La construction politique de l`Europe - France

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La construction politique de l'Europe - 1/6
Voici un petit balayage de notre "continent" (appellation approximative). L'Europe s'est constituée sur
trois grands modèles : Le modèle impérial, le modèle monarchique royal et le modèle démocratique et
républicain
L'histoire politique de l'Europe s'est constituée sur trois grands modèles : Depuis l'Antiquité, on identifie 3
principales formes qui parfois coexistent simultanément :
- Le modèle impérial, le + ancien, remonte a l'Antiquité et disparaît à l'époque moderne et réapparaît en
France au début du XIXe (Nostalgie de l'Antique avec Napoléon)
- Le modèle monarchique royal, apparaît au Moyen Age et domine toute l'époque moderne.
- Le modèle démocratique et républicain, a toujours été une exception de l'Histoire et triomphe vers 1920-30
en Europe
Il s'agit ici de l'Europe en tant que tel, rattaché progressivement à un sentiment d'unité et non les montages
juridiques contemporains que nous connaissons aujourd'hui tels que l'Union Européenne.
La naissance politique de l'Europe prend sa source au Moyen Age. En effet, dès cette époque, les philosophes
et les intellectuels ont l'idée d'une union entre les Etats dans le but de s'opposer au morcellement politique et
aux guerres qui fragilisaient l'Europe. Cette conscience repose sur le concept d'unité culturelle notamment
avec le christianisme.
En réalité la conscience européenne est encore plus ancienne : Pendant l'Antiquité, les grecs avaient une
vision très géographique de l'unité : Leur "continent" avait des caractéristiques propres, ce qui en était exclu
était barbare.
Longtemps sans nom, "Europe" apparait au V-VIe av. J. C. Dans les ouvrages de géographes et voyageurs qui
parcouraient le continent pour le découvrir, le décrire. Parmi eux, Hérodote s'interrogea sur ses limites. Il fixe
à l'Est l'Asie, à l'Ouest l'Afrique. Le Nord et le Sud restent imprécis et le Sud.
Au début de lère chrétienne : le géographe Strabon fixe les limites au Détroit de Gilbraltar (Sud-ouest), à la
mer Noire (Est), à la Méditerranée (Sud), tandis que le Nord reste flou. Au IVe, l'historien Orose donne l'Oural
(Russie) comme limite Est.
Quant au mot "Europe", il provient de la légende relatée par Hérodote : La princesse Tirienne Europe, fille du
Roi Agénore. Zeus tombe amoureux de cette très belle à la peau blanche. Transformé en taureau pour la
séduire, il l'emporte sur son dos pour la conduire en Crète ou il l'abandonne. Ses frères partirent a sa recherche
et en découvrant une nouvelle contrée, il lui donnèrent son nom.
Cette histoire est reprise par le poète Hésiode et la légende bénéficie d'une postériorité notamment en
devenant un thème pictural (Renaissance italienne par exemple)
Le modèle impérial
C'est une Forme d'organisation du pouvoir politique dans laquelle un autocrate (Empereur) dirige seul, règne
sur un vaste territoire constitué par la conquête militaire et étant ethniquement composite.
Tout d'abord il y a eu les Empires antiques :
Essentiellement, il s'agit des civilisations apparues autour de la Méditerranée (Grecque et Romaine). Ces
peuples considéraient les autres non civilisés (barbares). Ceux ci ignoraient la notion d'Etat, n'était pas une
civilisation urbaine et surtout il s'agissait de civilisations orales. Les cités se constituaient en mini-Etats
indépendants. Tout cela débouchera sur des constructions unitaires impériales étendues a tout le monde
méditerranéen. La cité est donc le berceau de l'Empire.
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L'Empire macédonien
A l'origine, il s'agissait d'une monarchie militaire de type féodal (exception à l'environnement grec des cités).
Ces rois se fascinaient pour la culture grecque, et rêvaient de conquérir la Grèce. De plus, leur position
stratégique constituait une barrière aux Perses, et ainsi ils se présentant comme les défenseurs du monde grec.
