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CANCER DU FOIE :
LES TRAITEMENTS CIBLÉS ARRIVENT
« RÉPONDRE AU BESOIN
DE SAVOIR »
Depuis de nombreuses années, grâce à
votre soutien irremplaçable, l’ARC
participe à des avancées scientifi ques
et médicales majeures qui contribuent
à faire reculer le cancer.
Cette lutte contre la maladie, que nous
menons avec vous, se concrétise
également sous une autre forme :
vous informer sur les progrès de la
recherche, vous sensibiliser aux enjeux
du dépistage et de la prévention, et
vous aider ainsi à être mieux armés
pour faire face à la maladie.
Beaucoup d’entre vous expriment
ce besoin de savoir si légitime.
Pour y répondre, nous diffusons des
brochures d’information, nous
développons notre site internet
www.arc-cancer.net, nous vous
invitons à venir à des rencontres
avec les chercheurs…
Pour la première fois cette année, à
l’occasion de la Journée mondiale
contre le cancer du 4 février, vous avez
pu dialoguer directement avec
six chercheurs via une plateforme
d’échanges dédiée. La participation
du public a été à la hauteur de cet
événement innovant : vous êtes plus
de 15 000 à vous être connectés à
« www.questions-chercheurs.com ».
Je remercie tous ceux qui ont participé
à ces échanges si fructueux, ils
montrent à quel point il est important
de partager les connaissances, de
rapprocher la communauté des
chercheurs de ceux qui la soutiennent.
Le dialogue engagé va se poursuivre
et renforcer la chaîne de solidarité
formée par les donateurs et les
chercheurs pour sauver plus de vies.
Nous savons que nous pouvons
compter sur vous.
A nouveau merci.
Selon les der nières estima tions de l ’Ins-
titut na tional de v eille s anitaire, p rès de
7 500 nouveaux cas de ca ncer du foie ont
été diagnostiq ués en F rance en 2009. S i
les ca ncers d u f oie r estent des maladies
très di ciles à p rendre en c harge, l ’évo-
lution des t echniques de c hirurgie et de
gre e, a insi q ue le dé veloppement de
méthodes p ermettant de détr uire lo ca-
lement les t umeurs de p etite t aille, o nt
permis d’améliorer le traitement de nom-
breux pa tients. L ’émergence des tra ite-
ments dits « ciblés » o re en outre un nou-
vel espoir à ceux qui sou rent d’un cancer
de stade avancé. Jusqu’ici, peu de solutions
étaient disp onibles p our ces p ersonnes,
trop malades p our recevoir une gr e e et
souvent r ésistantes a ux c himiothérapies
conventionnelles.
PLUS EFFICACES QUE LES
CHIMIOTHÉRAPIES
Les traitements cib lés désignent des mé-
dicaments q ui v ont agir sp éci quement
sur les cell ules ca ncéreuses ou leur en vi-
ronnement. C ertains de ces tra itements
s’attaquent dir ectement a ux cell ules
cancéreuses, en b loquant des p rotéines
essentielles à leur m ultiplication. D’autres
agissent indir ectement, pa r ex emple en
empêchant la formation des vaisseaux san-
guins n écessaires à l ’approvisionnement
des tumeurs en oxygène et en nutriments.
Ces médicaments vont ainsi « a amer » les
cellules cancéreuses. Les traitements ciblés
sont p lus e caces q ue les c himiothéra-
pies classiques et génèrent moins d’e ets
secondaires.
Jacques
Raynaud,
président
de l’ARC
Plus spécifi ques que les chimiothérapies classiques, les traitements
ciblés apportent un nouvel espoir aux patients atteints de cancer du
foie de stade avancé. Un point sur ces médicaments innovants, avec le
Pr Dominique Franco de l’hôpital Antoine Béclère (Clamart).
Reconnue d'utilité publique
Jacques Raynaud
LETTRE
DE L’ ARC
Zoom sur…
Édito
LE MOTEUR DE NOS RECHERCHES, C’EST VOUS MAI 2010 N° 13
LA
BSIP/BERANGER
J.-M. DEGUINE
ISSN 1958-7961
LA LETTRE DE L’ ARC - n° 13
JUIN 2010
• Le 6 juin prochain, l’ARC
participe à la Course des Héros
pour soutenir les coureurs qui
ont choisi de collecter pour
elle. Départ à 10h30 à l’Île de
Monsieur (près du Parc de
Saint-Cloud - 92).
Venez partager ce formidable
élan de solidarité.
• Le 9 juin se tiendra
l’Assemblée Générale de l’ARC
à l’Espace Scipion (5ème arr. de
Paris) : rencontre annuelle
entre adhérents, donateurs,
administrateurs et chercheurs.
• Le 16 juin, l’ARC remettra à
François Bonnetblanc
(université de Bourgogne,
Dijon) une subvention de
180 000 € pour ses travaux
de recherche sur la chirurgie
éveillée des cancers du
cerveau.
