STATIONS URBAINES #3
GIRLS TALK AND DIE
2009
PRESENTATION
stations urbaines est une série de trois interventions artistiques, performatives et
urbaines menée de 2006 à 2009 à Genève.
stations urbaines est un processus de travail sur le théâtre qui propose une
recherche sur les formes et expressions autour du corps, de la langue, de l’espace et
du temps.
Ein Sportstück (Une pièce de sport), texte–euve, d’Elfriede Jelinek (Prix
Nobel 2004) est un des matériaux principaux de cette recherche théâtrale et
pluridisciplinaire.
Pendant les 3 ans de recherche, la compagnie sturmfrei développe de nouvelles
formes et explore des lieux de représentations insolites.
stations urbaines #1.
un théâtre pentagone sur le toit du Théâtre St.Gervais Genève. 2007-2008.
stations urbaines #2.
fois cinq sur le toit du Théâtre St.Gervais Genève. 2007-2008.
stations urbaines #3.
Girls talk and die. Sur des stades. 2009.
STATIONS URBAINES #3
GIRLS TALK AND DIE
INTRODUCTION
STATIONS URBAINES #3
GIRLS TALK AND DIE
compagnie sturmfrei / stations urbaines / travail sonore, architectural et performatif
Depuis 2003, la compagnie sturmfrei travaille sur l’œuvre d’Elfriede Jelinek et présente plusieurs mises en scène : créations théâtrales et performances inspirées par l’œuvre
de l’auteur autrichienne. La compagnie organise également des rencontres et plateformes de discussion autour de cette femme-écrivaine et rassemble à cette occasion des
architectes, des artistes plasticiens, des musiciens contemporains et auteurs.
A travers l’écriture d’Elfriede Jelinek, la compagnie propose différentes congurations et dispositifs spatiaux, temporels et corporels et crée des expériences et rencontres
particulières entre le récepteur et l’objet artistique. (en annexe : liste des représentations précédentes sur l’écriture d’Elfriede Jelinek)
De 2006 à 2007, Maya Bösch est metteur en scène associée du Théâtre St. Gervais pour faire une recherche théâtrale au l de la saison. « La question pour moi était : qu’est
ce que je peux faire au théâtre St.Gervais en tant qu’artiste associée / comment je peux prendre ce théâtre / l’occuper / inventer quelque chose de nouveau. Je ne voulais en
aucun cas faire une production de plus dans cette maison. Je voulais m’associer vraiment. Il s’agissait pour moi, de trouver un rapport ludique au lieu et de me positionner / de
rééchir le théâtre ensemble avec ce lieu, de le voir et le penser depuis ce lieu. Je suis passé régulièrement au théâtre St-Gervais et toutes mes réexions sont étroitement liées
à ce lieu. J’ai pris cette occasion comme un luxe de pouvoir rééchir le théâtre différemment. Mes premières discussions avec l’équipe ont commencé ici et c’est bien là,
l’idée d’un théâtre pour un spectateur est née (théâtre pentagone 2007-2008). Les contraintes de ce lieu, par exemple, le manque de salles de répétitions pour les compagnies
en résidence, les horaires rigides de fermeture etc ont fait que la compagnie est devenu vite autonome au sein de ce théâtre : nous avons occupé une salle de stockage et de
matériel et avons obtenu une minuscule cellule qui était un ancien labo de photo. Nous avons répété au théâtre en rond ainsi que dans les escaliers. Une première visite sur le
toit du théâtre St-Gervais avec le directeur Philippe Macasdar fut une révélation. Un haut-lieu qui lie le théâtre directement avec la ville de Genève. Cette «bella vista » : point
de contrôle et de surveillance, un point de regard et d’écoute, le voyeurisme, la prison…le théâtre pour un spectateur devait avoir lieu ici. »
STATION #1 - UN THEATRE PENTAGONE
stations urbaines #1. un théâtre pentagone ouvert toute la saison 2007-2008
est une cabine de taille humaine, en verre, en forme de pentagone, structurée par le
son et la lumière, qui est posée sur le toit du Théâtre St-Gervais à Genève. Ce « théâtre
», accessible à un seul spectateur à la fois, est ouvert du 31 août 2007 (lors de la Bâtie
2007, festival de Genève), à juin 2008. Dans ce théâtre pentagone l’intégralité du texte
Ein Sportstück (un texte-euve de 5 heures) est diffusée par 5 haut parleurs de basse,
de medium et d’aigu (dispositif pour un son qui tourne) construits par Michel Zurcher.
13 acteurs ont embouchés cette langue et sont en performance de marathon : pas de
lecture, pas de radiophonie, mais une performance basée sur le travail de « speech
act » (Austin), l’implication physique pour l’énonciation, le dire comme un sport. Le
spectateur a 6 heures de temps, il peut sortir de ce « théâtre » et revenir plus tard. Un
gardien est sur place qui surveille le dispositif et manipule les machines.
La ville de Genève comme décor et situation. Le travail met en relation le spectateur,
le texte et la ville : une relation intime et violente.
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GIRLS TALK AND DIE
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