Religion.
L’islam et le statut de la femme
Entretien avec Ghaleb Bencheikh
Pour Ghaleb Bencheikh, les passages du Coran « durs » contre la femme, concernant l’héritage, la polygamie
ou le voile, sont obsolètes. Il n’y a, en matière de Code civil, aucune raison de se référer au Coran, affirme-t-il,
dénonçant « ces façons de plier le religieux aux considérations politiques ». Le penseur considère que « le
XXIe siècle sera féminin ou ne sera pas ». Et en appelle à d’autres relations hommes-femmes, de portée
universelle.
Peut-on vouloir imposer un statut de la femme, lui fixer une place dans la société, des droits et des devoirs,
en invoquant le Coran ou la charia ? La question est au coeur de la bataille ouverte en Algérie sur la révision
du Code de la famille, instaurée il y a vingt ans sous la pression des islamistes. Elle est aussi présente dans
bien des débats, de ce côté-ci de la Méditerranée, en particulier à propos du port du voile. Physicien, docteur
ès sciences, Ghaleb Bencheikh est un spécialiste de l’islam. Vice-président de la conférence mondiale des
religions pour la paix, auteur de plusieurs ouvrages (1), il anime l’émission Connaissance de l’islam, le
dimanche matin, sur France 2. Dans l’entretien qu’il a accordé à l’Humanité, avec beaucoup de pédagogie, de
conviction, et dans un esprit profondément humaniste, il répond aux arguments des islamistes. Bien au-de
de la question féminine, il pourfend la tentative, au coeur de l’islamisme, de « plier le religieux pour des
considérations politiques ».
Le projet de réforme du Code de la famille en Algérie a déclenché une vive confrontation politique.
Alors que les partisans du projet s’en défendent, les partis islamistes attaquent en affirmant qu’il
contrevient aux textes sacrés de l’islam. Mais peut-on trouver dans le Coran des prescriptions
correspondant à un Code de la famille, ou un statut de la femme ?
Ghaleb Bencheikh. Les islamistes sont les partisans de l’« idéologisation » de la religion islamique. Ils
veulent en faire un projet social, politique, ce qui, en soi, est une innovation, récente dans l’histoire de l’islam ;
elle date en gros des années vingt, avec l’affaire des Frères musulmans. Elle est venue comme une contre-
réforme par rapport à la fameuse « nahda », la nahda étant le renouveau, la renaissance, à la charnière du
XIXe et du XXe siècle. Donc, voilà l’idée de l’islamisme, comme projet politique, domestication, étatisation,
manipulation de la tradition islamique, pour des fins sociales et politiques. Il n’y a pas dans le Coran un code
bien établi, qui soit aussi clair, explicite, que celui auquel se réfèrent ces islamistes. Parce que l’idée que nous
nous faisons du progrès, de la modernité, de la civilisation, c’est qu’il appartient aux hommes de légiférer
dans les affaires de la cité. Il est vrai que, pour les croyants musulmans, Dieu parle dans le Coran. Mais tout
ça est très compliqué. Par définition, si Dieu est omnipotent, omniscient, s’il peut tout, fait tout, sa parole est
inépuisable. En revanche, le Coran est contingent, fini, il s’articule dans l’histoire, il est transmis dans une
culture. Cela veut dire qu’il y a là une manière de laisser place à l’interprétation des hommes. Donc, les
quelques passages dans le Coran, qui seraient rudes contre la femme, ne sont à prendre de nos jours que
comme une jurisprudence - d’origine divine pour ceux qui croient - à un moment donné de l’histoire, pour une
société particulière qui se trouve être la société tribale dans la péninsule arabique au VIIe siècle. Vouloir
donner une valeur intemporelle, normative, universelle à ce qui est contingent et fini, et articulé dans l’histoire,
c’est une erreur grave. Ces passages du Coran qui, pris tels quels, sont durs contre la femme, on ne peut les
intégrer dans le grand oeuvre social de ce début de siècle. Simplement, il faut dire qu’ils tombent en
désuétude. Leur incidence sociale est caduque. Ce à quoi ils font allusion est obsolète. De nos jours, par
exemple, on ne peut pas demander sérieusement qu’en cas de témoignage (devant la justice - NDLR), il faut
qu’il y ait deux femmes pour un homme. C’est une atteinte gravissime à la dignité de la femme.