AOÛT 2010
• Le 11 août, Didier Cartreau
sera au départ de « la Trans
Gaule », une course de 1 150 km
qu’il a décidé de dédier à la
lutte contre le cancer en
collectant des dons pour
notre association.
Pour ces manifestations,
contactez-nous
au 01 45 59 59 09
Retour actus
SALON DES SENIORS
Les 25, 26 et 27 mars dernier, l’ARC était à
la Porte de Versailles pour la 12ème édition
du Salon des S eniors, premier salon na-
tional dédié aux plus de 50 ans. Pour l’Associa-
tion, cet événement est l’occasion de proposer au
public une information riche sur le cancer et les
avancées de la r echerche. Sur son stand, l’ARC
a présenté son exposition « Les Mots du Can-
cer » co nçue en pa rtenariat a vec l ’Espace des
Sciences de Rennes. D es jeunes c hercheurs en
cancérologie, dont les projets sont soutenus par
l’ARC, o nt a nimé cet te exp osition et r épondu
aux questions des visiteurs : « Qu ’est-ce qu’une
cellule cancéreuse ? Quels s ont les fac teurs de
risques ?... ». A utant de q uestions a uxquelles
l’exposition et les c hercheurs o nt a pporté des
réponses simples et pédagogiques.
‘‘Nutrition et ca ncer : q uelles p riorités p our
une meilleur e p révention ? ’’ ét ait le jeudi
25 ma rs, le t hème de la co nférence o rganisée
par l ’ARC a ux cô tés du D octeur Paule M artel
du r éseau N ACRe (Rés eau N ational Ali-
mentation C ancer Rec herche). E lle est in-
tervenue sur les principales recomman-
dations ac tuelles da ns le do maine de la
nutrition (les fac teurs alimen taires et l ’activité
physique) et de la prévention des cancers.
Témoignages
«Atteint de la maladie de Waldenström, je désirais
connaître les nouveaux traite-
ments possibles et faire le point
sur les recherches en cours. Les
renseignements que j’ai reçus ont
répondu à mon attente. J’ai apprécié
votre initiative et je pense qu’elle
devrait être reconduite. Il est
rassurant pour les malades
d’avoir des informations et des
contacts avec les chercheurs ».
Gilbert
«Il n’est pas courant que l’on
puisse interroger directe-
ment un chercheur. Ayant eu un
cancer de la prostate, j’étais très
intéressé par la participation du
Dr Olivier Cussenot.
Ses réponses ont en grande
partie répondu à mon attente et
me permettront de mieux dialo-
guer avec mon médecin. Mettre
en relation le grand public et les
chercheurs est une initiative
excellente. Elle permet de
conforter les malades dans leur
espoir de guérison. Quant aux
donateurs, ils se sentent heureux
de savoir que leurs dons, même
modestes, permettent aux
chercheurs d’avancer ».
Michel
«J’ai décidé de poser une
question à un chercheur
parce que qui mieux qu’un
chercheur est au courant des
dernières découvertes ? C’était
vraiment une initiative excellente
et une sorte de reconnaissance :
en tant que donateur je me suis
vraiment sentie partenaire des
chercheurs qui répondaient.
Nous travaillons en équipe :
nous leur donnons de l’argent,
ils cherchent et peuvent ainsi
répondre à nos questions.
Je trouve que c’est une initiative
à renouveler régulièrement ».
Nicole
Plus de 350 questions posées, près de 1500 votes
enregistrés et de 200 réponses apportées : ouverte en
avant première aux donateurs  n janvier, l’opération
« l’ARC vous connecte aux chercheurs » fut un
succès. Trois donateurs racontent leur expérience.
ARC
Agenda
À SAVOIR
On estime que 5 à 10 % des can-
cers sont liés à une prédisposi-
tion génétique héréditair e. Au-
jourd’hui, des consultations
d’oncogénétique existent pour
évaluer la pr obabilité de l’exis-
tence d’un gène de prédispo-
sition au cancer chez la personne
(et sa famille) qui vient consul-
ter. Pour cela, le médecin retrace
l’histoire de la maladie dans la
famille - le nombre de membres
touchés par le cancer , leur place
sur l’arbr e généalogique, leur
âge lors du diagnostic, le type de
tumeur dont il s’agit. A l’issue de
cette enquête, le médecin calcule
la pr obabilité de prédisposition.
Le cas échéant, il pourra juger
opportun de poursuivre les inves-
tigations avec l’objectif d’identi-
fi er l’altération transmise. Dans ce
but, il proposera de réaliser des
tests génétiques.
Pour tr ouver un service d’onco-
génétique près de chez vous :
www.arc-cancer.net, rubrique
“Face au cancer”. A vant toute
démarche, parlez-en à votr e
médecin.
Les consultations
d’oncogénétique
ISTOCK
DR
SG_Lettre N°13.indd 1-2 16/04/10 09:31

Il exist e actuellement un seul médica-
ment de thérapie ciblée du cancer du foie,
le sorafenib. Toutefois, d’autres (tels que le
sunitinib) sont actuellement évalués dans
le cadr e d ’essais c liniques. Il s’agi t s ou-
vent de médicaments qui ont déjà fait leur
preuve da ns le tra itement d ’autres ca n-
cers et que l’on teste aujourd’hui chez des
patients atteints de cancer du foie.
