FCO - Bio Pays de la Loire

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Coordination AgroBiologique
des Pays de la Loire (CAB)
Le réseau des producteurs Bio des Pays de la Loire
GAB 44, GABBAnjou, CIVAM Bio 53, GAB 72, GAB 85
FCO : CONTRE LA VACCINATION OBLIGATOIRE ET
POUR LA LIBERTE DE DECISIONS DES ELEVEURS !
Alors que la campagne de vaccination bat son plein, les éleveurs bio hésitent bien souvent entre des
informations contradictoires ou partielles. Voici une note de Denis FRIC (vétérinaire – GIE Zone Verte), qui
explique la position actuelle de la FNAB, de l’ITAB et du réseau CAB Pays de la Loire. Pour en savoir plus,
contactez votre référent départemental (GAB ou CIVAM Bio) ou Sébastien Bonduau à la CAB (02-41-18-61-42)
Note de Denis FRIC , vétérinaire au GABLIM (réseau FNAB) et membre du GIE Zone Verte (03/06/08)
Les éléments objectifs de l’épizootie, de la biologie des cibles et des vecteurs mettent en évidence
que l’installation de la fièvre catarrhale est définitive dans nos territoires. Cette maladie est devenue
endémique. Elle s’est déjà «européanisée» avec le support de vecteurs locaux et en développant une
symptomatologie particulière chez les bovins qui n’avait jamais été observée dans les régions du
monde où le sérotype 8 est présent depuis des millénaires.
Éradication
Dans une déclaration, signée par toutes les «grandes» OPA françaises, il est très clairement indiqué:
1. que la vaccination des cheptels est la seule solution
2. que son objectif est l’éradication de la maladie
3. que les éleveurs qui refuseront la vaccination seront responsables de la non éradication de la FCO
Soyons clairs: prétendre que l'éradication de la FCO en France et en Europe est possible par vaccination
ou tout autre moyen est dans le meilleur des cas un LEURRE sinon une grave désinformation.
La FCO est une maladie non contagieuse mais VECTORIELLE. Une maladie dont l’agent viral est transmis
par la piqûre d’un insecte autochtone, hématophage (femelle au moment de la reproduction), de la famille
des moucherons culicoïdes, qui mature la particule virale au travers de ses intestins et dans ses glandes
salivaires pour la rendre infestante (compétence vectorielle).
Il est rigoureusement impossible de contrôler les culicoïdes hébergeant le virus. Présents depuis des millions
d’années sur nos territoires, ils occupent nécessairement une place irremplaçable dans l’équilibre des niches
écologiques européennes. Se nourrissant également et en permanence sur la faune sauvage locale, les
culicoïdes disséminent des particules virales partout dans des «réservoirs» multiples et inconnus. Par
conséquent, il est clair que l’élimination du virus de la FCO est impossible.
Nulle part, on n’est parvenu à éradiquer la fièvre catarrhale ou toute autre maladie à vecteurs touchant
animaux domestiques et sauvages.
Impact sanitaire de la FCO
Alors même qu’aucune étude épidémiologique sérieuse n’a été menée ni publiée pour évaluer l’impact avéré
de la maladie ; les autorités et les OPA, manipulant allègrement rumeurs et approximations, confondant
volontairement l’impact économique des mesures administratives mises en place avec la pathologie réelle de
la maladie, entretiennent un climat de peur en parlant de la plus grave crise sanitaire depuis 50 ans.
Ainsi, les chiffres d’évaluation du nombre de foyers en France et en Europe, sont répétés jusqu’à la nausée
comme un disque rayé, sans jamais expliquer que plus de 90% des prétendus foyers sont des élevages
sans aucune manifestation pathologique de la maladie mais où un des animaux au moins présente une
réaction sérologique positive à la FCO!
Sans parler des aides accordées en cas de mortalité, dans ce cas la FCO a bon dos avec comme
conséquence l’augmentation des statistiques.
9, rue André Brouard BP 70510 - 49105 ANGERS CEDEX 02
Tel : 02 41 18 61 40 - Fax : 02 41 18 61 41 - Courriel : [email protected]
Siret : 384 354 759 00035 – Numéro de déclaration formation : 52 49 02180 49
On nous présente aujourd’hui des chiffres alarmants tirés des statistiques d’équarrissage. Une étude en
Moselle indique une augmentation de la mortalité de plus de 20 % entre 2006 et 2007. Evidemment, c’est la
faute à la FCO! L’expression des augmentations en pourcentage aggrave l’émotion à propos d’un nombre
ridicule par rapport au cheptel départemental. La comparaison avec les chiffres d'autres départements
préservés de la FCO aurait été instructive, voir par exemple les chiffres du département de la Creuse. (18,8
% d’augmentation de la mortalité bovine).
