PROJET 2009
PROJET D’ATELIERS
CHOREGRAPHIQUES AUPRES DE
PERSONNES EN SOUFFRANCE
PSYCHIQUE
Centre hospitalier St Jean de Dieu / Secteur G14-La Maison de
Tassin
&
Les Subsistances
&
L’Insa de Lyon (Institut National des Sciences Appliquées) /
Section Danse-Etudes
&
La compagnie Projet In Situ / Martin Chaput et Martial
Chazallon
CONTACTS
Directeur : Jacques Marescaux, directeur 04 37 90 10 10
Chargée de mission : Caroline Jean-Pierre 04 37 90 13 45
Centre Hospitalier St Jean de Dieu
Association du Rhône pour l’Hygiène Mentale
290 route de Vienne
69008 Lyon
Les Subsistances : Elodie Bersot, responsable relations publiques 04 78 30 37 26
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SOMMAIRE
Les partenaires du projet
La Maison de Tassin p 3
Les Subsistances p 4
La section Danse-Etudes de l’INSA p 5
La compagnie Projet In Situ p 5
Le projet « Faire Corps » p 6
Un groupe mixte p 7
Enjeux cliniques p 8
Enjeux artistiques p 9
Fonctionnement, calendrier p 10
Projet Théâtre « Rires » CH St Jean de Dieu-Secteur G14 La Maison de Tassin / Cie des Lumas / Les
Subsistances 2007 / © Jean-Louis Fernandez
Projet Théâtre et vidéo « Bouffon » CH St Jean de Dieu-Secteur G14 La Maison de Tassin / Cie des
Lumas / Les Subsistances 2008 / © Fleur Arens, Audrey Correnoz
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LES SUBSISTANCES
Les Subsistances sont un laboratoire artistique
des langages contemporains. Un lieu
d’élaboration et de recherche d’envergure
internationale qui s’est aussi donné pour
mission de partager ces langages
contemporains avec le plus grand nombre.
Les personnes en situation de fragilité
psychologique en font partie, tout particulièrement, car souvent dans une impossibilité de
partager le langage le plus courant, enfermées dans ce que l’on peut qualifier une
« singularité » de langage et de communication.
Une des missions des institutions culturelles publiques aujourd’hui est de permettre à ceux qui
se trouvent « en lisière » de la société de se sentir autorisés et épaulés pour comprendre et
exprimer leur regard sur le monde. C’est aussi la mission de nombreuses structures
hospitalières qui, au delà du simple soin, assurent une cohésion sociale et citoyenne.
C’est dans ce sens que les Subsistances et le Centre Hospitalier St Jean de Dieu
développent des projets depuis 3 ans avec la volonté de signer une convention
triennale en 2010/2011/2012. L’enjeu est de mettre en œuvre des projets développés par
différents artistes des disciplines des arts vivants vers d’autres secteurs de l’hôpital.
En 2009, il s’agira de pérenniser avec le secteur G14-La maison de
Tassin les relations engagées, avec un projet chorégraphique « Faire
corps » mené par la Compagnie Projet In Situ autour de l’imaginaire du
corps, en partenariat avec les étudiants de la section Danse étude de
l’Insa.
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LA MAISON DE TASSIN
La Maison de Tassin est un CATTP : « Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps
Partiel ». Il s’agit d’une structure visant à maintenir ou favoriser une existence autonome par
des actions de soutien et de thérapeutique de groupe. Il se situe à l’interface du soin par ses
actions de soutien, d’étayage, de prévention et du social par son souci de soutenir la
réinsertion des patients dans le tissu social. Il s’adresse à des personnes en souffrance
morale et psychique présentant une pathologie évoluant au long cours au fort retentissement
social.
Le CATTP se situe dans le champ du soin, de la réhabilitation psychosociale. Il s’agit d’un
travail en lien avec les autres pôles de soins du secteur psychiatrique G14 :
- en intra-hospitalier du CHS de Saint Jean de Dieu (service l’Orangerie) et UHCD JB
Pussin
- en extra-hospitalier les Centres Médico-psychologiques de Tassin et des Monts du
Lyonnais
- L’hôpital de jour.
