l`activité physique, outil de prévention et de lutte contre les effets

publicité
Malgorzata KLASS, Andrea GOMBOS et Michel LAMOTTE
L’ACTIVITÉ PHYSIQUE, OUTIL DE PRÉVENTION ET DE LUTTE
CONTRE LES EFFETS SECONDAIRES DES TRAITEMENTS DU
CANCER
Associée à une alimentation équilibrée, l’activité
Depuis plusieurs années, nous observons une
physique est reconnue aujourd’hui comme étant le
augmentation importante du nombre de personnes
meilleur moyen de prévention du surpoids, du
atteintes d’un cancer. Chez la femme, le plus
diabète et des pathologies cardiovasculaires.
fréquent est le cancer du sein avec chaque année
L’activité physique permet également de ralentir
plus de 10500 nouveaux cas en Belgique et, chez
l’involution naturelle liée à l’âge. De ce fait, elle
l’homme, c’est le cancer de la prostate avec 8290
s’inscrit pleinement dans les stratégies nationales
nouveaux cas (Belgium Cancer Registry, derniers
et internationales de lutte contre les effets de la
chiffres datant de 2012). Grâce à l’amélioration du
sédentarité, du vieillissement et des pathologies
dépistage et des traitements, le nombre de
chroniques sur la santé et la qualité de vie de la
survivants
population. L’exercice physique fait également
augmentation. Par contre, la qualité de vie de ces
partie intégrante de l’arsenal thérapeutique après
patients considérés souvent comme « guéris de
un incident cardiaque ou suite au diagnostic d’une
leur maladie » est fréquemment altérée pendant
hypertension
artérielle,
d’une
plusieurs années par les effets secondaires des
hypercholestérolémie
ou
Ses
traitements. L’objectif du présent article est donc,
hyperglycémie.
du
cancer
est
en
constante
effets bénéfiques sont d’ailleurs bien souvent
après
supérieurs à ceux de traitements médicamenteux
secondaires des traitements, de discuter des
et
bénéfices d’une activité physique adaptée et des
présentent
moins
d’effets
secondaires
(Brambilla et coll. 2010).
Un des effets de l’exercice physique moins connu
une
récentes
rapide
présentation
recommandations
et
des
effets
précautions
éventuelles pour ce public.
du grand public est sa capacité à diminuer le
risque de développer un cancer et à réduire les
nombreux effets secondaires des traitements du
cancer. Il diminue également les risques de
récidive de certains cancers traités (Lahart et coll.
Effets secondaires des traitements
La chirurgie est souvent un des premiers
traitements des cancers localisés afin de procéder
à l’ablation de la tumeur (cancer du sein,…).
2015).
Revue de l’Education Physique, vol. 55, 2015.1
5
Les effets secondaires les plus courants sont des
hormones. L’objectif est bien sûr de limiter le
douleurs/tensions de la cicatrice, une perte de
risque de récidive. Cependant l’hormonothérapie
mobilité et de force du membre supérieur, un
induit
œdème,…
secondaires associés. En fonction du type
une
ménopause
d’hormonothérapie,
Un des traitements fréquemment utilisé dans tout
type de cancer est la chimiothérapie, associée ou
non à une radiothérapie locale. Les effets
secondaires de la chimiothérapie sont nombreux et
dépendent
bien
entendu
du
type
de
chimiothérapie.
les
et
plusieurs
effets
effets
négatifs,
qui
affectent la qualité de vie et augmentent le risque
de développer d’autres pathologies, sont des
raideurs musculaires et articulaires, une perte de
masse
osseuse
bouffées
de
gynécologiques.
(ostéopénie/ostéoporose),
chaleur
La
et
des
des
problèmes
chimiothérapie
et
Les effets le plus souvent rapportés sont un
l’hormonothérapie induisent également chez une
affaiblissement de l’état général, une fatigue
partie des patientes une prise de poids qui,
importante, des nausées ou vomissements, une
contrairement à ce qui est observé lors d’une prise
chute de cheveux, des diarrhées, aphtes et
de poids classique, est accompagnée d’une perte
problèmes de la fertilité.
de la masse musculaire (Vance et coll. 2011).
