1990
La hausse est inexorable, même les classes aisées ne peuvent plus se loger à Paris. Mais que font
les pouvoirs publics ? Une note d'espoir en fin d'année : les notaires prévoient que la hausse va
ralentir, et les prix, se stabiliser.
04/04/1990
Loyers : le difficile combat pour la modération des prix
Le législateur s'est efforcé d'endiguer l'affolement des prix locatifs, en particulier dans
l'agglomération parisienne. De loi en loi, propriétaires et locataires ont de la peine à suivre.
L'ANNÉE 1989 a été riche en décisions législatives modifiant la loi Méhaignerie du 23 décembre
1986 et le régime des baux d'habitation. Trop riches, disent certains, à tel point que propriétaires et
locataires s'y perdent parfois, plus qu'ils ne s'y retrouvent.
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04/04/1990
Les « institutionnels » diversifient leur parc immobilier
Caisse des dépôts,Crédit foncier,compagnies d'assurance nationales,les grands établissements
publics et parapublics jouent eux aussi le jeu du marché organismes financiers, compagnies
d'assurances, tous ceux qu'il est coutume d'appeler les grands institutionnels, sont aussi de grands
investisseurs en immobilier.
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16/05/1990
Une étude de la Chambre des notaires : la hausse du prix moyen des logements à Paris se
poursuit inexorablement
On pouvait raisonnablement espérer que le prix moyen des logements anciens, à Paris, allait
s'arrêter de grimper follement, pour atteindre un palier inévitable après plusieurs années de forte
hausse. Il n'en est rien. L'espoir de pouvoir se loger dans Paris s'évanouit, même pour des cadres au
salaire confortable, d'autant plus que la flambée des prix de vente se traduit inévitablement par une
flambée du montant des loyers.
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19/05/1990
A Paris, près de la Madeleine Le mètre carré à 140 000 F
Nouveau record battu : le prix du mètre carré de bureau, à Paris, près de la Madeleine, nouveau
triangle d'or après les Champs-Elysées et l'avenue Montaigne, approche aujourd'hui 140 000 francs
: Paribas va vendre en effet aux AGF (Assurances Générales de France) un immeuble de bureaux de
11 000 m² pour plus de 1,5 milliard et demi de francs.
[...]
Tous les acteurs immobiliers ne cessent de comparer les prix parisiens aux prix de Londres, New-
York ou Tokyo, ce qui pousse à la hausse ; enfin chaque acquéreur n'hésite pas, en période de forte
spéculation, à « prendre son bénéfice », dès que la hausse des prix rend l'arbitrage suffisamment
attrayant.
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