Cette cellule travaillera avec les différents pays
pour proposer les meilleures stratégies dans
l’optique i) d’optimiser les interactions avec les
partenaires, ii) d’améliorer le déploiement de
solutions aux besoins de chaque pays et iii) de
minimiser les délais de réaction par le biais
d’outils de collaboration et de communication
solides.
Les mesures proposées seront à la fois
proactives et réactives, dans le but d’améliorer
les performances et résultats sur la voie des
objectifs de réduction du nombre de cas de
paludisme dans le monde d’ici 2015.
La Cellule de crise paludisme ne fournira pas
de soutien technique direct, mais elle
travaillera avec les pays concernés et les
partenaires existants pour identifier et
surmonter les défis de mise en œuvre.
Architecture de la Cellule de crise
paludisme
La Cellule de crise paludisme sera composée
de deux éléments principaux :
1- Un comité directeur de haut niveau
Un comité directeur de partenaires clés1
apportera son éclairage et assurera le lien avec
les agences partenaires, afin d’aider à
surmonter les difficultés identifiées. La
Directrice exécutive du Partenariat RBM et le
Directeur de l’OMS-GMP agiront en tant que
coprésidents afin d’optimiser l’engagement
des structures de ces deux entités.
2- L’équipe de la Cellule de crise paludisme
Une équipe restreinte de collaborateurs dédiés
a été détachée par les organisations
partenaires2 et mettra à profit son expertise
dans divers domaines. Elle est composée de
cinq professionnels des programmes de lutte
contre le paludisme, ayant chacun la
responsabilité de suivre et de travailler avec
deux pays.
Emplacement et financement
La Cellule de crise paludisme est située au sein
du Secrétariat de l’OMS et du Secrétariat du
Partenariat RBM à Genève, en Suisse, ainsi que
dans le Bureau régional de l’OMS pour
l’Afrique (OMS-AFRO) à Brazzaville, au Congo.
Trois ans de fonds de soutien ont été engagés
par la Fondation Bill & Melinda Gates.
Mécanismes de communication
Les informations essentielles recueillies par la
Cellule de crise paludisme seront partagées
avec les partenaires et les programmes de
lutte contre le paludisme des dix pays lors de
téléconférences hebdomadaires et via un site
Internet dédié.
Le Paludisme- Données clés
Le paludisme est une maladie à transmission
vectorielle qui est entièrement évitable et
guérissable. Il se transmet dans 99 pays, et la
population à risque est estimée à 3,3 milliards.
Dans de nombreux pays, des progrès significatifs
ont été accomplis en matière d’accès à la
prévention et au traitement, entraînant une baisse
de 17 % du nombre de nouveaux cas de paludisme
à l’échelle mondiale, de 26 % du nombre de décès
associés au niveau mondial et de 33 % du nombre
de décès associés dans la région Afrique.
Selon les estimations de l’OMS, 219 millions de cas
de paludisme (marge d’incertitude : 154 à 289
millions) et environ 660 000 décès associés (marge
d’incertitude : 490 000 à 836 000) ont été recensés
dans le monde en 2010, majoritairement des
enfants de moins de 5 ans en Afrique
subsaharienne.
Environ 90 % des décès annuels et 80 % de ces 219
millions de nouveaux cas touchent l’Afrique
subsaharienne. Les dix pays concernés par la Cellule
de crise paludisme représentent, à eux seuls, plus
de 70 % du fardeau de la maladie dans la région
africaine et 56 % du fardeau mondial.
Pour tout complément d’information,
veuillez contacter :
Dr Maru Aregawi Weldedawit
Stratégie, économie et élimination
OMS-GMP
Portable : +41 79 440 2654
Bureau : +41 22 791 39 05
aregawim@who.int
1 L’ALMA, OMS-GMP et OMS-AFRO, l’UNICEF,
l’Initiative du Président américain contre le
paludisme, le Fonds Mondial, le Secrétariat du
Partenariat RBM et l’Envoyé spécial des Nations
Unies pour le financement des OMD liés à
santé/au paludisme
2 OMS-GMP, la FICR, l’ALMA et le Secrétariat du
Partenariat RBM.