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son conseil d’administration professionnel. Cette
indépendance lui permet de prendre des décisions
en matière de placement en se fondant uniquement
sur les intérêts à long terme de générations de
bénéciaires du RPC.
Sa solide culture fondée sur des principes, son
mandat public et son cadre de gouvernance
réputé procurent à l’Ofce un important avantage
comparatif lorsqu’il doit attirer et embaucher
les meilleurs talents de partout dans le monde
pour leur coner la responsabilité de travailler en
votre nom, tant au sein de l’organisme qu’avec la
collaboration des membres du conseil.
Au cours de l’exercice 2016, le conseil a collaboré
étroitement avec l’équipe de la haute direction
pour poursuivre la mise en œuvre de la stratégie
d’affaires pluriannuelle de l’Ofce et l’amélioration
du cadre de placement de l’organisme.
Cette année, mon rapport porte principalement sur
trois sujets :
1. le renouvellement et l’amélioration du conseil
d’administration;
2. la gérance de la stratégie de placement à long
terme de l’Ofce;
3. l’engagement envers les activités d’affaires
continues de l’Ofce.
1. Le renouvellement et l’amélioration du
conseil d’administration
Depuis octobre 2014, la Loi sur l’Ofce
d’investissement du RPC permet la nomination
d’un maximum de trois membres du conseil
non résidents. Cela a permis une importante
amélioration de notre cadre de gouvernance. La
surveillance efcace de la stratégie de placement
mondiale complexe de l’Ofce exige la contribution
d’administrateurs qui ont des points de vue et une
expérience internationale particuliers. Comme
les mandats de cinq de nos administrateurs qui
siègent au conseil depuis longtemps tirent à leur
n, le conseil continue d’élaborer un plan de
transition prudent an d’établir un équilibre entre
le renouvellement et la continuité, tout en saisissant
l’occasion de solliciter ses premiers administrateurs
non résidents.
An d’assurer la gérance efcace de l’Ofce au
nom des 19 millions de cotisants et de bénéciaires
que compte maintenant le RPC, notre conseil doit
demeurer de la plus grande qualité et être formé
d’administrateurs dotés des valeurs, de la culture,
de l’expertise, de l’expérience internationale
en affaires et en placements et de l’engagement
nécessaires à leur rôle exigeant. Nous avons suivi
un processus exhaustif et rigoureux, procédant
à une recherche de candidats partout dans le
monde et menant des entrevues an de trouver les
meilleurs administrateurs non résidents possibles
qui travailleront avec nous au nom des cotisants et
bénéciaires du RPC.
Durant notre recherche de nouveaux membres
du conseil, deux choses nous sont apparues très
clairement. Premièrement, le mandat de l’Ofce
et sa présence mondiale attirent des candidats
de grand calibre au poste d’administrateur.
Deuxièmement, la complexité du rôle
d’administrateur de l’Ofce et l’engagement
exigé par ce poste sont comparables à ceux des
principales institutions nancières et de placement
et des plus grandes sociétés du monde. Les
administrateurs de l’Ofce s’investissent totalement
dans les activités du conseil et respectent son
calendrier, lequel, au cours de l’exercice 2016,
comptait 29 réunions régulières du conseil et de
ses comités. En outre, les administrateurs et les
présidents des comités du conseil doivent accomplir
des tâches continues et collaborer régulièrement
avec le chef de la direction, l’équipe de la haute
direction et l’ensemble de l’organisme.
Depuis que les premiers membres du conseil ont
été nommés en octobre 1998, l’Ofce a connu
une croissance exponentielle. Il est passé d’un petit
organisme gérant des actifs de 12 millions de dollars
à un organisme de placement mondial complexe
comptant 1 266 employés établis dans sept bureaux
et gérant 278,9 milliards de dollars. Cette croissance
continuera de déterminer considérablement les
besoins en gouvernance à mesure que l’Ofce
établira les fondements d’un organisme capable de
gérer une caisse qui devrait se chiffrer à plus
de 500 milliards de dollars d’ici 2030.
Le cadre de rémunération des administrateurs
de l’Ofce n’a pas changé depuis 1998. Nous
croyons depuis longtemps que la rémunération
des administrateurs ne devrait ni encourager ni
décourager les candidats au poste d’administrateur
de l’Ofce. Compte tenu des exigences
importantes, élevées et complexes associées
au rôle des administrateurs de l’Ofce, et
malgré le mandat attrayant de notre organisme,
la rémunération commence à représenter un
obstacle au processus d’embauche et de maintien
en poste des meilleurs administrateurs. Ainsi, dans
le cadre de l’examen normal de la rémunération
des administrateurs qui a lieu tous les deux ans, le
comité de la gouvernance du conseil a entrepris un
examen exhaustif du modèle de rémunération de
nos administrateurs au cours du dernier exercice
an de déterminer un cadre de rémunération qui
favorise une solide performance en matière de
gouvernance ainsi que le recrutement et le maintien
en poste d’administrateurs exceptionnels, mais qui
tient aussi compte du mandat public de l’Ofce.
Vous trouverez plus de renseignements sur le
nouveau cadre de rémunération des administrateurs
à la page 91 du présent rapport.
2. La gérance de la stratégie de placement à
long terme de l’Ofce
Lorsque l’Ofce a été créé par une loi du Parlement
en 1997, les obligations et responsabilités du conseil
étaient dénies de façon exhaustive. Le conseil a
aussi été chargé d’établir l’Énoncé des objectifs et
principes de placement, des attentes en matière
de rendement et des procédures de gestion des
risques (l’« Énoncé des principes de placement »),
qui se trouve à l’adresse suivante : cppib.com.
Cet Énoncé des principes de placement présente les
objectifs, politiques, normes et procédures servant
à gérer le portefeuille de placement de l’Ofce. Plus
particulièrement, il dénit les principaux éléments
de la stratégie de l’Ofce, y compris les attentes en
matière de rendement pour la caisse, les catégories
de placement acceptables, la gestion du risque de
crédit et d’autres risques nanciers ainsi que les
pratiques en matière d’investissement responsable
et de vote par procuration.
L’Énoncé des principes de placement expose
également les grandes lignes de la responsabilité
du conseil quant à l’établissement du niveau de
risque cible associé à la caisse, que l’on appelle le
portefeuille de référence. Au cours de l’exercice
2016, le conseil a continué de surveiller l’évolution
prudente et graduelle du cadre de placement,
notamment en approuvant le portefeuille de
référence, ce qu’il fait chaque année. Vous trouverez
plus de renseignements sur le portefeuille de
référence à la page 28 du présent rapport.
Un élément clé du plan d’affaires pluriannuel de la
direction est l’expansion internationale de l’Ofce,
que le conseil soutient à tous points de vue. L’Ofce
compte maintenant sept bureaux partout dans le
monde an de soutenir sa recherche des occasions
les plus intéressantes à l’échelle internationale et de
gérer son portefeuille d’actifs existant.
Parmi les activités de surveillance du conseil gure
l’examen annuel du budget d’exploitation de
l’Ofce. L’Ofce exécute maintenant plus de
25 programmes de placement distincts, dont les
coûts sont naturellement de plus en plus élevés.
Rapport annuel de 2016 de l’Ofce d’investissement du RPC