Pourtant, les autorités algériennes elles-mêmes affirment haut et fort que le Code de la famille doit
respecter la charia...
Ghaleb Bencheikh. En 1984, lorsque le Code de la famille a été adopté, la pusillanimité, la frilosité, la lâcheté
du législateur, voulant céder aux sirènes islamisantes qui grondaient, a fait qu’on a été plus royaliste que le
roi. Dans ce code, il y a des choses que même la charia - mot qui ne veut rien dire d’autre que loi d’inspiration
religieuse -, dans sa forme la plus rigoriste, n’a pas prévues. Un exemple : quand une femme a divorcé, cette
charia prévoyait qu’elle garde les enfants, qu’elle reste à la maison. Or le Code de la famille ne lui a pas
octroyé la garde des enfants ni le logement, ce qui est inique ! Récemment, on est donc revenu sur ces cas
graves, mais à mon avis on est encore très en deçà de ce qu’il faudrait dire et faire pour simplement avoir un
Code civil, pour les questions matrimoniales, qui respecte la dignité humaine dans sa composante féminine,
comme dans sa composante masculine.
Que répondez-vous à ceux qui prétendent s’appuyer sur les textes sacrés, la tradition islamique, pour
dire que la femme n’est pas l’égale de l’homme ? Ou bien qu’elle « doit obéir à l’homme » ?
Ghaleb Bencheikh. Obéir à quoi et pour quoi ? ! Pourquoi voudrait-on qu’il y ait au sein du couple une
relation de dominant à dominé, un donneur d’ordres et quelqu’un qui doive obéir ? Ça n’a pas de sens ! C’est
même en contradiction avec la Constitution algérienne qui prévoit qu’une citoyenne peut postuler à la
magistrature suprême. Alors, comment voudrait-on que le plus haut magistrat du pays, le chef des armées,
celui qui incarne la nation et l’État, doive obéir, dans les considérations privées et familiales, à un de ses
administrés ? Ce n’est pas sérieux. Quant aux textes sur lesquels on se fonde, au niveau ontologique, de
l’égalité foncière, véritable, il n’y a pas de différence entre l’homme et la femme. On ne trouve pas dans le
Coran que la femme est née de la côte flottante de l’homme, on ne trouve pas qu’elle est tentée, tentatrice à
son tour, et on ne trouve pas une théologie qui fait de la femme la cause de tous nos péchés, tous nos maux,
etc. En revanche, au niveau statutaire, il y a des passages qui affirment, hélas !, une prééminence de
l’homme par rapport à la femme sur certains points : le témoignage, que j’évoquais tout à l’heure, la
polygamie, l’héritage, et ces histoires de voile. Mais là aussi, il faudrait savoir les relativiser à leur contexte,
expliquer pourquoi ils ont été révélés pour leur époque. Ce sont ces passages-là dont, de nos jours, les
jurisconsultes machos, sexistes, phallocrates, misogynes, ont pris prétexte pour justifier cette sujétion de la
femme. Mais cette façon de plier le religieux pour des considérations psychologiques, personnelles,
politiques, sociales n'a pas de fondement légitime au niveau de l’exégèse, de l’interprétation.
