Correction DM pour le 5 novembre : Arc-en-ciel Langevin–Wallon, PTSI 2015-2016
Barème : 0.5 point
C - Caractéristiques de l’arc-en-ciel
C.1 La fonction D1(x)passant par un extremum en x1m, cela signifie que pour des valeurs de xpas trop éloignées
de x1m l’angle de déviation ne varie presque pas. Autrement dit, lorsque des rayons arrivent sur la goutte avec des
incidences variables, il y a davantage de rayons qui seront déviés dans une direction voisine de D1m : il y a donc un
regroupement de rayons, c’est-à-dire une accumulation de lumière, dans cette direction. Par conséquent,
les gouttes formant l’arc-en-ciel vu par l’observateur seront celles qu’il voit sous l’angle α1m défini sur la figure 5, où
βest l’inclinaison des rayons du soleil avec le sol.
Fig. 5 –Position relative du soleil, des gouttes et de l’observateur conduisant à l’observation d’un arc en ciel.
Barème : 2 points
C.2 L’arc secondaire s’explique de la même façon en considérant cette fois les rayons ayant subi deux réflexions
dans la goutte. Comme D2m 6=D1m, il y a formation d’un second arc, voir figure 6.
Fig. 6 –Arc primaire et arc secondaire.
Barème : 1 point
C.3 La « largeur angulaire » demandée par l’énoncé est commandée par la dispersion des rayons ... à laquelle
s’intéressent les questions suivantes. Je pense qu’ici l’énoncé veut plutôt parler rayon angulaire, qui correspond à α1m
pour le premier arc et α2m pour le second. La figure 5 permet de voir que α1m =D1m −β.
Par exemple, si le soleil se trouve à l’horizon (β'0), α1m = 41°et α2m =D2m −β'52°. Le point important
est qu’on a toujours α2m > α1m :l’arc secondaire est toujours externe.
Barème : 1 point
C.4 Le Soleil est « au zénith » lorsque ses rayons arrivent perpendiculairement au sol. Comme la latitude de Paris
est d’environ 45°, les rayons solaires forment un angle β= 45°avec le sol lorsque le Soleil est au zénith à l’équateur.
Dans ce cas, α1m <0: l’arc-en-ciel serait sous le sol, ce qui est impossible. Par conséquent, il n’est pas possible
de voir un arc-en-ciel à l’heure indiquée par l’énoncé.
Barème : 1 point
C.5 Les couleurs sont dues au fait que l’indice optique de l’eau dépend de la longueur d’onde : les « rayons
de différentes couleurs » sont déviés dans des directions légèrement différentes. À partir des valeur numériques
d’indices, on calcule que la déviation de l’arc primaire pour le violet D1V = 40,5670°est plus faible que pour le
rouge D1R = 42,4401°. Par conséquent, on remarque à partir de la figure 5 que le violet est vu sous un angle α1V plus
grand que le rouge α1R : comme tous les rayons du soleil ont à peu près la même inclinaison, la somme D1m +α1m
4/5 Étienne Thibierge, 16 novembre 2015, www.etienne-thibierge.fr