CGbio ecrit 2007 kwashiorkor

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UN SYNDROME DE MALNUTRITION :
LE KWASHIORKOR
Le kwashiorkor est un syndrome de malnutrition protéino-énergétique de la première
enfance observé surtout dans les pays en voie de développement.
Situation des enfants dans le monde (source UNICEF)
Le terme dérive de « kwashi » signifiant enfant et de « orkor » signifiant rouge et fait
allusion aux rougeurs cutanées des jeunes enfants atteints par la maladie.
Les principaux signes de dénutrition sont
l’amaigrissement, la fonte musculaire, le retard
de croissance, des troubles du système nerveux
et des fonctions digestives. Les défenses
immunitaires sont également très affaiblies ce
qui rend les enfants très sensibles aux maladies.
Bien que très maigres, ceux-ci présentent un
abdomen proéminant signe d’une stéatose
hépatique et d’oedèmes (les termes stéatose
hépatique et œdème sont définis en annexe 1).
1/24
1-
CARENCE PROTIDIQUE
1.1 - Hypoprotéinémie
Une alimentation basée essentiellement sur la farine de mil apporte très peu de protéines.
La couverture des besoins qualitatifs et quantitatifs en acides aminés n’est pas assurée.
Le foie qui synthétise un grand nombre de protéines plasmatiques n’en produit alors plus
suffisamment.
1.1.1 - Définir le terme : acide aminé indispensable.
1.1.2 - Expliquer pourquoi un déficit en quelques acides aminés peut compromettre la
synthèse protéique même si les autres acides aminés sont apportés en quantité
suffisante.
1.1.3 - Citer trois protéines plasmatiques ayant des rôles différents ; préciser pour
chacune d’elles son rôle.
Le défaut de synthèse hépatique de protéines peut être mis en évidence en réalisant une
électrophorèse des protéines sériques.
1.1.4 - Donner le principe de l’électrophorèse.
L’électrophorèse des protéines d’un sérum d’un individu sain réalisée à pH 8,6 permet
d’obtenir le densitogramme présenté en annexe 2.
1.1.5 - Reproduire sur la copie le densitogramme de l’annexe 2. Schématiser sous ce
tracé la bande de migration correspondante. Indiquer l’endroit du dépôt, la polarité, le sens
de migration et le nom des différentes fractions. Justifier la réponse.
Donnée : pHi des protéines sériques compris entre 4,5 et 7,5
1.1.6 - L’annexe 3 indique le résultat de la lecture densitométrique de
l’électrophorégramme d’un patient atteint de kwashiorkor. Expliquer le principe de cette
lecture. Calculer la concentration de chacune des fractions. Conclure.
1.2 - Protéines plasmatiques et équilibre osmotique
1.2.1 - Calculer la concentration osmolaire du plasma (annexe 4).
1.2.2 - Nommer la pression osmotique dûe aux protéines et expliquer son importance
dans les flux liquidiens à travers les parois capillaires.
1.2.3 - Expliquer pourquoi les valeurs des pressions osmotiques du plasma, du liquide
interstitiel et du milieu intracellulaire doivent être proches.
1.2.4 - Le kwashiorkor est responsable de l’apparition d’oedèmes notamment au niveau
des membres inférieurs. Expliquer le lien entre hypoprotéinémie et oedèmes.
2/24
1.3 - Protéines hépatiques et transport de lipides dans le sang
Les lipides sont transportés dans le sang sous forme de lipoprotéines.
1.3.1 - Définir et schématiser une lipoprotéine. Expliquer l’intérêt de cette structure.
Le foie est normalement capable de synthétiser glycogène et triglycérides à partir des
glucides alimentaires.
1.3.2 - Citer la principale hormone induisant ces synthèses.
1.3.3 - Citer les lieux de stockage de ces deux molécules.
1.3.4 - Expliquer la survenue d’une stéatose hépatique dans le kwashiorkor.
1.4 - Protéines et fonction digestive
La fonction digestive est assurée par un grand nombre de protéines. Certaines assurent
l’hydrolyse des aliments, d’autres le transport des nutriments de la lumière intestinale vers
le milieu intérieur.
