Spé ψ 2015-2016 Devoir n°1 MÉCANIQUE DU POINT D’APRES E3A MP 2015 (PARTIE I) 1) En supposant la masse volumique uniforme et le comète de forme sphérique de rayon 1/ 3 1/ 3 3 mcom 3 1, 0 × 1013 4 = rcom, on a mcom = µ com πrcom 3 d’où rcom = . A.N. r = 1,8 km. com 3 4 π 400 4π µ com 2) La force gravitationnelle exercée par la comète de forme sphérique sur un objet de masse m m m est F = − G com2 er donc dim F = dim ( G ) M 2 L−2 . Or, d’après la relation fondamentale, on a r aussi dim F = MLT −2 donc on obtient dim ( G ) M 2 L−2 = MLT −2 d’où dim ( G ) = L3 M −1T −2 . Une ( ) ( ) unité possible est le m3⋅kg–1⋅s–2 . 3) À l’instant du largage du module, on a g com Au niveau du sol de la compète, g com g com g com sol l arg sol l arg = − 6, 67 × 10−11 = − 6, 67 × 10−11 1, 0 ×1013 3 2 (1,8 ×10 ) 1, 0 × 1013 3 2 = 1,3×10–6 m⋅s–2. ( 22, 5 ×10 ) = 2,0×10–4 m⋅s–2. On a donc 2, 0 ×10 −4 = = 154. On ne peut pas considérer le champ de gravitation uniforme lors du 1, 3 × 10−6 largage. 4) Dans le référentiel R0 la sonde considérée comme un point matériel placée en R n’est m m soumise qu’a la force gravitationnelle de la comète F = − G com 2 Ros er ( R ) . Le théorème du mor m m d L ment cinétique appliqué au centre C de la comète s’écrit = CR ∧ − G com 2 Ros e r ( R ) = 0 donc dt r L est constant en particulier sa direction. Comme, par définition, L = CR ∧ mv , les vecteurs CR et v sont dans un plan perpendiculaire à la direction de L . Ce plan est donc constant au cours du temps. 5) On utilise la base polaire dans le plan de la trajectoire. Dans cette base, on a dr dθ v = e r ( R ) + r ( t ) eθ ( R ) Si la trajectoire est circulaire de rayon r1 constant, il reste dt dt dθ dθ v1 = r1 eθ ( R ) . Le moment cinétique s’exprime alors L = CR ∧ mv = mr1 e r ( R ) + r1 eθ ( R ) dt dt dθ dθ = mr12 e z . Comme ce vecteur est constant, cela entraîne = C et l’accélération s’écrit dt dt 2 v2 dθ a = − r1 e r ( R ) = − 1 e r ( R ) . r1 dt Le principe fondamental s’écrit − mRos m m v12 e r ( R ) = − G com 2 Ros er ( R ) d’où v1 = r1 r1 Gmcom . r1 6, 67 × 10−11 1, 0 × 1013 A.N. v1 = = 15 cm⋅s–1. 3 30 × 10 Spé ψ 2015-2016 page 1/6 Devoir n°1 6) Pendant une période, la sonde fait un tour de longueur 2πr1 donc T1 = 2π 30 ×103 = 1,3×106 s ≈14,5 jours. A.N. T1 = −2 15 × 10 7) L’orbite est une ellipse de foyer C. Les distances ra et rp sont définies sur le grand axe de l’ellipse. ra + rp Gmcom mRos L’énergie mécanique est E = − où a = est 2a 2 Gmcom mRos le demi grand-axe. On en déduit E = − . ra + rp 8) L’énergie mécanique est Em = m m 1 mRos v 2 − G com Ros 2 r 2πr1 . v1 C rp ra donc, en rp, on obtient 1 1 m m Gmcom mRos 1 − mRos v p 2 − G com Ros = − . On en déduit v p = 2 Gmcom . rp ra + rp 2 rp ra + rp A.N. v p = 2 6,67 × 10−11 1, 0 × 1013 1 1 − = 30 cm⋅s–1. 3 10 × 10 30 × 103 9) La vitesse en rp sur l’orbite circulaire est v pCIRC = 1 1 1 − − donc ∆v = v pCIRC − v p = 2 Gmcom rp rp ra + rp A.N. v pCIRC = Gmcom . La variation de vitesse est rp . 6, 67 × 10−11 1, 0 × 1013 = 26 cm⋅s–1. 10 × 103 La variation de vitesse est donc ∆vp = – 4 cm⋅s–1. dv dm 10) Comme dv = dt et dm = dt , l’équation du mouvement devient m dv = − dm ve dt dt dm d’où dv = − ve . En notant mCIRC + ∆m la masse au début de l’éjection des gaz, on peut écrire m v pCIRC mCIRC dm dv = − v e ∫vp ∫mCIRC +∆m m entre le début et la fin de la variation de vitesse soit mCIRC mCIRC + ∆m v pCIRC − v p = − ve ln d’où ∆v = ve ln ou encore mCIRC + ∆m mCIRC ∆v ∆m = mCIRC exp − 1 . ve 11) Dans le référentiel lié à la comète qui est supposé galiléen, on prend comme système mobile l’atterrisseur considéré comme ponctuel. Il n’est soumis qu’à l’interaction gravitationnelle m m d 2r donc le principe fondamental s’écrit mPh 2 e r = − G com 2Ph e r d’où l’équation du mouvement dt r (t ) d 2 r Gmcom + =0. 