Ordonnance astrale et Indice universel (Paul Bernard)
Ce premier numéro de la Revue d’astrologie mondiale traite d’une part, d’une approche tout à fait
nouvelle et fondamentale des structures profondes du système solaire à l’interface de l’astronomie et
de l’astrologie ; d’autre part d’outils de recherche très précieux, qui sont des Indices cycliques
universels. Cette recherche est le fruit d’une collaboration poursuivie depuis l’année 2008 avec Paul
Bernard, œuvre commune qui aboutit maintenant à des résultats suffisamment probants pour mériter
d’être publiés et portés à la connaissance du public. Nul doute que cette recherche sera, dans les
prochaines années, la source de maints développements féconds dans le domaine de l’astrologie
mondiale.
Les connaissances relatives au système solaire ont fait, depuis le début du XXIe s., des progrès
remarquables, qui permettent une meilleure connaissance des éléments qui se situent au-delà de la
ceinture de Kuiper jusqu’à l’hypothétique Nuage d’Oort. La réflexion que Paul Bernard a menée sur
les relations éventuelles entre les Transneptuniens et la loi de Bode débouche sur une conclusion
inattendue : la mise en valeur de « centres actifs structurels » (au nombe de 20) qui permettent de
penser en profondeur une « ordonnance astrale » du système solaire dans sa globalité, avec, sans
doute, des effets sur un nouveau paradigme de l’astrologie mondiale, sur lequel nous aurons l’occasion
de revenir longuement dans les prochains numéros du RAM. Cette réflexion a été suscitée par les
questions que je me posais tout au long d’une période, ouverte en 2006, durant laquelle s’est imposée
à moi la prise en compte, de plus en plus affirmée, des Transneptuniens.
C’est un magnifique cadeau que Paul Bernard fait à l’astrologie mondiale et à l’étude des cycles
planétaires en général avec la mise au point - qu’il présente ci-dessous - de deux outils à la fois très
précieux et très facilement maniables : l’Indice universel K et la famille des Indices H. Pour la
première fois dans l’histoire de l’astrologie, nous disposons de deux outils applicables aussi bien aux
planètes classiques du système solaire (du Soleil à Pluton) qu’aux facteurs représentés par les
Transneptuniens de l’École de Hambourg (Cupidon - Hadès - Zeus - Kronos - Apollon - Vulcanus -
Admète - Poséidon). Voilà qui devrait permettre des voyages dans le temps qui promettent d’être
passionnants, couvrant une période d’environ cinq ou six millénaires (et même bien davantage !) dans
l’histoire de notre planète. Ce sera l’une des explorations que nos lecteurs trouveront dans le cadre de
notre Revue d’astrologie mondiale (RAM).
Charles Ridoux
Amfroipret, le 1er janvier 2014
ORDONNANCE ASTRALE PAR PAUL BERNARD
L’astrologie est une connaissance. Les hommes l’ont su autrefois. Aujourd’hui, malgré des signes
d’évolution, son statut demeure incertain. Une édition Larousse récente consacrée à la psychologie
débute par un article sur l’astrologie, révélant la confusion qui règne encore dans les esprits à son
sujet. Tout en reconnaissant que c’est un « formidable outil dans l’appréhension de soi », l’auteur
affirme que « personne de sérieux ne songe aujourd’hui à revendiquer un quelconque statut
scientifique pour l’astrologie », statut qui n’est pas mis en doute en revanche pour toutes les fantaisies
qu’on trouve dans le fatras de la production psychologique sous l’appellation générique de « sciences
humaines ». Toujours dans le même article on relève l’assimilation faite par l’auteur comme par le
commun des mortels de l’astrologie avec des pratiques divinatoires, liées « à la tentation de se réfugier
dans des conduites irrationnelles ». Qu’importe après tout que des gens cultivés s’autorisent à parler
d’un sujet dont ils ignorent tout, notamment les recherches qui se sont multipliées depuis les années
1950 ; l’important est de continuer la recherche.
Nous voudrions ici tenter une lecture de l’ordonnance du système solaire dans une approche
astrologique, étude fondée sur le principe immémorial selon lequel l’astrologie a pour base la
connaissance de la science du cosmos sans se confondre avec elle. Toutes les avancées des sciences
cosmiques ont eu des répercussions dans la compréhension du système relationnel propre à la
démarche astrologique. Aujourd’hui la structure d’ensemble du système solaire s’est complétée avec
l’identification des différents corps qui la constituent, planètes, comètes, astéroïdes, corpuscules, amas