Prenons l’héritage. Il est vrai qu’il est dit que la femme a la moitié de ce qui revient à l’homme. Mais, et le
« mais » est de taille, d’abord, elle n’héritait pas avant : le fait de lui donner une part d’héritage, c’est déjà la
reconnaître comme un sujet, acteur de son destin, alors qu’avant elle faisait partie du patrimoine allégué, du
bien transmissible. Certes, elle n’a que la moitié de l’héritage, mais elle n’est pas tenue, religieusement, de
subvenir aux besoins de la famille ; à l’époque, c’est le mari qui en a le devoir. De nos jours, la situation a
changé, l’homme et la femme subviennent ensemble aux besoins de leur foyer. Du coup, les raisons qui
faisaient qu’on donnait la moitié de l’héritage à la femme ne sont plus valables. Dès lors, les conséquences
ne doivent plus non plus être valables.
Vous rappelez les croyants au devoir permanent d’interprétation des textes...
Ghaleb Bencheikh. Le Coran dit en effet qu’il faut exercer la raison, l’intelligence. Il y a mieux que ça. Dans
le Coran, un passage dit : « Et leurs affaires sont objet de consultations entre eux. » Donc, ça fait partie de
nos affaires, à nous musulmans, au début du XXIe siècle. En Algérie, c’est déjà gravissime d’avoir mis dans
la Constitution que l’islam est religion d’État. L’État ne doit pas avoir de religion en principe. L’État est le
garant du libre exercice des cultes. Si on se veut moderne, on doit se doter d’institutions modernes, respecter
toutes les traditions religieuses et laisser la gestion du culte islamique à un organisme autonome,
indépendant. De nos jours, on devrait donc dire qu’il n’y a aucune raison en matière de considération
matrimoniale, ou de dévolution successorale, ou de Code civil, d’aller se référer au Coran. D’autant plus que
ce Coran-là a donné lieu à travers l’histoire à moult interprétations. Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui on en
privilégierait une sur une autre. Et comme par hasard on privilégie la plus drastique.
L’opposition des islamistes à la réforme du Code de la famille se focalise surtout sur la suppression
du tutorat sur la femme pour le mariage, qu’ils considèrent comme « une protection ». Qu’en pensez-
vous ?
Ghaleb Bencheikh. C’est une ineptie. Cela part de l’idée que la femme est une mineure à vie. Considérer
que c’est une protection, c’est la confiner dans un rôle infériorisant, et dans un statut qui n’est pas digne de sa
condition d’être humain. Il est vrai qu’à travers lla jeune fille encore vierge avait besoin de l’avis de son père,
qui était un peu son tuteur, les sociétés étant ce qu’elles étaient à l’époque. Mais ce n’est pas une obligation
religieuse contraignante, une prescription coranique. La seule question qui vaille, c’est de savoir si elle est
majeure ou pas. Si elle a atteint la majorité, elle n’a plus besoin d’aucune tutelle, fût-ce celle de son père,
pour se marier, voyager, etc. Il faut sortir de l’archaïsme.
Les islamistes font aussi grand cas du maintien de la polygamie, au motif, là encore, qu’elle est
inscrite dans le Coran...
Ghaleb Bencheikh. Le Coran n’a jamais dit aux hommes : vous avez le droit d’avoir quatre épouses. Ce
n’est pas un droit, c’est une virtualité dans un contexte bien particulier. Il est dit : « Dans le cadre de la prise
en charge des veuves et des orphelines, il vous est possible d’épouser parmi celles qui vous plairont une,
deux, trois ou quatre femmes à condition que vous soyez équitable. Et comme vous ne pourrez être
équitable, alors une seule épouse vous est meilleure ; c’est la conduite la plus proche de la justice. Dieu n’a
pas placé deux coeurs dans la poitrine de l’homme. Vous ne pouvez être équitable envers vos épouses,
même si tel était votre désir le plus ardent. » Voilà les textes qui parlent de cette fameuse polygamie. Trois
observations. Un, c’est dans un cadre particulier, la prise en charge des veuves et des orphelines. Deux, dans
une société tribale où la polygamie était anarchique, sans limite : par rapport au nombre des femmes de
Salomon ou de David, les ramener à quatre, pour l’époque, c’était un progrès spectaculaire. Trois, de nos
jours, c’est la stricte monogamie qui doit prévaloir ; on ne peut pas sérieusement continuer à tergiverser en se
demandant s’il faudrait assujettir la polygamie au consentement de la première épouse (2). On a affaire avec
des hommes machos, sexistes, phallocrates, misogynes et qui veulent assouvir leurs besoins libidineux en se
fondant sur le Coran. Il n’y a rien d’autre. Une nation démocratique, moderne, qui croit au progrès, abolit ce
genre de choses. Il n’y a pas à vouloir la limiter par la loi - qui doit être une loi relevant du droit positif -, à
théoriser sur la polygamie.