- Le centre de thérapies brèves
Le CATTP est une structure sectorielle de psychiatrie adulte rattachée au CHS Saint Jean de
Dieu, qui a mission de service public. Il a été mis en place en mai 1993 par redéploiement
interne des moyens du secteur.
Le CATTP répond aux besoins des populations des cantons de Tassin, Vaugneray, Saint
Laurent de Chamousset, Saint Symphorien sur Coise.
La psychiatrie a pour mission globalement de répondre aux besoins en terme de san
mentale de la population, dans les champs de la prévention, du soin, de la réinsertion.
Elle s’appuie sur le principe de la continuité des soins qui se doivent d’être « de proximité »,
au sein de la communauté.
Le CATTP s’adresse à des patients ayant bénéficié de soins hospitaliers (CHS, cliniques) ou
ambulatoires importants. Le CATTP n’est pas un lieu de gestion de la crise, ni de
médicalisation du soin. Nous comptons une file active d’une centaine de patients.
Le CATTP est composé d’une équipe pluridisciplinaire : médecin, infirmiers, psychologue,
cadre de santé, assistante sociale, secrétaire. Des intervenants extérieurs : artiste
plasticienne, sculpteur, kinésithérapeute, professeur de sport adapté interviennent
ponctuellement.
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SECTION DANSE-ETUDES DE L’INSA
Créée en 1991, la section Danse-Etudes de l’INSA de Lyon a pour ambition le
développement culturel et artistique de l'étudiant ingénieur au contact de
professionnels de la danse et non la formation de professionnels de la danse.
Les ateliers de danse sont encadrés par des danseurs et chorégraphes professionnels
(environ 6 heures par semaine). Ces chorégraphes viennent de techniques différentes.
Parallèlement à cette pratique, les étudiants reçoivent un enseignement d'histoire de la danse
avec Galia Valette Pilenko, journaliste spécialisée en danse.
Par la découverte de spectacles et la rencontre avec des chorégraphes, ils se constituent une
culture chorégraphique. La formation en danse permet à l’étudiant-ingénieur à la fois de
s’engager dans un travail collectif et d’être autonome.
LA COMPAGNIE PROJET IN SITU
Martin Chaput est chorégraphe. Formé aux Ateliers de Danse Moderne de Montréal, en
France depuis 1987, il poursuit sa formation avec les membres de la compagnie de
Dominique Bagouet, Viviane Serry, Bernard Glandier, Sylvie Girot ainsi qu’avec Mathilde
Monnier, Steve Paxton, Lisa Nelson, Simone Fortie... En tant qu’interprète, il collabore
notamment avec Jean-Pierre Perreault, Philippe Genty, Claire Jenny, Thierry et Marion Bae
entre danse et performances.
Martial Chazallon est chorégraphe et anthropologue. Il mène des recherches en Afrique
du Sud autour des mécanismes de construction identitaire à l’oeuvre autour de la production
des artistes peintres Ndebele, avec lesquels il crée en 2000 le spectacle « Wake Up ! ». C’est
le point de départ d’une recherche chorégraphique qu’il développe entre autre avec Martin
Chaput, Daniel Soulières, Panaibra Gabriel et les plasticiens Maciej Fiszer, Maryvonne
Arnaud et Berry Bickle.
Ils collaborent depuis la création de « Du Haut » (2000), «Manège» (2001), «Wake Up! Youd
need to sweep the courtyard!» (2001) ; puis autour du projet les 4 M, une recherche autour
des corporéités urbaines et intimes à Mexico «Miradas cruzadas» (2002), Montréal
«Appartement témoin» (2005), Maputo «Taxidermie» (2006) remis en jeu au Merlan, scène
nationale à Marseille et au Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape « Taxidermie
#2 » (2007) ; et lors de la création de « Tu vois ce que je veux dire ? », un parcours
chorégraphique à l’aveugle créé à Marseille en 2005, recréé à Lyon pour la Biennale de la
danse 2008.
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