Le déficit général en protéines dans les cas de kwashiorkor provoque donc des troubles
de la digestion et de l’absorption intestinale dont on étudiera quelques mécanismes.
1.4.1 - Hydrolyse de l’amidon
1.4.1.1 - Indiquer le nom de la classe d’enzymes à laquelle appartient l’amylase.
1.4.1.2 - Ecrire la formule semi développée de Haworth du maltose et indiquer son
nom en nomenclature officielle. Indiquer la catégorie de glucides à laquelle il
appartient.
1.4.1.3 - Des maltases sont présentes dans la bordure en brosse de l’épithélium
intestinal. Ecrire l’équation catalysée par ces enzymes (formules chimiques non
exigées).
1.4.2 - Absorption intestinale
L’absorption du glucose est réalisée par des mécanismes de transport.
A l’aide du schéma donné en annexe 5, expliquer ces mécanismes de transport.
La représentation graphique n°1 de l’ annexe 6 montre l’étude comparée de la diffusion
passive et du transport facilité.
1.4.2.1 - Analyser et comparer ces courbes.
3/24
La courbe obtenue pour le transport facilité du glucose est comparable à la représentation
de la vitesse initiale d’une enzyme michaelienne en fonction de la concentration en
substrat dans le milieu réactionnel. Les paramètres cinétiques définis par Michaelis et
Menten sont également utilisables pour caractériser un transporteur membranaire.
1.4.2.2 - Ecrire l’équation de Michaelis et Menten. Définir chaque grandeur et donner
son unité.
Dans le cas du transport du glucose, déterminer la vitesse maximale et l’affinité du
transporteur.
Le D-mannose et le D-galactose peuvent aussi être présents dans la lumière de l’intestin.
1.4.2.3 - Ces deux oses sont des isomères du glucose. Nommer et définir cette
isomérie.
1.4.2.4 - Analyser la représentation graphique n°2 de l’annexe 6 et comparer
l’affinité du transporteur pour les trois oses.
1.4.2.5 - Le KM du transporteur pour le L-glucose est de 3000 mmol/L. Commenter
cette donnée.
1.4.2.6 - Lorsque le glucose et le mannose sont simultanément présents dans
l’intestin, le mannose se comporte comme un inhibiteur du transport du glucose.
Expliquer le type d’inhibition exercé par le mannose et donner l’allure des courbes
représentant l’inverse de la vitesse de transport du glucose en fonction de l’inverse
de la concentration en glucose, obtenues en absence et en présence de mannose.
2-
RETARD DE CROISSANCE ET IMMATURITE DU SYSTEME
IMMUNITAIRE
L’apport insuffisant de nutriments et d’énergie réduit l’activité métabolique et provoque en
particulier des retards de la croissance et de la maturation du système immunitaire.
2.1 - Retard de croissance
Les enfants dénutris présentent un retard de croissance ; l’hormone de croissance ne peut
pas assurer pleinement son rôle par manque de nutriments.
2.1.1 - L’hormone de croissance (GH : Growth Hormone) est secrétée par
l’adénohypophyse du complexe hypothalamo-hypophysaire (annexe 7). Légender le
schéma en reportant les numéros sur la copie.
2.1.2 - Expliquer les relations anatomiques et physiologiques :
• entre l'hypothalamus et l’hypophyse antérieure,
• entre l'hypothalamus et l’hypophyse postérieure.
Donner en justifiant une autre appellation à chacun des lobes hypophysaires.
4/24
2.1.3 - Citer trois autres hormones secrétées par l'antéhypophyse. Préciser leur principal
organe cible.
L'hormone de croissance est un polypeptide de 191 acides aminés. Elle induit de
nombreux effets métaboliques (stimulation de la dégradation des triglycérides et de leur
libération par le tissu adipeux, diminution de l'absorption cellulaire du glucose). Elle
contrôle la croissance par l’intermédiaire des somatomédines hépatiques qui stimulent le
développement tissulaire.
2.1.4 - Expliquer comment l’information véhiculée par la GH est relayée au niveau
cellulaire.
Les expériences suivantes, réalisées sur des rats, permettent d’expliciter le mécanisme de
la sécrétion de la GH :
•
•
•
Une injection pulsatile de GH-RF (neurohormone hypothalamique) à un rat
provoque une augmentation de la concentration moyenne de GH dans le plasma.
