourd’hui