DOSSIER DE PRESSE FESTIVAL DE THÉÂTRE valréas - grillon - richerenches - visan DU 17 au 30 juillet 2017 CÉLÉBRONS L’ESPÉRANCE ! SOMMAIRE ÉDITORIAL GILBERT BARBA ÉDITORIAL CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE VAUCLUSE ÉDITORIAL MAIRIE DE VALRÉAS PROGRAMMATION THÉÂTRALE - LE CHAT - VOUS SOUVIENT-IL DE BARBARAS ? - LE MALADE IMAGINAIRE - ROMÉO ET JULIETTE - COURTELINE OU LA FOLIE BOURGEOISE - MOLIÈRE MALGRÉ MOI - VIVRE ! - LA MOUETTE ! - EL CID ! - PAR LE BOUDU P1 P2 P3 P5 P7 P9 P 11 P 13 P 15 P 17 P 19 P 21 P 23 AUTOUR DE LA PROGRAMMATION THÉÂTRALE - PREMIERS CHAPITRES - C’EST PAS LE MOMENT - HISTOIRES VRAIES - STAGE THÉÂTRE - PARTENARIAT AVEC LE PÔLE THÉÂTRE DU CRR D’AVIGNON - PRIX GODOT DES NUITS DE L’ENCLAVE 2017 - LES CABARETS DES NUITS - SCÉNOGRAPHIE URBAINE - ACTIONS CULTURELLES ET ÉDUCATION ARTISTIQUE P 24 P 25 P 26 P 27 P 28 P 28 P 29 P 30 P 31 INFORMATIONS PRATIQUES - LES LIEUX - BILLETTERIE ET RÉSERVATION - LES FORMULES 2017 - CALENDRIER - PARTENAIRES - L’ÉQUIPE DES NUITS P 33 P 34 P 35 P 37 P 38 P 39 Encore une fois, nous ouvrons les portes de nos salles, aux plafonds étoilés, pour écouter la parole des poètes, ressentir les pulsions du monde qui raisonnent toujours sur les scènes des théâtres et nous réunir dans un désir d’intelligence. Sous ces voûtes étoilées, brille de mille feux l’esprit de liberté. Assoiffés que nous sommes de résistance, nous y venons acclamer l’espérance et combattre les fatalités. Le public chaque année plus nombreux se mobilise pour être au coeur de ces lieux d’échanges, de partages et de confrontation. Cet esprit de mobilisation qui est chaque année plus grand, est un signe de bonne santé démocratique, un refus de s’embourber dans la pesanteur et dans le renoncement. Ici nous célébrons l’imaginaire et le poète visionnaire ! Nous accueillons cette année avec un immense plaisir : Simenon, Molière, Shakespeare, Courteline, Perrin, Bellier, Tchekhov, Corneille, Bonaventure Gacon, Pasturel, Séfrioui, Jaubertie. Les écritures d’hier et d’aujourd’hui nous font voyager au plus profond de nous-mêmes. Les histoires sans âge et les réalités transformées nous font rêver, réfléchir et poser un regard nouveau sur notre avenir. entre des citoyens qui brassent ensemble la culture, l’éducation artistique, au travers des résidences tout au long de l’année. C’est une terre d’espérance, où l’invention est au coeur et l’avenir le bienvenu. L’équipe du Festival milite pour une Culture du partage, une Culture du questionnement. Face à l’obscurantisme nous édifions l’intelligence collective. L’équipe du Festival, professionnels et bénévoles, croit aux fondations solides que sont l’art et la culture et met son énergie au service de cette belle idée de la "démocratisation culturelle". Chacun à son poste, de l’administration à la billetterie, en passant par la technique, l’accueil des compagnies et des auteurs, la table du Festival, l’hébergement, le cabaret et l’habillage du Festival, travaille à la réussite de ce rendezvous d’été. L’espoir est donc permis puisque voilà 52 ans que notre Festival célèbre l’humain sous les étoiles. Gilbert Barba, Directeur Artistique du Festival des Nuits de l’Enclave Le Festival est aussi une "terre d’accueil" pour les artistes, une terre fertile pour la rencontre 2 1 Une programmation pour tous Les Nuits 2017 mettent en lumière les talents du "spectacle vivant" ! Parce que la création artistique constitue une manière éducative, spirituelle et culturelle de voir le monde, nous sommes fiers, cette année encore, d’accueillir dans le Vaucluse, à Valréas, le Festival des Nuits de l’Enclave, du 17 au 30 juillet 2017. Ainsi, dans chaque œuvre portée par un artiste, c’est notre Histoire commune qui se transmet à travers son art, à travers la voix enchantée et pulsatile de son interprète. Car c’est avec passion que la scène parle à nos cœurs et à nos sens en nous apportant un enrichissement émotionnel et culturel formidable. L’art théâtral sait ainsi faire vibrer le public dans les nuits valréassiennes, à travers l’interprétation de grands classiques comme d’œuvres plus contemporaines. C’est ainsi que depuis plus d’un demi-siècle, le festival des Nuits de l’Enclave résonne chaque année dans le Vaucluse, pour magnifier la culture théâtrale et éclairer nos esprits sous ses voûtes étoilées. Toujours plus attentif à la promotion de la Culture, au-delà de nos frontières, le Conseil départemental soutient cet évènement de grande qualité artistique qui procure à notre Territoire un rayonnement culturel et 2 Pour sa 52ème édition, le Festival des Nuits de l’Enclave que la Municipalité de Valréas soutient pleinement, sera cette année encore riche d’une programmation variée. touristique national et même international. Plus que jamais, les Nuits de l’Enclave, expression du spectacle vivant, occupent une place majeure de la scène artistique locale, en amenant un large public dans des lieux remarquables de l’Enclave des Papes, qui fête cette année ces 700 ans ! Je tiens à remercier l’ensemble des bénévoles de cette belle manifestation culturelle, ainsi que les artistes professionnels ou amateurs, les costumiers, les techniciens… ou encore les assistants, qui contribuent à la réussite de ce Festival et au public toujours plus nombreux. Je souhaite à la belle troupe de cette 52ème édition un grand succès. Très bon spectacle à tous. Maurice Chabert, Président du Conseil Départemental de Vaucluse Au nom des élus de Valréas, je renouvelle tous nos remerciements et nos encouragements aux bénévoles de l’association ainsi qu’à l’équipe des permanents des Nuits de l’Enclave qui assure un travail quotidien et permettent de proposer des beaux moments de théâtre, cet été encore, dans le cadre du festival. La Municipalité renouvelle sa confiance à la présidente des Nuits Béatrice Soulier et à son directeur artistique Gilbert Barba qui donnent ensemble l’orientation de cet événement culturel. Rappelons que les Nuits sont une association qui œuvre toute l’année pour l’éducation artistique à travers l’accueil d’artistes et d’auteurs à qui l’on permet ainsi de créer chez nous en étant au plus près de la population. L’association organise également le Prix littéraire des collégiens et lycéens (Prix Godot) ainsi que des ateliers à Valréas et dans les écoles de l’Enclave. Autant d’actions culturelles qui mènent acteurs et spectateurs jusqu’au festival de l’été. Les Nuits 2017 vont, une nouvelle fois, mettre en lumière les talents des comédiens qui se produiront sur les différentes scènes de l’Enclave des Papes, dont celles de l’Espace Niel, ce bel écrin mis à disposition de l’association par la Ville de Valréas, et la Cour René Jauneau, au pied du château de Simiane, lequel sera de nouveau ouvert à la visite, de mi-juin jusqu’aux Journées du Patrimoine. Le festival mettra aussi en avant tous les autres métiers du théâtre, les auteurs, les metteurs en scène, les costumiers, les techniciens, les assistants, etc. Une belle et joyeuse troupe qui participera, à côté des autres manifestations prévues, à faire battre le cœur de notre ville durant l’été ! La programmation du prochain festival vise tous les publics avec : des grands classiques comme "La Mouette" d’après Tchekhov et "Roméo et Juliette" de Shakespeare ; des acteurs connus tels Myriam Boyer et Jean Benguigui dans "Le Chat", mais également Francis Perrin avec son "Molière Malgré Moi" qui fait écho à la mise en scène de Gilbert Barba qui propose une version contemporaine du "Malade Imaginaire" de Molière. Soulignons aussi que, dans le cadre du 700e anniversaire de notre Enclave des Papes, le public est invité à découvrir "Vous souvient-il de Barbaras ?" de Roger Pasturel, mis en scène par Roland Peyron, une production des Nuits de l’Enclave en partenariat avec l’association "1317-2017, l’Enclave 700 ans d’histoire". Très bon festival 2017 ! Patrick ADRIEN Maire de Valréas Président de la CCEPPG 3 LE CHAT d’après l’œuvre de georges simenon spectacle d’ouverture Adaptation théâtrale : Christian LYON et Blandine STINTZY Mise en scène : Didier LONG assisté de Julie MARBOEUF Avec : Myriam BOYER et Jean BENGUIGUI Décor : Jean Michel ADAM Costumes : Camille DUFLOS Lumières : Philippe SAZERAT Musique : François PEYRONY Un mari et une femme qui ne se parlent plus... quoi de plus banal ! En poussant la situation jusqu’au bout de son absurde logique, Simenon transcende la mesquinerie de ses personnages. Ils deviennent des héros tragiquement universels qui iront jusqu’à leur propre destruction. Mais, ce qui nous touche profondément dans cette oeuvre, c’est de voir à quel point cette haine absolue n’est que l’expression d’un immense besoin d’amour inassouvi. Contrairement au film, qui raconte l’usure d’un vieux couple, nous sommes restés proches de la situation originale du roman : un jeune couple de veufs qui unissent leurs solitudes sur un malentendu, entre raison et intérêt. Ceci nous permet de traverser avec les mêmes comédiens