Une injection pulsatile de GH-IH (neuro-hormone hypothalamique) provoque au
contraire une diminution de la concentration moyenne de GH dans le plasma.
Une injection de GH à un rat inhibe les sécrétions hypophysaires de GH.
2.1.5 - Interpréter ces expériences et proposer un schéma convenablement annoté
expliquant la boucle de régulation de la GH.
2.2 - Immaturité du système immunitaire
Cette immaturité induit chez les enfants atteints de kwashiorkor une déficience
immunitaire humorale et cellulaire.
Pour évaluer l'importance de ce déficit, une numération des lymphocytes B, T4 et T8 du
sang est effectuée.
Chaque population lymphocytaire est mise en évidence par immunofluorescence directe :
les marqueurs lymphocytaires sont reconnus par des anticorps monoclonaux (AcM)
marqués par un fluorochrome. Les intensités de fluorescence sont analysées par
cytométrie de flux (annexe 8).
2.2.1 - Les marqueurs des lymphocytes
Le tableau de l’annexe 9 indique certains marqueurs présents à la surface des
lymphocytes.
2.2.1.1 - A l'aide des données du tableau de l’annexe 9, indiquer la spécificité des
AcM à utiliser pour compter les lymphocytes T totaux, les lymphocytes T4, les
lymphocytes T8 et les lymphocytes B.
2.2.1.2 - Schématiser la réaction mise en jeu lors de cette numération.
5/24
2.2.2 - Production des anticorps monoclonaux anti-T4 (annexe 10)
2.2.2.1 - Proposer un antigène à injecter à la souris pour obtenir des AcM anti-T4.
Justifier votre réponse.
2.2.2.2 - Expliquer les différents rôles de l'adjuvant ajouté à l'antigène lors de
l'immunisation de la souris.
2.2.2.3 - Justifier l'intérêt de l'utilisation des cellules spléniques après immunisation
de la souris.
2.2.2.4 - Justifier l’utilisation du milieu HAT pour la sélection des hybridomes.
2.2.2.5 - Proposer sous forme d’un schéma annoté un protocole permettant le
repérage des hybridomes recherchés par une technique ELISA.
3-
VULNERABILITE AUX INFECTIONS
Les conditions socio-économiques des pays où sévit le kwashiorkor aggravent les risques
de maladies infectieuses, comme par exemple le choléra et la tuberculose.
3.1 - Choléra et Vibrio cholerae
L’eau joue un rôle important dans la transmission du choléra.
3.1.1 - Sachant que la bactérie a un déplacement rectiligne, représenter
schématiquement l’ultrastructure de Vibrio cholerae. Indiquer la structure moléculaire de
l’organite responsable de la mobilité. Nommer le type de la ciliature de la bactérie.
3.1.2 - La bactérie est chimiotrophe, hétérotrophe, organotrophe, mésophile et halophile.
Définir ces termes.
3.1.3 - Le pouvoir pathogène de la bactérie est en partie dû à la présence d’une
entérotoxine (exotoxine) appelée toxine cholérique. Définir exotoxine et toxi-infection.
3.1.4 - Sous forme d’un tableau, comparer exotoxine et endotoxine.
3.1.5 - Les gènes ctxA et ctxB de la toxine cholérique sont localisés sur un bactériophage
lysogénique appelé CTXØ. Définir bactériophage et lysogénie.
3.1.6 - Légender le document en annexe 11, en reportant les numéros sur la copie.
6/24
3.1.7 - Les bactériophages lysogènes peuvent redevenir à tout moment des
bactériophages lytiques. Un cycle de multiplication d’un bactériophage est présenté en
annexe 12. Donner un titre à cette annexe. Légender en reportant les numéros sur la
copie. Expliquer ce cycle de multiplication.
3.1.8 - Les bactériophages sont toujours présents dans les milieux où les bactéries se
développent. Ils peuvent donc être recherchés directement dans l’eau. Un protocole de
recherche des bactériophages fécaux est présenté dans l’annexe 13.
3.1.8.1 - Commenter chacune des étapes du protocole.
