judaïcité ont contribué avec énergie et passion à la renaissance de la nouvelle culture
israélienne (cinéma, théâtre, musique, littérature, liturgie, folklore, recherche) », souligne
Raphy Marciano, directeur du Centre communautaire de Paris, natif de Casablanca.
« Des romanciers, des poètes, des dramaturges ont créé et enrichi une nouvelle
littérature où s'expriment à la fois la mélancolie du bonheur passé, le traumatisme des
tempêtes de l'histoire, l'espoir d'une nouvelle vie dans de nouvelles cités », ajoute-t-il.
L'évènement connaitra la participation de plusieurs personnalités du monde de la
culture, comme l'écrivain Marcel Benabou, le cinéaste Haim Shiran, Ami Bouganim,
écrivain et conseiller de la Fondation Matanel ou encore Judith Cohen, musicienne et
ethnomusicologue.
Le coup d'envoi sera donné le 27 mars avec une exposition intitulée « Lumières du
Maghreb », un ensemble de portraits, accompagnés de biographies personnalisées,
d'hommes et de femmes qui ont contribué aux fondements de la communauté juive du
Maghreb. S'ensuivra la projection du film Adieu mères, du marocain Mohamed Ismail, qui
retrace, à travers les liens entre deux familles, l'une juive l'autre musulmane, la phase de
l'immigration clandestine de la communauté juive marocaine au lendemain de
l'indépendance du Maroc.
La projection sera suivie d'un débat auquel prendront part André Azoulay, conseiller du
roi, Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc en France, Edmond Elalouf, président
du Centre Communautaire de Paris, Jacques Toledano, président exécutif de la
fondation du patrimoine judéo-marocain du musée du judaïsme marocain, ou encore
Serge Berdugo, ambassadeur itinérant du Roi et secrétaire général du Conseil des
Communautés Israélites du Maroc.
Une table-ronde aura lieu aussi, le même jour, avec le rabbin Jossef Matusof, natif de
Casablanca, l'universitaire Annie Dayan-Rosenman, originaire de Rabat, ainsi que des
écrivains qui raconteront leur « enfance juive au Maroc » : « Des juifs originaires du
Maroc se sont installés un peu partout dans le monde (...) Partout ils ont commencé une
vie nouvelle, mais ils ont gardé le souvenir de leur enfance juive, au pays natal, se
rappelant les grandes synagogues de Casablanca et de Rabat, les pèlerinages sur les
tombes des saints rabbins, les étroites ruelles du Mellah, de Fès ou de Meknès, les
grandes avenue de Rabat ou les belles promenades de Tanger et toujours avec émotion
leur enfance scolaire dans une école juive, ou celle de la mission française, mais aussi
les tensions et les tragédies qui ont précédé leur départ de leurs anciennes demeures. »
Le 18 mars aura lieu la projection du film « Les Juifs du Maroc » de Haïm Shiran, qui
décrit la culture juive marocaine, et un hommage à Shlomo Elbaz, militant et poète.
Hommage qui sera rendu, entre autres, par André Azoulay.
Du 19 au 20 mars, le programme sera axé sur la communauté judéo-espagnole du
Maroc : Conférences, débats sur la littérature des Juifs hispanophones, projection du film
La Vida perra de Juanita Narboni de Farida Belyazid et un concert du groupe
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