Il sagissait bien sûr d'un prétexte pour justifier les conquêtes de la Grèce. C'est surtout la stratégie de Philippe
II qui aboutit a l'hégémonie macédonienne. Son fils, Alexandre grâce aux conquêtes, se retrouva a la tête d'un
immense Empire. Le pouvoir royal développe une idéologie neuve composée de 5 thèmes de propagandes :
l'idée du héro libérateur (Rôle d'Alexandre pour la Grèce face aux Perses), le monarque divin, ou Alexandre
est perçu comme descendant de Dieux grecs, la Vocation universelle de l'Empire à s'élargir à condition de
garantir la paix. Idée aussi d'un empire multiétatique : Alexandre favorise mariage dans le sens du brassage
Ethnique.
. Il y a aussi le concept panhéllénique, la culture grecque se diffuse dans tout l'Empire. La politique est menée
grâce aux colonies. Enfin, lEconomie mondiale et unifiée (monnaie unique), pour dynamiser les échanges dans
tout l'Empire.
A sa mort (-323), ses réalisations ne survivent pas. La guerre civile finit par éliminer ses successeurs et on
obtient plusieurs royaumes (Monarchies hellénistiques qui vont durer jusqu'a la conquête romaine : Royaumes
d'Egypte/de Syrie/ Pergame /Macédoine)
L'empire de Rome
Créée en -753, Rome est une Petite communauté organisée en cité ayant un emplacement géographique
stratégique. La monarchie perdure jusqu'en - 509 puis c'est la République. L'expansion débute avec la longue
conquête de l'Italie, se finit vers 300. Puis, ily a les 2 premières guerres puniques (264-261 et 219-201), avec
l'annexion de la Sicile, la Sardaigne, l'Espagne, une partie de l'Afrique.
Dès les IIe, les hommes politiques romains se lancent dans une politique impérialiste avec l'objectif d'éliminer
les autres puissantes concurrentes autour de la Méditerranée, pour être la seule. C'est la 3e guerre punique
(élimination de Carthage). Rome s'enrichie considérablement, les territoires sont provincialisés, permettant
ressources naturelles et fiscales. Au Milieu II av. J. C., les conquètes vers le monde grec (macédoine) montrent
une hellénisation des romains.
Au IIe, les conquêtes continuent (Germanie, Bretagne). Le milieu du II montre les limites de l'expansion
impériale. On se focalise sur la défense pour protéger l'Empire contre les Barbares (le limes marque la
frontière physique et symbolique). L'Empereur est autocrate, concentre les pouvoirs, détient la chose publique,
symbolise l'unité romaine, est divinisé, impose l'ordre avec son pouvoir supérieur.
L'Empire vaste nécessite une délégation du pouvoir (gouverneurs de provinces, ces représentants) pour bien
l'administrer. Ce système assure l'unité et est exporté dans tout l'Empire (romanisation). Le droit (romain) est
applicable à tous les citoyens romains. En 212, Caracalla naturalise et uniformise alors la condition juridique.
L'uniformité est forte même si les identités culturelles diffèrent, elles se reconnaissent dans une culture
commune. La romanisation est facilité par la présence de l'armée, les échanges commerciaux.
La romanisation culturelle se manifeste par le bilinguisme dans tout l'Empire (romain/grec) et des modes de
vie proche (loisirs, pratiques religieuses, architecture) : l'assimilation des uns aux autres émerge.
Des le III, le pouvoir impérial s'affaiblit (guerres civiles, problèmes de succession, l'armée s'immisce dans le
pouvoir). Se succèdent l'anarchie militaire, la tétrarchie et la monarchie de droit divin.
A la fin du IV, c'est la rupture : Théodose accorde une partie de l'Empire a chacun de ses 2 fils : L'Empire
romain d'Occident avec Rome pour capitale et l'Empire romain d'Orient avec Constantinople (puis Byzance).
