Parmi les virus du mouton prêsent au Séné:al, il y a lieu de distinguer

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CU MOU OIT AU SENEGAL
PATHOLOGIE VIRALB
INTRODUCTION-
Parmi les virus du mouton prêsent au Séné:al, il y a lieu de distinguer
$
plusieurs groupes distincts,
Le premier ~roupc est représent6
par des
irus responsables de viroses
capable de déprimaires, c’est A dire que le virus seul est po
clenché une maladie. Colle-ci sera le plus souve t épidermique et contagieuse.
Parmi ces viroses primaires on trouve la clavel6
contagieux ou dermite pustileuse du mouton et de
tits Ruminants, la Blue Tonyve.
ou variole ovine, llEethyma
a chévre, la Peste des pe1
Le deuxiéme groupe correspond b des virus
ntervenant dans des syndromes
. I)n connait l’existence de
r la sdrologie. Dans ce cas
le rôle pathoggne du virus est moins net. Les vir s n’interviennent alors que
comme un facteur &iologique parmi dsautres dans
syndrome particulier.
en association avec d’autres facteurs Qtiologiqu
ces virus soit par l’isolement de souches,. soit
Dans les pneumo-pollues par exemple sont i crimin6s
~
Adeno, FaraZnfluenza
III> DR, Rcm..Grw ,
1
plusieurs virus :
r q VIROSES PRIMAïRES
l-
La
Peste des Petits Ruminants
-----“-----.-----I--I”t-----,....,
!
C’est au Sénégal que la plupart des recher
ont Qté effectuees. En 1962, Gelbert et Monnier C
dqun mouton masade
le virus sur cellule de rein d
s concernant le virus PPR
isolent 2 partir du sang
ryon d e mouton. Ce virus
est responsable d’un syndrome caractérise par de a fi2svre des signes pulmoions de la muqueuse butnaires et digestifs associb le plus souvent 8 des
cale. Ce syndrome est surtout frfquent chez la chè
aussi, bien que beaucoup plus rarement,
effectué
culture cellulaire à parti
tuit car il semble que les formes aipues
e mais les ovins peuvent
. Le premier isolement
semble tout B fait forque6 de la Peste, soit
rare chez les ovins. La Peste des PR a gté dtlcrite en 1940 en Côte dOIvoire
“;
s par Gargadenmec et Lalanne (9) puis au Dahomey en 941 par Cathou (6) g Uhitney
et col1 (13), dgcriver en 1967 au Sud Nigéria une ffection de la ch&re dénomée RATA qui se rév7llera être
ii la PPR, i owland et col 1971 (12).
.
Au Sénégal ~ le terme Peste des Petits X1 u inants est largement connu de
par ce terme toute affectout les agents du service de l’élevage qui dé! s’gnent
b
tion des PR caractérisée par des symptômes resl iratoireg
: , -aasoci6s ou non 2
1
pi
d’autres symptômes.
&
Bien que la souche originale du virus P:
ce n’est que dans l’espisce caprine que la ‘Pesti
rose primaire. Les formes aigues et surmarquée,
ait Et6 isolée chez un ovin,
des PR se rW!le être une visont rarement observees
ches
les ovins. Dans cette espèce il semble que le ’ irus PPR intervient comme l’un
des facteurs 6tiologiques des pneumopollues, m is dans cette esp&ce, les bactéries (PasteweZZa et MgcopZasm) jouent un rN le déterminant dans la pathog6nie
de ces affections.
L’enquête sérologique effectuge en 1357 par Bourdin et Bernard (4) ré-
vèle que plus de 50 X des wins ont des antico ps anti-Peste bovine. On ne
peut parler d’anticorps anti-Peste petits Rumi ants que dans la mesure oil les
sbrums sont pollu& dans une zone indemne de P ste bovine puisqu’il n’est pas
possible de distinguer les anticorps dirig4s c ntre le virus PB de ceux dirigés
contre le virus PPR.
La prophylaxie contre la Peste des peti s Ruminants est rdalisée B
l’aide du vaccin Peste Bovine de culture cellu aire (Tissupest). Les essais
réalisés au Dahomey et au S&Ggal sur plusieur milliers de chêvres semblent
montrer leurs efficacité tant dans les conditi
s naturelles
Bourdin et col1 (2) (5). Pour ce qui est des o
ns9 rien ne prouve jusqu:ici
que cette méthode de prophylaxie soit indiquée puisqu’on ne connait pas le rôle
exact joué par ce virus dans cette esp8ce. 11 ous parait donc 3 priori plus
recommandable en l’état actuel de nos connais ance de vacciner les ovins contre les Pasteurelloses plutôt que contre la Pe ste des petits Ruminants.
