OBJECTIF CONSEILLER
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Stéphane Langlois
vice-président, développement des affaires
d’Optimum Placements.
Marché obligataire :
toujours dans le premier
quartile depuis dix ans
L’objectif des Fonds Optimum
n’est pas d’atteindre la tête du
classement à court terme,
mais plutôt d’offrir à ses clients une
excellente performance à long terme.
Depuis les dix dernières années, l’entre-
prise se hisse dans le premier quartile en
matière d’obligations. Le rendement
moyen annuel est de 10 %. «Nous
sommes reconnus pour l’excellente ges-
tion de nos portefeuilles obligataires et
pour la stabilité des rendements de nos
portefeuilles. C’est notre force, et nous
sommes au-dessus de la moyenne en ce
qui a trait aux rendements à long
terme», explique le vice-président aux
développement des affaires à Optimum
Placements, Stéphane Langlois.
En ce qui concerne le marché des
actions, l’entreprise vise surtout les titres
qui ont une valeur, un potentiel de
croissance à long terme. «Nous voulons
atteindre le premier quartile à l’intérieur
de cinq ans. Nous recherchons des
entreprises sous-évaluées dans le mar-
ché, ajoute M. Langlois. Un titre qui se
transige à des multiples moins élevés va
retenir notre attention. Nous détermi-
nons d’abord s’il y a des problèmes fon-
damentaux, nous examinons sa viabilité
économique et, si le diagnostic indique
une bonne santé et une sous-évaluation
par rapport à ses compétiteurs du mar-
ché, alors nous choisirons d’ajouter ce
titre à nos portefeuilles.»
Les méthodes de gestion sont plutôt
traditionnelles. «On ne choisit pas les
tendances du moment ou le potentiel
de croissance d’une entreprise de petite
capitalisation. Tout repose sur la valeur
de la firme, son rendement sur le cours
de l’action. C’est notre caractéristique.»
Fonds accessibles au public
Optimum Placements dispose de six
fonds et d’un actif de 65 M$. À eux
seuls, les fonds équilibrés représentent
une valeur de 30 M$ sous gestion. Bien
que les premiers fonds aient vu le jour
il y a 14 ans, la firme de gestion a véri-
tablement pris son envol vers 1994. La
Caisse de dépôt et placement du Qué-
bec a une participation de 500 000 $
à l’intérieur de deux fonds : les actions
canadiennes et l’international. «Nous
avons cinq gestionnaires, et les déci-
sions sont toujours prises en équipe.»
Les fonds sont accessibles au grand
public. Optimum Placements a ses
propres conseillers en placement pour
offrir un meilleur service à la clientèle.
«Nous sommes en mesure d’établir des
projections pour les clients qui envisa-
gent de prendre leur retraite; nous les
aidons dans leur planification financière
en leur partageant notre expertise. Inévi-
tablement, nous leur proposons des
fonds communs d’une moins grande
volatilité pour répondre aux besoins des
clients plus prudents.»
Il n’y a pas de frais à l’achat ni à
la vente des fonds. De plus, signale
M. Langlois, les frais de gestion sont
parmi les plus bas. Par exemple, pour le
fonds obligataire, ils sont de 1,51 %,
tandis que pour les actions canadiennes,
ils s’élèvent à 1,71 %.
Pour en savoir davantage sur Optimum
Placements, on peut se rendre à l’adresse sui-
vante : www.fondsoptimum.com
Optimum
Placements inc.
NOVEMBRE 2000
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L’acquisition de Strategic Value
par Nova Bancorp n’a pas
changé les plans d’origine du
groupe, qui désire offrir un service de
gestion privée en collaboration étroite
avec le représentant du client. Cette ges-
tion est offerte à une clientèle disposant
d’un actif de 300 000 $ et plus. «Ce
type de service existe déjà dans plusieurs
firmes d’importance. Toutefois, le pro-
fessionnel doit investir 1 M$ et plus
pour être considéré», explique le vice-
président marketing de StrategicNova,
Pierre Saint-Laurent.