toutes les étapes de l’évolution de cette histoire, et la palette des émotions qui y sont associées : depuis la rencontre et ses espoirs illusoires, jusqu’à la haine qui attache à l’autre encore bien plus inéluctablement que l’amour. « Myriam Boyer est décidément une des plus grandes dames que l’on puisse applaudir sur les planches, les applaudissements furent. Quant à son partenaire, Jean Benguigui, il nous montre tout autant l‘étendue de son talent. Tous deux sont toujours dans le juste ton. La mise en scène, le texte permettent de se démarquer totalement du film, tout en gardant l’essentiel. Vraiment Le Chat au Théâtre de l’Atelier est un grand moment, un cadeau pour ceux qui aiment le théâtre, qui mélange humour et noirceur pour en faire une soirée d’exception. » onsortoupas.fr « La mise en scène de Didier LONG astucieuse et bien rythmée semble dérouler un album de l’histoire du vieux couple du début à la fin en privilégiant les flash-back d’Émile et Marguerite. Myriam BOYER et Jean BENGUIGUI sont drôles et émouvants sans forcer chacun la psychologie de leurs personnages qui s’expriment simplement. Nous sommes loin des esprits torturés des héros de Beckett par exemple. Nous pourrions nous croire en pleine guerre avec la vision de ces immeubles bombardés impitoyablement. En comparaison, la guerre que se mènent les deux bougres même s’ils se font mal, leur permet au moins de crier leur existence. Si nous avons gardé en mémoire les visages bouleversants de Simone Signoret et de Jean Gabin, ici ce sont les voix des interprètes qui tapissent cette sombre histoire, des voix que l’on entendrait à travers les murs, fragmentées de silences, des voix aussi qui ne s’écoutent pas, happées par le vide. Nous avons beaucoup apprécié la simplicité sans effets de Jean BENGUIGUI dans ce rôle d’ouvrier plombier à la retraite et comme toujours nous avons été émus par la présence de Myriam BOYER à fleur de peau. » LeMonde.fr « A partir de l’excellente adaptation du roman par Christian Lyon et Blondine Stintzy, Didier Long a choisi avec raison le parti de l’épure pour construire à la scène l’univers de cette tragédie. Tout est dépouillé à l’extrême dans ce spectacle féroce. Le décor, le dialogue, le mouvement, l’interprétation, afin que le non-dit soit perçu à sa juste mesure, à sa valeur essentielle. Myriam Boyer et Jean Benguigui sont bouleversants. » Le Figaro Magazine « Une mise en scène ingénieuse, précise et saisissante. D’une maîtrise aboutie et prenante, la mise en scène creuse cette spirale qui tournoie autour de l’innommable pour en révéler la béance et dénude les pulsions dans leur vérité crue. Tension âcre de la haine, angoisse existentielle chauffée à blanc de ces êtres blessés qui ne se jettent plus que des regards de défiance et où les cris de haines sont les derniers mots d’amour, étouffement capiteux des non-dits, métamorphose lugubre du paysage urbain de la banlieue parisienne...Dans ce camp retranché qu’est devenu leur pavillon cerné par le vacarme des chantiers, le metteur en scène Didier Long (fidèle aux pièces avec Myriam Boyer) a su guider les comédiens jusqu’à des territoires d’interprétation pleins de justesse et d’exigence entre dialogues houleux et longs silences ombrageux, parvenant à rendre incandescentes en scène leurs vies dans leur complexité et à éviscérer leurs douleurs. » PoleCulture DURÉE 1H30 LUNDI 17 JUILLET À 21H30 ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS TARIF UNIQUE : 25 € CABARET À L’ISSUE DU SPECTACLE 5 Dans le cadre du 700ème anniversaire de l’Enclave des Papes, ce territoire de Drôme provençale est célébré au fil de plusieurs événements tout au long de l’année 2017. Les Nuits de l’Enclave s’associent à l’association 700 ans d’histoire pour la valorisation de cette terre au travers d’une pièce de théâtre, écrite par Roger Pasturel, jouée par des habitants de l’Enclave (amateurs et professionnels). CRÉATION 2017 VOUS SOUVIENT-IL DE BARBARAS ? DE ROGER PASTUREL Production Festival des Nuits de l’Enclave 2017 Coproduction Enclave des Papes 700 ans d’ Histoires en Provence 1317-2017 Partenariat du Théâtre-école de la Lance et des Baronnies, Buis-les-Baronnies. le festival s’associe à l’association enclave 700 ans d’histoire pour la création Mise en scène : Roland PEYRON Musique : Jeff PICCARDI Narratrice : Danielle FRANÇON Avec : Lucienne ARNAVON, Gilbert BARBA, Jean BARBERA, Manu BOUCHARD, Christiane BUISSON-PEYROL, Michel CLARY, Emma CONIL, Yvon CORDEIL, Alain DELAYE, Marie-Agathe FAYET, François FLOURET, Benjamin GRAS, Isabelle MEJEAN, Roger PASTUREL, Romito PEPERONI, Marie-Jo PEYROL, Jean-Luc PHILIBERT, Jeff PICCARDI, Thierry PONTHIEUX, Lorenzo SANDRO-PAOLO, Béatrice SOULIER, Jean VERLAINE-DELAYE, Henri VEYRADIER Tout public à partir de 10 ans. En cet an de grâce 2017, nous célèbrerons le 700ème anniversaire de l’Enclave des Papes. Cette petite communauté rurale à la fois dévote et sauvageonne sut résister en son temps aux velléités d’annexion des rois de France, tout en profitant de la mansuétude du pouvoir pontifical. Il fallut l’effervescence révolutionnaire pour la faire adhérer à contrecoeur aux idées républicaines dans le sillage d’Avignon. Témoignage de son appartenance ancienne aux états pontificaux, l’Enclave du nord Vaucluse dans la Drôme, présente une originalité géographique et administrative dont la présence perdure depuis 700 ans. L’association « 1317-2017, l’Enclave 700 ans d’histoire » coordonne tout au long de l’année 2017, l’ensemble des manifestations qui célébreront l’anniversaire de la création de l’Enclave des Papes pour renforcer sa notoriété culturelle, créer et resserrer les liens sociaux et participer à son attractivité touristique. Tél : 06 86 86 11 38 Courriel : [email protected] http://enclavedespapes-700ans.fr/ https://fr-fr.facebook.com/ENCLAVEDESPAPES/ DURÉE 1H MARDI 18 JUILLET À 19H MERCREDI 19 JUILLET À 19H JEUDI 20 JUILLET À 19H SAMEDI 29 JUILLET À 19 H ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS PLACE DE L’ÉGLISE À RICHERENCHES PLACE HUMBERT II À VISAN PLACE ÉMILE COLONGIN À GRILLON TARIF UNIQUE : 700 centimes d’€uros (7 €) 7 LE malade imaginaire DE MOLIÈRE CRÉATION Production Festival des Nuits de l’Enclave 2017 Coproduction Éclats de Scènes Mise en scène : Gilbert BARBA Assistantes à la mise en scène : Adeline ARIAS, Aude SABIN Avec : Julien BREDA, Leslie GRANGER, Julien MASSON, Roland PEYRON, Frédéric RICHAUD, Aude SABIN, Catherine SWARTENBROEKX Scénographie et costumes : Marie MEYER 2017 Tout public à partir de 12 ans. Même s’il peste contre le coût des soins, l’hypocondriaque Argan ne peut se passer des Médecins. Il rêve pour sa fille d’un mari praticien, Diafoirus. Or Angélique aime Cléante et refuse son prétendant. Argan décide alors de la déshériter, au profit de son hypocrite d’épouse, Béline. Mais c’est sans compter sur l’aide providentielle de Toinette, l’effrontée servante, qui s’ingéniera à faire triompher la cause des amoureux... « Du temps de Molière on faisait des saignées, aujourd’hui ce sont des chimiothérapies. J’imagine qu’une saignée devait affaiblir le malade, comme aujourd’hui les chimiothérapies affaiblissent les mêmes malades. Pourtant au travers du drame, apparaît la comédie. Molière offre sur scène le comique de situation, les quiproquos. Tambour battant tout le monde s’affaire autour du fauteuil du "Malade". Je conduirai le travail vers cette comédie et sans vergogne je chercherai Gilbert barba Directeur artistique du Festival des Nuits de l’Enclave à Valréas auteur et metteur en scène Amoureux des mots et du théâtre, un peu secret, Gilbert Barba ne s’appréhende qu’à travers son Art. Il surprend par une parole juste, un goût de la vie, un sens de l’humain. Né en 1958, il apprend très tôt la mise en scène et la comédie. « J’ai commencé à faire du Théâtre à l’âge de 16 ans avec Vincent Siano fondateur du TRAC, à Beaumes-de-Venise. Ma vocation vient de là. » Cet amour pour le théâtre, Barba le gardera et ne délaissera jamais les planches. le rire. Ce qui fait la grandeur de Molière c’est qu’il n’a jamais voulu choisir entre Dom-Juan et Scapin, à une époque où l’on séparait le comique du tragique. Bien avant "Ubu Roi" d’Alfred Jarry, Molière convoque sur scène une scatologie débridée. Il fait appel à la comédie italienne où le corps est aussi l’expression de l’âme et le Malade comme le dit sa femme Béline, est un homme malpropre, dégoûtant, mouchant, toussant, crachant toujours… un corps échoué là au milieu de la pièce, au milieu de la scène, un corps qu’il faut laver, un corps plein de bile, d’humeurs et de merde. Rabelais n’est pas loin. Je n’oublierai pas dans la scénographie le rapport au public, car celui-ci est en avance. J’entends par là qu’il connaît "Le Malade Imaginaire", il l’a étudié à l’école, ou il l’a déjà vu. Le public viendra donc "revoir" la pièce. Il arrivera en connaisseur. Je souhaiterais en faire un complice. » Gilbert Barba C’est là qu’il rencontre René Jauneau, le père fondateur des Nuits de l’Enclave. Il s’ancre de nouveau en Vaucluse en 1998. Il cofonde la compagnie Éclats de Scènes, centre culturel itinérant en Vaucluse et monte ses propres textes, mais aussi des pièces de Jean-Claude Grumberg, Azama, Jarry, Molière… Nommé directeur artistique, ce bâtisseur remet à flot le Festival de théâtre Les Nuits de l’Enclave, en 2012, tel un navire. « Mais rien ne serait possible sans l’équipe qui m’entoure » précise-t-il, modestement. Pari gagné. Le public valréassien est de nouveau séduit par ce festival itinérant (Valréas, Grillon, Richerenches, Visan) qu’il avait un peu boudé. Création de spectacles, souffle et élan vitaux donnés par de jeunes artistes en résidence sont de nouveau là. Dans le cadre des Nuits de l’Enclave, Gilbert Barba a mis en scène : • • • • • 2016, «Moman», et «Votre maman» de Jean-Claude Grumberg. 