2-
Clavelée
““--.m.aI----y--m.uw.
La maladie est signalée en 1968 dans la 1rggion de Tambacounda puis en
1970 à Kaolack, Dahra et Dakar* Bourdin (3), e n 1977 chez des transhumants
mauritaniens en 1980 dans la région de Louga
;t Dahra. Des souches ont été
isolées en 1970 et en 1980 3 partir de mouton ide Dahra.
La diffusion de la maladie est favoris
(Tabaski, transhumance), Elle se caractérise
têm et le amp-s, parfois X.3 xsoelle chez lu0
chez les jeunes. Le diagnostic différerMe
r les
mouvements
d’animaux
lésions ca-tn6e.s sur l a
I~AHJ et la muqueuse buccale
rs être fait avec 1’Bcthyma.
La morbidité est de 25 a SO Z dans les troupeaux atteints et la mortalite est
@n&alement
réduite.
La prophylaxie est réalisée avec la souch
ténuée par 65 passages sur cellule rénale de mou
/65 (souche yougoslave at. L’injection se fait par
5 jours et elle est supérieure
voie sous-cutanée, l’immunité est acquise apr4is
3 une année, Au S&$a1 la maladie n’affecte pas
caprins contrairement 5
c étude immuuologique
ce qui est observé au Kénya et en Afrique de 1 ‘E
\
croisée des différentes souches de clavelbc du S
souches de varioles caprines et de dermatose nod
gal par comparaison avec les
des bovins serait intb-
ressante comme cela a eté fait pour les souches
‘Afrique de l’Est par I)avies(?).
3-
Ecthyma
--PL---I ‘--<II
’
La maladie est connue des éleveurs,
peut aussi se rencontrer chez l’adulte.
vésicule pustule sur les lèvres,
uche surtout les agneaux mais
ractÉrise par l’apparition de
vers la guérison en 2 à 4 se-
maines.
L’incidence périse de la maladie est
qu’une prophylaxie médicale soit recommandable e
ladie pouvant par contre devenir un obstacle 3
pour l’engraissement.
4-
mais il ne semble pas
élevage extensif. Cette maintensif des jeunes
L
a B L U E T o n y-e-w
v e
-s.--l--l.z.-Y-l-l--l-^
La maladie existe au Sénégal comme dans 1 plupart des pays africain.
Une étude sérologique faite par Lef&re en 1952
11) révèle environ 30 X de
skums positifs chez les ovins au S&Ggal.
Il s’agit d’un arbo virus proche de la Fe te Gquine du point de vue virologique et ayant pour vecteurs diverses espèce
de culicoïdes. On distingue
16 types sérologiques différents. Le virus n’est pas spécifique du mouton,
d’autres espkts, chèvres, bovins,
ront l’héberçer.
La maladie cliniquese révèle surtout chez les
animaux de race importée,
l
les animaux locaux élevés extensivement faisaien très exceptionnellement des
cliniques. La maladie se caractérise par
e pyrexie avec
de la muqueuse buccale suivi d’une stomatite. Il s’agit 1;2 d’une maladie d’avenir dont l’importance.
grandissante avec 1’ ntensification de la production ovine au SénGgal, Si une prophylaxie médita e existe, elle ne parait pas
recommandable dans les conditions de 1’Glevage e tensif actuel,
.f*..
I I - VIROSES SECONDAIRES
!
l- Pnra
influenza
I I I
M--I-ye.**weue.--I”L’étu,de &rologique de LefEvre en 1982 ( 1) portant sur environ 503 sérums de mcutons rK!le un pourcentage de 35% de sérologies positives. Une étude précédente de Bernard et Bourdin en 1971 don ait un pourcentage de 50 X de
I
sérum positif chez les petits Uminants,
La sérologie ne donne qu”une indication ur la prgsence du virus et non
sur son rôle pathogsne rEe1. De plus, aucune sou he n’a &é isolée chez les
ovins au Sénégal.
