Horacio Quiroga
Horacio Quiroga dit "Le Sauvage" naît à Salto Oriental en Uruguay en 1878. Son père se tue
accidentellement dans une partie de chasse. Son frère ainé meurt aussi de manière accidentelle.
Son beau-père, à moitié paralytique réussit à se tirer une balle au visage en actionnant la gâchette
d'un fusil à l'aide d'un orteil, en présence d'Horacio. En 1902, Horacio tue accidentellement son
meilleur et seul ami, Federico Ferrando en manipulant un pistolet. Sa première femme, ancienne
élève à lui, se suicide en 1915. Enfin, Quiroga se suicide à Buenos Aires, Argentine, en 1937.
Telle est sa vie et son point de départ.
" J'ai souffert, c'est possible. J'ai pleuré, hurlé de douleur. Je dois bien le croire,
puisque c'est ce que j'ai écrit ".
Et l'amour n'est pas loin de la souffrance et cette souffrance n'est pas loin non plus de " la
souffrance totale " : La folie.
Quiroga vécut de longues années en pleine forêt tropicale de Misiones au nord-est de
l'Argentine, confronté à une nature sauvage et puissante qu'il réussit à aimer et à comprendre,
mais qui lui imposa une réalité brutale, décharnée, où sa seule chance de survie fut de la dépasser
avec son imagination à travers ses récits : Etrange alchimie d'expérience de vie, de nature
incontrôlée et de création littéraire.
Enfin, Horacio Quiroga est le père de tous ces écrivains qui ont contribué à créer le boom de la
littérature Latino-Américaine des années 70-80 : Cortazar, Roa Bastos, Garcia Marquez,
Asturias, etc...
Les histoires, les contes de Horacio Quiroga sont étranges, fantastiques, merveilleux,
magiques. C'est pour tout cela que j'ai essayé de recréer théâtralement son univers mais aussi le
mien.
J'ai choisi " Les bateaux suicides" et " L'oreiller de plumes " des " Contes d'Amour, de Folie
et de Mort " , et " Diète d'Amour", " La Langue " et " Miss Dorothy Phillips my wife " de "
Anaconda ".
Luis Jaime-Cortez.