2015, «Dom Juan» de Molière. 2014 «Petit boulot pour vieux clown» de Matéi Visniec. 2013, «Iphigénie ou le péché des Dieux» de Michel Azama. 2012, «Ubu roi» de Alfred Jarry. Il est toujours en recherche de nouveaux projets et il prépare actuellement la création du « Malade imaginaire » de Molière pour le festival des Nuits de l’Enclave 2017. « J’ai fait mes armes à Valréas, en 1978 car le Festival existe depuis 50 ans. Je suis tombé amoureux de cette ville... » DURÉE 1H45 MARDI 18 JUILLET À 21H30 ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS CABARET À L’ISSUE DU SPECTACLE MERCREDI 19 JUILLET À 21H30 JEUDI 20 JUILLET À 21H30 SAMEDI 29 JUILLET À 21H30 PLACE DE L’ÉGLISE À RICHERENCHES PLACE HUMBERT II À VISAN PLACE ÉMILE COLONGIN À GRILLON TARIFS : 20€ TP / 15€ TR 9 LA TRÈS EXCELLENTE ET LAMENTABLE TRAGÉDIE DE ROMÉO ET JULIETTE D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE Compagnie la Bande à Mandrin Coproduction : Théâtre de Vénissieux et Théâtre Théo Argence - St Priest Résidence de création au TNP-Villeurbanne Traduction et Mise en scène : Juliette RIZOUD Avec : Laurence BESSON, Amandine BLANQUART, Yves BRESSIANT, Clément CARABÉDIAN, Raphaëlle DIOU, Julien GAUTHIER, Damien GOUY, Jérôme QUINTARD, Anaël RIMSKYKORSAKOFF, Juliette RIZOUD - Avec la voix de Clément MORINIÈRE : Le Prologue Direction d’acteurs : Laurence BESSON Lumière : Mathilde FOLTIER-GUEYDAN Costumes : Adeline ISABEL-MIGNOT Création maquillage : Gauthier MAGNETTE Maquillage : Justine Pignol Scénographie : Fanny GAMET Musique : Raphaëlle DIOU Son et arrangement musicaux : Cédric CHAUMERON Régisseur plateau : Guillaume PONROY Chorégraphie : Aurélien KAIRO Après une première plongée dans l’océan shakespearien avec Le Songe d’une nuit d’été, la compagnie La Bande à Mandrin prolonge l’aventure en abordant cette pièce mythique et pourtant si peu connue : La très excellente et lamentable tragédie de Roméo et Juliette. La metteuse en scène Juliette Rizoud a le désir de faire entendre toute la puissance comique et tragique de cette œuvre. Le décor présenté à vos yeux, sera l’espace de toutes les métamorphoses : place public de Vérone, cabaret des Capulet ou encore squat des Montague. La piste aux étoiles est l’univers le plus approprié à nous faire croire aux illusions. Magie, danger, adrénaline, clowneries et amour peuvent s’y rencontrer dans une succession de numéros et le tout sans filet. Les artistes qu’elle a réunis sont habités d’un même désir : revisiter les grands textes comme on déterre aujourd’hui certains mythes et légendes, avec un mélange de curiosité, de respect et d’effronterie. Dans les rues de Vérone, deux familles d’égales dignités, s’affrontent depuis des siècles dans une guerre absurde où plus personne ne connaît les réelles raisons de cette haine. La jeunesse se soulèvera à son tour contre cette vendetta, certains par les armes et d’autres par l’amour, mais désirant chacun naïvement un monde meilleur. Comme en période de guerre, les jeunes sont tués, les anciens survivent. Une querelle sans fondement entraîne des morts stupides. Roméo et Juliette auront la prémonition que leur vie sera courte, il faut donc la vivre vite, la vivre bien, la vivre pleinement. Devant nos yeux, Ils vivront en trois jours ce qu’ils auraient pu vivre en quarante ans. la compagnie La Bande à Mandrin JULIETTE RIZOUD En 2014, sous l’initiative de Juliette Rizoud, comédienne de la troupe du TNP, la compagnie de théâtre La Bande à Mandrin a vu le jour. Elle réunit plusieurs artistes associés qui se battent pour la même cause : un Théâtre de la Parole. La compagnie revendique un travail sur le terrain, un labeur d’artisan, au service des mots et de la poésie. Elle milite également pour donner à l’acteur un muscle, un souffle poétique. La formation continue est essentielle dans notre travail. La question de la transmission est le cheval de bataille de la compagnie. Désacraliser les grandes œuvres classiques ou contemporaines, françaises ou étrangères au service d’un théâtre pour tous, d’un théâtre populaire. Aider la jeunesse à apercevoir une autre porte : au-delà d’un monde parfois trop virtuel, il y a celui de l’imaginaire, beaucoup plus riche et vaste. Nous désirons être dans la logique d’un théâtre engagé qui n’affirme pas le sens du monde, mais à soin de le questionner sans jugement. L’envie première est là : raconter et partager de grandes et belles histoires avec un large public. Loin de nous le langage affecté ou la vulgarisation télévisuelle, nous sommes en équilibre entre ceci et cela, entre le texte que nous défendons corps et âme et notre jeunesse. Elle a suivi les cours de l’École préparatoire de la Comédie de SaintÉtienne, ainsi que ceux du Centre Chorégraphique de Toulouse. En 2004, elle entre à l’ENSATT. Depuis le début de la saison 2007-2008, elle fait partie de la troupe du TNP et a été dirigée par Christian Schiaretti notamment dans La Jeanne de Delteil, et dans Ruy Blas de Victor Hugo où elle tient le rôle de la reine. Elle part en tournée avec Les Tréteaux de France dirigés par Robin Renucci. Elle a été également dirigée par Olivier Borle, Julie Brochen, Christophe Maltot, Grégoire Ingold, Nada Strancar et Thierry Thieû Niang . Elle a mis en scène au TNP, au printemps 2015, Le Songe d’une nuit d’été, au sein de sa compagnie: La Bande à Mandrin. En 2017, sa nouvelle création La très excellente et lamentable tragédie de Roméo et Juliette verra le jour. DURÉE : 2H30 VENDREDI 21 JUILLET À 21H30 ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS TARIFS : 20€ TP / 15€ TR CABARET À L’ISSUE DU SPECTACLE 11 COURTELINE OU LA FOLIE BOURGEOISE D’APRÈS GEORGES COURTELINE Compagnie la Bande à Mandrin Mise en scène : Juliette RIZOUD Avec : Laurence BESSON, Raphaëlle DIOU, Claire GALOPIN, Jérôme QUINTARD, Anaël RIMSKY-KORSAKOFF, Juliette RIZOUD Courteline ou la folie bourgeoise D'APRÈS GEORGES COURTELINE MISE EN SCÈNE JULIETTE RIZOUD Tout public à partir de 12 ans Courteline ou la folie bourgeoise est un cabaret-tréteaux : quiproquos, chansons à textes et autres bouffonneries... les scènes s’enchaîneront, se feront et se déferont. Les courtes pièces choisies sont délicieuses de précision comique, de ridicule et de folie. Sous un ciel parisien des années folles, plusieurs tableaux de la vie bourgeoise, scènes de ménage ou chansons grivoises du début du siècle défileront dans un rythme endiablé devant vos yeux. La compagnie La Bande à Mandrin a créé ce spectacle d’une durée de 45 minutes pour le lancement de sa première édition de son festival Les Théâtrales du Val de Lans dans le Vercors. Cette forme a été imaginé pour être jouée en extérieur comme à l’intérieur, dans des théâtres ou chez l’habitant. Courteline ou la folie bourgeoise répond à notre envie et à notre enthousiasme de faire un grand spectacle populaire, où vieillards, adultes et enfants pourraient se réunir autour du verbe de Courteline. La création de ce spectacle traduit une grande curiosité de ma part envers cet auteur que je qualifiais autrefois moi-même de suranné. Plonger dans cette matière foisonnante, m’a fait découvrir un auteur d’une grande richesse, maitrisant le verbe, le rythme et la mécanique compliquée du rire. En créant Courteline ou la folie bourgeoise, je souhaite faire hommage à cet homme aux talents multiples et le faire découvrir ou redécouvrir à toutes les générations. C’est une matière à jouer pour les acteurs et c’est une merveilleuse matière à rire pour les spectateurs. La joie est la bienvenue en ces temps si sombres. Alors amusons-nous ! Puis, au-delà du rire, Courteline dresse des portraits de femmes et d’hommes pieds et poings liés à leurs habitudes, leurs travers. Il dessine la tragédie comique humaine, tente de rompre avec la mauvaise foi et l’orgueil. Son écriture est un placebo contre la déprime et le négativisme. Il nous indique par la voie de l’humour, celle de l’amour. Les six comédiens prêteront leurs voix et leurs corps à un couple de persécuteur-persécuté, à un pique-assiette, à une femme de chambre écervelée et à deux petites bourgeoises aux yeux rouges. Ils viendront