Section musique
Classement des CD musicaux
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Les livres et DVD documentaires :
780 Généralités sur la musique, dictionnaires, théorie, solfège
781 Musique classique, compositeurs
782 Opéra et musique vocale classique
783 Musiques afro-américaines et musiques du monde
784 Musiques actuelles : pop, rock, reggae, folk, rap, techno
785 Variété et chansons françaises
786 Instruments de musique et méthodes d’apprentissage
PARTITIONS et DVD musicaux : même classement que les CD
Musique
contemporaine
p. 9
Musique de films,
musique fonctionnelle p. 10
250 à 297
200 à 240
900
à 919
096 à 099
100
à 190
510 à 590
DVD musicaux
Musiques
actuelles
p. 4
Arts lyriques
Musiques
du monde
p. 11
Musiques
Francophones
p.11
p. 11
Musique
classique
p. 6
Jazz,
blues
p. 2
700
Musique pour la jeunesse
p. 10 Rez-de-chaussée
Piano numérique
Partitions
Livres
documentaires
100
Jazz
Classement alphabétique au nom de l’artiste
100 Jazz variété, vocal, smooth, anthologie, divers
110 Blues
115 Gospel, Negro spiritual
120 New Orleans, ragtime, dixieland
130 Jazz classique, mainstream, swing, big-band
135 Jazz manouche, gypsy
136 Latin jazz
140 Be-bop, hard-bop
150 Cool jazz, West Coast
160 Free jazz, new thing
170 Jazz rock, jazz funk, fusion
180 Rhythm and blues, soul des années 1960
190 Open jazz, acid, electro, ethnique
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Issu des chants de travail (work songs) des esclaves noirs américains
conservant le souvenir des sonorités africaines, le blues [110] originel est intime,
tristement réaliste (« blues » : vague à l’âme, « cafard »), se joue sur un instrument
rudimentaire, une guitare, un harmonica. Au début du XXème siècle, sa structure
est fixée : rythme ternaire syncopé, trois accords I-IV-V, etc. Le rythme lent
s’accélère dans le boogie-woogie et les instruments s’électrifient dans le blues
urbain… jusqu’à devenir du Rock’n’roll !
Le Negro-spiritual [115] remonte aussi au temps de l’évangélisation de l’âme
africaine (XIXème siècle). Le dialogue prêcheur/assemblée de la liturgie protestante
rappelle les chants ancestraux et ceux des travailleurs enchaînés ; les chœurs
anonymes et improvisés chantent avec ferveur l’Ancien Testament (libération des
Hébreux…) dans les lieux de cultes ruraux.
Le Gospel lui succède dans les années 1930 avec l’influence du blues et
l’introduction d’instruments (Mahalia Jackson, Aretha Franklin, Sister Rosetta
Tharpe). Plus joyeux et expressif, plus dynamique et accessible, il s’inspire du
Nouveau Testament (« Gospels » : Evangiles).
Le Rythm and blues [180] apparaissant dans les années 1940 est plus
« populaire », profane, influencé par le jazz et le « blues rythmé ».
Toujours porté par des voix d’exception, il évoluera en Soul music qui
retrouve un esprit mi-sacré mi-profane dans les années 1960 (Ray
Charles, James Brown, compagnie Motown).
Le premier jazz [120], issu du Blues, du Negro spiritual, du Ragtime (piano
« classique » syncopé, Scott Joplin), des fanfares militaires, apparaît au début du
XXème siècle à la Nouvelle-Orléans. Les formations sont petites, font la part belle
à l’improvisation collective sur des instruments à vent (saxophone, trompette) ou
inventés (batterie). Le premier enregistrement à lieu en 1917 par l’Original
Dixieland Jass Band, un groupe « blanc » !, le terme Dixieland, « états du Sud »
qualifiant le jazz New-Orleans blanc. Les premiers solistes se démarquent
(Sydney Bechet, Louis Armstrong) et « montent » à Chicago.
Les années 1930 marquent l’âge d’or du jazz classique [130], ou Middle-
jazz : les orchestres s’étoffent en big-bands qui appuient un improvisateur soliste
(Duke Ellington, Count Basie, Glenn Miller), le swing règne dans les boîtes
(Cotton-club de New-York), et revivra dans les années 1950 avec le Mainstream.