Certains produits peuvent être à l’origine de
douleurs
articulaires
et
musculaires,
de
perturbations métaboliques (diminution de la
sensibilité à l’insuline,…), de troubles de la
mémoire et concentration (« chemo brain ») et
d’une cardiotoxicité. Cette dernière peut, chez un
faible pourcentage des patients, induire une
Enfin, parallèlement aux effets physiques, le
cancer et ses traitement causent également de
nombreuses
séquelles
psychologiques :
dépression/anxiété, peur de la récidive, perte de
l’estime de soi, perturbation de l’image du corps,
de la libido, qui altèrent grandement la qualité de
vie des survivants et retardent le retour vers une
vie « normale ».
dysfonction du ventricule gauche et à plus long
terme accroitre le risque de développer une
pathologie coronarienne et d’accident cardiaque
(Khan & coll. 2011). Quelquefois une prise de
poids est constatée durant la chimiothérapie, plus
souvent chez les femmes traitées pour un cancer
du sein
Certaines tumeurs expriment à leur surface des
Effets bénéfiques de l’activité physique
1. Prévention primaire
Chez les sujets très actifs par rapport aux sujets
sédentaires
une
diminution
du
risque
développer un cancer a été démontrée par
plusieurs études.
récepteurs sensibles aux hormones sexuelles. Ceci
est le cas dans 60% des cancers du sein. Les
patientes suivent alors pendant plusieurs années
une hormonothérapie qui va inhiber le taux de ces
Revue de l’Education Physique, vol. 55, 2015.1
de
6
Cette diminution du risque est de 20 à 30% pour
En effet, ils ont non seulement prouvé que des
le cancer de sein, 10 à 20% pour le cancer de la
séances d’activités physiques de type aérobie,
prostate, 20 à 25% pour le cancer du côlon, 40 à
renforcement musculaire ou combinées (travail de
50% pour le cancer du pancréas et de 20 à 40%
l’endurance et renforcement musculaire) étaient
pour le cancer du poumon (Kruk et Czerniak
réalisables
2013). Elle semble être dépendante de l’intensité
chimiothérapie,
et de la quantité d’activité physique pratiquée
permettaient de limiter le déconditionnement, la
(Volaklis et coll. 2013).
perte de force musculaire, la fatigue, la douleur et
L’étude de McTiernan et coll. (2003) qui s’est
certains autres effets de la chimiothérapie. L’effet
intéressée à la diminution du risque de développer
observé était dose-dépendant, c’est à dire que les
un cancer du sein après la ménopause a en effet
programmes proposant des séances (3x/sem)
montré que, par rapport à des femmes qui ne
d’endurance
pratiquaient pas d’activités physiques, le risque
montraient des effets supérieurs aux séances de
était diminué de 18% et de 22% chez les femmes
20-30 min (Courneya et coll. 2013). En plus de
qui pratiquaient des activités correspondant à
limiter les effets physiques de la chimiothérapie,
respectivement 5.0–10 équivalents métaboliques-
l’inclusion d’un programme d’activités physiques
heures/semaine (1.25-2.5h/sem de marche rapide)
a permis d’améliorer l’adhérence au traitement.
et > 40 équivalents métaboliques-heures/semaine
Détail intéressant, même si le programme est
(>10h/sem de marche rapide ou activités plus
proposé pendant la phase des traitements actifs,
intenses permettant d’atteindre la même dépense
l’auteur principal de ces travaux a une formation
énergétique en moins de temps). Cet effet de
de base en éducation physique et non dans le
l’activité physique était plus marqué chez les
domaine médical…
femmes présentant un BMI inférieur à 24.
En pratique courante, la poursuite d’activités
pendant
de
mais
50-60
et
juste
également
min
ou
après
la
qu’elles
combinées
physiques pendant la phase de chimiothérapie doit
2. Pendant les traitements actifs du cancer
bien sûr être proposée sur base individuelle étant
donné que les effets secondaires sont patient et
Plusieurs études se sont intéressées à la faisabilité
traitement dépendants. Certains peuvent être une
et aux effets de différents programmes d’activités
contre-indication à la pratique de l’exercice
physiques pendant la chimiothérapie. Si cette
physique ou exiger une adaptation particulière du
approche semble a priori difficilement réalisable à
programme d’activités physiques.
cause des nombreux effets secondaires de la
chimiothérapie, les travaux de Courneya et coll.
(2003 et 2013) qui ont comparé les effets de
différents
programmes
d’activités
physiques
montrent des résultats très encourageants.