étaler leur bêtise quotidienne, et leur méchanceté. L’œil affuté de Courteline a su capter et retranscrire les travers d’une époque. Il a su tirer de la bêtise et de la méchanceté du monde rire et folie pour créer ces petits bijoux, injustement boudés, de vaudeville. C’est un réel défi pour moi de mettre en scène un vaudeville qui sous la plume de Courteline devient de la dentelle. Ce n’est pas par l’intelligence qu’il faut aborder cette œuvre mais par le rythme et la musicalité qui se dégage du texte et qui parle directement au cœur du spectateur. Nous sommes une équipe de six comédiens. Le choix de créer des spectacles nécessitant une distribution nombreuse n’est pas seulement une folie des grandeurs mais grâce à ça nous créons bel et bien des emplois et de l’activité pour des artistes. C’est bien un acte de militantisme. En effet, ces choix artistiques ne devraient pas être seulement l’apanage des théâtres nationaux. En choisissant de mettre en scène des pièces demandant un nombre conséquent d’acteurs, nous revendiquons notre liberté de création. Courteline ou la folie bourgeoise commence dans un café parisien des années folles, où tour à tour les clients et le personnel de l’établissement étaleront leurs linges sales. Comme une valse à trois temps tendre et écœurante les scènes de ménage, de commérage et de duperie se feront et se déferont. Les Boulingrins et Gros chagrin sont deux grandes comédie, mais qui trouvent pourtant leur source dans des situations pathétiques, inhumaines et dangereuses. Toujours proche de la vie quotidienne, on se reconnaît chez Courteline, il nous tend seulement un miroir légèrement déformant. Courteline ou la folie bourgeoise, nous amène dans un tourbillon de rire. Ces saynètes ont une force comique surréalistes et terribles. On voit rarement dans le théâtre français des farces si grinçantes et c’est terriblement bon! DURÉE : 1H SAMEDI 22 JUILLET À 21H30 PLACE ÉMILE COLONGIN À GRILLON TARIFS : 15€ TP / 12€ TR 13 PASCAL LEGROS PRODUCTIONS PRÉSENTE Molière malgré moi DE FRANCIS PERRIN Un spectacle conçu, mis en scène et interprété par : Francis PERRIN Lumières : Jacques ROUVEYROLLIS Costumes : Pascale BORDET Son : Michel WINOGRADOFF C’est Molière dans tous ses éclats que nous raconte l’un de ses plus fervents admirateurs et serviteurs, Francis Perrin ! Après avoir joué Scapin, Alceste, Philinte, Sganarelle, Mascarille, George Dandin, Francis Perrin nous fait revivre un Molière insoupçonné : chef d’entreprise avant l’heure, meneur d’hommes à l’énergie sans borne, auteur à l’imagination débordante, amoureux insatiable des femmes, chef de troupe affamé de création. « Francis Perrin fait revivre avec générosité et gourmandise l’auteur du Misanthrope tout en démontrant son évidente modernité. Un spectacle d’une jubilatoire intelligence à savourer en famille. » Télérama Sortir FRANCIS PERRIN Metteur en scène Auteur et Comédien Ses parents, tous deux techniciens du cinéma, ont notamment fait partie de l’équipe technique de tournage des films de Sacha Guitry. Il est engagé à la Comédie-Française en 1972. Débute alors une riche carrière de comédien, où il interprète de nombreuses fois le répertoire de Molière : Le Malade imaginaire, Le Bourgeois gentilhomme, Les Femmes savantes, Les Fourberies de Scapin... Il interprète également les œuvres de Georges Feydeau, Eugène Labiche, Jules Romains, Marcel Pagnol... Il ne quittera plus les scènes de théâtre. Le cinéma commence également à faire appel à lui pour des seconds rôles. On le remarque en petit ami d’Isabelle Adjani dans La Gifle de Claude Pinoteau, puis chez Claude Lelouch et Philippe de Broca. En 1981, il tient la vedette du film Le Roi des cons de Claude Confortès. Il crée peu à peu un personnage attachant qui rencontre un grand succès dans la première moitié des années 1980 : il réalise Tête à claques, Le Joli cœur puis Ça n’arrive qu’à moi. Il a coécrit et joué dans Le Débutant le rôle de « François Veber » et dans Ça n’arrive qu’à moi le rôle de «François Pépin» (en référence au réalisateur Francis Veber qui utilisait à cette époque le nom de « François Perrin » dans plusieurs de ses films). Dès la fin des années 1980, il se consacre essentiellement à sa carrière au théâtre. Dans les années 1990, il devient sociétaire des Grosses Têtes de Philippe Bouvard. À la radio, on le dissocie par son léger bégaiement et son fou rire ini- mitable alors qu’à la télévision, il amuse des millions de téléspectateurs par sa complicité avec Sim, dans de désopilants sketches tels que le kinésithérapeute, la torture médiévale, le cabinet dentaire... Il a été directeur du théâtre Montansier à Versailles de 1992 à 2000. En 2001, Francis Perrin rejoint Jean-Claude Brialy comme codirecteur artistique du Festival d’Anjou, puis en est le directeur en 2002 et 2003. En avril 2007, il est promu officier de la Légion d’honneur. DURÉE : 1H35 LUNDI 24 JUILLET À 21H30 ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS TARIF UNIQUE : 25€ CABARET À L’ISSUE DU SPECTACLE 15 VIVRE ! COMÉDIE FÉMININE AU GALOP DES ILLUSIONS DE MICHEL BELLIER Dynamo Théâtre Coproduction TDG théâtre Grasse scène conventionnée Mise en scène : Joëlle CATTINO Avec : Blanche VAN HYFTE et Joëlle CATTINO Scénographie et lumières : Jean-Luc MARTINEZ Costumes : Blanche VAN HYFTE avec le concours du BTS Lycée des Coteaux Métiers de la mode – Arts du spectacle Tout public à partir de 11 ans. Un duo de clowns au féminin, issu d’une longue lignée de jongleuses de mots, évoque quatre générations de femmes d’une même famille. Avec elles, on traverse le siècle de 1914 à nos jours. On revisite l’histoire des femmes à travers des vies toutes simples, d’humbles destins qui ont vu passer la Grande Histoire ou se sont laissés emporter par elle. Les prises de conscience, les combats, les désillusions, les victoires en chantant... Elles racontent. Et on rit. On rit beaucoup, même si parfois, il reste un petit goût d’amertume. Quatre portraits de femmes d’une même famille. Elles racontent. Les chemins tout tracés, les renoncements, le poids de la morale, celui de la destinée. Quatre femmes qui traversent le XXème siècle. Illusions, espoirs, incompréhensions, rage de vivre ! Une mise en jeu pétillante Choix thématique de cette La mise en scène et le dispositif scénique ont pour ambition de renforcer proposition artistique la formidable dynamique et la rythmique des récits. Entre récit épique et jeu clownesque, dans un aller-retour constant, le travail des acteurs se conduit dans la recherche d’une grande puissance de jeu et dans une grande liberté. L’adresse au public directe met en place une connivence entre la scène et le public. En le concernant, elle fait du spectateur le partenaire immédiat de la représentation. Le dispositif propose un bi-frontal : deux espaces de spectateurs se font face. Entre eux : l’espace des actrices. Notre référence est la place de village. Chacun voit l’autre et se sait également regarder. On partage les sensations et les émotions que suscitent les propos. On rit de voir rire le voisin. Un mât central soutient une myriade de guirlandes lumineuses, suspendues au dessus de la « piste » e fondant l’espace spectateur et la scène en un seul espace. Abolissant ainsi la frontière entre réalité et fiction, c’est un aller-retour du récit au jeu qui crée un mode de narration actuel entre évocation et incarnation. Et le rire vient toujours bousculer les images oniriques et poétiques. Il cherche à susciter, chez le spectateur, la surprise et le plaisir. Un plaisir ancré dans un ici-et-maintenant, chargé de mémoire et d’histoire. Une façon de renouer avec un théâtre épuré, et d’ainsi conforter la place de l’acteur-narrateur au cœur du dispositif théâtral. Il existe un domaine particulièrement sensible quand on évoque la question des femmes : les mœurs. On le voit bien ici en France, au fil du temps : lors de la loi sur le divorce de 1884, du débat sur l’avortement au début des années 1970 ou bien à propos aujourd’hui de la mixité et de l’accès aux responsabilités dans tous les secteurs de la vie sociale. C’est à l’orée du 20e siècle que les femmes ont commencé lentement à accéder au statut «d’individu libre de sa personne». Une idée qui a cheminé et s’est affirmée à la fin du 19e siècle, puis a traversé tout le 20e siècle. C’est seulement aujourd’hui, enfin, que la femme n’est plus considérée en tant que « femme de » ou « fille de ». Cette question du droit ou des droits des femmes soulève le thème de la liberté de choix, du refus de se voir imposer, par une morale, une conduite qui a trait au plus intime. Partout dans le monde, des femmes et des hommes se battent pour que toutes les femmes puissent un jour vivre librement, comme elles le méritent, à égalité avec tous ceux qu’elles ont mis au monde. Dans le respect des droits de la personne qui fait de chaque individu un citoyen et ne le réduit pas à être un membre d’une communauté soumis aux dogmes de celle-ci. DURÉE : 50 