Que pensez-vous de l’interdiction, également stipulée dans le Code de la famille, du mariage d’une
femme ou d’un homme musulman avec un homme ou une femme non-musulman ?
Ghaleb Bencheikh. De tout temps, on autorisait l’homme musulman à épouser une juive ou une chrétienne,
une croyante adepte des autres traditions religieuses - pas une athée. Mais l’inverse n’était pas possible : une
femme n’épousait personne d’autre que le musulman. Pourquoi ? L’argument avancé était : dans une société
patrilinéaire, c’est-à-dire où les valeurs métaphysiques ont toujours été transmises par le père, et virolocale,
c’est-à-dire où c’est la femme qui vient dans le foyer du mari, les musulmans reconnaissaient l’enseignement
de Moïse, de Jésus, mais pas l’inverse. Donc, on raisonnait en disant : la femme va être brimée dans sa
religion, dès lors que le juif et le chrétien ne reconnaissent pas la prophétie mahométienne ; cela sous-
entendait qu’ils allaient lui interdire le libre exercice de son culte. Et comme il y a la patrilinéarité, les enfants
qui vont naître vont être perdus, par rapport à la oumma, la communauté musulmane.
De nos jours, ces arguments tombent en désuétude. Un État laïque moderne fera en sorte que le juif, le
chrétien, l’athée ou le musulman n’a plus aucune raison d’avoir l’avantage sur la conscience de son épouse.
C’est l’État qui doit lui garantir le libre exercice de son culte. Quel que soit son époux, son islamité et sa foi
sont garanties. Et on ne peut même pas dire que son islamité est atteinte du fait qu’elle a épousé un non-
musulman, puisque celui-ci n’aura pas à interférer dans sa manière de vivre sa spiritualité. Et puis, il faudrait
sortir de cette idée comptable de la oumma, on perd quelques-uns par ci, on gagne quelques-uns par là. Non,
les questions de salut, de religion, de spiritualité engagent avant tout la conscience humaine dans l’intimité de
chacun, ce n’est pas une question de nombre. Enfin, une femme vivant avec un mari non musulman dans
l’harmonie, le respect, l’amour, c’est beaucoup plus porteur et gratifiant pour elle, que si elle épousait un
musulman qui va la battre, l’opprimer.
À entendre les attaques contre la réforme du code, on a le sentiment d’une peur profonde vis-à-vis de
la femme...
Ghaleb Bencheikh. Sans flagornerie aucune, je suis de ceux qui pensent que le XXIe siècle sera féminin ou
ne sera pas. Je suis de ceux qui croient que si on avait conféré aux femmes la gestion des affaires du monde,
il y aurait eu moins de violences, moins de guerres. Je suis de ceux qui déplorent que la civilisation a toujours
été masculine ; la femme, depuis qu’elle est sortie du gynécée grec, elle fut tour à tour ménade, bacchanale,
odalisque, geisha, égérie, meuf, tout ce qu’on veut, jamais définie intrinsèquement. Les relations hommes-
femmes doivent être fondées sur l’harmonie, l’attrait physique, l’amour, la miséricorde, la complicité, le fait de
vivre ensemble, simultanément, une belle aventure. Pas sur la peur, la négation d’autrui, la sujétion ou
l’asservissement de l’autre. Il y a à essayer de vivre ensemble en harmonie, et en parfaite égalité ontologique,
de droit, de respect, avec pour seul critérium déterminant la dignité humaine, que ce soit chez l’homme ou
chez la femme.