Revue de l’Education Physique, vol. 55, 2015.1
7
3. Après la fin des traitements actifs
son
intensité
doivent
être
adaptées
mais
suffisantes pour induire une amélioration de la
3.1. Bénéfices
condition physique et de la composition corporelle
Chez la plupart des patients, la pratique d’activités
(Fong et coll. 2012 ; Irwin et coll. 2009).
physiques diminue après le diagnostic et reste plus
Malgré ces évidences, ce type de programme est
basse plusieurs mois après la fin des traitements
malheureusement trop rarement proposé aux
(Volaklis et coll. 2013). L’étude d’Irwin et coll.
patients à Bruxelles et en Wallonie.
(2003) a en effet rapporté que les survivantes d’un
cancer
du
sein
diminuaient
leur
pratique
d’activités physiques de 2h/sem en moyenne
comparativement à l’année avant le diagnostic.
Pourtant, il est aujourd’hui clairement établi que
pratiquer une activité physique régulière après le
diagnostic permet de diminuer la mortalité
spécifique au cancer (Chen et al 2011 ; Lahart et
coll. 2015) et le risque de développer d’autres
pathologies (cardio-vasculaires, diabète,..). Les
patients
ne
sont
cependant
pas
toujours
systématiquement informés par l’équipe médicale
En plus des effets à long terme pour la santé, la
littérature scientifique montre qu’une activité
physique adaptée permet d’atténuer les effets
secondaires de la chimiothérapie, qui peuvent
persister plusieurs mois, voire années, après la fin
traitement,
et
de
l’hormonothérapie :
déconditionnement, fatigue, troubles cognitifs,
douleurs, prise de poids, perte de masse
musculaire, ostéoporose,… Les effets bénéfiques
rapportés semblent plus marqués lorsque le
programme d’activités physiques est supervisé et
inclut
des
exercices
visant
Une fois les traitements terminés, la plupart des
personnes se posent beaucoup de questions quant
à ce qu’ils/elles peuvent faire pour aller mieux et
rester en bonne santé. Que peut-on leur proposer ?
Puisqu’ils sont « guéris » peuvent-ils s’engager
dans une activité similaire à tout le monde ou au
contraire faut-il adapter le programme à cause de
certaines
limitations
ou
des
effets
des
traitements ?
Etant donné toutes ces questions et le peu de
des effets bénéfiques potentiels.
du
3.2 Recommandations
à
développer
l’endurance et des exercices de renforcement
musculaire (Fong et coll. 2012 ; Egan et coll.
2013). De même la quantité d’activité physique et
choses qui sont proposées dans ce domaine, le
Centre
de
Réadaptation
Physique
Pluridisciplinaire (CRPP, Erasme), la Faculté des
Sciences de la Motricité (FSM, ULB) et l’Institut
Bordet se sont associés pour lancer un programme
d’activités physiques adapté pour les patientes qui
sont en phase de rémission d’un cancer du sein.
Même si la plupart des patientes accueillies dans
le cadre du programme ne présentent pas de
limitations importantes à l’effort, comme certains
traitements peuvent altérer la capacité à l’effort
(anémie, fatigue, dysfonctions cardiaques, etc.),
nous recommandons de réaliser un test d’effort
(avec ECG) avant de proposer un programme
d’entrainement incluant des activités d’intensité
modérée à intense.
Revue de l’Education Physique, vol. 55, 2015.1
8
Cela permettra, d’une part, de limiter les risques
perçoivent ce type d’entrainement comme moins
éventuels et, d’autre part, d’adapter au mieux le
rébarbatif.
programme d’activités physiques pour chaque
De plus, il permet en un temps plus court
participant(e).
d’atteindre des gains équivalents, voire même
Au-delà de ce test d’effort et d’une discussion
supérieurs, à un travail en continu au niveau de la
avec la personne pour connaitre les autres
capacité d’effort (↑VO2max), de la composition
limitations
corporelle,
éventuelles,
les
recommandations
des
paramètres
métaboliques
d’activités physiques pour les survivants d’un
(sensibilité à l’insuline,...) et de la qualité de vie
cancer, sont similaires à celles de la population
(Weston et coll. 2013).
générale (tableau 1) : 150 min/sem d’activités
physiques modérées à intenses (50-80% FCmax)
ou 75 min/sem d’activités physiques très intenses
(70-90% FCmax) ou une combinaison des deux
(ACSM guidelines 2010). L’intensité et la
quantité
d’activité
doivent
bien
sûr
être
augmentées progressivement et adaptées au
niveau
et
aux
éventuelles
limitations
du
participant. Certaines précautions doivent en effet
être prises en fonction du type de cancer (tableau
Pour limiter les effets négatifs à long terme de la
chimiothérapie et de l’hormonothérapie au niveau
de la masse musculaire et de la densité osseuse, il
apparait
également
important
d’inclure
des
exercices de musculation qui appliquent des
contraintes suffisantes au niveau des muscles et
du
tissu
osseux
(tableau
1).
