transforme partiellement le sens. La référence à la généalogie est une pratique constante, régulière et forte qui singularise le monarque dans le
e
fue :82)
23litique,
discours radio- :103).
24et, dans une
société où les tissus sociaux sont, encore en grande partie, basés sur la tribu et les clans et où la généalogie compte énormément
ue plusieurs
familles ayant ce privilège, à Fez par exemple, pourraient revendiquer le droit au pouvoir.
E. L’usage du répertoire juridique islamisé : la voie constitutionnelle
25En septembre 1992, Hassan II, répondant à la fois aux défis de la démocratisation imposés par la conjoncture et aux revendications
:
onarchie constitutionnelle dans laquelle même le souverain déléguerait tous ses pouvoirs sans
gouverner (Cubertafond, 1997 :19).
26 constitution
-
-. Le régime a bien pris ses précautions en interdisant toute modification
: le pouvoir suprême
sur la communauté. Elles
:
Préambule
abe.
Article 6
Article 7, deuxième alinéa
La devise du Royaume est Dieu, La Patrie, Le Roi.
Article 19
Le Ro-lle au
ux et collectivités. Il garantit
Article 106
(Constitution marocaine, 1992).
27tée par le
dans le contrôle de la constitutionnalité des lois. En effet, toutes les lois peuvent demeurer
sans effet si elles contredisent un principe islamique. Le Conseil constitutionnel doit respecter cette supra-constitution que sont les
principes du Coran et la tradition du Prophète. Il doit tenir compte des avis des oulémas ainsi que de la sensibilité et des habitudes
igieuse suprême du
pays. En cas de contestation, il a le pouvoir de bloquer à tout moment une loi qui ne sert pas ses intérêts. Si une question demeure
irrésolue, le point de vue du commandeur des croyants doit primer (Cubertafond, 1997 :69). Le Roi, étant commandeur des croyants,
« représentant suprême de la nation », garant et protecteur, a donc une position de supériorité et un pouvoir de contrôle sur tous les
individus, groupes et institutions.
28Un tel système politique à double répertoire juridique ne permet pas la séparation des pouvoirs. En effet, le Roi ne se situe pas dans le
ient au
répertoire islamique, là où il transcende les enjeux du répertoire moderne (constitution, partis, élections, etc.). La modernisation ne
Islam. Par son
pouvoir suprême, étant le commandeur des croyants, le sultan peut autoriser une ouverture politique formelle tant que celle-
pas le partage de sa légitimité religieuse.
29
V lors de la proclamation de la charte des réformes constitutionnelles, le 8 mai 1958. À cette occasion, il rappela les
;
lution réelle du Maroc ; la participation progressive du peuple
:312).
30 ligion dans le système politique
un espace virtuel de gestion des défis
intérieurs et extérieurs.
31cialistes de
Mehdi Ben Barka contestèrent le droit de gouverner