min MARDI 25 JUILLET À 21H PLACE DE L’ÉGLISE À RICHERENCHES TARIFS : 15€ TP / 12€ TR SPECTACLE SUIVI D’UN BAL 17 LA MOUETTE ! D’APRÈS TCHEKHOV Compagnie Kobal’t Coproduction - Kobal’t / Théâtre de la Bastille-Paris / Théâtre de la Passerelle - SN de Gap / La Ferme du Buisson – SN de Marne-la-Vallée / Cie Italienne avec Orchestre – Jean François Sivadier / Cie Pandora – Brigitte Jaques Wajeman Mise en scène : Thibault PERRENOUD Texte français, adaptation et dramaturgie : Clément CAMAR-MERCIER Scénographie : Jean PERRENOUD Conception lumière et régie générale : Xavier DUTHU Assistant à la mise en scène : Guillaume MOTTE Avec : Marc ARNAUD, Mathieu BOISLIVEAU, Chloé CHEVALIER, Caroline GONIN, Éric JAKOBIAK, Pierre-Stefan MONTAGNIER, Guillaume MOTTE, Aurore PARIS La compagnie Kobal’t appréciée pour la liberté et la fougue de son Misanthrope au dernier festival, revient avec La Mouette, dans une nouvelle écriture de la langue originale de Tchekhov. Il est question d’art et d’amour, de rêver sa vie ou de la vivre vraiment. Ce sont des êtres qui désirent, ardemment. Une campagne, une maison, un lac. On est chez Pierre, on attend son neveu Constant pour que le rideau se lève sur la pièce qu’il présente à sa famille et quelques amis. Constant rêve d’être un écrivain révolutionnaire, Nina rêve d’être une actrice reconnue. Il l’aime mais elle aimera Boris, auteur fameux et compagnon d’Irène, maman de Constant et comédienne célèbre. Dans un dispositif quadrifrontal, acteurs et spectateurs assistent à la représentation, jusqu’à ce que tout bascule. Exit les prénoms et la bourgeoisie russes. Personnages et intrigue se rapprochent de nous, fiction et réalité liées. La mélancolie de la fin du XIXème a les traits du XXIème naissant. Une traduction et adaptation originales motivées par le seul objectif : faire une proposition percutante et fidèle de l’ensemble des enjeux de la pièce pour qu’ils s’entendent avec la même véracité qu’à sa création russe. LE MOT DU METTEUR-EN-SCÈNE « Après les deux ans de tournée du Misanthrope, le théâtre de la Bastille nous a invité à poursuivre notre collaboration en jouant notre nouvelle création pour vingt-huit représentations au mois de mars 2017. Monter La Mouette d’Anton Tchekhov avec la même équipe m’est apparu comme une évidence. Bien qu’elles puissent paraître éloignées, ces deux pièces se rejoignent à travers des problématiques complémentaires que je souhaite encore explorer avec ce groupe. Non seulement nous continuons de proposer au public des classiques fondamentaux du théâtre mais nous continuons surtout à creuser le sillon émotif d’une galerie de personnages confrontés à des situations qui nous touchent personnellement, au quotidien. Il est question de traquer les préjugés que nous avons de nous-mêmes. Dans Le Misanthrope, j’avais situé l’action autour d’un groupe d’acteurs, pendant une soirée de première. Cet artifice devient inutile dans La Mouette où les personnages se réunissent déjà autour de l’objet théâtral. « Le problème n’est plus que les formes soient nouvelles ou anciennes, mais qu’on écrive sans se soucier d’aucune forme, qu’on écrive parce que ça suinte librement du fond de l’âme. » Constant Tréplev européen. Je vois d’ailleurs cela comme une force : plus on peut voir de Mouette différente, plus on peut sonder non seulement les caractères de la pièce mais plus on peut surtout mettre à nu les obsessions de ceux qui la monte. Comme si pour se connaître soi-même, partager et réfléchir en tant qu’Homme (et pas seulement de théâtre), il fallait monter La Mouette. Ce dossier est donc la présentation d’une nécessité. Oui, on peut se demander à la lecture d’un dossier qui propose une nouvelle mise en scène de La Mouette, pourquoi donc : encore ? Mais demanderezvous à un chrétien pourquoi va-t-il à la messe tous les dimanches ? Parce qu’il y a des questions et des relations fondamentales qu’il faut reposer au quotidien car c’est leur essence même d’être réinterroger constamment. Certes la création, le bonheur ou l’amour font parties de ces interrogations-là et hantent la pièce mais je crois qu’au fond il s’agit surtout de négocier avec la question de l’être. Et personne ne raconte mieux que Tchekhov à quel point il est difficile de trouver une raison de vivre tous les matins. » Thibault Perrenoud Pour Kobal’t Comme Tréplev nous le rappelle à l’Acte IV, c’est bien de ce qui nous touche personnellement que l’on doit partir pour qu’un travail prenne forme, quelle que soit sa forme. On sait que ce texte de Tchekhov traite de problématiques profondément humaines. Ainsi, je crois qu’il est d’autant plus nécessaire de le monter et cela malgré la fréquence de sa représentation dans le théâtre DURÉE : 2H JEUDI 27 JUILLET À 21H30 PLACE HUMBERT II À VISAN TARIFS : 15€ TP / 12€ TR 19 EL CID ! D’APRÈS LE CID DE PIERRE CORNEILLE Agence de Voyages Imaginaires Coproductions : Théâtre de Gymnase (Marseille), Ville de Neuilly- sur-Seine, Espace Diamant Ajaccio, Le Cratère Scène nationale d’Alès, Instituts Français d’Espagne et du Maroc. Avec le soutien de l’Institut Français Paris et Région PACA, la SPEDIDAM, la SNCM. Adaptation : Philippe CAR et Yves FRAVEGA Mise en scène : Philippe CAR Avec : Philippe CAR, Valérie BOURNET ou Lucie BOTIVEAU, Vincent TROUBLE, Anaïs DELMAS, Nicolas DELORME Pensé comme un thriller, Corneille réécrit le mythe de Rodrigo Diaz de Vivar en y développant un véritable suspense. L’histoire tient en haleine le spectateur d’un bout à l’autre de la pièce. Corneille pousse ses personnages et surtout Rodrigue et Chimène, dans de véritables tortures psychologiques. Ces deux personnages s’aiment. Le père de Chimène, jaloux d’une faveur qu’a fait le Roi au père de Rodrigue, gifle ce dernier, qui, affaibli par l’âge et trop vieux pour répondre lui- même à cet affront, remet sa vengeance entre les mains de son fils. Rodrigue, déchiré entre son amour et son devoir, finit par écouter la voix du sang et tue le père de Chimène en duel ! Chimène essaie de renier son amour et demande au Roi la tête de Rodrigue. Mais l’attaque du royaume par les ennemis donne à Rodrigue l’occasion de prouver sa valeur et d’obtenir le pardon du roi... Comment nos héros vont-ils se sortir de cette situation extraordinaire à l’issue... imprévisible ? La musique, composée par Vincent Trouble, enregistrée et jouée en direct par tous les comédiens, est influencée par le voyage et s’est enrichie de chansons latino-américaines. Elle accompagne l’action comme une musique de film et donne au spectacle une atmosphère tour à tour épique et glamour, loin des versions attendues de cette pièce du répertoire. « Le public est conquis et applaudit en cœur cette résurrection de la pièce de Corneille ! » Le Monde « Toute la force et la singularité de la mise en scène de Philippe Car reposent sur la façon d’exciter les neurones et les zygomatiques des spectateurs ! » L’Humanité « Une performance euphorisante. Un univers théâtral à découvrir sans tarder ! » Télérama « Vive le théâtre foisonnant et généreux de l’Agence de Voyages Imaginaires ! » Mouvement  AGENCE DE VOYAGES IMAGINAIRES - création Chaque création de la compagnie débute par un «voyage d’étude», où toute l’équipe se retrouve à l’étranger pour la découverte du texte parallèlement à celle d’une technique ou d’un autre monde. Ces voyages sont toujours des moments magiques. Ils sont propices aux rencontres et viennent nourrir le travail artistique. Fidèles à nos méthodes de travail et encouragés par la perspective de Mar- seille Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture, le travail du Cid commença par une grande période d’immersion en Espagne et au Ma- roc, sur les lieux de l’action du Cid. En convoi itinérant, entre juin et septembre, nous nous sommes déplacés de ville en ville, sur les routes de Los Santos en Espagne, puis à Agadir, Oujda et Tétouan au Maroc où nous avons à chaque fois déployé notre campement (tentes, chapiteau, ateliers, cuisine...). A chacune de nos étapes, nous avons reconstitué un laboratoire de création théâtrale nomade, librement ouvert. Les répétitions furent ponctuées par des échanges organisés tout au long du voyage sous forme de stages, d’ateliers, de rencontres... Le public était constitué, suivant les villes, de passants, d’amateurs, de curieux, d’étudiants, d’enseignants mais aussi d’artistes professionnels : musiciens, comédiens, plasticiens... Les rencontres avec ces publics de cultures tout à fait différentes (espagnol, français, arabe, berbère...), ont créé de précieux échanges, nourrissant à foison cette longue période d’écriture scénique. Pensé comme un thriller, Corneille réécrit le mythe de Rodrigo Diaz de Vivar en y développant un véritable suspense. L’histoire tient en haleine le spectateur d’un bout à l’autre de la pièce. Corneille pousse ses personnages et sur- tout Rodrigue et Chimène, dans de véritables tortures psychologiques ! Dans l’adaptation de l’Agence de Voyages Imaginaires, le merveilleux