LES FENTES D’EXTENSION ET LES BUS 2
Le bus MCA comporte plusieurs sections : une à 8 bits, une à 16 bits, une à 32 bits, une
audio et une pour l’affichage vidéo, ainsi qu’une section pour les transferts adaptés à la
mémoire. Dans les premiers PS/2, le bus MCA fonctionnait à une vitesse de 10 MHz,
mais cela a été facilement amélioré.
Notons que les périphériques à bus ISA sont compatibles avec le standard MCA, mais
pas les cartes d’interface, aussi appelées adaptateurs (adaptors), qui les relient à
l’ordinateur. Autrement dit, une carte ISA ne peut être installée dans une fente
d’extension à bus MCA, pas plus que l’inverse.
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Fente d’extension à bus EISA
En 1988, neuf compagnies dirigées par Compaq ont proposé un substitut au bus MCA,
le bus EISA (Extended Industry Standard Architecture). Comme IBM a profité de
l’introduction du bus MCA pour rendre son « clonage » presque impossible à moins de
lui payer des redevances financières, le bus EISA était pour ces compagnies la seule
planche de salut pour fabriquer de nouvelles machines à 32 bits, sans être obligées de
verser des redevances à IBM.
Contrairement au bus MCA, le bus EISA offre l’avantage de conserver une compatibilité
avec les cartes ISA parce qu’il constitue une extension du bus ISA; il n’est toutefois pas
évident que cette compatibilité soit réellement un avantage pour profiter de la puissance
d’une machine à 32 bits.
Une fente d’extension à bus EISA est conçue à double profondeur et fonctionne à une
vitesse de 20 MHz. En pratique, le bus EISA comporte deux bus : un pour les entrées et
les sorties, un pour les transferts en mémoire. Ce dédoublement a été rendu nécessaire
pour garder la compatibilité avec le bus ISA.
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Fente d’extension à bus local VLB
La fente d’extension à bus local VLB (Vesa Local Bus) est un connecteur où
l’information ne transite pas par le contrôleur de bus. La liaison est directe entre le
microprocesseur et une fente d’extension à bus local. Il s’agit d’un bus à 32 bits qui a
d’abord été pensé pour relier directement la carte adaptateur ou d’interface vidéo au
microprocesseur, sans la dégradation des performances générées par une connexion
passant par un contrôleur de bus.
Notons que pour développer le bus VLB pour la famille des micro-ordinateurs, les
concepteurs se sont fortement inspirés du bus PDS (Processor Direct Slot) qui existait dans
le monde Macintosh; ce bus permet d’améliorer grandement les performances d’un Mac.
Plus d’une centaine de compagnies ont rapidement adhéré au standard VLB,
développé surtout par des fabricants de cartes et (ou) de moniteurs vidéo. La vitesse
d’accès au bus local est théoriquement similaire à la vitesse interne du processeur; en
pratique toutefois, la technologie ne permet pas de vraiment dépasser 33 ou 40 MHz.
Plusieurs micro-ordinateurs sont pourvus de trois fentes d’extension à bus local; ces
bus, disons-le en passant, sont installés dans le prolongement du bus ISA-16. En
pratique, certaines informations manipulées par une carte VLB passent par le
© Télé-université, 2001 INF 1130
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