3.1.8.2 - Sachant qu’une plage de lyse correspond à un phage, exprimer les
résultats du dénombrement en UFP (unité formant plage)/100mL d’eau testée.
3.2 - Tuberculose et Mycobacterium tuberculosis
L’identification des mycobactéries est délicate du fait d’une absence de coloration au
Gram et d’une culture lente. Il est souvent nécessaire d’avoir recourt à d’autres techniques
pour identifier ces bactéries.
L’annexe 14 présente les caractéristiques des mycobactéries et l’annexe 15 présente la
structure de la paroi des mycobactéries. Cette paroi est constituée essentiellement d’une
couche de peptidoglycane et d’une couche d’acides mycoliques dont la nature est
caractéristique de certaines bactéries. Ces particularités permettent d’identifier les
mycobactéries.
3.2.1 - Paroi et identification bactérienne
3.2.1.1 - Donner un schéma du peptidoglycane.
3.2.1.2 - Les acides mycoliques entrent dans la composition des cérides. Donner la
structure d’un céride.
3.2.1.3 - La coloration de Ziehl permet l’identification des mycobactéries. Donner le
principe de cette coloration.
Des mycobactéries sont identifiables par analyse de la composition en acides mycoliques
par chromatographie liquide haute performance (CLHP) en phase inverse.
Cette méthode chromatographique est réalisée en colonne de silice greffée par des
radicaux apolaires. Le solvant d’élution relativement polaire traverse la colonne sous
pression.
3.2.1.4 - Donner le principe général de la chromatographie.
3.2.1.5 - L’annexe 16 présente les résultats de la séparation des acides mycoliques
de quatre bactéries. Analyser les profils individuels et justifier les temps de rétention
observés.
7/24
3.2.1.6 - Un échantillon d’une culture bactérienne est analysé par cette méthode et
donne les résultats reportés en annexe 16. Analyser le profil obtenu et conclure.
3.2.2 - ADN et identification bactérienne
La PCR (ou "Polymerase Chain Reaction") est une technique qui permet d’identifier des
bactéries par amplification d’une partie d’un gène.
Elle utilise trois étapes thermiques définissant un cycle (annexe 17) :
• Etape 1 : dénaturation à 95°C,
• Etape 2 : hybridation à 55°C des amorces délimitan t la portion de gène à
amplifier,
• Etape 3 : élongation des chaînes à 77°C par la Taq polymérase.
Les copies obtenues à l’issue de nombreux cycles sont séparées par électrophorèse
sur gel d’agarose pour être visualisées ou hybridées par des sondes ADN
spécifiques.
3.2.2.1 - Donner les caractéristiques générales des molécules d’ADN.
3.2.2.2 - Définir l’hybridation moléculaire.
3.2.2.3 - Présenter l’intérêt de la technique de PCR pour le diagnostic biologique de
la tuberculose.
3.2.3 - Antibiothérapie
Une fois la bactérie identifiée, il est nécessaire de réaliser un antibiogramme pour mettre
en œuvre l’antibiothérapie la plus efficace.
Toute population de mycobactéries contient des individus multirésistants à une ou
plusieurs substances antituberculeuses (annexe 18). La fréquence habituelle de ces
mutants dans une souche sensible varie, selon l’antibiotique, de 1 pour 103 à 1 pour 106
bactéries. Lorsque cette proportion dépasse une certaine limite appelée critère de
résistance, la souche est dite résistante et le traitement inefficace. Lire un antibiogramme
pour mycobactérie revient à comparer le nombre de colonies apparues après 28 jours
d’incubation sur les cultures avec antibiotique et sur la culture témoin. Il sera alors
possible de déterminer le pourcentage de survivants et donc de résistants. Le protocole de
l’antibiogramme BK (pour Mycobacterium) est présenté dans l’annexe 18.
3.2.3.1 - Définir le terme antibiotique.
3.2.3.2 - A l’aide de l’annexe 18, calculer le pourcentage de bactéries survivantes
pour chaque antibiotique et concentration testés. Préciser les antibiotiques pouvant
être utilisés pour le traitement de la tuberculose.
3.2.3.3 - La rifampicine est un antibiotique bloquant la synthèse d’ARN. Expliquer ce
mode d’action.