2-
t
Adenovirus
---I-.n-“~.1-1--------Une pneumo-entérite due 2 des Adeno
vi
(Belak et col1 1976) (1). Des souches d*A&no
chez la chi-vre, Gibbs (9) associée au virus
s est d$crite chez l’agneau
ont étéisolée au Nîgéria
ne connait pas l*incidence
de ce groupe de virus au Sénégal. Une btude &r logique est en cours actuellement (Lefèvre).
3 - I ----ce
B R
Aucun anticorps contre le virus IBR n’a
.té trouvé par Bernard chez les
petits Ruminants au Sénégal lors de son étude d a 1971,
La recherche d’anticorps effectuge par B, fèvre (11) n’a révélA que 2
6Erums positifs sur 1000. Le virus? s’il existe, est donc peu répandu au Sénégal,
5-
R
e o v i r u s
. ..-e.cP.“--~~Y----Belak (1) signale l’isolement de Recmirufr
des troubles respiratoires en
a Ftir d’agneaux
et dans cl autres pays, Aucune recherche
n’a étg faite au S&kégal sur ce sujet.
6-
Rotovirus
--------u.“-..-------
Ces virus 21 tropisme digestif sont respo sables de gastro-entérite de
l’agneau en Europe. Aucune recherche n’est fait en Afrique sur ce groupe de
virus.
. .
.
/ ..”
d’investigation en 1977 et f981.
Qn a d’abord pensb 3 une carence en cui ire ou en zinc. Les dosages effectués 3 partir du foie d’animaux malades nqo .t pas donn6s de rbsultats signi-,
ficativement différents de ceux effectués en p .rallèle sur des animaux sains,
En 1981) des prélèvements ont été envoy s en France pour étude histopallologique : tous le s résultats se sont révé 6s négatifs.
Toutes les inoculations effectuées sur
#ouris et sur cultures céllulai~-
res (cellule de rein, de foetus de mouton) se sont réviS1ées négatives elles
aussi, Cn pourrait donc penser 3 une étiologie toxique ou carentielle autre
que le cuivre et le zinc.
IV - PERSPECTIVES
DE RECKERCBE
On peut distinguer les rechewhes taite sur le terrain, des recherches
de laboratoire proprement dites,
f-
T
e r r a i n
--cI-.~-t.a--uc-
Un programme d’étude sur 1 a “Pathologie et la productivitg
Ruminants en milieu traditionnel” est en cours de réalisation.
des petits
La méthodologie choisie consiste en un .ncadrement et un suivi rapproché
de troupeaux z marquage des animaux et recueil d’informations sanitaires et
zootechniques B intervalle régulier. Des lots ! le 500 B 800 animaux seront. constitu%s et chaque lot fera l’objet d’une inte ‘3 !ntion particulike 0
=- lot témoin (aucune intervention)
î
- lot vacciné (vaccination Pasteurello e ou Peste des petits Ruminants)
- lot D + V + C (déparasitage,
complémentation alimentaire).
Nous essaierons par cette méthode d’ar iver à se faire une idée sur
l’efficacit$ réelle de ces interventions tant du point de vue sanitaire qu’économique .
Nous espérons aussi que notre suivi sa itaire nous permettra de faire
des observations intéressantes sur l’épidémie togie des maladies inférieures
et sera l’occasion de collecter des prélévements
qui seront ensuite traités
au laboratoire,
2-
T
ravail de laboratoire
------~-.-~.---...-,-=-,-,,
Une Qtude des agents responsablea des pne
opollu6s des petits Ruminants
entreprise par le Service de Virologie. Elle con istc B faire des prélèvements
au niveau des sérums B l’abattoir en vue de L’is lement de souches de virus.
Cette mdthode a permis l’isolement de nombreuses souches de virus qui sont en
cours
d’identification.
i
Le programme d’gtude sur la “‘Pathologie et la productivité des petits
Ruminants en milieu traditionnel” sera donc compl
ntaire du précédent.
logie des maladies des
de manike ZI recomman-
Leur but commun est la connaissance de 1’6
petits Ruminants et particulièrement des pneumopo
der des actions pour lutter contre ces maladies.
v --
B 1 B L 1 0 G E A ? B I E
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P a y s tropa 32(2 : 123-129.
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de la &thode de séroneutra-
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ticorps neutralisant le vi-
lisation cir&tique à l a r
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1
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des petits Ruminantse
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Adenoviruses from goats affe
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este des petits Ruminants”’
in Nigeria. Rev, Vet. Sci.,,
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petits Ruminants aux cuit
P a y s t r o p . , 4(15)
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