La firme de placement vise les inves-
tisseurs plus fortunés, à un niveau qui
se situe quelque part dans la fourchette
comprise entre 300 000 $ et un mil-
lion. Certes, la clientèle des million-
naires est la bienvenue mais ce n’est pas
l’objectif ciblé. «Il va de soi que cette
stratégie entraîne un nombre restreint
de conseillers professionnels à nos
portes. À cause de cela, il devient
impérieux pour nous d’être en mesure
de desservir différentes catégories d’ac-
tif à travers nos instruments de pla-
cement.» StrategicNova évalue som-
mairement entre 10 000 et 15 000 le
nombre de professionnels susceptibles
d’investir de tels actifs.
Au cours des vingt dernières années,
la firme a toujours orienté ses activités
vers les banques d’investissements.
«C’est la raison pour laquelle on veut
exploiter ce type de marché. Nous
connaissons les problématiques fis-
cales, les problématiques successorales
et de partenariat de cette clientèle.
Ça nous donne souvent une autre
vision du marché et de la façon dont
on veut travailler avec les profession-
nels du placement.»
Produits spécialisés
StrategicNova veut également déve-
lopper d’autres produits spécialisés à
court terme. Ils seront annoncés sous
peu. «Notre fonds de technologie
canadienne en est un exemple élo-
quent. Il y en a très peu sur le marché.
C’est ce qui nous distingue des autres.»
Pour le moment, la gamme Strate-
gicNova comprend six fonds. Ceux-
ci sont accessibles par l’entremise des
planificateurs financiers et des cour-
tiers en valeurs mobilières. Les com-
missions respectent les standards de
l’industrie.
L’actif sous gestion est de 3,6 mil-
liards. La Caisse de dépôt et placement
du Québec a une participation active
dans StrategicNova. Le montant est
confidentiel puisqu’il s’agit d’une
société privée.
Pour en savoir davantage, on peut visiter
l’adresse suivante sur Internet :
www.strategicnova.com.
Une gestion privée
pour les investisseurs
de 300 000 $ et plus
Pierre Saint-Laurent
vice-président marketing de Strategic Nova.
OBJECTIF CONSEILLER
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La firme Fonds d’investisse-
ments spécialisés du Québec
propose deux produits uniques
au Canada : le Fonds Municipal Pro-
fil Québec et le Fonds Zéro coupon
Profil Québec.
Les deux fonds adoptent une démar-
che fondamentaliste et dynamique.
«Plutôt que d’adopter une politique
de révision trimestrielle, d’attendre
et de ne rien faire pendant cette
période, nous ajustons nos porte-
feuilles à la lumière des indicatifs de
la courbe de rendement du marché
obligataire chaque fois que cela est
nécessaire, explique son président,
Camille Chouinard. Actuellement, la
courbe de rendement sur les taux
d’intérêt est inversée entre le court et
le long terme à cause apparemment
de la pénurie de titres à long terme.
Et puisque cette courbe varie souvent
à l’intérieur d’une semaine, d’un
mois, nous prenons les mesures
nécessaires pour obtenir le maximum
de rendement.»
Nouvelle entreprise
Le Fonds d’investissements spécialisés
du Québec a vu le jour le 5 novembre
dernier. Le président de la firme,
Camille Chouinard, est fort de 38 ans
d’expérience dans l’industrie du cour-
tage et le milieu de la finance. Il est
entouré de cinq autres personnes.
En mettant sur pied ces deux fonds,
l’entreprise a voulu offrir un produit
spécialisé qui n’existe pas sur le mar-
ché jusqu’à présent.
«Ce sont des véhicules laborieux à
suivre et difficiles à gérer. Ça devient
finalement onéreux pour les investis-
seurs d’administrer ces opérations. Et
généralement, est-il nécessaire d’ajou-
ter que le client conserve son titre jus-
qu’à l’échéance? Dans certains cas,
cette stratégie peut s’avérer bonne,
mais pas toujours. Tout dépend de la
structure des taux d’intérêt», explique
M. Chouinard.
La stratégie de la firme semble por-
ter fruit. Au 31 août dernier, le ren-
dement du Fonds Municipal Profil
Québec atteignait les 10,20 % nets
après une période de neuf mois d’ac-
tivité. L’actif sous gestion est de
700 000 $, alors que celui du Fonds
Zéro coupon Profil Québec est de
2 360 000 $.