AUGMENTER L’ESPÉRANCE DE VIE
Le sorafenib a ini tialement été développé
pour traiter certains cancers du rein. Il a la
particularité de s’attaquer aux tumeurs à la
fois directement et indirectement, en blo-
quant leur cr oissance et en les a amant.
Administré par voie orale aux patients
atteints de cancer du foie évolué, il est ca-
pable de st opper tra nsitoirement l ’évolu-
tion de leur maladie. Chez les patients qui
répondent bien au traitement, ce médica-
ment conduit ainsi à une augmentation,
modeste mais signi cative, de l ’espérance
de vie.
“Nous en sommes encore à un stade où
il s’ agit d ’apprendre à u tiliser c e n ouveau
médicament” p récise le P r F ranco. “Des
recherches en c ours visent à a méliorer l’e -
cacité de cette moléc ule et à déterminer un
moyen d’identi er les patients chez lesquels
elle a ura l e p lus g rand b éné ce clinique”
(voir aussi la rubrique Projet ARC ci-dessous).
VERS UNE MÉDECINE DE PLUS
EN PLUS PERSONNALISÉE
La mise au point de traitements ciblés des
cancers du foie, innovants et p orteurs d’es-
poirs, se fonde sur la co nnaissance de p lus
en p lus  ne des méca nismes mo léculaires
à l ’origine de la maladie . L es tra vaux de
recherche mo ntrent q u’il n ’existe pas une ,
mais de nombreuses formes de tumeurs du
foie : chaque cancer ou presque est di érent.
C’est en co mprenant ces di érences qu’il
sera p ossible de p roposer des tra itements
e caces aux patients, des traitements ciblés
qui correspondent à leur tumeur.
Pour plus d’information, rendez-vous sur
notre site internet www.arc-cancer.net,
rubrique “Face au cancer”.
LA LETTRE DE L’ ARC - n° 13 MAI 2010
Grâce à une
subvention de
l’ARC, les travaux
menés par l’équipe
du Docteur Bruno
Clément visent
à améliorer les
traitements contre le
cancer du foie
Questions réponses
L’ARC à votre écoute
ARC - BP 90003 - 94803 Villejuif Cedex
Tél. : [phone] E-mail : [e-mail]
Existe-t-il un lien avéré entre
la consommation d’aspartame et
la survenue de cancers ?
C’est une polémique assez ancienne qui
se fonde sur le fait que chez l’animal,
l’aspartame, à doses très élevées, est associé
à un excès de lymphomes et de leucémies.
Dans d’autres études, il a conduit à une
augmentation de l’incidence des tumeurs
cérébrales.
Chez l’homme, plusieurs études ont
montré que, quels que soient les niveaux
de consommation, l’aspartame n’était
associé à aucun développement de l’un
de ces cancers.
Qu’est-ce que la néoangiogenèse
tumorale ?
Pour croître, une tumeur a besoin d’un
apport constant en oxygène et en nutri-
ments. Au début, lorsque sa taille est infé-
rieure à 1 ou 2 mm, la tumeur est nourrie
par le réseau sanguin local. Au-delà de
cette taille, pour poursuivre sa croissance,
la tumeur envoie des signaux a n qu’un
nouveau réseau de vaisseaux sanguins se
constitue autour d’elle : c’est la néoangioge-
nèse. La compréhension de ce phénomène
a permis aux chercheurs de développer des
médicaments dits « antiangiogéniques »,
qui bloquent la formation de ces nouveaux
vaisseaux, a ament la tumeur et inhibent la
croissance tumorale.
Qu’est-ce que la cryothérapie ?
C’est une option thérapeutique qui utilise
le froid (azote liquide à -200°C) pour
détruire les petites tumeurs. La sonde,
contenant la source de froid et guidée par
échographie, est mise au contact de la
tumeur qui est ainsi détruite. Cette
technique est réalisée sous anesthésie
générale. Relativement simple à mettre en
œuvre, la cryothérapie est en plein essor
dans plusieurs centres hospitalo-
universitaires ou certains centres
anticancer. Les résultats obtenus sont très
prometteurs. Cependant, la liste précise
des cancers qui peuvent être traités par
cryothérapie reste à dé nir.
À votre service
UN NOUVEAU SERVICE SUR
ARC-CANCER.NET
« Vos questions sur l’ARC », c’est le nom du
nouveau service ouvert depuis le début de l’an-
née sur notre site Internet arc-cancer.net. Le
principe : notre équipe répond aux questions
posées sur l ’association pa r les in ternautes.
Gestion de vos dons, soutien à la r echerche,
actions de communication, fonctionnement,
etc., l’ARC s’engage à vous apporter les in-
formations q ui v ous p ermettront de mieux
nous connaître et d’agir à nos côtés.
