-10 %
-5 %
0 %
5 %
10 %
15 %
25 %
20 %
Déficit budgétaire américain en pourcentage du PIB
1945 1955 1965 1975 1985 1995 2005
Prévisions
Source : Marchés mondiaux CIBC inc., La lumière au bout du tunnel, Présentation sur l’économie de MM CIBC,
19 janvier 2009.
En attendant que le vent tourne
Suite
la Banque centrale européenne (BCE) a
réduit son taux directeur à 2 % en janvier.
Si elle se maintient, la remontée de l’euro
face au billet vert observée à la fin de 2008
pourrait neutraliser les effets de cette bais-
se de taux, ce qui pourrait amener la BCE à
réduire encore davantage les taux d’intérêt
à court terme.
Après un recul au troisième trimestre, le
PIB du Royaume-Uni s’est encore contracté
de 1,5 % au quatrième trimestre. Une impor-
tante détérioration du secteur financier et
une baisse de l’inflation ont entraîné de
nouvelles mesures de relance gouverne-
mentales et de nouveaux sauvetages de
banques ainsi qu’une intervention de la
Banque d’Angleterre, qui a fait passer son
taux directeur sous son plancher record de
janvier (1,5 %).
Les pays émergents d’Europe de l’Est
ont été durement touchés par la crise
financière. La Hongrie, le Bélarus,
l’Ukraine et la Lettonie ont demandé
l’aide du FMI. La Russie a abaissé le cours
plancher du rouble, dans un effort pour
éviter une crise de change, alors que les
revenus du pétrole se tarissaient.
Tant que la situation du crédit ne s’amé-
liorera pas au Royaume-Uni et dans la zone
euro et que le secteur financier ne se stabili-
sera pas, l’activité économique en Europe
devrait demeurer stagnante pour la majeure
partie de 2009.
La Chine pourrait mener la
reprise en Asie
Le PIB de la Chine a affiché une croissance
annuelle de 6,8 % au quatrième trimestre
de 2008 et de 9 % pour toute l’année, en forte
baisse par rapport au taux de 13 % enregistré
en 2007. Comme l’influence économique du
géant chinois s’est étendue au fil des ans, un
affaiblissement de la croissance de ce pays
suscite de l’inquiétude pour l’économie de
l’ensemble de l’Asie. De nombreux pays
asiatiques tributaires des exportations,
comme le Japon et la Corée du Sud, dépen-
dent de la demande chinoise pour appuyer
la croissance intérieure.
Un affaiblissement de l’économie chi-
noise signifie une baisse de la demande de
matières premières et donc des prix des
produits de base, ce qui peut nuire aux éco-
nomies et aux monnaies axées sur les pro-
duits de base, comme celles de l’Australie,
de la Norvège et du Canada. Les économis-
tes ont révisé à la baisse leurs prévisions à
l’égard de la croissance écono mique de la
Chine, à environ 7 % pour 2009.
Même si le secteur manufacturier
chinois a été affaibli par la baisse de la
demande extérieure, seulement 18 %
environ de la croissance du PIB provient
des exportations. Le ralentissement de
l’économie chinoise a été en grande partie
provoqué par les autorités nationales afin
de contrer la spéculation immobilière.
Compte tenu de la solidité relative des
indicateurs économiques fondamentaux et
des importantes mesures de relance actuel-
lement mises en œuvre, les dépenses de
consommation et l’investissement des
entreprises pourraient connaître un regain
de vitalité dans le courant de l’année.
Dans un monde en mal de croissance,
la Chine est potentiellement mieux placée
que de nombreux pays développés pour
soutenir son économie et résister à la crise
du crédit. Par ricochet, une reprise de l’éco-
nomie chinoise devrait apporter un nou-
veau souffle aux économies interreliées de
la région Asie-Pacifique.
Risques possibles
Le cours des événements présentés plus haut
pourrait changer si les situations ci-dessous
venaient à se produire.
Reprise économique. Si les mesures
monétaires et budgétaires prises à l’échelle
mondiale de manière concertée se révèlent
particulièrement efficaces, la récession
risque d’être plus modérée que prévu. Vu le
fort pessimisme qui règne sur les marchés
mondiaux, ce scénario semble peu probable.
Phase déflationniste. Si la crise du
crédit dure plus longtemps que prévu, le
système financier mondial pourrait s’enliser.
La demande pour les obligations gouverne-
mentales pourrait fléchir et la déflation
pourrait s’installer.
* Prévisions sur douze mois au 31 décembre
2009. Le présent article et les renseignements
qui s’y trouvent sont fondés en partie sur de
l’information provenant de Datastream et ont
été préparés par l’équipe Répartition de l’actif
de Gestion globale d’actifs CIBC inc., une société
membre du Groupe de sociétés CIBC.
n
Les É.-U. espèrent stabiliser l’économie au moyen d’un vaste
plan de relance
Pour stimuler la croissance et aider à restaurer la confiance à l’échelle mondiale, le gouvernement
américain propose d’injecter environ 800 G$ US dans l’économie. De ce fait, les États-Unis
enregistreraient leur plus gros déficit budgétaire (en pourcentage du produit intérieur brut)
depuis la Seconde Guerre mondiale.
Étude et stratégie
est préparé pour le compte de Gestion privée de patrimoine CIBC par Gestion privée
de portefeuille CIBC inc. (« GPP CIBC ») à l’aide de renseignements qui étaient jugés fiables au moment
de la rédaction. Ni la Banque CIBC ni aucune de ses sociétés affiliées ne garantissent l’exactitude ou
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renseignements généraux et peut changer sans préavis. Il ne doit pas être considéré comme une source
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Les données
d’Étude et stratégie
proviennent en partie de
Perspectives
pour le trimestre se terminant le
31 décembre 2008 de Gestion globale d’actifs CIBC inc. (« GGA CIBC »).
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