Le premier tombe en 476 sous l'invasion barbare. Le second perdure jusqu'à la prise des turcs en 1453
Apres un vide lors du Moyen Age, les Empires réapparaissent a l'époque moderne :
L'empire napoléonien
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Il est basé sur la personnalité chrismatique de l'Empereur Napoléon. Bonaparte est un soldat de l'armée
révolutionnaire qui monte en grade et devient général. Il s'engage dans l'action politique de soutien de l'armée
et d'une grande partie de la révolution fançaise. Il vénère Jules Cesar qui savait parler aux soldats. Il part a la
conquete de l'Italie (1793) puis de l'Egypte, comme César (1793), d'ou il ramène des forunes considérables. En
1804, il devient Empereur et se lance dans la conquète de l'Europe.
Il tente de reconstruire de l'Empire d'Occident à la façon de Charlemagne. (Une partie e l'Italie, Hollande,
Allemagne du Sud)
En 1806 c'est la Suppression du St Empire romain germanique. Cela marque les conquètes de la Prusse,
l'Autriche, l'Espagne et le Portugal. Puis Napoléon annexe les provinces Illyriennes (Croatie). En 1811 le
grand Empire Français est constitué, l'Europe continentale est placée sous domination française. Il y a 130
départements.
L'empire pseudo-allemand
Au début du XIX, l'Allemange est marquée par les frustrations et l'humiliation infligées par Napoléon. Elle
connait une révolution intellectuelle avec le Romantisme allemand, mouvement mené par les philosophes et
écrivains prussiens qui rèvent d'une revanche et d'une Allemagne qui deviendrait la + grande puissance
économique. Les chefs de ce patriotisme sont Goethe, Chillen et Fischte.
L'identité allemande se construit par transcendance des identités seigneriales. Il n'y avait pas de réel sentiment
national. L'objectif du patrimonialisme allemand est l'union de tous les peuple de cette langue en reposant sur
la thèse expansionniste (Pangermanisme). En 1830, le sentiment régional domine. Le petit royaume de Prusse
unifie et "créée" l'Allemagne en 1871 (après victoire contre la France). A la fin du XIX, l'Allemagne de
Guillaume II (1888) est dominé par le chancelier Bismark, grande figure du patriote allemand qui oeuvre pour
ma grandeur de la Prusse notamment en usant de la guerre. C'est une politique hégémonique qui est menée des
1888 basée sur le Nationalisme qui conduira à la 1ere Guerre mondiale (militarisation)
Le modèle monarchique royal
Origines
Ce modèle apparait sur les ruines de l'Empire Romain. Ce sont les invasions barbares qui introduisent de
petites monarchie dans l'ancienne Gaule. La monarchie germanique ignore la notion d'Etat et repose sur la
personnalité charismatique du chef militaire. Ensuite, les évolutions importantes seront la Féodalité et la
naissance du Royaume unitaire. Ce modèle s'impose en Europe a la fin de l'Empire Carolingien.
Avec la chute de Rome (476), plusieurs royaumes s'installent sur le continent : Les Wisigoths (Sud-Ouest de
la France, Nord de l'Hispanie), les Ostrogoths (Est de la France et Italie avec Ravène) ; Le nord de la France
connait les Burgondes (Lyon), les Alamans (Alsace), les Francs (Nord)
En 481, Clovis monte sur le trone et se lance dans une politique de conquète contre les wisigoths (507) et les
Burgondes (533) et crée le régnum francorum. En 751, Pépin le Bref usurpe le pouvoir et fonde la dynastie
carolingienne.
A la mort de Charlemagne, Ses différents fils entrent en conflit. Finalement, en 843 le traité de Verdun
partage l'Empire en 3. Ce partage ouvre la voie a la division de lEurope en une multitude de royaumes. Les
descendants ne s'entendront pas et les guerres sont nombreuses.
le XV voit se préciser les frontières des royaumes d'Europe. Il y a 4 grandes régions correspondant a des
ensembles politiques. Entre elles, il y a des territoires ou la souveraineté est mal établies (Marches). Les
frontieres ne sont pas fixes (guerres, mariage, héritages). Grossièrement on a :
Le Royaume de France plutot bien délimité. Très agrandi (Prise de Provence en 1481). Il y a des territoires,
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qui font l'objet de contestation entre puissances (Roussillon, Bretagne).
