Haltes spirituelles 2012-2013
10 janvier 2013, Courset Notes non relues par l’auteur 2
marxisme). Paul VI s’en émeut et fait savoir que la conférence épiscopale est
tenue de diffuser le Concile. Les deux conférences épiscopales suivantes étaient
encore sur foi et politique. 50 ans après, des journalistes disent qu’il faut refaire un
concile, mais on est simplement passé à côté. Ne vous étonnez pas s’il y a des
choses qui ne sont pas passées.
n°50. Révision
de l’ordinaire de
la messe
Le rituel de la messe sera révisé de telle sorte que se manifestent plus clairement
le rôle propre ainsi que la connexion mutuelle de chacune de ses parties, et que
soit facilitée la participation pieuse et active des fidèles.
Aussi, en gardant fidèlement la substance des rites, on les simplifiera, on omettra
ce qui, au cours des âges, a été redoublé ou a été ajouté sans grande utilité ; on
rétablira, selon l’ancienne norme des saints Pères, certaines choses qui ont
disparu sous les atteintes du temps, dans la mesure où cela apparaîtra opportun
ou nécessaire.
n°51. Une plus
grande richesse
biblique
Pour présenter aux fidèles avec plus de richesse la table de la Parole de Dieu, on
ouvrira plus largement les trésors de la Bible pour que, en l’espace d’un nombre
d’années déterminé, on lise au peuple la partie la plus importante des Saintes
Écritures.
Ça a été fait par la répartition sur trois ans. Trois versions différentes (trois
évangélistes) d’un même évangile. Un inconvénient : les gens ne retiennent plus
par cœur l’évangile, mais le Concile décide de prendre le risque en demandant une
homélie obligatoire, faire les liens d’une année à l’autre, premier but d’une homélie.
Faire les liens aussi entre l’ancien et le nouveau testament. Jusqu’alors, les
homélies étaient des extraits de la somme de saint Thomas, des catéchèses par ex
sur la grâce sanctifiante.
n°52. L’homélie
L’homélie par laquelle, au cours de l’année liturgique, on explique à partir du texte
sacré les mystères de la foi et les normes de la vie chrétienne est fortement
recommandée comme faisant partie de la liturgie elle-même ; bien plus, aux
messes célébrées avec le concours du peuple les dimanches et jours de fête de
précepte, on ne l’omettra que pour un motif grave.
n°54. Latin et
langue du pays
à la messe
On pourra donner la place qui convient à la langue du pays dans les messes
célébrées avec le concours du peuple, surtout pour les lectures et la « prière
commune », et, selon les conditions locales, aussi dans les parties qui reviennent
au peuple, conformément à l’article 36 de la présente Constitution.
On veillera cependant à ce que les fidèles puissent dire ou chanter ensemble, en
langue latine, aussi les parties de l’ordinaire de la messe qui leur reviennent.
Mais si quelque part un emploi plus large de la langue du pays dans la messe
semble opportun, on observera ce qui est prescrit à l’article 40 de la présente
Constitution.
n°55. La
communion,
sommet de la
participation à
la messe ; la
communion
sous les deux
espèces
On recommande fortement cette participation plus parfaite à la messe qui consiste
en ce que les fidèles, après la communion du prêtre, reçoivent le Corps du
Seigneur avec des pains consacrés à ce même sacrifice.
La communion sous les deux espèces, étant maintenus les principes dogmatiques
établis par le Concile de Trente, peut être accordée, au jugement des évêques,
dans les cas que le Siège apostolique précisera, tant aux clercs et aux religieux
qu’aux laïcs ; par exemple : aux nouveaux ordonnés dans la messe de leur
ordination, aux profès dans la messe de leur profession religieuse, aux néophytes
dans la messe qui suit le baptême.
Nous nous donnons mutuellement celui qui habite notre rencontre (au 2
e
siècle).
Pourquoi des règles différentes pour le corps et pour le sang du Christ ? Parce que
vous avez tout le corps et le sang du Christ dans son Corps. Le pain se partage
bien. Ce sont des raisons toutes simples.
Je fais toujours l’ancien rite pour le mariage : échange des consentements en
serrant la même croix dans la main. Communion : « Je t’offre avec mon corps, le
Corps du Christ ». Le rituel orthodoxe dit même : Aujourd’hui, tu as trouvé ta croix.