Les réponses à de nombreuses questions ont déjà été apportées depuis l’ou-
verture de cet te rubrique : C omment être sûr q ue mon don va vra iment
à la r echerche ? C omment choisissez-vous les p rojets que vous  nancez ?
Comment sont contrôlés vos comptes ? C omment recevoir mon reçu  scal ?
Comment recevoir vos brochures ? Toutes les r éponses aux questions les
plus fréquentes sont publiées et accessibles à tous. Vous ne trouvez pas votre
réponse ? Envoyez-nous votre question en un clic !
Rappelons en n que ce s ervice n’est pas uniquement réservé aux internautes !
Toute l’année, au s ein du s ervice Relations D onateurs, Magalie, M artine,
Monique et P atricia v ous r épondent pa r t éléphone o u pa r co urrier. Vos
questions ne doivent pas rester sans réponse !
Pour découvrir ce s ervice, www.arc-cancer.net rubrique « Mieux nous
connaître ».
FICHE PRATIQUE
PROJET FINANCÉ PAR L’ARC
•
20 à 50
Les patients atteints de métastases
hépatiques (tumeurs qui se sont
développées dans le foie à partir
de cellules cancéreuses issues
d’un cancer localisé dans un autre
organe) sont 20 à 50 fois plus nombreux
que les patients atteints de cancer du foie.
•
80 %
des cas de cancer du foie sont
diagnostiqués chez des hommes.
•
600 projets
En 10 ans, l’ARC a fi nancé plus
de 600 projets de recherche relatifs
aux cancers du foie, pour un montant
global de près de 21,6 millions euros.
Il est recommandé à tous d’observer
régulièrement ses grains de beauté. La règle
ABCDE est le moyen simple pour se rappeler
les signes à surveiller :
• A pour Asymétrie de forme ou de structure
(forme non circulaire),
• B pour Bords irréguliers,
• C pour Couleur non homogène ou excessive,
• D pour Diamètre en augmentation (supérieur
à 6 mm),
• E pour Evolution rapide (relief, halo blanc
ou rouge à la périphérie, changement
d’aspect…).
Vous avez repéré l’une de ces évolutions ou
cela fait déjà longtemps qu’un spécialiste ne
vous a pas examiné ? Profi tez de la journée
nationale de dépistage des cancers de la
peau organisée le 27 mai prochain. Partout
en France, des dermatologues bénévoles
offriront un examen de dépistage anonyme et
gratuit à toutes les personnes le désirant.
La liste des lieux disponibles est à consulter
sur :
http://www.syndicatdermatos.org
ou
appelez-nous au 01 45 59 59 09.
La Lettre de l’ARC – Association pour la Recherche sur le Cancer – BP 90003 - 94803 Villejuif Cedex – Tél. : [phone] – www.arc-cancer.net – Directeur de la publication :
Jacques Raynaud – Comité éditorial : Axelle Davezac, Evelyne Debray, Julie Deleule, Sylvie Droubay Luneau, Béatrice Henry, Valérie Mulot – Rédaction : Laurence André, Élodie
Biet, Nicolas Reymes – Réalisation : Studio Goustard – Commission paritaire : 1009H85509 – Dépôt légal : mai 2010 – Impression : Vincent imprimerie – Tirage : 290 000
exemplaires.
ABCDE… Une règle
pour sauver sa peau
ARC
DON EN
CONFIANCE
Chiffres clés :
« Mon équipe travaille à
l’amélioration de la prise en
charge des patients atteints
d’un cancer du foie de stade
avancé : nous recherchons des
moyens permettant d’identi er
ceux pour qui les nouveaux
médicaments de thérapie ciblée
seront e caces et généreront
un minimum d’e ets
secondaires. Concrètement,
nous tentons de mettre en
évidence des biomarqueurs,
c’est-à-dire des molécules
biologiques faciles à détecter,
par exemple dans le sang, dont
la présence indique qu’un
médicament donné a toutes les
chances de conduire à de bons
résultats. Grâce à de tels
biomarqueurs, il sera possible
d’administrer à chaque patient
le traitement le mieux adapté
à son cas. C’est ce que l’on
appelle “la médecine
personnalisée”. L’ARC nous
soutient dans ce projet par le
biais d’une subvention de
58 000 euros qui va nous
permettre de  nancer plus de
la moitié de l’achat d’un
appareil qui permet de
mesurer l’activité des gènes des
patients. C’est notamment
grâce à cette machine très
coûteuse que nous espérons
découvrir les biomarqueurs
que nous recherchons ».