Il est évident que les mauvais fourrages, récoltés tardivement en 2007, le plus souvent fort pauvres en azote
soluble et en énergie, conséquence d’une année pluvieuse, et l’augmentation du prix des compléments
alimentaires ont entraîné d’importants déficits de rationnement dans TOUT le pays et dans toutes les
productions. Ils sont sans doute à l’origine d’une mortalité plus importante que les années précédentes
pendant la période hivernale. Avoir «oublié» ce détail prouve le «sérieux» des informations officielles sur la
réalité de la maladie. Pour être complet, il est bon de souligner que dans les départements touchés par
l'épizootie de FCO, on n'observe pas sur l'année de diminution de la collecte laitière à l'égal des autres
départements.
La peur et l’inquiétude des éleveurs sont fabriquées et entretenues par la désinformation systématique, les
rumeurs dramatisantes et les discours démagogiques. A quand l’information objective et contradictoire, la
réflexion, le partage des expériences de tous nécessaires à la compréhension globale d’un phénomène
biologique naturel ?
L’échec de la désinsectisation
L’affirmation de la possibilité de ralentir la progression de la FCO par la limitation des déplacements
d’animaux et la désinsectisation est contredite par toutes les études menées.
La multiplication des vecteurs ne peut être contrôlée. L’échec majeur de la désinsectisation obligatoire
pratiquée en 2007 est aujourd’hui patent: aucune différence ne peut être observée dans l’impact de la
maladie entre ceux qui ont désinsectisé et ceux qui ont refusé (ni sur le nombre de cas, ni sur leur
gravité). Le seul résultat des désinsectisations a été une pollution majeure des animaux, de leur produit
(viande, lait) et de l'environnement. Malgré cela, de nombreux arrêtés préfectoraux rendant obligatoire la
désinsectisation de tous les ruminants des périmètres infectés restent en place.
Le développement des populations de vecteurs dépend étroitement d’une part des conditions climatiques et
le réchauffement actuel ne peut que les favoriser, et d’autre part des facteurs environnementaux tel la
présence des lisiers, jus d’ensilage, de fumier et autres débris organiques.
Par ailleurs il convient de rappeler que si seuls environs 5 % des culicoïdes sont porteurs de virus, ils ont
manifesté une extraordinaire faculté d’accueillir et de reproduire un virus de provenance lointaine. Cette
capacité manifeste ajoutée aux conditions climatiques rendent plus que probable l’arrivée et le
développement d’autres sérotypes de la FCO dans les années qui viennent comme c’est déjà le cas en Italie
et en Espagne.
La vaccination
La vaccination est présentée aujourd’hui comme la seule solution pour contrôler, voire éradiquer la FCO.
En premier lieu, il est plutôt amusant de constater que ce sont les zones où l’épizootie s’est déployée en
2007 qui ont été choisies comme lieu de vaccination prioritaire! Or, aucune enquête sérologique n’a cherché
à déterminer le nombre d’animaux qui s’étaient déjà immunisés naturellement. Nous savons néanmoins, en
se basant sur les sérologies de broutards, que ce nombre est très élevé. Ainsi les autorités agricoles ont
privilégié la vaccination d’animaux qui n’en avaient aucune utilité, seule l'AFSSA en a fait la remarque.
Ne possédant qu’une A.T.U. (autorisation Temporaire d’Utilisation), le vaccin ne dispose d’aucune
garantie ni d’efficacité dans le temps, ni d’innocuité, ni d’absence de risques en période de lactation,
de gestation ou de virémie d’un animal déjà contaminé, son utilisation est partout recommandée sans
aucune restriction.
L’AFSSA autorise la vaccination contre deux sérotypes le même jour mais en deux endroits différents, par
contre les DSV corses imposent de vacciner à 15 jours d’intervalle. Qui comprend?
Il apparaît d’ores et déjà des cas de mortalité vaccinale en brebis et en vache, des chutes de lait et de
fécondité des béliers après vaccination. Et bien entendu ces risques obligatoires comme les vaccins sont mis
à la charge des éleveurs qui en sont victimes sans aucune aide d’aucune sorte. Certains vétérinaires
prudents font signer des décharges à leurs clients et d’autres refusent de pratiquer cette vaccination sans
garantie. La transmission de la FCO par le sang implique également un risque potentiel de contamination en
cas d’absence de changement systématique de l’aiguille entre chaque animal.