La question du voile est aussi symptomatique de cette peur. Pour les islamistes, en Algérie comme en
France, ce serait encore une protection de la femme. Que répondez-vous sur ce sujet ?
Ghaleb Bencheikh. Là aussi, il s’agit de fadaises. La femme n’a pas besoin d’un tissu pour être protégée. Ce
qui la protège avant tout, ce sont son instruction, son éducation, sa culture, son acquisition du savoir, son
sens de l’honneur, sa vertu, sa pudeur. Si le Coran a mentionné le voile, ce n’est pas une nouveauté. La
femme juive se rase le crâne et met une perruque : on considère que les cheveux sont un attribut érotique.
L’épître de saint Paul aux Corinthiens dit : « Si une femme n’était pas voilée, c’est comme si elle était tondue,
et comme il n’est pas préférable d’être tondue, il est préférable d’être voilée. » Ça pouvait s’expliquer pour
l’époque. On oublie aussi que le calife Omar, tout puissant, tout pieux, auquel les islamistes se réfèrent
toujours, a battu une femme musulmane dite de basse extraction lorsqu’elle a voulu se voiler. On ne va pas
se battre à coups de versets coraniques, mais il y en a un, le verset 60 de la sourate 24, la sourate de la
lumière, qui dit en substance : « Et celles qui n’escomptent plus aucun mariage ne seront point blâmées si
elles n’étaient pas voilées. » Ça règle d’emblée le problème de nos mères et de nos grands-mères, même si
derrière ce passage il y a une idée machiste.
Quant aux jeunes filles à peine nubiles qu’on emmitoufle dans un tissu bigarré qui les enlaidit, c’est une
catastrophe, un non-sens, et les séquelles psychologiques que cela va laisser sont gravissimes. Pourquoi ?
Lors d’un débat contre Tariq Ramadan, à l’UNESCO, j’avais dit : « Si vous nous dites qu’il faudrait préserver
la femme, cacher ses cheveux pour que les garçons ne fantasment pas là-dessus, il faudrait plutôt éduquer
les garçons qui fantasment sur ça que culpabiliser la jeune fille dès son jeune âge. » Nous sommes dans
cette situation simplement parce que nous n’avons pas connu le « moment Freud » chez nous. Nous n’avions
pas eu tout le débat sur les relations hommes-femmes, pudeur-impudeur, etc. Ce qu’on oublie, c’est que, à
Samarkand, à Tachkent, à Boukhara, ou, mieux encore, à Cordoue, à Séville, la licence était perçue du côté
des musulmanes : les juives et les chrétiennes voyaient les musulmanes comme étant des filles plutôt
dissolues, alors que la pudibonderie, les bondieuseries étaient plutôt du côté, pour cette époque-là, des juives
et des chrétiennes, qui avaient une relation au corps, au rapport charnel, exclusivement restreinte à la
procréation. Ce qui n’était pas le cas, ce qui n’est en principe toujours pas le cas, dans la vision islamique.
De nos jours, ça s’est inversé, malheureusement. Simplement parce qu’on a accusé un énorme retard dans
tous les domaines, y compris celui des rapports hommes-femmes. L’équivalent, de nos jours, du verset
coranique qui demande aux femmes de ramener sur elles leur voile, de ne pas piaffer afin de ne pas attirer le
regard des hommes, c’est de recommander aux croyantes de s’habiller de manière pudique, et ce, de part et
d’autre.
Entretien réalisé par Karima Goulmamine
écrit et publié à la suite des attentats du 11 septembre 2001 à New York ;
1) Notamment : Alors, c’est quoi l’islam ? - Éditions Presses de la Renaissance,
l’Islam et le Judaïsme en dialogue, Éditions de l’Atelier, 2002.
(2) Le projet deforme du Code algérien prévoit de soumettre la polygamie à l’accord de la première épouse et au juge
Journal l'Humanité - édition du 12 novembre 2004.
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