5
Les patients doivent être étroitement surveillés pendant les premiers cycles du
traitement. Des médicaments appropriés doivent être rapidement disponibles en cas de
réactions d’hypersensibilité sévères.
Les patients doivent recevoir une prémédication systématique associant un
corticostéroïde, un antihistaminique et un antagoniste du récepteur H2. Ceci afin
d’éviter toute réaction d’hypersensibilité sévère.
Voici un exemple de régime de prémédication : dexaméthasone (8-20 mg) par voie
orale ou intraveineuse 12 et 6 heures avant l’injection de paclitaxel, chlorphéniramine
10 mg en intraveineuse ou un antihistaminique équivalent 30 à 60 minutes avant
l’injection de paclitaxel et cimétidine (300 mg) ou ranitidine (50 mg) en intraveineuse
30 à 60 minutes avant l’injection de paclitaxel. Des médicaments appropriés doivent
être tenus à disposition en cas de réactions d’hypersensibilité sévères.
Réactions d’hypersensibilité :
Des symptômes mineurs tels que rougeurs ou éruptions cutanées n’obligent pas à
arrêter le traitement. En revanche, des réactions sévères telles qu’une hypotension
nécessitant un traitement, une dyspnée nécessitant l’usage de bronchodilatateurs, un
angio-oedème ou une urticaire généralisée récessitent un arrêt immédiat du paclitaxel
et la mise en place d’une thérapie symptomatique intensive. Le médicament ne doit
pas être réintroduit chez les patients ayant manifesté des réactions sévères. Voir aussi
“ Effets indésirables ”, section 4.8.
Problèmes hématologiques :
Le paclitaxel entraîne une myélosuppression. Tous les patients doivent donc subir
fréquemment des examens hématologiques complets pendant la durée du traitement.
Les patients ayant un taux initial de neutrophiles inferieur a 1000/mm3 ne doivent pas
recevoir de paclitaxel. Les patients, qui, au cours du traitement par Paclitaxel,
manifestent une neutropénie sévère (< 500/mm3 pendant 7 jours ou plus) ou une
neutropénie fébrile doivent recevoir une dose de paclitaxel réduite à 75 mg/m2
pendant la durée restante du traitement. Les patients ne doivent pas reprendre le
traitement tant que le nombre de neutrophiles ne dépasse pas 1000/mm3 et le nombre de
plaquettes 75000/mm3. Au cours de l’essai clinique, la majorité de patients atteints du
SIDA ont reçu un traitement par facteur de croissance hématopoiétique granulocytaire
(GCSF).
Mucites :
Les cas de mucite sévère sont rares lorsque la posologie et le schéma des perfusions
de PAXENE recommandés sont respectés. En cas de mucite sévère, il faut réduire la
dose de paclitaxel à 75 mg/m2.
Neuropathie :
Bien que les cas de neuropathie périphérique soient fréquents (26%), les cas de
neuropathie périphérique sévères sont rares (< 4%) lorsque la posologie et le schéma
des perfusions de PAXENE recommandés sont respectés. En cas de neuropathie