2 dt 2 r (t ) Spé ψ 2015-2016 page 2/6 Devoir n°1 12) Dans la fonction Euler, r est la liste des valeurs de r et vr est la liste des valeurs de la vidv tesse. La formule de Taylor à l’ordre 1 s’écrit v ( t + dt ) = v ( t ) + dt . La ligne 8 traduit cette équadt 2 Gmcom dv d r tion et la fonction equadiff doit renvoyer = 2 =− d’après l’équation du mouvement . 2 dt dt r (t ) La constante gm contient la valeur numérique de Gmcom, donc on peut compléter la ligne 3 : 3 return – gm/r**2 puis la ligne 8, où l’on crée une nouvelle valeur de v avec les valeurs précédentes de r et v et on l’ajoute à la liste vr. 8 vr.append( vr[i] + dt *equadiff(r[i], vr[i]) ) Avec l’ancienne valeur de la vitesse, on obtient également une nouvelle valeur de r par la formule dr de Taylor r ( t + dt ) = r ( t ) + dt = r ( t ) + v ( t ) dt et l’on ajoute cette nouvelle valeur à la liste r. La dt ligne 9 s’écrit donc 9 r.append(r[i] + vr[i]*dt) 13) La vitesse initiale nulle correspond à la courbe a. On a calculé le rayon de la comète 1,8 km . On lit r = 1800 m à l’instant t ≈ 143000 s soit 40 h environ ou encore 1 jour et 16h. i h g f e d Cette valeur ne correspond pas du tout à la réalité. La valeur réelle de 7h ≈ 25200 s ce qui correspond à la courbe f d’après le zoom, c’est-à-dire la vitesse initiale – 0,75 m⋅s–1. 14) On cherche sur le graphique la vitesse verticale correspondante au rayon de la comète sur la courbe calculée pour une vitesse initiale de – 0,75 m⋅s–1. On trouve v ≈ –1,1 m⋅s–1. 15) Pendant sa chute, le module Philae n’est soumis qu’à la force de gravitation qui est conservative donc son énergie mécanique se conserve (c’est-à-dire est constante au cours du temps). 16) On écrit l’énergie mécanique de Philae au largage (rL, vL ) et au sol (rC, vAT). m m m m 1 1 mPhi vL 2 − G com Phi = mPhi v AT 2 − G com Phi d’où 2 rL 2 rcom vL 2 − 2 G 1 1 mcom m − = v AT 2 − 2 G com puis. vAT = vL 2 + 2 Gmcom rL rcom rcom rL 1 1 + 2 6, 67 × 10 −11 1, 0 × 1013 − = 1,1 m⋅s–1. Cette 3 3 1,8 × 10 22,5 × 10 valeur est compatible avec la valeur obtenue graphiquement. A.N. vAT = ( 0, 75 ) 2 17) Spé ψ 2015-2016 page 3/6 Devoir n°1 S’approprier le problème. Faire un schéma modèle. Identifier les grandeurs physiques pertinentes, leur attribuer un symbole. Évaluer quantitativement les grandeurs physiques inconnues et non précisées. Relier le problème à une situation modèle connue.…. Durant les deux heures de rebond, la seule force extérieure appliquée à Philae est la force d’attraction gravitationnelle exercée par la comète sur Philae car il n’y a pas d’atmosphère, donc pas de force de frottement. Le module est donc en chute libre. Sa vitesse initiale est celle après le premier rebond, elle n’est donc pas verticale mais fait un angle de 15° avec la verticale. Un schéma représentatif de la situation est tracé ci-contre. Sur 1 km, la force de gravitation varie de y v0 α = 75° α = 75° x δ F δr = 2 r F soit numériquement δ F 1 ≈ 1,1. Considérons cependant que la force ne varie pas pendant le rebond. = 2 1,8 F Etablir une stratégie de résolution (analyser). Décomposer le problème en des problèmes plus simples. Commencer par une version simplifiée. Expliciter la modélisation choisie (définition du système, …). Déterminer et énoncer les lois physiques qui seront utilisées.….. On se place dans le référentiel lié à la comète, il est supposé galiléen. Le système mobile est le module de masse mPhil. Dans la base cartésienne indiquée sur la figure, la relation fondamentale d 2x m Phi 2 = 0 Gmcom dt mPhi a = F se projette en en posant g com = . 2 rcom 2 m d y = − m g Phi com Phi dt 2 Mettre en œuvre la stratégie (réaliser). Mener la démarche jusqu’au bout afin de répondre explicitement à la question posée. Savoir mener efficacement les calculs analytiques et la traduction numérique. Utiliser l’analyse dimensionnelle.