THÉRAPIE CIBLÉE DES CANCERS DU FOIE :
ADAPTER LES TRAITEMENTS À CHAQUE PATIENT
A Rennes, Bruno Clément et ses collaborateurs r echerchent des
biomarqueurs qui permettr ont d’amélior er l’ef ficacité et de réduir e la
toxicité des nouveaux médicaments contre le cancer du foie.
www.arc-cancer.net
web
D’après les réponses du Dr Bernard Poletto sur www.questions-chercheurs.com
NOAK/LE BAR FLOREAL
SG_Lettre N°13.indd 3-4 16/04/10 09:31

Il exist e actuellement un seul médica-
ment de thérapie ciblée du cancer du foie,
le sorafenib. Toutefois, d’autres (tels que le
sunitinib) sont actuellement évalués dans
le cadr e d ’essais c liniques. Il s’agi t s ou-
vent de médicaments qui ont déjà fait leur
preuve da ns le tra itement d ’autres ca n-
cers et que l’on teste aujourd’hui chez des
patients atteints de cancer du foie.
AUGMENTER L’ESPÉRANCE DE VIE
Le sorafenib a ini tialement été développé
pour traiter certains cancers du rein. Il a la
particularité de s’attaquer aux tumeurs à la
fois directement et indirectement, en blo-
quant leur cr oissance et en les a amant.
Administré par voie orale aux patients
atteints de cancer du foie évolué, il est ca-
pable de st opper tra nsitoirement l ’évolu-
tion de leur maladie. Chez les patients qui
répondent bien au traitement, ce médica-
ment conduit ainsi à une augmentation,
modeste mais signi cative, de l ’espérance
de vie.
“Nous en sommes encore à un stade où
il s’ agit d ’apprendre à u tiliser c e n ouveau
médicament” p récise le P r F ranco. “Des
recherches en c ours visent à a méliorer l’e -
cacité de cette moléc ule et à déterminer un
moyen d’identi er les patients chez lesquels
elle a ura l e p lus g rand b éné ce clinique”
(voir aussi la rubrique Projet ARC ci-dessous).
VERS UNE MÉDECINE DE PLUS
EN PLUS PERSONNALISÉE
La mise au point de traitements ciblés des
cancers du foie, innovants et p orteurs d’es-
poirs, se fonde sur la co nnaissance de p lus
en p lus  ne des méca nismes mo léculaires
à l ’origine de la maladie . L es tra vaux de
recherche mo ntrent q u’il n ’existe pas une ,
mais de nombreuses formes de tumeurs du
foie : chaque cancer ou presque est di érent.
C’est en co mprenant ces di érences qu’il
sera p ossible de p roposer des tra itements
e caces aux patients, des traitements ciblés
qui correspondent à leur tumeur.
Pour plus d’information, rendez-vous sur
notre site internet www.arc-cancer.net,
rubrique “Face au cancer”.
LA LETTRE DE L’ ARC - n° 13 MAI 2010
Grâce à une
subvention de
l’ARC, les travaux
menés par l’équipe
du Docteur Bruno
Clément visent
à améliorer les
traitements contre le
cancer du foie
Questions réponses
L’ARC à votre écoute
ARC - BP 90003 - 94803 Villejuif Cedex
Tél. : [phone] E-mail : [e-mail]
Existe-t-il un lien avéré entre
la consommation d’aspartame et
la survenue de cancers ?
C’est une polémique assez ancienne qui
se fonde sur le fait que chez l’animal,
l’aspartame, à doses très élevées, est associé
à un excès de lymphomes et de leucémies.
Dans d’autres études, il a conduit à une
augmentation de l’incidence des tumeurs
cérébrales.
Chez l’homme, plusieurs études ont
montré que, quels que soient les niveaux
de consommation, l’aspartame n’était
associé à aucun développement de l’un
de ces cancers.
Qu’est-ce que la néoangiogenèse
tumorale ?
Pour croître, une tumeur a besoin d’un
apport constant en oxygène et en nutri-
ments. Au début, lorsque sa taille est infé-
rieure à 1 ou 2 mm, la tumeur est nourrie
par le réseau sanguin local. Au-delà de
cette taille, pour poursuivre sa croissance,
la tumeur envoie des signaux a n qu’un
nouveau réseau de vaisseaux sanguins se
constitue autour d’elle : c’est la néoangioge-
nèse. La compréhension de ce phénomène
a permis aux chercheurs de développer des
médicaments dits « antiangiogéniques »,
qui bloquent la formation de ces nouveaux
vaisseaux, a ament la tumeur et inhibent la
croissance tumorale.
Qu’est-ce que la cryothérapie ?
C’est une option thérapeutique qui utilise
le froid (azote liquide à -200°C) pour
détruire les petites tumeurs. La sonde,
contenant la source de froid et guidée par
échographie, est mise au contact de la
tumeur qui est ainsi détruite. Cette
technique est réalisée sous anesthésie
générale. Relativement simple à mettre en
œuvre, la cryothérapie est en plein essor
dans plusieurs centres hospitalo-
universitaires ou certains centres
anticancer. Les résultats obtenus sont très
prometteurs. Cependant, la liste précise
des cancers qui peuvent être traités par
cryothérapie reste à dé nir.
À votre service
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ARC-CANCER.NET
« Vos questions sur l’ARC », c’est le nom du
nouveau service ouvert depuis le début de l’an-
née sur notre site Internet arc-cancer.net. Le
principe : notre équipe répond aux questions
posées sur l ’association pa r les in ternautes.