LAllemagne et Europe Orientale : Les Hasbourgs portent le titre impérial, règnent sur l'Autriche. Le reste est
divisé en principautés dont deux royaumes de tailles importantes (Celui de Hongrie et celui de Pologne)
L'Europe du Nord, avec une multitude de royaumes scandinaves qui apparaissent tôt et se regroupent
périodiquement.
Europe du Sud : Péninsules d'Italie (divisée en petits Etats (du Pape), Royaume de Naples, Duchets) et
d'Espagne (Royaumes d'Aragon et Castille) et des Principautés indépendantes (Portugal, Navare)
La question du pouvoir tempoRel et du pouvoir spirituel
Le Débat entre pouvoir temporel/spirituel se posent dès le XIII, où les états monarchiques évoluent vers des
états centralisés et unitaires. C'est le résultat de l'affrontement des ambitions politiques du St Siège et les
resistances Des monarques européens.
A la fin du XI, les puissants papes Urbin II et Grégoire VIII affirment la supériorité du pouvoir spirituel. En
1139 (fin du Concile de Latran). La compilation de Droit Canonique affirme trois points dogmatiques
incontestables (Le Pape est le Chef de l'Eglise catholique/ l'Eglise est Indépendance du pouvoir laïc/ les
monarques doivent obéissance au Pape) et consacre une doctrine politique (le Pape a des prérogatives
politiques supérieures). Innocent III cherche a imposer cette vision et d'instaurer la théocratie pontificale pour
placer l'Europe sous sa domination. En réaction, des monarques acceptent (Pierre d'Aragon), d'autres s'y
opposent (Frédéric II (Empereur germanique), St Louis, Philippe Le Bel) et renforcent leurs prérogatives et
construisent des Etats monarchiques au sens moderne.
La question de supériorité des titres
L'Europe rencontre des conflits entre les Empereurs germaniques et les princes et rois d'Europe. Les premiers
se considèrent + élevés dans la hiérarchie et s'appuient sur doctrine qui vise a prouver cette supériorité. S'en
suivent des conflits, des empereurs parviennent a s'imposer et obtiennent le serment d'allégence (Richard
Coeur de Lion rend hommage a Henri VI).
A la fin du XII "Empereur" est une simple dignité, sans réelle ampleur politique. Ils ne sont + couronnés par
le Pape et sont élus par les Princes. Des le XIII, tout est fait pour empêcher la reconstitution d'une dynastie
impériale. Ils n'ont ni finance, ni armée.
L'émergence de la souveraineté nationale
Les royaumes européens évoluent peu à peu à devenir des Etats (modernes) avec le recul de la féodalité et des
caractéristiques des royaumes de modifier (le pouvoir du monarque évolue dans le sens d'une souveraineté sur
la totalité du territoire, nouvelles. Le pouvoir étatique unitaire n'est plus perçu comme un lien personnel. Les
monarques élaborent un système régalien et une armée de pouvoir (permanente).
Emerge alors la théorie de l'indépendance du pouvoir temporel (avec laïcité) et la notion de souveraineté
royale Ces théories visent à renforcer le pouvoir monarchique et a réaliser la cohésion population/souverain
(apparition notions de nationalisme pour se "distinguer"). La Nation apparait avec la guerre de 100 ans en
France et en Angleterre. Des dynasties nationales naissent en Hongrie, dans toute la Bohème en réaction de la
domination allemande.
Les monarchies nationalistes du XIXe
Au début, la domination napoléonienne fait naitre un esprit d'indépendance mélée aux fiertés identitaires et
de sentiment national (se renforce avec les idées révolutionnaires). C'est une volonté de constituer des états
autonomes en harmonie avec les nationalités.