et le comique frisent avec le tragique, surtout dans l’in- terprétation des personnages, notamment celui de Rodrigue. La mise en scène... foraine, tend vers une forme rêvée de «music hall espagnol». L’action se dé- roule autour d’un manège onirique. C’est un conte. La présence d’Alonzo, narrateur-chauffeur de taxi-auto-tamponneuse, joué par les cinq acteurs, met en pers- pective le texte et les réflexions de Cor- neille. Dès le départ et face aux specta- teurs, lorsqu’il se demande ce qu’il ferait si quelqu’un faisait du mal à son père, c’est unvéritablevertigepourlepublic... La musique, composée par Vincent Trouble, enregistrée et jouée en direct par tous les comédiens, est influen- cée par le voyage et s’est enrichie de chansons latino-américaines. Elle accompagne l’action comme une musique de film et donne au spectacle une atmosphère tour à tour épique et glamour, loin des versions attendues de cette pièce du répertoire. DURÉE : 1H20 VENDREDI 28 JUILLET À 21H30 ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS TARIFS : 20€ TP / 15€ TR CABARET À L’ISSUE DU SPECTACLE 21 par le boudu CLOWN soirée Compagnie La Toupie De clôture De et par : Bonaventure GACON Tout public à partir de 12 ans. Il a un peu mal au cœur, trop bu... sans doute le foie, les petites bières ou peut-être le cœur lui-même, son pauvre cœur d’ogre, ou bien cette satanée rouille qui inexorablement agit sur toutes choses, sur les poêles, les cœurs et le reste... Enfin, il faut bien se remettre au boulot, aller voir les bons petits gars et les petites filles, siroter quelques verres, regarder les couchers de soleil, se faire des petits gueuletons et puis être méchant du mieux qu’on peut. Faut bien vivre... « Les bons sentiments l’assaillent autant que la faim. Pour son premier solo, Bonaventure Gacon (remarqué dans le spectacle du CNAC C’est pour toi que je fais ça !) fait preuve d’une exceptionnelle maturité. Aussi bon comédien qu’acrobate, aussi juste que généreux à provoquer les rires. Son Boudu a déjà sa place auprès des grands clowns de l’histoire du cirque. » L’express « Avec une justesse de ton remarquable et un registre de jeu exceptionnel, sans écarter d’excellentes capacités d’acrobatie, Bonaventure Gacon offre à son Boudu une belle place dans le monde des clowns. Il le sort de la figure traditionnelle, lourde en lieux communs, pour inaugurer une poésie brute, vraisemblablement neurasthénique. » Arts de la piste Bonaventure Gacon En 1991, il intègre le cirque « Les Saltimbanques » en tant qu’apprenti. Puis ce sera l’École du Cirque de Rosny-sous-Bois, suivie du Centre National des Arts du Cirque de Chalon en Champagne. Il en sort diplômé en 1997 avec le spectacle C’est pour toi que je fais ça, mis en scène par Guy Alloucherie. Il crée le Cirque désaccordé, puis remplice l’Ange Acrobate au Cirque Plume et danse avec la Cie « Pierre Doussaint ». En 1999, il rencontree Titoune et Laurent Cabrol, le Cirque Trottola et le spectacle du même nom (toupie en italien) qui tournera en France et à l’étranger plus de quatre ans. Depuis 2005, avec la Cie « L’Entreprises » (François Cervantes), il présente le spectacle Les Clowns. En 2011, il obtient le prix SACD pour les arts du cirque. DURÉE : 1H DIMANCHE 30 JUILLET À 21H30 ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS TARIFS : 20€ TP / 15€ TR CABARET À L’ISSUE DU SPECTACLE 23 Autour de la programmation théâtrale Lecture 1 ers Lecture C’EST PAS LE MOMENT* chapitres DE CATHERINE VERLAGUET AUTOUR DE L’ÉCRITURE DE LAURENT MAUVIGNIER *Titre provisoire Lu par l’auteure Projet proposé par Olivier Barrère Compagnie Il va sans dire Dans la continuité du cycle de lectures autour de l’écriture de Laurent Mauvignier, nous accueillons pour la quatrième et dernière lecture de cette saison, Olivier Barrère, qui nous fera découvrir les premiers chapitres du roman "Continuer" de Laurent Mauvignier. Chaque année, il propose au public d’écouter les premiers chapitres de plusieurs romans d’un même auteur pour susciter l’envie de découvrir ou de redécouvrir des écrivains qui nous sont chers. Car lire à haute voix, c’est aussi transmettre. Nous partirons à la rencontre de ce travail de l’auteur, du rythme, des silences et du souffle. C’est l’histoire d’Aaron, 17 ans, qui décide un jour de s’acheter sur internet une paire de talons aiguilles jaunes vernies pour aller au lycée. D’Emma, sa sœur, qui adopte un bébé électronique pour tester sa capacité à s’occuper d’autrui. De leur mère qui est en train de perdre son père et qui ne comprend pas la crise identitaire que chacun des membres de sa famille est en train de vivre alors que tout semblait si normal jusque là. Et enfin, c’est l’histoire du père de cette famille qui ne trouve pas le bon moment pour confier à sa femme un secret de plus en plus lourd à porter. Compagnie il va sans dire biographie « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer aux progrès scientifiques et aux bienfaits qui en résultent » (Article 27 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme) Née en 1977. Elle intègre les sections d’Art Dramatique des Conservatoires de Toulouse, puis de Marseille, parallèlement à sa formation universitaire théâtrale à Aix-en Provence, puis à Paris Nanterre. NOTE D’INTENTION Il va sans dire, que la démarche sera collective. Il va sans dire, que l’humilité nous guidera. Que l’exigence la talonnera. Que l’esprit frondeur ne les quittera pas. Il va sans dire, que le théâtre sera l’endroit à mettre à l’envers, le lieu du questionnement du monde, des nanoparticules à l’univers intergalactique, la zone de partage du sens, du sensible et du sensitif. Rêver et se réjouir. Se tenir debout et faire face aussi. Un théâtre pour susciter les oreilles aux aguets, les sourires aux éclats, les bouches bées, les mains tendus et les regard noirs. D’abord comédienne, elle écrit et monte ses deux premières pièces « Amies de longue date » (1999) et « chacun son du » (2003) - publiées aux éditions les Cygnes, avec son premier roman « Sous l’archet d’une contrebasse ». Depuis, elle a adapté plusieurs romans pour la scène, dont « oh, boy », de M.A. Murail, pour O. Letellier ; spectacle qui remporte le Molière Jeune Public 2010. Depuis 2011, elle est en résidence de création sur l’agglomération du Val de Bièvre avec B. Guichardon, metteur en scène, qui monte « L’œuf et la poule » (Actes Sud Papiers, collection Heyoka Jeunesse) « Timide » (Editions théâtrales jeunesse au printemps 2015), et « les vilains petits » (Editions Théâtrales jeunesses Novembre 2014). En 2013, une résidence d’écriture à Valréas pour le festival « les nuits de l’enclave » lui permet d’écrire « Braises », mis en scène par Philippe Boronad sur la saison 2014/2015, et publié aux éditions théâtrales en Octobre 2015. La saison dernière, elle faisait partie des huit auteurs sélectionnés pour une résidence en Ile-de-France autour de son projet pour collégiens et lycéens : « t’es qui moi ? » VENDREDI 21 JUILLET À 18H30 COUR RENÉ JAUNEAU À VALRÉAS 24 ENTRÉE LIBRE SAMEDI 22 JUILLET À 18H30 COUR RENÉ JAUNEAU À VALRÉAS ENTRÉE LIBRE 25 stage Lecture théâtre histoires vraies AUTOUR DE RÉCITS RACONTÉS PAR LES HABITANTS DE L’ENCLAVE STAGE THÉÂTRE DU LUNDI 17 AU VENDREDI 28 JUILLET 2017 Écriture : Kenza SÉFRIOUI Illustrations : Janick COAT Proposé par la Compagnie Fleming Welt et le Comité des fêtes de Rousset-les-Vignes Animé par Agnès SIGHICELLI Kenza Séfrioui, auteure journaliste, a choisi notre territoire pour construire son prochain livre en immersion totale et faire le lien entre les 2 rives de la méditerranée. Son projet d’écriture consiste à collecter des histoires d’habitants de l’Enclave et à construire un récit à partir de leurs témoignages en y apportant des éléments de fiction. Ce travail se fait en partenariat avec François Beaune de la bibliothèque d’Histoires Vraies de la Méditerranée, et donnera lieu à une lecture avec des dessins projetés de l’illustratrice Janick Coat, accueillie par l’association Marseillaise La Marelle. Autour du "Songe d’une nuit d’été" de Shakespeare Pour enfants et adolescents de 8 ans à 17 ans JOUER - IMPROVISER - CRÉER «Nous allons bouger les corps, les voix, les mots avec la musique à travers des exercices ludiques et des improvisations très rythmées. Puis nous allons adapter et nous approprier une partie de cette magnifique pièce de Shakespeare : Le songe d’une nuit d’été. Nous nous concentrerons sur l’intrigue amoureuse des jeunes gens: un amour interdit par la cité et par l’autorité parentale, puis perturbé par des phénomènes féériques dans la forêt printanière.» Agnès Sighicelli biographie Kenza Sefrioui est journaliste indépendante. Née à Paris en 1979, elle s’est efforcée tout au long de ses études d’approfondir ses deux cultures, française et marocaine, notamment à travers un cursus de littérature comparée à l’Université Paris IV Sorbonne et d’arabe littéral à l’INALCO. Elle a consacré sa thèse de doctorat en littérature comparée à