Combiner
entrainement aérobie et renforcement musculaire
est également important pour lutter contre la
fatigue chronique dont souffrent une grande partie
1).
des survivants d’un cancer. Cette fatigue est la
Comme nous l’avons déjà souligné plus haut, les
cause et la conséquence du déconditionnement
effets bénéfiques sont cependant plus marqués
physique et mène bien souvent à un cercle vicieux
pour les activités d’intensité plus importante
(fatigue–moins
(>70% FCmax) et de durée suffisante (séances de
déconditionnement–aggravation de la fatigue) qui
30-45 min au moins), donc ces recommandations
doit être absolument rompu (Volaklis et coll.
devraient être progressivement atteintes (Mishra
2013).
et al 2012). Etant donné qu’il est souvent difficile
pour les personnes déconditionnées de maintenir
une intensité suffisante pendant toute la durée
d’une séance, le travail par intervalles permet
d’atteindre une intensité moyenne correspondant
aux recommandations en alternant des phases à
intensité relativement élevée (80-90% FCmax) et
d’activité
physique–
Chez les personnes présentant des pertes de
mobilité à cause d’une cicatrice en cas de
chirurgie (cancer du sein,..), des exercices de
mobilisation générale et des étirements devraient
également
être
proposés.
Ils
peuvent
facilement inclus en fin de séance en guise de
phase de retour au calme (tableau 1).
des phases de récupération active ou passive. Les
personnes peu actives et/ou déconditionnées
Revue de l’Education Physique, vol. 55, 2015.1
être
9
Tableau 1. Recommandations et précautions particulières
Recommandations
Activités aérobies
150 min d’activités physiques modérées à
intenses ou 75 min d’activités physiques très
 En prévention et pour limiter le déconditionnement et la
fatigue induits par les traitements
intenses ou une combinaison des deux par
semaine
Renforcement musculaire
Renforcer les groupes musculaires principaux
de préférence 2 fois par semaine
 En prévention et pour réduire la perte de masse musculaire
et la fatigue induites par les traitements
Mobilité-étirement
Exercices de mobilisation et étirements des
groupes musculaires à la fin des séances
 Pour maintenir la mobilité générale et récupérer la mobilité
après cicatrisation
Précautions particulières
Tout cancer
 Vérifier facteurs de risques/limitations préexistants ou liés
aux traitements: ostéopénie, limitations musculosquelettiques, cardiaques, anémie et autres pathologies
 Réaliser un test d’effort maximal avec ECG
 Débuter au moins 8 semaines après une chirurgie et
postposer ou adapter si fatigue trop importante après la
chimiothérapie
Important de référer au médecin en cas de doute!
 Évaluer risque de fracture, fonction du bras (mobilité,
Cancer du sein
Cancer de la prostate
douleur et présence lymphœdème)
 Évaluer risque de fracture, perte de force et masse
musculaire, continence
Cancers colorectaux
 Si colostomie : éviter sports de contact, aquatiques, pression
intra-abdominale excessive, précautions lors travail avec
charge importante (risque hernie)
Cancers hémathologiques
 Si greffe de cellules souches: débuter à charge plus basse et
augmenter très progressivement intensité et durée
Métastases osseuses
 Evaluer risque de fracture et adapter les activités
Tableau basé sur les recommandations de l’ACSM « Exercise Guidelines for Cancer Survivors »(Schmitz et coll.