Gestion de vos dons, soutien à la r echerche,
actions de communication, fonctionnement,
etc., l’ARC s’engage à vous apporter les in-
formations q ui v ous p ermettront de mieux
nous connaître et d’agir à nos côtés.
Les réponses à de nombreuses questions ont déjà été apportées depuis l’ou-
verture de cet te rubrique : C omment être sûr q ue mon don va vra iment
à la r echerche ? C omment choisissez-vous les p rojets que vous  nancez ?
Comment sont contrôlés vos comptes ? C omment recevoir mon reçu  scal ?
Comment recevoir vos brochures ? Toutes les r éponses aux questions les
plus fréquentes sont publiées et accessibles à tous. Vous ne trouvez pas votre
réponse ? Envoyez-nous votre question en un clic !
Rappelons en n que ce s ervice n’est pas uniquement réservé aux internautes !
Toute l’année, au s ein du s ervice Relations D onateurs, Magalie, M artine,
Monique et P atricia v ous r épondent pa r t éléphone o u pa r co urrier. Vos
questions ne doivent pas rester sans réponse !
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connaître ».
FICHE PRATIQUE
PROJET FINANCÉ PAR L’ARC
•
20 à 50
Les patients atteints de métastases
hépatiques (tumeurs qui se sont
développées dans le foie à partir
de cellules cancéreuses issues
d’un cancer localisé dans un autre
organe) sont 20 à 50 fois plus nombreux
que les patients atteints de cancer du foie.
•
80 %
des cas de cancer du foie sont
diagnostiqués chez des hommes.
•
600 projets
En 10 ans, l’ARC a fi nancé plus
de 600 projets de recherche relatifs
aux cancers du foie, pour un montant
global de près de 21,6 millions euros.
Il est recommandé à tous d’observer
régulièrement ses grains de beauté. La règle
ABCDE est le moyen simple pour se rappeler
les signes à surveiller :
• A pour Asymétrie de forme ou de structure
(forme non circulaire),
• B pour Bords irréguliers,
• C pour Couleur non homogène ou excessive,
• D pour Diamètre en augmentation (supérieur
à 6 mm),
• E pour Evolution rapide (relief, halo blanc
ou rouge à la périphérie, changement
d’aspect…).
Vous avez repéré l’une de ces évolutions ou
cela fait déjà longtemps qu’un spécialiste ne
vous a pas examiné ? Profi tez de la journée
nationale de dépistage des cancers de la
peau organisée le 27 mai prochain. Partout
en France, des dermatologues bénévoles
offriront un examen de dépistage anonyme et
gratuit à toutes les personnes le désirant.
La liste des lieux disponibles est à consulter
sur :
http://www.syndicatdermatos.org
ou
appelez-nous au 01 45 59 59 09.
La Lettre de l’ARC – Association pour la Recherche sur le Cancer – BP 90003 - 94803 Villejuif Cedex – Tél. : [phone] – www.arc-cancer.net – Directeur de la publication :
Jacques Raynaud – Comité éditorial : Axelle Davezac, Evelyne Debray, Julie Deleule, Sylvie Droubay Luneau, Béatrice Henry, Valérie Mulot – Rédaction : Laurence André, Élodie
Biet, Nicolas Reymes – Réalisation : Studio Goustard – Commission paritaire : 1009H85509 – Dépôt légal : mai 2010 – Impression : Vincent imprimerie – Tirage : 290 000
exemplaires.
ABCDE… Une règle
pour sauver sa peau
ARC
DON EN
CONFIANCE
Chiffres clés :
« Mon équipe travaille à
l’amélioration de la prise en
charge des patients atteints
d’un cancer du foie de stade
avancé : nous recherchons des
moyens permettant d’identi er
ceux pour qui les nouveaux
médicaments de thérapie ciblée
seront e caces et généreront
un minimum d’e ets
secondaires. Concrètement,
nous tentons de mettre en
évidence des biomarqueurs,
c’est-à-dire des molécules
biologiques faciles à détecter,
par exemple dans le sang, dont
la présence indique qu’un
médicament donné a toutes les
chances de conduire à de bons
résultats. Grâce à de tels
biomarqueurs, il sera possible
d’administrer à chaque patient
le traitement le mieux adapté
à son cas. C’est ce que l’on
appelle “la médecine
personnalisée”. L’ARC nous
soutient dans ce projet par le
biais d’une subvention de
58 000 euros qui va nous
permettre de  nancer plus de
la moitié de l’achat d’un
appareil qui permet de
mesurer l’activité des gènes des
patients. C’est notamment
grâce à cette machine très
coûteuse que nous espérons
découvrir les biomarqueurs
que nous recherchons ».