Le premier fonds distribue ses reve-
nus tous les mois, tandis que le second
le fait une fois l’an.
Il n’y a pas de participation de la
Caisse de dépôt et placement du
Québec. La gestion des portefeuilles a
été confiée à Gestion Sodagep, un
conseiller en placement qui œuvre
dans le domaine depuis dix ans.
Les fonds sont disponibles à travers
le réseau habituel. Les commissions
sont négociables entre le client et son
représentant au moment de l’achat; au
rachat, elles sont de 5 %, payables par
le promoteur.
Un escompte est accordé pour des
placements de 50 000 $ et plus.
On peut visiter le site Internet à l’adresse sui-
vante : www.fisq.ca.
Camille Chouinard
président des Fonds d’investissements
spécialisés du Québec.
Deux fonds consacrés
essentiellement au marché
obligataire municipal
du Québec et aux titres
gouvernementaux
OBJECTIF CONSEILLER
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Les Fonds mutuels Cartier est la
seule firme au Canada à gérer
tous ses fonds sur une base de
multigestion depuis le printemps der-
nier. On y retrouve 20 gestionnaires,
sept fonds communs et un actif sous
gestion de 200 M$.
Ces professionnels ont des mandats
spécifiques à l’intérieur d’un même
fonds. «La multigestion consiste à
réunir sous un même toit des gestion-
naires dont le style et le mandat ont
une corrélation très faible», explique
Jean Morissette, administrateur et
membre de la direction de Fonds
mutuels Cartier. C’est ainsi, ajoute-t-il,
qu’un gestionnaire peut très bien réus-
sir pendant que son collègue éprouve
des ennuis. «Lorsqu’on regarde de près
le cycle d’un marché, il y a diverses
phases auxquelles correspondent des
styles ou des démarches de gestion. Et
ces techniques, assez répandues aux
États-Unis, permettent d’obtenir des
rendements intéressants, à des
moments différents, dans un cycle du
marché par rapport à un autre. Ainsi,
il y aura toujours des gestionnaires
bien positionnés.»
Méthodes de gestion
Comme l’indique M. Morissette, il
existe une multitude de méthodes de
gestion. Le Fonds équilibré en est un
exemple manifeste. Deux gestionnaires
sont mandatés pour gérer ce porte-
feuille. Le premier, avec une démarche
traditionnelle, établit des projections
et des performances des différents
marchés. Il utilise l’analyse fondamen-
tale. Le second, avec une démarche
quantitative ou un modèle mathéma-
tique, fait appel à des milliers de
variables avec lesquelles il parvient à
établir des projections de rendement
des marchés. «Après analyse, on s’est
aperçu que les cycles du marc
comprenaient ces deux approches, et
qu’à tour de rôle, l’une des deux sur-
classait l’autre.»
On retrouve principalement les
fonds dans l’une des firmes du réseau
BRM à travers le pays. BRM, un
réseau de courtiers indépendants de
4000 représentants spécialisés en
valeurs mobilières, en assurances et en
fonds communs, a été acquis récem-
ment par Cartier Capital.
Les frais de gestion diffèrent par
ailleurs d’un fonds à l’autre. Ils varient
de 1 % pour le Fonds du marc
monétaire jusqu’à 3 % pour le Fonds
International. Les commissions sont
versées mensuellement.
Deux nouveaux fonds seront possi-
blement commercialisés au cours des
prochains mois : l’un portant sur les
actions canadiennes pour un deuxième
portefeuille, et l’autre sur un fonds
étranger admissible au REER. Ces
fonds seront également gérés dans le
cadre d’une démarche de multigestion.
Un site Internet devrait voir le jour sous peu.
Jean Morissette
administrateur et membre de la
direction de Fonds mutuels Cartier.
La multigestion totale:
un concept
unique au pays
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