2010 et Wolin et coll. 2012)
Revue de l’Education Physique, vol. 55, 2015.1
10
Mécanismes d’action de l’activité physique
Les mécanismes par lesquels l’activité physique
peut prévenir l’apparition ou influencer le risque
de récurrence d’un cancer sont nombreux et
relativement mal connus. Les mécanismes les
plus probables sont (Kruk et Czerniak 2013):

la diminution de la masse grasse totale et
abdominale ;

la diminution d’IGF-1 (insulin-like growth
factor-1) et des hormones sexuelles circulant
librement dans le sang via l’augmentation du
nombre de leurs transporteurs. Ces hormones
En conclusion, nous espérons vous avoir
convaincus que l’activité physique est non
seulement un bon outil de prévention primaire
mais peut également améliorer la qualité de vie
des personnes ayant eu un cancer et faciliter
leur retour à une vie normale. Elle permet
également de réduire le risque de mortalité
toutes causes confondues étant donné son effet
bénéfique sur plusieurs facteurs de risque qui
sont souvent aggravés par les traitements du
cancer. Elle devrait dès lors, à notre avis,
constituer une approche complémentaire aux
autres traitements qu’elle permet de mieux
tolérer.
stimulent, entre autres, la croissance des

cellules constituant les seins en se fixant sur
Prendre en charge ce public et lui proposer une
les récepteurs hormonaux présents à leur
activité
surface. Par cette même action, elles peuvent
nécessiter des connaissances et compétences
stimuler
cellules
particulières. De ce fait le CRPP et d’autres
cancéreuses et favoriser le développement de
centres en Belgique commencent à proposer
la tumeur cancéreuse ;
des programmes d’activités physiques adaptés.
la
l’amélioration
croissance
du
système
des
de
défense
physique
adaptée
peut
toutefois
Cependant nous n’en sommes qu’aux prémisses
antioxydant ;
et ce genre de prise en charge doit certainement
la diminution de l’inflammation (↓ IL-6,
être rendu plus accessible. De ce fait, un des
TNF-a) directement et en diminuant la masse
modules du certificat en « Activités physique
grasse qui stimule la sécrétion des IL-6 et
adaptées et prévention santé » (organisé en
TNF- ;
collaboration par la Faculté des Sciences de la

l’amélioration de la fonction immunitaire ;
Motricité de l’ULB et l’Université de Reims)

l’accélération du transit intestinal.
est dédié à la prise en charge des personnes

ayant eu un cancer. Ce module et l’ensemble du
certificat
sont
ouverts aux
diplômés
éducation physique.
Revue de l’Education Physique, vol. 55, 2015.1
11
en
Auteurs
Kruk J et coll. (2013) Asian Pacific Journal of
Cancer Prevention 14: 3993–4003.
Malgorzata Klass : Professeur à la faculté des
Sciences de la Motricitéde l’ULB, responsable
du « certificat en activité physique et prévention
santé « et du master en « prévention santé ».
Andrea
Gombos :
Médecin
oncologue
Lahart IM et coll. Acta Oncol (2015) 54: 635–
654.
McTiernan A et coll. (2003) JAMA 290: 1331–
1336.
à
Mishra SI et coll. (2012) Cochrane Database
l’institut Jules Bordet, impliquée dans le
Syst Rev 8: CD007566.
développement de la clinique de suivi des effets
Schmitz KH et coll. (2010) Med Sci Sports
secondaires des traitements cancérologiques
Exerc 42: 1409–1426.
dont l’objectif est d'offrir une prise en charge
Vance V et coll. (2011) Obes Rev 12: 282–294.
multidisciplinaire des effets indésirables à long
Volaklis KA et coll. (2013) Wiener klinische
terme.
Wochenschrift 125: 297–301.
Weston KS et coll. (2014) British Journal of
Michel Lamotte : Kinésithérapeute et Docteur
Sports Medicine 48: 1227–1234.
en Sciences de la Motricité de l’ULB. Il est
Wolin KY et coll. (2012) J Support Oncol 10:
coordinateur dans le service de kinésithérapie de
171–177.
l'hôpital Erasme et responsable du centre de
réadaptation cardiaque.
Bibliographie
Brambilla P et coll. (2010) Int J Obes (Lond) 35:
16–28.
Courneya KS et coll. (2013) JNCI J Natl Cancer
Inst 105: 1821–1832.
Courneya KS et coll. (2007) Journal of Clinical
Oncology 25: 4396–4404.
Egan MY et coll. (2013) Disability and
Rehabilitation 35: 2245–2258.
Fong DYT et coll. (2012) BMJ Jan 30; 344:
e70.
Irwin ML et coll. (2009) Obesity 17: 1534–1541.
Khan NF et coll. (2011) Br J Cancer 105: S29–
S37.
Revue de l’Education Physique, vol. 55, 2015.1
12
Téléchargement