Ces années sont aussi l’âge d’or du jazz vocal féminin (Ella Fitzgerald, Billie
Holiday).
Dans les années 1940, des improvistes virtuoses créent le Be-bop [140],
libéré des grands orchestres, énergique (succession d’onomatopées du scat) et
moins « grand public » (Charlie Parker, Thelonious Monk, Dizzy Gillespie). En
réaction apparaît un renouveau New Orleans, toujours avec Louis Armstrong.
Le Be-bop se radicalise dix ans plus tard en Hard-bop (Sonny Rollins, Art
Blakey, John Coltrane), avec une rythmique prédominante, un discours « noir »
plus politique, des emprunts au blues puis à la soul. C’est aussi une réaction au
Cool jazz ou West-Coast [150], plus détendu et joué souvent par des blancs
(Chet Baker, Lee Konitz, mais aussi Miles Davis).
Le Free-jazz [160] ou New Thing des années 1960 amplifie le Hard-bop et
marque l’apogée de l’énergie et de l’improvisation, détachées des thèmes et du
rythme jusqu’à la dissonance (Ornette Coleman, Eric dolphy).
Le Swing et le Bop s’étaient déjà mariés à la guitare gitane et à la chanson
française dans le Jazz manouche [135] (Django Reinhardt) ou encore à la
musique afro-cubaine et brésilienne dans le Latin-jazz [136] (Chucho Valdés). A
leur tour, le rock et le funk « fusionnent » [170] avec le jazz dans les années
1960-1970 (Miles Davis).
S’ « ouvrant » toujours plus aux autres genres, l’Open jazz [190] intègre les
sonorités électroniques, celles du monde entier (Ethno-jazz) ou de la rue (Acid-
jazz).
Le jazz est encore très largement diffusé aux Etats-Unis, en
particulier dans ses aspects « variété » [100] et « passe-partout »
(Smooth jazz).
retour
200
Musique actuelle : rock, pop, R’n’B, reggae, rap
200 Variété internationale
210 Rock’n’roll, rockabilly
220 Pop, pop-rock, rock alternatif
230 Folk, country-rock, blues-rock
240 Rock progressif, psychédélique, post-rock
250 Hard-rock, métal et dérivés
260 Punk-rock, garage, noisy, grunge
270 technopop/synthpop, New-wave, gothic-rock, indus
280 R’n’B, soul, funk
294 Reggae, ska, dub
295 Rap
296 Electro, house, techno, lounge
297 Trip-hop
La musique actuelle est d’abord représentée par la Variété internationale
[200], part la plus importante de la production discographique et de la radiodiffusion.
Créatrice autant que dépendante de l’air du temps, la variété transgresse les styles -
celui du « rock » en particulier - et regroupe des superstars inclassables, véritables
« machines à tubes » (Madonna, Sting, Abba). Musique à succès pour grand
public, la variété tourne souvent le dos à une attitude outrancière et provocatrice
dont aime à se parer le rock.
Issu du boogie-woogie, du Rythm and blues avec un tempo plus rapide,
influencé par la country (Rockabilly), le Rock’n’roll [210] apparaît dans les années
1950 américaines (Elvis Presley, Chuck Berry, Jerry Lee Lewis) avec les
instruments électriques.
Les formations anglaises (voix, guitare(s), basse, batterie) des années 1960
s’approprient ces rythmiques pour créer une musique populaire, la Pop [220], plus
légère et mélodique (The Beatles), mais gardant un esprit « Rock » (Rolling Stones,
the Who). A coté des rock-stars intemporelles (David Bowie, Queen), certains
artistes énergiques et créatifs (souvent britanniques, d’où l’appellation de
« Britpop ») sont regroupés sous les étiquettes de rock indépendant (« Indie ») ou
Rock alternatif (Coldplay, Oasis, Muse).
Aux Etats-Unis (années 1960), le rock se combine aux formes musicales
traditionnelles [230] : blues (Eric Clapton), folk (Bob Dylan) ou country (Neil Young).