8/24
3.2.4 - Prophylaxie
La vaccination contre la tuberculose reste le meilleur moyen de lutter contre la maladie. Le
vaccin antituberculeux BCG appartient à la classe des vaccins vivants atténués.
3.2.4.1 - Expliquer la notion de vaccin vivant atténué.
3.2.4.2 - Présenter les avantages et inconvénients d’un tel vaccin.
3.2.4.3 - Le suivi du taux d’anticorps antituberculeux chez un enfant malnutri et
vacciné par le BCG est consigné dans l’annexe 19. Analyser ce document.
9/24
ANNEXE 1
Définition d’un œdème
Un œdème est le gonflement d'un organe ou d'un tissu dû à une accumulation ou un
excès de fluides.
Définition d’une stéatose hépatique
La stéatose hépatique est une accumulation de triglycérides dans la cellule hépatique ellemême. Elle se caractérise cliniquement par un foie douloureux et augmenté de volume.
L'une des causes est la malnutrition carencée en protides.
ANNEXE 2
Densitogramme de référence
10/24
ANNEXE 3
Résultats de la lecture densitométrique d’un électrophorégramme d’un patient
atteint de kwashiorkor
Fraction
α1 globulines
α2 globulines
β globulines
γ globulines
albumine
Concentration de
référence en g/L
2à4
5à9
6 à 11
7 à 17
35 à 55
Proportion en %
7
6
9
25
53
La concentration en protéines totales du patient est de 45 g/L.
ANNEXE 4
Molécules et ions plasmatiques osmotiquement actifs
Albumine
Glucose
Urée
K+
Na+
Masse molaire (g/mol)
69 000
180
40
39
23
Valeurs plasmatiques
moyennes
40 g/L
5 mmol/L
5 mmol/L
5 mmol/L
140 mmol/L
Formule simplifiée de calcul de l’osmolarité plasmatique (en osmol/L) :
C = 2 x ([Na+] + [K+]) + [urée] + [glucose]
ANNEXE 5
Cellules épithéliales
Lumière
de
l’intestin
Liquide
interstitiel
Membrane
basale
Membrane
apicale
Jonction
occlusive
K
Na
+
Glc,
AA…
Na
+
+
Na
Glc,
AA …
+
ATP
ADP
K
+
Na
+
Glc
+
H ou
+
K
11/24
ANNEXE 6
Vitesse de transport
(nmol/min/106cellules)
Cinétique de transport des oses à travers l’épithélium intestinal
Concentration externe de D-glucose (mmol/L)
Représentation graphique n°1
Vitesse de transport
(nmol/min/106cellules)
D’après http://www.ulysse.u-bordeaux.fr
Concentration externe de D-glucose (mmol/L)
Représentation graphique n°2
D’après http://www.ulysse.u-bordeaux.fr
12/24
ANNEXE 7
Le complexe hypothalamo-hypophysaire
1
2
7
3
6
5
4
D’après http://facstaff.bloomu.edu/gwassmer/ap2summer2003/lecturenotes/endocrine.ppt
13/24
ANNEXE 8
Aspects techniques de la cytométrie de flux
Dans le cytomètre, les cellules en suspension préalablement marquées avec des
anticorps monoclonaux porteurs d'un fluorochrome sont entraînées dans un courant qui
crée un flux laminaire. Suite à leur excitation par le laser, les fluorochromes émettent de la
lumière en retournant à leur état de repos. Cette lumière émise à des longueurs d'onde
spécifiques est analysée par ordinateur.
ET NUMERATION
14/24
ANNEXE 9
Le marquage cellulaire
Les anticorps monoclonaux peuvent reconnaître des molécules localisées à la surface des
cellules analysées ; ces molécules sont appelées « marqueurs cellulaires ».
Le marquage de la surface cellulaire est effectué avec des anticorps monoclonaux couplés
directement à un fluorochrome.
