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La Malédiction de naître
femme en Islam
Daniel Desurvire
29.02
----------------------------INFORMATION----------------------------
Couverture: Classique
[Roman (130x204)]
NB Pages: 388 pages
- Tranche: 2 mm + (nb pages x 0,055 mm) = 23.34
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La Malédiction de naître femme en Islam
Daniel Desurvire
802169
Essai / Etude autres
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Les prolégomènes
d’un culte obscurantiste
Sur la foi des standards de l’Islam intégriste, ce culte se
fait l’ennemi de toute construction discursive pouvant
déboucher vers une fusion eurythmique avec la pensée et les
valeurs du monde libre qui reposent sur des bases morales,
d’où la tolérance, la concorde et la démocratie. Mais alors,
comment dénoncer la pathogénie d’un dogme envenimé par
son contenu délétère, cela sans risquer concomitamment
d’impliquer les prosélytes dudit culte, lesquels n’en sont pas
les initiateurs mais les destinataires ? Pour éviter cette
fâcheuse confusion, en particulier autour de la sacro-sainte
litanie du « pas d’amalgame » bien mal pérorée par les
faiseurs d’opinion socio-démocrates, lesquels s’emploient à
culpabiliser les Français du terroir plutôt qu’à dispenser des
pistes didactiques, comme par exemple exposer la source de
ce malaise social, il est essentiel de dissocier le postulat de
son corollaire, c’est-à-dire l’objet (l’étiologie du mal) de son
porteur (le sujet valétudinaire altéré par le dogme).
Voici donc brièvement conjecturé la noesis (saisie
intuitive) de deux préhensions logiques qui déterminent
d’une part ; l’objet responsable d’un mal déterminé (selon
le sophisme post hoc ergo propter hoc : “après cela, donc à
cause de cela”), et d’autre part ; les retombées sociales que
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ce mal présumé est susceptible d’induire sur le psychisme
et la conduite du récepteur, précisément sur ce registre
l’adepte ; son référent se posant être la confession de ses
précepteurs à la source de cette pathogénie (culture d’un
martyr criminel).
Sur cette occurrence, il s’avère impérieux de toujours
distinguer la personne aveuglément enrôlée dans un
courant radical de son culte, à une autre y associée à cause
de son origine ou de son état civil pour lequel il n’y est en
rien responsable, sinon par le hasard de sa naissance. Dans
ce dernier cas, l’individu pourrait-être victime d’une
fâcheuse confusion des genres, notamment au faciès, entre
la religion de sa communauté et les activistes de son culte
qui lui sont a priori étrangers. Ce discernement est capital
si l’on veut échapper au risque d’une assimilation
xénophobe. Mais dans le même temps, la mystification de
ce relief mal perçu fait partie du jeu des fondamentalistes
qui se retranchent derrière leur culte qui, puisqu’il s’agit du
Coran, n’admet dans les textes aucun changement, et ne
saurait modifier d’un iota les signes rapportés dans le
Coran, même pour une pratique moderne et pacifique de
l’Islam (II.100 et 169 ; XVI.104 et XXVI.195 à 200). Afin de
démêler le sens équivoque de ce primat, voyons comment
professe l’esprit de cette confession sur ses âmes terrestres
et ses retombées sociétales.
De prime à bord, suggérons que le croyant, imprégné
depuis son enfance par une culture héritée des traditions
confessionnelles de ses pairs, ne saurait rompre aisément
avec son milieu familial et ses atavismes existentiels, sans le
concours d’une motivation ou d’un nouveau choix de
société. Ce bouleversement de vie ne peut intervenir sans
changement radical de conviction par l’instruction,
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l’immixtion, l’élévation sociale, l’accession à des sphères
professionnelles, cultivées, scientifiques et laïques, qui
tendent à relativiser les chimères divines et leur influence
ontologiques. L’astrophysique et la physique quantique
sont le meilleur moyen de se détacher des croyances
antédiluviennes, comme de toute entéléchie déifiée qui
prétend placer l’émergence dans une main divine.
Cependant, le croyant n’aura que rarement le courage
ou l’envie de rejeter ses anciennes attaches cultuelles, car le
renoncement à ses racines résulterait d’un abandon d’une
partie profonde de lui-même. Beaucoup de croyants non
pratiquants observent leur culte plutôt dans l’esprit de la
tradition, alors que d’autres, parcourus de doutes ou par
manque d’intérêt, regardent la foi de leur communauté
comme ils consulteraient un album de photos ; avec
attachement et nostalgie ou bien neutralité et réserve. En
l’occurrence, abjurer serait bien inutile, car l’ignorance
dans l’oubli est moins perturbante que de s’impliquer dans
une volteface radicale de l’épistémè cohérentiste d’une foi.
En effet, apostasier peut être ressenti comme une
blessante occultation de la mémoire familiale, jusqu’à effacer
l’empreinte empathique de sa propre identité. En clair, le
croyant n’a aucune implication originelle dans les Écritures
sacralisées dans lesquelles il a été immergé depuis l’enfance,
et personne de raisonnable ne songerait à l’obliger de s’en
écarter ou d’y renoncer. En échange, le monde
démocratique est fait pour aider les citoyens à disposer de
leur libre arbitre, donc à se remettre en cause s’ils le veulent.
Ce pourquoi, beaucoup de Musulmans, à l’instar de tout
autre fidèle pratiquant un culte différent, vivent passivement
leur religion, plutôt dans leurs souvenirs d’enfance, la
famille et le folklore, sans y ler leur empreinte identitaire
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