A la fin des années 1960 apparaît le Rock psychédélique [240], hypnotique
et pénétrant comme un psychotrope. Les musiciens virtuoses (Jimmy Hendrix), les
textes poétiques (The Doors) et les longs solos de guitares ou d’orgues
électroniques (Yes) se retrouvent dans le Rock progressif : constructions
complexes et changements rythmiques, intellectualisme d’avant-garde et
expérimentation (Velvet Underground), emprunts au Classique (Genesis) ou au
Free-jazz (Frank Zappa, King Crimson). L’aspect « planant » (Tangerine Dream)
n’est pas incompatible avec une certaine gravité (Pink Floyd).
A la même époque, certains durcissent et accélèrent la rythmique blues (Led
Zeppelin) pour créer le Hard-rock [250]. Le Heavy-metal (Iron Maiden, Metallica)
conserve les lourdes guitares saturées mais se démarquent des racines blues pour
un son et une imagerie plus sombres et radicaux qui culminent dans le Death-metal,
Black-metal et autres sous-genres.
En réaction à la virtuosité grandiloquente et laborieuse du Rock progressif
(mais aussi du Hard-rock) et aux paillettes du Glam-rock et du Disco apparait en
1976/1977 le Punk-rock [260]. Marqués par l’énergie brute du Rock garage (Iggy
Pop and the Stooges), les groupes punks (Sex Pistols, The Clash) ont un discours
réaliste et social, nihiliste et désabusé. Feu purificateur mais feu de paille, l’esprit
punk se retrouve dans la Noisy anglaise (Sonic Youth, Pixies), le Grunge américain
(Nirvana, Pearl Jam) plus métal, jusqu’aux jeunes groupes rebelles « pop-punk »
(Sum 41, Green Day).
Sur les cendres (très) refroidies du punk et avec les nouveaux synthétiseurs
nait en Angleterre la New-wave [270] à la fin des années 1970. Elle définira le son
pop des années 1980. Les artistes Cold-wave cultivent par contre une mélancolie
(Joy Division, The Cure) qui plongera dans les abîmes romantiques du Rock
gothique (Bauhaus, Sisters of Mercy). Conférant une structure rigide aux pièces
musicales, les machines (synthétiseurs, boîtes à rythme) sont très présentes, voire
prédominantes dans l’Electro-pop ou Synthpop (Depeche Mode) et sont parfois
utilisés expérimentalement jusqu’au « bruitisme » (Einstürzende Neubauten) dans le
Rock industriel, dit Indus.
De cette musique synthétique (Kraftwerk) naîtra l’Electro [296] fabriquée
(séquenceurs, ordinateurs) autant que jouée, souvent rythmique et dansante
(House music, Techno), mais parfois calme et « ambient » (Lounge). Tout aussi
« downtempo » et sensuel est le Trip-hop [297], qui use de voix souls (Portishead,
Morcheeba) sans renier l’influence New-wave (Massive Attack).
Parfois classés parmi les musiques afro-américaines [100], les genres
suivants font pourtant clairement partie des « musiques actuelles » :
Le Rythm and blues, le rock s’associent aux mento et calypso (Harry
Belafonte) des Caraïbes pour donner le Ska dans les années 1960. Sa rythmique
syncopée à contretemps se retrouve dans le Reggae [294] des années 1970 (Bob
Marley and the Wailers, Peter Tosh, Burning Spear) et dans le Dub, caractérisé par
des basses hypnotiques et un mixage numérique plus présents (King Tubby).
Issue de la Soul music [180] des sixties, la Soul [280] des années 1970 à nos
jours est plus dansante, influencée par le disco et revivifiée dans les années 1980
(Michael Jackson, Barry White). Mâtinée de Hard-bop, elle engendre aussi sur un
rythme « groove » le Funk dans les années 1970 (Kool and the Gang, Earth, Wind
and Fire). Dans les années 1980, (neo-)soul et Hip-hop s’allient pour fonder le R’n’B
dont le style va intégrer une bonne part de la musique populaire actuelle (Beyoncé,
Black Eyed Peas, Usher).
Parallèlement, le Rap [295] nait dans les années 1970. Comme dans l’electro, la
musique est construite par les machines, et en particulier travaillée par le DJ (disc-
jockey) sur platines vinyles (scratching) et table de mixage. Le MC (maître de
cérémonie) y ajoute paroles saccadées et scandées aux tonalités sociales. Le Rap
peut être défini comme l’expression vocale de la culture musicale Hip-hop, sa
version purement oratoire et poétique étant le Slam. retour
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