… dx x = v0 x t dt = v0 x On intègre en puis en prenant l’origine au point de 1 2 dy y = − g t + v t com 0y = − g t+v 2 com 0y dt rebond. v0 y . On a alors Le sommet de la trajectoire correspond à ts tel que vy = 0 soit ts = g com ys = v0 y 2 2 g com . La portée à tp tel que y = 0 (en assimilant le sol de la comète à un plan sur cette distance),soit 2v0 y 2v0 x v0 y tp = . On a alors x p = v0 x t p soit x p = . g com g com Spé ψ 2015-2016 page 4/6 Devoir n°1 A.N. On trouve v0 = 1,1/2 = 0,55 m⋅s–1, g com = ys ( 0,55sin ( 75° ) ) = xp = 2 2 × 10 2 685 m, = −4 tp = 6, 67 × 10−11 1, 0 × 1013 3 2 (1,8 ×10 ) 2 0,55sin ( 75° ) 2 × 10−4 = = 2,0×10–4 m⋅s–2, 5316 s ≈ 1h29 et 2 0,552 cos ( 75° ) sin ( 75° ) = 756 m. 2 × 10−4 Avoir un regard critique sur les résultats obtenus (valider). S’assurer que l’on a répondu à la question posée. Vérifier la pertinence du résultat trouvé, notamment en comparant avec des estimations ou ordres de grandeurs connus. Comparer le résultat obtenu avec le résultat d’une autre approche (mesure expérimentale donnée ou déduite d’un document joint, simulation numérique, …). Étudier des cas limites plus simples dont la solution est plus facilement vérifiable ou bien déjà connue.… Les valeurs calculées sont d’un ordre de grandeur comparable mais pas très voisin des valeurs indiquées dans le texte (yp ≈ 1000 m, xp > 1000 m, tp = 17h25 – 15h34 = 1h51. L’hypothèse de planéité de la surface est critiquable car le rayon de portée calculée la comète (1,8 km) et de l’ordre de la portée calculée. Philae est en fait retombée au delà de l’horizon du point d’impact initial et la portée réelle est portée réelle donc plus grande. L’hypothèse d’uniformité de la force de gravitation est très critiquable car elle varie en fait beaucoup puisque Philae rebondit d’une distance pratiquement moitié du rayon de la comète. En réalité, la force diminue avec l’altitude, ce qui augmente les valeurs de la flèche et de la portée par rapport à celle calculées. iB 18-a) Avec RC = ∞, on a iS = 0. On a donc vS = REiE. S iS = 0 r’ La loi des nœuds en S entraîne iE = iB + JCC = iB + βiB donc iRE vS = (1 + β ) RE iB . RE JCC=βi b) La tension aux bornes de la résistances r’ s’écrit e −v eG –vS = r’iB + donc iB = G S . r' Avec la question précédente, on obtient vS M iB = eG − (1 + β ) RE iB r' d’où eG (1 + β ) RE eG r' iB 1 + = puis iB = R r' r' 1 + (1 + β ) E r' . c) En combinant les résultats précédents on obtient RE r' e . vS = R G 1 + (1 + β ) E r' Puisque iS = 0 dans ce cas, la valeur de vS calculée ici est la tension à vide vV de la source modélisée. (1 + β ) Spé ψ 2015-2016 page 5/6 Devoir n°1 iB S i1 E d) La loi des nœuds en E s’écrit à iB = i1 + i2 = i1 + r’ i2 eG RB iE = 0. vS eG i1 = r' − eG donc RB eG . Le rôle de RB, qui n’intervient pas dans RB RE r' M l’expression de vS, est de limiter le courant i1 délivré par la source de tension eG. 19-a) Avec RC = 0, on a vS = 0 donc REiE = 0 ce qui entraîne 1 + (1 + β ) La loi des nœuds en S entraîne iS = –iB – JCC donc iS = − (1 + β ) iB . eG e eG − 0 soit iB = G r' r' c) En combinant les résultats précédents, on obtient b) Comme vS = 0, on a iB = S iS iB r’ RE v S RB JCC=βi M eG r' Puisque vS = 0 dans ce cas, la valeur de iS calculée ici est l’intensité de court-circuit iCC de la source modélisée. 20-a) La source est modélisée par : On a donc vS = eS + RSiS. Si iS = 0, la source fonctionne à vide et l’on a vV = eS. On en déduit iS = − (1 + β ) RE r' e . eS = R G 1 + (1 + β ) E r' RS vS eS (1 + β ) b) Si vS = 0, la source est court-circuitée S iS M on trouve RS = − eS iCC soit RE RE 1 r' e ou encore RS = . RS = G RE RE eG 1 + (1 + β ) 1 + (1 + β ) (1 + β ) r' r' r' (1 + β ) Spé ψ 2015-2016 page 6/6 Devoir n°1 RC