Principaux marqueurs cellulaires utilisés en hématologie
Lymphocytes B
Cellules myélo/monocytaires
CD11b (lignée granulocytaire et monocytaire,
lymphocytes B, T et NK)
CD13 (lignée granulocytaire et monocytaire)
CD14 (lignée monocytaire)
CD15 (lignée granulocytaire et monocytaire)
CD65 (lignée granulocytaire et monocytaire)
CD10 (lymphocytes pré-B, précurseurs B)
CD23 (lymphocytes B matures)
CD24 (tous les précurseurs B et Lymphocytes mûrs)
Plasmocytes
CD138 (plasmocytes)
CD38 (plasmocytes, lymphocytes T activés)
Lignée plaquettaire
Lymphocytes T
CD41 (gp Iib/IIIa) (mégacaryocytes,
plaquettes)
CD42b (gp Iba) (mégacaryocytes, plaquettes)
CD61 (gp IIIa) (mégacaryocytes, plaquettes)
CD3 (lymphocytes T mûrs)
CD4 (lymphocytes T4 mûrs)
CD5 (lymphocytes T mûrs)
CD7 (tous les précurseurs et lymphocytes T ms, NK)
CD8 (lymphocytes T8)
Lignée érythrocytaire
Lymphocytes NK
Glycophorine A (précurseurs érythrocytaires,
hématies)
CD56 (lymphocytes T et NK)
CD : cluster de différenciation; NK : natural killer; gp : glycoprotéine
D'après http://revue.medhyg.ch/
http://revue.medhyg.ch/article.php3?sid=23779
15/24
ANNEXE 10
Figure 1 : les étapes de production des AcM
Ag et
adjuvant
Souris de souche
Balb/c
Culture de cellules
tumorales (myélome)
Dilacération de la rate :
récupération des cellules
spléniques
(*)
Fusion des cellules en
présence de polyéthylène
glycol
Sélection des
hybridomes
Culture des cellules dans un milieu HAT (**)
Distribution d’une cellule par
cupule
Sélection des
hybrides sécréteurs
des AcM recherchés
Test de spécificité des AcM secrétés par ELISA
Clonages des
hybridomes
sécréteurs et
production des AcM
recherchés in vivo ou
in vitro
-
In vivo
In vitro
(*) Cellules HGPRT : cellules tumorales déficientes en hypoxanthine, guanine et phosphoribosyl
transférase (HGPRT)
(**) HAT : milieu de culture contenant de l’hypoxanthine, de l’aminoptérine et de la thymidine
16/24
Figure 2 : les voies de synthèse de l’ADN
Voie principale ou endogène
(la présence d'aminoptérine bloque cette voie)
Glucides + acides aminés
Hypoxanthine
Nucléotides
HGPRT
nucléotides
puriques
ADN
TK
nucléotides
pyrimidiques
Thymidine
Voie secondaire ou exogène
ANNEXE 11
Structure d’un bactériophage
3
1
2
4
8
5
6
7
17/24
ANNEXE 12
LES
1
2
3
Paroi
bactérienne
ADN bactérien
Bactérie
8
4
ADN bactérien
Bactérie
7
5
6
Bactérie
18/24
ANNEXE 13
Recherche et dénombrement des bactériophages fécaux (Ex : phage T2)
Matériel
Bactérie sensible indicatrice de lyse cultivée en BTS 18h avec CaCl2 à 4 mmol/L (Escherichia coli)
Echantillon à analyser (eau contaminée contenant les bactériophages)
Solution de CaCl2 à 1 mol/L (solution d’adsorption du bactériophage)
Gélose bactotryptone à 12 g/L d’agar en boîte de Pétri :
bactotryptone
10g
NaCl
5g
agar
12 g
eau distillée
1000 mL
CaCl2
5 mmol/L (en final)
Gélose bactotryptone molle à 4 g/L d’agar en tube (5mL)
Bouillon nutritif
Mode opératoire
50 µL
50 µL
50 µL
50 µL
50 µL
Bouillon
nutritif
V = 5 mL
Dilution
Dilution
Dilution
Dilution
Echantillon Dilution
-8
-2
-4
-6
10
10-10
10
10
Eau contenant le 10
ou les
100µL
100µL
100µL
100µL
100µL
bactériophages
(100)
Gélose
bactotryptone en
surfusion
E coli sensible
(200µL)
Couler le mélange en surcouche sur les géloses à 12g/L (sèches)
Gélose
bactotryptone
Incubation 24h à 37°C après solidification
Compter le nombre de plages de lyse
(Chaque plage de lyse correspond à un bactériophage)
Lyse confluente ou
complète
Plages de lyse
Tapis bactérien non lysé
19/24
ANNEXE 14
Fiche signalétique des mycobactéries
MYCOBACTERIACEAE ou MYCOBACTÉRIES
Les mycobactéries pathogènes spécifiques sont celles de la tuberculose et de l'agent de la lèpre.
