vations comme celles de Richard(1961) (3)ou de Largier (1988) (3).Demême,Hepatica nobilis,
classée dans le groupe des xérophiles et mésoxérophiles calcaricoles et calcicoles, semble,au vu
de son autécologie telle quedécritepar laFloreforestière,mieux classée dans les neutrocalcicoles.
L’appartenancedu buis au groupe queluiassigne laFloreforestièreaégalement étémodifiée. Les
raisons de cedernier changement sont données plus loin car elles résultent de l’examen d’un test
utilisant Ecoflore.
D’autres modifications,les plus nombreuses, sont justifiées par le fait quel’espèceest signalée
deux fois (espèceditebimodale) mais dans des groupes assez proches pour qu’ils soient rassem-
blés.Lecas des espèces perçues comme ayant une autécologie vraiment bimodale est traitéà
part.Enfin,nous avons séparéles calcaricoles des calcicoles àpartir des indications de laFlore
forestière.
LE PRINCIPE DU LOGICIEL
Nous avons développé notreprogramme en mettant nos pas dans ceux de laFloreforestière:
—il utilisel’écogramme qu’elle proposecomme basede représentation,
—il retient les caractéristiques des groupes dans cette schématisation.
Chaqueespèceest automatiquement rattachée à son groupe indicateur.Ecoflorecalcule unbary-
centre. L’abscisse(Xr:niveau trophique) et l’ordonnée (Yr:niveau hydrique) du barycentredes
espèces du relevé sont calculées en utilisant(4) :
—l’abscisseou l’ordonnée Gdu centredu rectangle schématisant,dans l’écogramme,le
groupe auquel appartient une espèce.
—le“poids interne” du groupe lié àlaprécision queles auteurs de laFloreforestièrelui
prêtent.Cepoids est différent suivant quel’on regarde le niveau trophiqueou le niveau hydrique.
Legroupe A+(acidiphiles de dysmoder et de mor)apporte une forteinformation sur le plan
trophiquemais une faible information sur le planhydrique. Pour tous les groupes, une pondération
interne est ainsipriseencompte. Sur l’axe voulu,elle est l’inversedelalongueur relative(Ri)du
côtédu rectangle illustrant le groupe. Legroupe A+a une largeur de 1dans lacoordonnée
trophiquedel’écogramme: son poids interne est de 1. Legroupe Ala, moins précis avec sa
largeur de 2,5 sur l’axedes x adonc unpoids 2,5fois plus faible (1/ R i).
—une correction cde cepoids quenous justifions ci-après.
—un“poids externe” (m) lié au coefficient d’abondance-dominancedel’espècedans le relevé.
Nous avons utilisédirectement le classiquecoefficient variant de +à5. Àl’issuedequelques
essais,“+” aétépris égalà0,2.
Àl’aide des relevés-types des types de stations d’uncatalogue,comparant sur l’écogramme les
situations de leurs barycentres, utilisant Ecofloreavec une pondération uniforme des groupes —
c’est-à-dire sans lacorrection “c”deleur poids interne —et celles quenous définissaient ces
relevés,nous observions:
—unbiais marquépour le niveau hydrique: toutes les stations humides étaient estimées
comme étant trop sèches et réciproquement;
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M.BARTOLI -M.TRAN-HA -G.LARGIER -G.DUMÉ -L.LARRIEU
(3)Dans le Jura suisse,le premier ne considère«pas V.myrtillus comme une bonne espèceindicatrice. Bien qu’acidophile,elle
est une véritable ubiquiste». Pour une forêt des Pyrénées centrales,le second met en évidence une station àHepatica nobiliset
Vacciniummyrtillus tout en constatant,par ailleurs,l’existence,classique,d’une hêtraie acidiphile àmyrtille.
(4) Pour iespèces,laformule complèteest :Xr ou Yr=(∑Gi**ci*mi) / (∑*ci*mi).
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