ministres de la Défense du bloc à Bruxelles, qui visait à
évoquer la «menace russe».
«D’autres alliés cherchent à savoir comment ils peuvent
contribuer», a-t-il ensuite ajouté, avant de préciser que 17
pays fourniraient des hommes pour former les quatre
bataillons d’environ 1 000 hommes chacun qui seront déployés
en Lettonie, en Lituanie, en Estonie et en Pologne début
2017.
Ceux-ci seront respectivement dirigés par les Etats-Unis, la
Grande-Bretagne, le Canada et l’Allemagne alors que des
nations comme la France, la Pologne, l’Albanie, la Roumanie
ou encore la Croatie enverront des forces, a fait savoir Jens
Stoltenberg.
De son côté, Londres a promis de fournir des avions de chasse
alors que Washington a déclaré qu’elle enverrait des troupes,
des tanks et des munitions aux bataillons.
Ces derniers s’annoncent «très solides, multinationaux, prêts
pour le combat», a souligné le secrétaire général, alors que
le projet de déploiement aux frontières russes sera finalisé
dans une nouvelle réunion des ministres de la Défense de
l’OTAN en février 2017.
Si l’OTAN perçoit Moscou comme une menace, le ministère russe
des Affaires étrangères estime pour sa part que «l’Alliance
concentre ses efforts sur la dissuasion d’une menace qui
n’existe pas venant de l’est», comme il l’a déclaré en
juillet.
Début septembre, le président Vladimir Poutine avait même
qualifié de «délires» les craintes d’une éventuelle attaque
contre les pays baltes.
Lors du sommet de Varsovie, en juillet, l’OTAN a décidé
d’accroitre sa présence dans et autour de la mer noire.
L’organisation assure qu’il s’agit d’une réponse aux