Dans les troupeaux déjà en déficience d’immunité par maladie chronique, parasitisme, etc..., la réponse
immunitaire est loin d’être certaine et efficace pour tous les animaux.
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Tel : 02 41 18 61 40 - Fax : 02 41 18 61 41 - Courriel : [email protected]
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De plus le vaccin ne garantit pas l’absence de portage viral asymptomatique pendant un temps indéfini. La
protection vaccinale est annoncée pour moins d’une année! Sans aucune certitude. Autrement dit,
vacciner une fois condamne à vacciner pendant des dizaines d’années puisque la maladie, endémique,
reste là en embuscade. Qui peut garantir que les Etats ou L’UE prendront la vaccination à leur charge
pendant tout ce temps?
Ceci implique de tolérer, en veillant au grain, l’infection naturelle des animaux pour leurs permettre de
constituer une immunité naturelle efficace à vie. Car l’immunité naturelle ne s’appuie pas seulement sur les
anticorps circulants comme l’immunité vaccinale mais se base également sur l’immunité cellulaire, très
importante pour un virus ARN vivant essentiellement dans les cellules de l’hôte.
Par ailleurs, les vaccins utilisés contiennent entre autres de l’hydroxyde d’alumine dont les
conséquences perturbatrices sur la santé humaine et animale sont de plus en plus reconnues.
Enfin, le recours aux vaccinations de masse à l’égard de maladies banales et non mortelles dans la plupart
des cas constitue un détournement et un épuisement des capacités immunitaires circulatoires laissant la
place à d’autres pathologies plus graves et plus profondes.
Apprendre à vivre avec la FCO
Cette nouvelle donne de notre environnement d’élevage implique la nécessité pour nos troupeaux de
s’adapter sereinement à cette nouvelle situation. Comment?
Dans les élevages équilibrés où la santé des animaux est assurée, où les impératifs de production intensive
ou d’alimentation artificielle ne sont pas les critères dominants, c’est la mise en place de l’immunité naturelle
et la sélection des animaux qui sont les moyens les plus efficaces et les plus sûrs de s’adapter à la nouvelle
situation.
Certains animaux pourront peut être présenter des symptômes pathologiques. Ils seront traités en particulier
par la méthode homéopathique qui s’avère la plus efficace. (La FCO est une maladie virale, les antibiotiques,
ce n’est pas automatique...).
Cette adaptation de troupeau implique une sélection des animaux résistants car sur l’ensemble, dans un
troupeau bénéficiant d’une richesse génétique non anéantie par des années de consanguinité, 3 à 4 % des
animaux peuvent s’avérer incapable de se prémunir correctement contre la FCO et seront éliminés de la
base de sélection du troupeau.
Les élevages qui choisissent de privilégier l’immunisation naturelle ne présentent en aucun cas le moindre
danger pour les collègues férus de vaccination. En effet celui qui a vacciné ne craint plus (théoriquement) le
virus! Par contre le troupeau non vacciné est mis en danger par les animaux vaccinés des alentours qui
restent porteurs asymptomatiques de virus. Quant à la circulation virale, elle est en permanence assurée par
la faune sauvage qui échappe au contrôle des services administratifs.
Conclusion: respecter la liberté de choix des éleveurs
En face d’une maladie non contagieuse, non transmissible à l’homme, originale dans nos contrées parce que
vectorielle, peu pathogène et susceptible d’immunité naturelle, la responsabilité et la liberté entière de
décision des éleveurs doit être impérativement garantie.
L’éleveur doit en tout état de cause pouvoir choisir les moyens et la méthode à mettre en place dans son
élevage pour affronter et domestiquer la FCO.
Parce que la vaccination n’est en aucun cas la solution à long terme,
Parce que l’éradication de la maladie vectorielle est impossible,
Parce que un élevage non vacciné ne représente aucun danger pour ses voisins,
Il importe que chaque éleveur bien informé de toutes les caractéristiques du problème prenne ses
responsabilités.
Ceux qui souhaitent se sécuriser à court terme avec un vaccin sans garanties doivent pouvoir pratiquer la
vaccination que ce soit pour assurer des ventes de broutards à l’exportation ou parce qu’ils craignent que
leur cheptel affaibli pour telle ou telle raison ne puisse supporter l’infection naturelle.
Ceux qui préfèrent gérer l’immunisation naturelle de leur troupeau doivent pouvoir assumer leur stratégie
sans aucune entrave ni perte de droit.
Et chacun se voit de respecter le choix légitime des autres.