Le "complexe tuberculosis" comprend en particulier les sous-espèces :
- Mycobacterium tuberculosis, bacille de Koch ("BK"), responsable de la
tuberculose humaine ;
Mycobacterium africanum fréquemment isolé chez les tuberculeux en Afrique de
l'Ouest et du Centre.
De nombreuses espèces de l'environnement ou commensales des animaux, dites mycobactéries
atypiques, sont à l'origine d'infections humaines opportunistes. L'une d'elles, Mycobacterium
avium, est responsable de la tuberculose aviaire et d'infections systématiques chez
l'immunodéprimé.
MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS
Mycobacterium tuberculosis est un agent pathogène spécifique de l'Homme responsable de la
tuberculose. Il peut être coloré par la méthode de Ziehl ou ses dérivés. En culture, sa croissance
est lente. Ces bactéries acquièrent souvent des résistances aux antibiotiques.
ANNEXE 15
Paroi des mycobactéries
D’après Leclerc Microbiologie générale
20/24
ANNEXE 16
Séparation des acides mycoliques par chromatographie liquide haute
performance (CLHP) en phase inverse
Exemple de séparation des acides mycoliques de Mycobacterium, Rhodococcus,
Nocardia et Corynebacterium
Genres bactériens
Profils
Corynebacterium
Rhodococcus
Nocardia
Mycobacterium
A
B
C
D
A
Nombre d’atomes de carbone
dans la chaîne d’acide gras
C 20 à C 36
C 36 à C 50
C 40 à C 66
C 60 à C 90
B
Profils
individuels
C
D
Profil de
l’échantillon
d’une culture
bactérienne
D’après Journal of Clinical Microbiology, jan 1986
21/24
ANNEXE 17
Polymerase Chain Reaction
D’après http://www.microbes-edu.org/etudiant/diag2.html
22/24
ANNEXE 18
Antibiogramme BK
DILUTION EN SERIE DE L’ECHANTILLON EN EAU DISTILLEE STERILE
Eau distillée stérile
Culot de centrifugation
d’un échantillon
10-2
10-3
10-4
10-5
INOCULATION DES MILIEUX LOWENSTEIN –JENSEN AVEC OU SANS ANTIBIOTIQUE
0,2 mL de dilution 10-1
10-1
Témoin
Témoin
INH
0.2µg/mL
INH
0.1µg/mL
INH
2µg/mL
Rmp
40µg/mL
SM
4µg/mL
EMB
2µg/mL
SM
4µg/mL
EMB
2µg/mL
0,2 mL de dilution 10-3
Témoin
Témoin
INH
0.1µg/mL
INH
0.2µg/mL
INH
2µg/mL
Rmp
40µg/mL
0,2 mL de dilution 10-5
Témoin
antibiotique
abréviation
concentration
critère
de résistance
Dilution 10-1
Dilution 10-3
Dilution 10-5
Témoin 1
Témoin
Témoin 2
INH
0.1µg/mL
INH
0.2µg/mL
INH
2µg/mL
Rmp
40µg/mL
SM
4µg/mL
EMB
2µg/mL
isoniazide
INH
0,1 µg/ml
isoniazide
INH
0,2 µg/ml
isoniazide
INH
1 µg/ml
rifampicine
RMP
40 µg/ml
streptomycine
SM
4 µg/ml
ethambutol
EMB
2µg/mL
10%
1%
0%
1%
1%
1%
Résultats : nombre de colonies apparues après 28 jours d’incubation
NC
NC
NC
NC
42
0
NC
268
272
272
258
0
0
210
10
12
0
0
0
0
0
0
0
0
NC : non comptable
23/24
ANNEXE 19
Campagne de vaccination
Ac
antituberculeux
(Unité
Enfant témoin
(non atteint de malnutrition)
Enfant atteint de malnutrition
Temps
24/24
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