En 1814, la Hollande devient une monarchie autonome. D'autres prennent conscience de leur identité et
veulent se séparer des Otomans et Autrichiens (Hongrois, Roumains, Serbes, Tchèques, Grecs). L'ampleur
résulte du Congrès de Vienne (1815) qui redessine l'Europe. Les nationalistes contestent le découpage effectué
par les grandes puissances. Pour les + radicaux, la violence et la guerre permettent l'indépendance. Dès 1920,
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c'est la création de nombreux états (monarchie constitutionnelle) qui se séparent des Empires auxquels ils
étaient rattachés.
Le modèle républicain démocratique
Origines
La notion " démocratie" date du -Ve (Grèce) : C'est un Régime politique dans lequel les citoyens ont accès
aux organes délibérants, directement ou par l'intermédiaire de leurs représentants.
C'est un des modes de gouvernement de la cité antique. Elle est très liée a cette petite communauté d'hommes
vivant sur un territoire restreint qu'elle exploite, administre et défend selon des lois qu'elle s'est fixée (Argos,
Chios). Malgré cette dominance culturelle et historique, ce petit état autonome et souverain connait aussi des
oligarchies (Sparte) et des monarchies.
La + grande démocratie par sa taille et par ses textes conservés (Aristote) est Athènes. Ce modèle s'impose au
-VIe en Grèce à la suite de troubles sociaux. S'en suivent des réformes institutionnelles qui débouche sur la
démocratie. Elle est marquée par un idéal fort de liberté qui guide le concept de" la souveraineté appartient au
peuple" et une participation directe avec un système original.
Les villes libres médiévales et modernes
Dans les monarchies européennes, dès XII, les souverains et seigneurs utilisent les villes comme des relais du
système administratif centralisé. Assez autonomes (Chartes de franchises), les villes s'administrent elles-même
avec un système propre et ont des libertés municipales. Il y a une assemblée représentative (inspirée du
modèle romain), le conseil de ville + un gouvernement municipal, élu par l'assemblée (Consul ou Echevin).
Les institutions témoignent d'une petite démocratie malgré le contrôle du pouvoir royal. Dans certaines
régions européennes, il n'y a pas d'Etat monarchiques et les villes constituent de véritables Etats indépendants
sur un modèle politique (République) : Gènes, Florence, Flandres.
Certaines s'organisent en confédération (helvétique, ligne hansétatique). En réalité ce ne sont pas de vraies
démocraties mais plutot un groupe qui accapare le pouvoir (notables). Cependant, la collégialité du pouvoir, le
mandat représentatif, la révocabilité de l'autorité sont des principes présents.
La consécration lors de l'époque contemporaine
En 1791, la France connait la monarchie constitutionnelle puis la Ie République. En 1793, les députés votent
la constitution montagnarde (première constitution démocratique de la France avec l'instauration du suffrage
universel, d'un système représentatif monocaméral (corps législatif). Le conseil exécutif (organe collégial) est
désigné par l'assemblée et émane du législatif. Le Véto populaire et le référendum sont prévus). Cette
constitution, sans doute une des plus démocratique, ne sera jamais appliquée à cause des périls contre
révolutionnaires. Les députés décident alors d'installer une dictature pour protéger la révolution.
D'autres expériences, comme la II République (1848) instaure le suffrage universel, le législatif appartient à
l'assemblée nationale et pour la première fois l'exécutif est attribué au Président de la République, élu au
suffrage universel.
Louis Napoléon Bonaparte (neveu) deviendra le premier président de la république française et par le coup
d'Etat la France glisse sous le 2d Empire. En 1875, les républicains s'emparent du pouvoir, Les lois
constitutionnelles (1875) posent des grands principes qui perdureront longtemps. Elles prévoient l'élection du
Président par le Parlement (7 ans) et une représentation nationale bicamérale (Députés élus au suffrage
universel et Sénat).
En Europe, La révolution en France suscite des mouvements révolutionnaires qui empruntent 2 voies pour les
réformes. Soit on tente d'instaurer des monarchies constitutionnelles soir on opte pour la voie républicaine qui
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prône l'instauration de la démocratie représentative. Le succès est rare et éphémère. En 1849, toutes ces
tentatives démocratiques et libérales sont anéanties. Finalement, on les connait véritablement qu'en 1920
(Allemagne, Espagne, Portugal)
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