THÉRAPIE CIBLÉE DES CANCERS DU FOIE :
ADAPTER LES TRAITEMENTS À CHAQUE PATIENT
A Rennes, Bruno Clément et ses collaborateurs r echerchent des
biomarqueurs qui permettr ont d’amélior er l’ef ficacité et de réduir e la
toxicité des nouveaux médicaments contre le cancer du foie.
www.arc-cancer.net
web
D’après les réponses du Dr Bernard Poletto sur www.questions-chercheurs.com
NOAK/LE BAR FLOREAL
SG_Lettre N°13.indd 3-4 16/04/10 09:31

CANCER DU FOIE :
LES TRAITEMENTS CIBLÉS ARRIVENT
« RÉPONDRE AU BESOIN
DE SAVOIR »
Depuis de nombreuses années, grâce à
votre soutien irremplaçable, l’ARC
participe à des avancées scientifi ques
et médicales majeures qui contribuent
à faire reculer le cancer.
Cette lutte contre la maladie, que nous
menons avec vous, se concrétise
également sous une autre forme :
vous informer sur les progrès de la
recherche, vous sensibiliser aux enjeux
du dépistage et de la prévention, et
vous aider ainsi à être mieux armés
pour faire face à la maladie.
Beaucoup d’entre vous expriment
ce besoin de savoir si légitime.
Pour y répondre, nous diffusons des
brochures d’information, nous
développons notre site internet
www.arc-cancer.net, nous vous
invitons à venir à des rencontres
avec les chercheurs…
Pour la première fois cette année, à
l’occasion de la Journée mondiale
contre le cancer du 4 février, vous avez
pu dialoguer directement avec
six chercheurs via une plateforme
d’échanges dédiée. La participation
du public a été à la hauteur de cet
événement innovant : vous êtes plus
de 15 000 à vous être connectés à
« www.questions-chercheurs.com ».
Je remercie tous ceux qui ont participé
à ces échanges si fructueux, ils
montrent à quel point il est important
de partager les connaissances, de
rapprocher la communauté des
chercheurs de ceux qui la soutiennent.
Le dialogue engagé va se poursuivre
et renforcer la chaîne de solidarité
formée par les donateurs et les
chercheurs pour sauver plus de vies.
Nous savons que nous pouvons
compter sur vous.
A nouveau merci.
Selon les der nières estima tions de l ’Ins-
titut na tional de v eille s anitaire, p rès de
7 500 nouveaux cas de ca ncer du foie ont
été diagnostiq ués en F rance en 2009. S i
les ca ncers d u f oie r estent des maladies
très di ciles à p rendre en c harge, l ’évo-
lution des t echniques de c hirurgie et de
gre e, a insi q ue le dé veloppement de
méthodes p ermettant de détr uire lo ca-
lement les t umeurs de p etite t aille, o nt
permis d’améliorer le traitement de nom-
breux pa tients. L ’émergence des tra ite-
ments dits « ciblés » o re en outre un nou-
vel espoir à ceux qui sou rent d’un cancer
de stade avancé. Jusqu’ici, peu de solutions
étaient disp onibles p our ces p ersonnes,
trop malades p our recevoir une gr e e et
souvent r ésistantes a ux c himiothérapies
conventionnelles.
PLUS EFFICACES QUE LES
CHIMIOTHÉRAPIES
Les traitements cib lés désignent des mé-
dicaments q ui v ont agir sp éci quement
sur les cell ules ca ncéreuses ou leur en vi-
ronnement. C ertains de ces tra itements
s’attaquent dir ectement a ux cell ules
cancéreuses, en b loquant des p rotéines
essentielles à leur m ultiplication. D’autres
agissent indir ectement, pa r ex emple en
empêchant la formation des vaisseaux san-
guins n écessaires à l ’approvisionnement
des tumeurs en oxygène et en nutriments.
Ces médicaments vont ainsi « a amer » les
cellules cancéreuses. Les traitements ciblés
sont p lus e caces q ue les c himiothéra-
pies classiques et génèrent moins d’e ets
secondaires.
Jacques
Raynaud,
président
de l’ARC
Plus spécifi ques que les chimiothérapies classiques, les traitements
ciblés apportent un nouvel espoir aux patients atteints de cancer du
foie de stade avancé. Un point sur ces médicaments innovants, avec le
Pr Dominique Franco de l’hôpital Antoine Béclère (Clamart).
Reconnue d'utilité publique
Jacques Raynaud
LETTRE
DE L’ ARC
Zoom sur…
Édito
LE MOTEUR DE NOS RECHERCHES, C’EST VOUS MAI 2010 N° 13
LA
BSIP/BERANGER
J.-M. DEGUINE
ISSN 1958-7961
LA LETTRE DE L’ ARC - n° 13
JUIN 2010
• Le 6 juin prochain, l’ARC
participe à la Course des Héros
pour soutenir les coureurs qui
ont choisi de collecter pour
elle. Départ à 10h30 à l’Île de
Monsieur (près du Parc de
Saint-Cloud - 92).
Venez partager ce formidable
élan de solidarité.
• Le 9 juin se tiendra
l’Assemblée Générale de l’ARC
à l’Espace Scipion (5ème arr. de
Paris) : rencontre annuelle
entre adhérents, donateurs,
administrateurs et chercheurs.