la revue Souffles. INTERVENANTE : AGNÈS SIGHICELLI* Comédienne chanteuse et metteur en scène depuis une vingtaine d’années, formée à la base à l’Ecole Jacques Lecoq. Diplômée d’Etat en théâtre, Agnès a donné de nombreux stages dans la région et enseigne aussi en région parisienne auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes. Elle est aussi co-fondatrice de la Cie Fleming welt qui a créé une quinzaine de spectacles mêlant le théâtre, la musique, le chant et la marionnette. Les derniers spectacles sont "Odysséus Plastok", "Cette femme avec qui tu crois vivre" et "Urbex romance". Après avoir tenu pendant cinq ans la rubrique littéraire du magazine marocain Le Journal hebdomadaire, elle collabore aujourd’hui au site des cultures méditerranéennes Babelmed, milite pour le développement culturel au sein de l’association Racines et anime des cafés littéraires à Rabat et Casablanca. Lieu de stage : en alternance entre la salle des fêtes de Roussetles-Vignes et l’Espace Jean Duffard à Valréas Horaires : de 10h à 13h pour tout le groupe et de 16h à 18h pour les 13/17 ans. Relâche le samedi 22 après-midi et le dimanche 23. TARIFS DU STAGE COMPLET : 120 € (MATINÉES SEULEMENT - 8/12 ANS ) 150 € (JOURNÉES COMPLÈTES - 13/17 ANS) Contact et inscription : Agnès Sighicelli 06 15 06 63 07 site : www.cieflemingwelt.com *Si plus de 15 stagiaires une deuxième intervenante sera présente. REPRÉSENTATIONS DE FIN DE STAGE LUNDI 24 JUILLET À 18H30 HÔTEL DE VILLE SALLE DES RÉUNIONS À VALRÉAS 26 ENTRÉE LIBRE SALLE DES FÊTES À ROUSSET-LES-VIGNES MERCREDI 26 JUILLET À 20H > Réservation auprès d’Agnès Sighicelli : 06 15 06 63 07 CLOÎTRE DES CORDELIERS À VALRÉAS VENDREDI 28 JUILLET À 18H30 > Réservation auprès de la billetterie du Festival des Nuits de l’Enclave ENTRÉE LIBRE 27 Partenariat avec le Pôle Théâtre du CRR du Grand Avignon après Direction : Sylvie Boutley Dans le cadre du partenariat entre Les Nuits de l’Enclave et le pôle théâtre du Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon, 4 projets d’élèves de troisième année seront sélectionnés et présentés au Festival. sortie du conservatoire. Il ne s’agit pas de spectacle à proprement parlé mais bien d’un premier geste artistique. L’objet dépendant autant de la réflexion que de la réalisation. Les projets d’élèves sont des petites formes théâtrales conçues et réalisées par des étudiants du cycle spécialisé dans le cadre de leur examen de Venez donc découvrir ces premiers travaux de jeunes artistes ! DURÉE : 2 fois 30 min MARDI 25 JUILLET À 18H30 CLOÎTRE DES CORDELIERS À VALRÉAS ENTRÉE LIBRE Les cabarets Des nuits Le spectacle DURÉE : 2 fois 30 min JEUDI 27 JUILLET À 18H30 CLOÎTRE DES CORDELIERS À VALRÉAS ENTRÉE LIBRE CRÈVE L’OSEILLE ET VIVE LA JOIe ! DE STÉPHANE JAUBERTIE Prix Godot des Nuits de l’Enclave 2017 Lu par l’auteur et par des élèves du Conservatoire Une farce sociale pour toute la famille qui nous fait redécouvrir l’univers de Guignol. Guignol et ses acolytes Gnafron et Bubu quittent l’usine pour vivre leur vie. l’alcool. Les trois compères ne se quittent plus dans ce voyage initiatique à la quête de leur liberté. Après de nombreuses péripéties, l’amitié et la solidarité triomphent et la communauté des hommes en sort grandie ! Mais comment se jeter dans l’inconnu quand on ne connaît que sa ville ? Quel est le prix de la liberté ? Peut-on réinventer sa vie ? Le trio de personnages décalés flirte avec la mort, l’argent, le commerce illicite ou Voici donc Guignol réhabilité, dépoussiéré, trempé dans notre monde contemporain et qui souffle la joie de vivre ! biographie Né en 1970 à Périgueux, Stéphane Jaubertie s’est formé à l’École de la Comédie de Saint-Étienne. Parallèlement à sa carrière de comédien (il a, à ce jour, joué dans une trentaine de spectacles), il commence à écrire pour le théâtre en 2004, avec Les Falaises. Ses pièces suivantes sont des fables théâtrales qui s’adressent aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Stéphane Jaubertie écrit des fables initiatiques. C’est du plus profond de soi qu’il part pour fabriquer un théâtre qui parle au coeur et à la tête. Qu’il s’adresse à tous ou plus particulièrement aux enfants, il compose une dramaturgie toujours simple, intelligente, précieuse et rare. Toutes ses pièces sont publiées aux éditions Théâtrales. Il anime à Paris et en régions des ateliers d’« écriture dynamique » pour les enfants et les adultes. 28 DIMANCHE 30 JUILLET À 18H30 COUR RENÉ JAUNEAU À VALRÉAS ENTRÉE LIBRE Depuis déjà 6 années, les cabarets, programmés par Jean-François Piccardi offrent un moment de convivialité musicale au public, à l’issue des spectacles. Sous les grands arbres, dans la nuit chaude de juillet, une scène accueille tous les soirs des musiciens-chanteurs professionnels pour partager leur musique. L’espace cabaret se situe dans la cour de l’Espace Jean-Baptiste Niel. Décoré avec soin, éclairé avec goût, c’est là que le public, les artistes, les bénévoles, les techniciens et les administrateurs se retrouvent pour déguster un verre des vignerons de l’enclave. Il n’est pas rare que l’on se mette à danser ou à chanter avec l’artiste. C’est un très bon moment de rencontre pour les spectateurs de la soirée. 29 ACTIONS CULTURELLES ET ÉDUCATION ARTISTIQUE LE FESTIVAL C’EST AUSSI UN TRAVAIL À L’ANNÉE ! scénographie urbaine "LES OISEAUX DES NUITs ET LEURS NIDS" PRIX GODOT DU FESTIVAL DES NUITS DE L’ENCLAVE Ce prix consiste, pour chaque classe, à lire un corpus d’œuvres d’auteurs vivants (3 œuvres choisies par le comité de lecture organisé par le Festival des Nuits de l’Enclave) dans le but de désigner le lauréat des lycéens et collégiens et de permettre au texte choisi d’être édité aux Éditions Théâtrales. Cette année, en 2017, le projet a mobilisé 21 classes, soit près de 600 élèves qui ont étudié les 3 textes et choisi de récompenser celui de Stéphane Jaubertie "Crève l’oseille et vive la joie!", dont une lecture aura lieu dans le cadre du festival. SCÉNOGRAPHIE URBAINE RÉALISÉE PAR L’association COUP DE POUCE Répétitions PUBLIQUES AVEC L’ÉQUIPE ARTISTIQUE DE GILBERT BARBA La scénographie urbaine du festival est le fruit d’un travail mené tout au long de l’année par les bénéficiaires des ateliers créatifs de l’Espace Ressource Insertion de l’Association Coup de Pouce, sous le regard professionnel de l’art-thérapeute Régine Clairfayt. Il s’agit de compléter et d’enrichir le travail de scénographie déjà mis en place les années précédentes par Laura Reboul, en développant la thématique de l’oiseau et en explorant en particulier le concept du "nid" à travers plusieurs réalisations techniques. Pour ce faire, des éléments issus de la nature et également d’autres matériaux (tissus, rubans, grillages…) sont utilisés afin de réaliser des oeuvres où la nature, la technique et la culture humaine s’accordent pour construire le "nid" ensemble. Cette scénographie se décline en plusieurs actions : L’aménagement des ronds-points de la ville de Valréas conçu les années précédentes, est complété par de grands nids montés sur fer à béton. La structure est bâtie grâce à du grillage à poules et recouverte de papier mâché, mélangé à de nombreux éléments issus de la nature. Ils sont agrémentés de bandes de tissus, de rubans, de laine, de plumes, de lichen etc… Les nids sont colorés et comportent de petits oiseaux rattachés au moyen de fils de fer tordus comme des ressorts, contribuant à créer un monde vivant autour du «nid». Les oiseaux, réalisés en papier mâché sur boules de polystyrène et peints à l’acrylique sont vernis tout comme le «nid» avec du vernis à bateau. Vous retrouverez le même univers décoratif dans l’espace Cabaret. Des oiseaux postiers, vous accueilleront à la billetterie. Des modèles réduits de «nids» orneront les tables et des «nids-sièges» aménageront une partie de l’intérieur de l’Espace Jean-Baptiste Niel pour un accueil plus chaleureux. Cette année, Gilbert Barba met en scène Le Malade Imaginaire de Molière. Dès la première semaine de création (décembre 2016), il fait répéter son équipe artistique en milieu scolaire ce qui permet aux élèves des lycées de la région de mieux appréhender la direction d’acteurs, l’occupation du plateau, les tâtonnements et les choix qui sont faits. Cela leur permet de voir ce qu’est la création artistique, le travail exigeant qu’elle nécessite. C’est un exercice formateur. Les élèves peuvent ainsi poser des questions, faire des suggestions et cette participation interactive facilite l’accès au théâtre classique. Formation du citoyen et formation de l’élève, cette forme de répétition a de grandes vertus pédagogiques. COMPAGNIES EN RÉSIDENCE Accueillie en résidence du 27 février au 7 mars 2017, la Compagnie À Présent co-dirigée par Adeline Arias et Mathieu Béguier a créé son spectacle «Chez Pôle Emploi» d’après le documentaire de Nora Philippe «Pôle emploi, Ne quittez pas!» à partir d’un travail au plateau, en présence de l’auteure Élodie Muselle, chargée de l’écriture