La FCO est sans aucun doute un cas d’école. Elle prélude à d’autres crises sanitaires qui trouvent
leur origine dans l’évolution du climat et la mondialisation des échanges en tout genre et partout.
Chaque éleveur est libre et responsable de ses choix.
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Prévenir la FCO : méthodes alternatives du GIE Zone Verte
www.giezoneverte.com
1. PREVENTION ALTERNATIVE
La rusticité des animaux, le confort des lieux de vie, la qualité et l’équilibre de l’alimentation et de la digestion
sont des facteurs déterminants de la santé globale du troupeau et de sa capacité à affronter le virus
transporté et inoculé par un moucheron local du type « Culicoïdes » (obsoletus, dewulfi, imicola…). Plus les
animaux sont faibles et ont besoin de béquilles : traités par des vaccins, des antiparasitaires chimiques
systématiques, des antibiotiques…, plus le risque de leur susceptibilité est grand. Pour aider les animaux à
mieux affronter l’agression des milliers d’insectes piqueurs hématophages et diminuer le risque d’inoculation
massive de virus :
Le traitement homéopathique avec LEDUM PALUSTRE, en dilution 200K
Ce remède préventif stimule les capacités de résistance de l’animal aux agressions des insectes piqueurs.
Pour un troupeau, il convient de dissoudre 10 granules dans un demi-litre d’eau de source, de dynamiser la
solution (bien agiter) et d’administrer en pulvérisation sur le nez ou sur les aliments 1 fois par jour, 2 jours de
suite une fois par mois en périodes à risques. NB : La désinsectisation par l’emploi d’insecticides chimiques
appliqués sur le dos de l’animal est inefficace, inutile et coûteuse. En outre, elle est source de pollution grave
pour l’Homme et l’environnement tout en générant des résistances chez les autres insectes.
La cure de CHLORURE DE MAGNESIUM
C’est le stimulant habituel de l’immunité. (10 grs par vache et par jour pendant une semaine, 2 grs pour les
brebis), pour aider les animaux à mieux résister à l'action du virus.
2. SOINS ALTERNATIFS
Lorsque la maladie est déclarée, les traitements alternatifs préventifs et curatifs sont possibles et efficaces. ls
remplacent avantageusement les traitements allopathiques antibiotiques inefficaces contre les virus mais
rescrits, avec des anti-inflammatoires, pour prévenir « d’éventuelles » complications bactériennes. Rappel :
l’homéopathie soigne les bovins, ovins malades à partir des symptômes observés : Tableau des principaux
symptômes observés et des remèdes les plus fréquemment prescrits. Si nécessaire, répertorisations
particulières pour déterminer d’autres remèdes.
Forte fièvre avec abattement, chute d’appétit, isolement.
Congestion et rougeur des muqueuses, en particulier
oculaire, buccale, nasale, génitale, podale, voire mammaires,
sur les parties de peau fine facilement piquées.
Ecoulements nasaux et ptyalisme (bave abondante). Ulcères
sur les gencives derrière les dents, dans le nez, sur les
trayons, dans le rectum. Croûtes sur les tétines. Difficultés à
manger et déglutir et efforts pour la selle.
Si complications avec ulcérations qui augmentent.
Plaques évoluant vers une teinte bleuâtre à noirâtre sur le
mufle, les trayons, la mamelle, Puis évolution vers des plaies
nécrosantes et malodorantes
Démarche lente avec congestion des pattes, myosite,
contractures musculaires.
Si animaux faibles
BELLADONA 30 K
ou ARSENICUM ALBUM 30 K
2 - 3 granules : 4 fois en J1; 3 fois en J2 ;
2 fois en J3; 1 fois en J4
MERCURIUS SOLUBILIS 30 K
2 – 3 granules : 4 fois en J1; 3 fois en J2 ;
2 fois en J3; 1 fois en J4
MERCURIUS CORROSIVUS 30 K
2 – 3 granules : 4 fois en J1; 3 fois en J2 ;
2 fois en J3; 1 fois en J4
LACHESIS MUTA 30 K
2 – 3 granules : 4 fois en J1; 3 fois en J2 ;
2 fois en J3; 1 fois en J4
RHUSTOX
2 – 3 granules : 4 fois en J1; 3 fois en J2 ;
2 fois en J3; 1 fois en J4
CARBO VEGETABILIS 30 K
3 granules : 4 fois en J1; 3 fois en J2 ;
2 fois en J3; 1 fois en J4
Administration des remèdes : granules dans la vulve ou pulvérisation dans le nez des granules dissous. Ces
médicaments se trouvent facilement en pharmacie.
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