• Le 16 juin, l’ARC remettra à
François Bonnetblanc
(université de Bourgogne,
Dijon) une subvention de
180 000 € pour ses travaux
de recherche sur la chirurgie
éveillée des cancers du
cerveau.
AOÛT 2010
• Le 11 août, Didier Cartreau
sera au départ de « la Trans
Gaule », une course de 1 150 km
qu’il a décidé de dédier à la
lutte contre le cancer en
collectant des dons pour
notre association.
Pour ces manifestations,
contactez-nous
au 01 45 59 59 09
Retour actus
SALON DES SENIORS
Les 25, 26 et 27 mars dernier, l’ARC était à
la Porte de Versailles pour la 12ème édition
du Salon des S eniors, premier salon na-
tional dédié aux plus de 50 ans. Pour l’Associa-
tion, cet événement est l’occasion de proposer au
public une information riche sur le cancer et les
avancées de la r echerche. Sur son stand, l’ARC
a présenté son exposition « Les Mots du Can-
cer » co nçue en pa rtenariat a vec l ’Espace des
Sciences de Rennes. D es jeunes c hercheurs en
cancérologie, dont les projets sont soutenus par
l’ARC, o nt a nimé cet te exp osition et r épondu
aux questions des visiteurs : « Qu ’est-ce qu’une
cellule cancéreuse ? Quels s ont les fac teurs de
risques ?... ». A utant de q uestions a uxquelles
l’exposition et les c hercheurs o nt a pporté des
réponses simples et pédagogiques.
‘‘Nutrition et ca ncer : q uelles p riorités p our
une meilleur e p révention ? ’’ ét ait le jeudi
25 ma rs, le t hème de la co nférence o rganisée
par l ’ARC a ux cô tés du D octeur Paule M artel
du r éseau N ACRe (Rés eau N ational Ali-
mentation C ancer Rec herche). E lle est in-
tervenue sur les principales recomman-
dations ac tuelles da ns le do maine de la
nutrition (les fac teurs alimen taires et l ’activité
physique) et de la prévention des cancers.
Témoignages
«Atteint de la maladie de Waldenström, je désirais
connaître les nouveaux traite-
ments possibles et faire le point
sur les recherches en cours. Les
renseignements que j’ai reçus ont
répondu à mon attente. J’ai apprécié
votre initiative et je pense qu’elle
devrait être reconduite. Il est
rassurant pour les malades
d’avoir des informations et des
contacts avec les chercheurs ».
Gilbert
«Il n’est pas courant que l’on
puisse interroger directe-
ment un chercheur. Ayant eu un
cancer de la prostate, j’étais très
intéressé par la participation du
Dr Olivier Cussenot.
Ses réponses ont en grande
partie répondu à mon attente et
me permettront de mieux dialo-
guer avec mon médecin. Mettre
en relation le grand public et les
chercheurs est une initiative
excellente. Elle permet de
conforter les malades dans leur
espoir de guérison. Quant aux
donateurs, ils se sentent heureux
de savoir que leurs dons, même
modestes, permettent aux
chercheurs d’avancer ».
Michel
«J’ai décidé de poser une
question à un chercheur
parce que qui mieux qu’un
chercheur est au courant des
dernières découvertes ? C’était
vraiment une initiative excellente
et une sorte de reconnaissance :
en tant que donateur je me suis
vraiment sentie partenaire des
chercheurs qui répondaient.
Nous travaillons en équipe :
nous leur donnons de l’argent,
ils cherchent et peuvent ainsi
répondre à nos questions.
Je trouve que c’est une initiative
à renouveler régulièrement ».
Nicole
Plus de 350 questions posées, près de 1500 votes
enregistrés et de 200 réponses apportées : ouverte en
avant première aux donateurs  n janvier, l’opération
« l’ARC vous connecte aux chercheurs » fut un
succès. Trois donateurs racontent leur expérience.
ARC
Agenda
À SAVOIR
On estime que 5 à 10 % des can-
cers sont liés à une prédisposi-
tion génétique héréditair e. Au-
jourd’hui, des consultations
d’oncogénétique existent pour
évaluer la pr obabilité de l’exis-
tence d’un gène de prédispo-
sition au cancer chez la personne
(et sa famille) qui vient consul-
ter. Pour cela, le médecin retrace
l’histoire de la maladie dans la
famille - le nombre de membres
touchés par le cancer , leur place
sur l’arbr e généalogique, leur
âge lors du diagnostic, le type de
tumeur dont il s’agit. A l’issue de
cette enquête, le médecin calcule
la pr obabilité de prédisposition.
Le cas échéant, il pourra juger
opportun de poursuivre les inves-
tigations avec l’objectif d’identi-
fi er l’altération transmise. Dans ce
but, il proposera de réaliser des
tests génétiques.
Pour tr ouver un service d’onco-
génétique près de chez vous :
www.arc-cancer.net, rubrique
“Face au cancer”. A vant toute
démarche, parlez-en à votr e
médecin.
Les consultations
d’oncogénétique
ISTOCK
DR
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