dramaturgique. La compagnie Il va sans dire, dirigée par Olivier Barrère, est accueillie une semaine en résidence au mois d’Avril autour de la création de «The Great Disaster» de Patrick Kermann. Un texte qui raconte le trajet de vie et de mort de Giovanni Pastore, engagé comme plongeur du restaurant des premières classes du Titanic. La compagnie, tout en travaillant sur ce spectacle, viendra mener des actions d’éducation populaire auprès des lycéens du lycée professionnel Revoul de Valréas, et des bénéficiaires de l’association coup de pouce. AUTEURS EN RÉSIDENCE Depuis mai 2012, nous accueillons des auteurs en résidence. L’association «les Nuits de l’Enclave» et son directeur artistique, qui est lui-même auteur, estiment que l’écriture contemporaine est un axe important de la production théâtrale. L’association les Nuits de l’Enclave accueille un nombre important d’artistes et organise des stages, des ateliers. La présence d’auteurs semble une évidence, car le poète est souvent le pilier central d’une création théâtrale. Catherine Verlaguet, lauréate du prix Godot 2015 avec la pièce «Entre Eux Deux» est accueillie en résidence d’écriture et mène des ateliers d’octobre à décembre 2016 et en avril-mai 2017 auprès des bénéficiaires de l’association Coup de Pouce, des résidents de la maison de retraite Beau Soleil, d’une classe du lycée professionnel Revoul, de deux classes du collège St Gabriel, et d’adultes amateurs de littérature. Halim Mahmoudi, auteur et dessinateur de Bande Dessinée, accueilli durant 1 mois en résidence pour l’écriture de son prochain roman graphique, anime des ateliers autour du dessin et de l’écriture de scénario dans les écoles élémentaires de Valréas, Grillon et Vaison-la-Romaine. Kenza Séfrioui, journaliste et écrivain, elle vient de Casablanca (Maroc) pour recueillir des récits de vie d’habitants de l’Enclave dans le cadre d’un projet qui alimentera la bibliothèque d’Histoires Vraies de la méditerranée, initiée par François Beaunes, auteur Marseillais. OSEZ VOUS BALADER À VALRÉAS ET DÉCOUVREZ DE NOUVEAUX ÉLÉMENTS DE DÉCORATION... DES OISEAUX QUI VOUS GUIDERONT SUR LES DIFFÉRENTS LIEUX DU FESTIVAL ET JUSQU’À L’ENTRÉE DU SPECTACLE ! 30 « UN GRAND MERCI AUX BÉNÉVOLES qui soutiennent l’équipe permanente tout au long de l’année et qui donnent gracieusement de leur temps pour faire du festival et de l’Enclave, une belle terre d’accueil pour les artistes. » La Présidente Béatrice Soulier 31 Les lieux a7 valréas taulignan Direction VALENCE LYON grignan grillon Espace Jean-Baptiste Niel Cour René Jauneau Place Jean Pagnol 84600 Valréas Château de Simiane 84600 Valréas Salle des réunions Hôtel de Ville Place Aristide Briand 84600 Valréas Cloître Des Cordeliers Rue du Berteuil 84600 Valréas valréas visan Grillon Place Humbert II Place Émile Colongin 84820 Visan 84600 Grillon richerenches visan richerenches bollène suze-la-rousse tulette a7 Direction AIX-EN-PROVENCE MARSEILLE Place De l’Église 84600 Richerenches 33 Les formules 2017 Billetterie et réservations Où, quand et comment réserver ? La billetterie est située à : La Maison de Pauline 20 Place Aristide Briand 84600 VALRÉAS (en face du Château de Simiane) HORAIRES BILLETTERIE (À PARTIR DU MERCREDI 3 MAI 2017) : Mai : tous les mercredis et samedis de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h Juin-Juillet : du mercredi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h Pendant le Festival du 17 au 30 juillet : tous les jours sauf dimanche 23 juillet, de 9h30 à 12h30 et de 15h à 17h. Attention, la billetterie se déplacera sur les lieux des spectacles et ouvrira 1h avant chaque représentation. Vous pouvez également effectuer votre réservation : - Par téléphone au 06 74 49 21 63 - Par mail à [email protected] - Par l’intermédiaire de notre site internet sur www.nuits-enclave.com Tarifs - Pour “Le Chat“ ou “Molière, malgré moi“ : Tarif unique à 25€ - Pour “Roméo et Juliette“ , “El Cid“, “Par Le Boudu“ ou “Le Malade Imaginaire“ : Tarif plein : 20€ / Tarif réduit : 15€ - Pour tous les autres spectacles de la programmation payante (dans les villages) : Tarif plein : 15€ / Tarif réduit : 12€ - Pour “Vous souvient-il de Barbaras ?“ Tarif unique à 700 centimes d’€uros (7€) 34 Tarif réduit : enfants et adolescents de moins de 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, détenteurs de la carte Cezam, habitants de l’Enclave des Papes (sur réservation et présentation d’un justificatif de domicile), et groupes à partir de 10 personnes. Paiement possible par CB / chèque vacances / chèque culture CG84 Pour les personnes à mobilité réduite, tous les lieux sont accessibles mais prévenir à l’achat du billet. LA SOIRÉE 700ème (Attention ! ÉDITION LIMITÉE) Les 2 spectacles ( "Vous souvient-il de Barbaras ?" et "Le Malade Imaginaire" ) avec entracte dînatoire Tarif Unique 30€ SOIRÉE 700ÈME LE PASS ENCLAVE (DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES) Ce pass vous donne accès à 6 spectacles au total : - "Le Chat" ou "Molière, malgré moi" - "Vous souvient-il de Barbaras ? " - "Le Malade Imaginaire" Et les 3 spectacles des villages. Repas non-compris. Tarif Unique 70€ PASS ENCLAVE LE PASS COMPLET (Attention ! ÉDITION LIMITÉE) Ce pass nominatif propose l’accès à tous les spectacles. Attention : dès l’achat du pass, vous devez réserver votre date pour "Le Malade Imaginaire". Repas non-compris. Tarif Unique 130€ PASS COMPLET 35 CALENDRIER FESTIVAL 2017 CALENDRIER FESTIVAL 2017 Semaine du 17 au 23 juillet 19H 18h30 LUNDI 17 20H 19h30 DISCOURS OUVERTURE DU FESTIVAL 21H 20h30 22H 21h30 Semaine du 24 au 30 juillet 23H 22h30 01H 00H 23h30 19H 00h30 LE CHAT 18h30 LUNDI 24 CABARET BARBARAS LE MALADE IMAGINAIRE MERCREDI 19 BARBARAS LE MALADE IMAGINAIRE MERCREDI 26 JEUDI 20 BARBARAS LE MALADE IMAGINAIRE JEUDI 27 ROMÉO ET JULIETTE VENDREDI 28 MARDI 18 VENDREDI 21 PREMIERS CHAPITRES MARDI 25 CABARET CABARET «CONTINUER» SAMEDI 22 LECTURE CATHERINE VERLAGUET DIMANCHE 23 36 19h30 HISTOIRES VRAIES Travaux personnels des élèves du Conservatoire d’Avignon 21H 20h30 22H 21h30 23H 22h30 MOLIÈRE MALGRÉ MOI 01H 00H 23h30 00h30 CABARET VIVRE ! BAL RELÂCHE Travaux personnels des élèves du Conservatoire d’Avignon Adaptation du LA MOUETTE ! EL CID ! «SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ» CABARET Spectacle fin de stage COURTELINE SAMEDI 29 DIMANCHE 30 RELÂCHE légende BARBARAS CRÈVE L’OSEILLE ET VIVE LA JOIE ! LE MALADE IMAGINAIRE PAR LE BOUDU CABARET légende Espace J-B Niel, Valréas Place Émile Colongin, Grillon Cloître des Cordeliers, Valréas Place Humbert II, Visan Cour René Jauneau, Valréas Place de l’Église, Richerenches Salle des réunions, Valréas 20H Entrée libre Entrée payante Espace J-B Niel, Valréas Place Émile Colongin, Grillon Cloitre des Cordeliers, Valréas Place Humbert II, Visan Cour René Jauneau, Valréas Place de l’Église, Richerenches Entrée libre Entrée payante Salle des réunions, Valréas 37 Les partenaires Le Festival des Nuits de l’Enclave remercie tous les partenaires qui permettent à cette manifestation d’exister : L’équipe des nuits Présidente : Béatrice Soulier Vice-Présidents : Danielle Françon et Guy Crozat Secrétaire : Martine Fagard Trésorier : Alain Tailland Ainsi que tout le conseil d’administration et les 40 bénévoles qui s’investissent pour faire fonctionner le Festival. Directeur Artistique : Gilbert Barba Assistante de Direction : Noémie Molho Secrétaire-Graphiste : Alice Dufeu Agent de billetterie : Alexia Bernard Agent d’accueil : Alexandre Liger Régie Générale : Franck Adrien et Jean-Louis Uliana Techniciens lumière : Arthur Gueydan, Quentin Pallier, Ludovic Charrasse Technicien son : Antoine Prost Techniciens plateau : Denis Blanc, Yvan Fonteneau Stagiaire régie : Baptiste Bourcier Agent de sécurité : Cyril Rochon Programmation des Cabarets : Jean-François Piccardi LES AUTRES PARTENAIRES ESSENTIELS DU FESTIVAL : Les bibliothèques de l’Enclave des Papes, la bibliothèque de Vaison-la-Romaine, le centre social AGC, l’association Coup de Pouce, l’EPHAD Beau Soleil, la Mission Locale du Haut Vaucluse, le Pied à l’Étrier, les écoles primaires collèges et lycées de l’Enclave des Papes, l’office de tourisme de Valréas de l’Enclave des Papes et du Pays de Grignan, Éclats de Scènes - Cultures Itinérantes, le Conservatoire à Rayonnement Régional d’Avignon, l’ERAC ainsi que les villes de Grillon, Richerenches, Visan, Valréas et leurs services techniques. 38 Gabrièle Benitah p.1 Artemis Diffusion p.4 Gabrièle Benitah p.6 Jean-François Piccardi p.8 Michel Cavalca p.10 Bernard Richebé p.14 Michel Bellier p.16 Clément Camar-Mercier p.18 Elian Bachini p.20 Denis Grégoire p.22 Gabrièle Benitah p.24 n°de licence 2-1075236 et 3-1057250 © Crédits Illustrations et Photographies LES NUITS DE L’ENCLAVE Hôtel de Ville BP1 84602 Valréas Cedex Administration : 04.90.28.12.51 E-mail : [email protected] Réservation : 06.74.49.21.63 E-mail : [email protected] Site web : nuits-enclave.com Facebook : @lesnuitsdelenclave