Le plus grand armada depuis la guerre froide, Les alliés accourent

Le plus grand armada depuis
la guerre froide, Les alliés
accourent pour participer au
dispositif massif de l’OTAN
aux frontières russes
Plusieurs pays se sont portés volontaires pour contribuer à
la mise en place du plus gros dispositif militaire de l’OTAN
déployé aux frontières russes depuis la Guerre froide, alors
que l’Alliance perçoit Moscou comme une menace.
Plusieurs Etats membres de l’OTAN «ont indiqué leur volonté
de contribuer à notre présence dans la région de la mer noire
au sol, dans la mer et dans les airs, parmi lesquels le
Canada, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Turquie et
les Etats-Unis», a déclaré Jens Stoltenberg, secrétaire
général de l’organisation le 26 octobre, après la réunion des
ministres de la Défense du bloc à Bruxelles, qui visait à
évoquer la «menace russe».
«D’autres alliés cherchent à savoir comment ils peuvent
contribuer», a-t-il ensuite ajouté, avant de préciser que 17
pays fourniraient des hommes pour former les quatre
bataillons d’environ 1 000 hommes chacun qui seront déployés
en Lettonie, en Lituanie, en Estonie et en Pologne début
2017.
Ceux-ci seront respectivement dirigés par les Etats-Unis, la
Grande-Bretagne, le Canada et l’Allemagne alors que des
nations comme la France, la Pologne, l’Albanie, la Roumanie
ou encore la Croatie enverront des forces, a fait savoir Jens
Stoltenberg.
De son côté, Londres a promis de fournir des avions de chasse
alors que Washington a déclaré qu’elle enverrait des troupes,
des tanks et des munitions aux bataillons.
Ces derniers s’annoncent «très solides, multinationaux, prêts
pour le combat», a souligné le secrétaire général, alors que
le projet de déploiement aux frontières russes sera finalisé
dans une nouvelle réunion des ministres de la Défense de
l’OTAN en février 2017.
Si l’OTAN perçoit Moscou comme une menace, le ministère russe
des Affaires étrangères estime pour sa part que «l’Alliance
concentre ses efforts sur la dissuasion d’une menace qui
n’existe pas venant de l’est», comme il l’a déclaré en
juillet.
Début septembre, le président Vladimir Poutine avait même
qualifié de «délires» les craintes d’une éventuelle attaque
contre les pays baltes.
Lors du sommet de Varsovie, en juillet, l’OTAN a décidé
d’accroitre sa présence dans et autour de la mer noire.
L’organisation assure qu’il s’agit d’une réponse aux
capacités militaires grandissantes de la Russie.
Le Pentagone admet se
préparer pour un soulèvement
social massif aux États-Unis
Un programme de recherche entrepris par le Département de la
Défense US a mis en évidence l’inquiétude du Pentagone
concernant un soulèvement social étendu.
Plus choquant encore que cette information explosive, le
Pentagone investit dans des universités afin de créer des
modèles de risques et des points de basculements qui
surviendraient suite à l’effondrement de la société
américaine dans son ensemble.
Le programme coûte des millions de dollars et est conçu pour
donner un aperçu pertinent aux combattants. D’après le
Pentagone, il permettrait aux hauts fonctionnaires et
politiciens de la défense de proposer un plan de contingence
dans l’éventualité d’un soulèvement social massif.
L’Initiative Minerva existe depuis 2008 et l’opération débuta
lorsque frappa lorsque la crise financière. Une liste
exhaustive des études réalisées est accessible sur le site
internet de l’Initiative Minerva.
Connu sous le nom de « Minerva Research Institute », le
Département de la Défense a créé des partenariats avec des
universités en 2008 dans le but « d’améliorer la connaissance
du Département de la Défense sur les forces sociales,
culturelles, comportementales et politiques qui façonnent les
régions du monde qui ont une haute importance tratégique pour
les États-Unis ».
Une des études était la « Cornell-led », qui était aussi
dirigée par le bureau de recherche scientifique de la force
aérienne. Elle proposait la réalisation d’un modèle « sur la
dynamique de la mobilisation des mouvements sociaux et leur
contagion. »
En étudiant les précédents mouvements sociaux (tels la
révolution en Égypte de 2011 , les élections de la Douma en
2011, la crise des subsides au Nigeria en 2012 et les
protestations du parc Gazi en Turquie) et les « traces
digitales » des comportements de personnes sur Internet, le
Pentagone espérait déterminer la « masse critique » (point de
basculement) de la contagion sociale… Ils ont tenté de
quantifier le nombres d’internautes révoltés et combien de
publications en ligne d’indignation amèneraient a une RÉELLE
manifestation.
De tels avertissements permettraient évidemment au Pentagone
d’agir à l’avance, par exemple en censurant Facebook ou en
imposant un couvre-feu dans les régions affectées. Si les
choses en arrivent à ce stade là, vous devrez agir contre
votre gouvernement… qui vous a déjà en échec.
L’étude de Cornell a analysé les publications et
conversations de Twitter et Facebook afin de pouvoir «
identifier les personnes mobilisées dans la contagion sociale
et quand ils deviennent mobilisés ».
Une étude plus récente de l’Université de Washington, en
relation avec le bureau de recherche de l’armée américaine
tente de découvrir les conditions dans lesquelles les
mouvements politiques visant à grande échelle le changement
politique et économique arrivent, ainsi que leurs «
caractéristiques et conséquences », et se concentre sur les «
mouvements à large échelle impliquant plus de 1000 personnes
engagés durablement ».
SecretsoftheFed
Egon Von Greyerz: Les gens
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