
En 2015, l’ARS mettra en place un groupe de travail régional sur le développement de l’Education
Thérapeutique du Patient afin d’impulser des coopérations ville-hôpital (les programmes sont en
effet portés majoritairement par les établissements de santé).
Afin de mieux faire connaître et développer l’Education Thérapeutique du Patient pour les maladies
rares, il est prévu d’associer en tant que de besoins un représentant des maladies rares afin de mieux
faire connaître d’une part, les programmes existants d’autre part, ceux qui portent sur des
thématiques transversales et d’être le relais des centres de référence, des centres de compétence,
de l’Alliance et des associations.
• L’adéquation de l’offre médico-sociale aux besoins de prise en charge des maladies rares :
Le PNMR 2011-2014 fait le constat que les centres de référence et les Maisons Départementales des
Personnes Handicapées (MDPH) se sont développés en parallèle sans que des interactions soient
mises en place.
Toutes les maladies rares n’ont pas de conséquences en termes de handicap rare. Elles peuvent
trouver des réponses dans l’offre médico-sociale de droit commun.
Seules certaines maladies rares ont des conséquences en termes de handicaps rares.
Dans le même temps, paraissait le premier schéma national d’organisation sociale et médico-sociale
pour les handicaps rares (2009-2016). Il a pour vocation de construire une organisation des réponses
médico-sociales pour les handicaps rares, en intégrant, quand ils existent, les liens maladies rares –
handicaps rares.
Quelle place tient l’ARS dans ces deux plans ?
L’axe A-1 du plan maladies rares qui porte sur le développement des liens entre les acteurs de la
prise en charge et de l’accompagnement comporte 4 actions :
• Deux relèvent du niveau national : à savoir, la production d’un référentiel des besoins de
prévention et de soutien des aidants et l’augmentation de la production scientifique de
l’information sur les maladies rares et les handicaps rares afin de mieux prendre en charge les
handicaps spécifiques générés par les maladies rares.
• Une implique les MDPH afin d’identifier les besoins et faire évoluer l’offre (recours aux
gestionnaires de cas complexes).
• La quatrième porte sur le développement d’une offre de places de répit. L’ARS doit s’inscrire
dans la logique de développement de l’offre de répit de droit commun pour les personnes en
situation de handicap ou de perte d’autonomie.
S’agissant du schéma national pour les handicaps rares, il prévoit le développement à cinq ans de
l’offre en établissements et services médico-sociaux et sociaux, dont le recrutement dépasse l’aire
régionale.
L’ARS Auvergne et l’ARS Rhône-Alpes ont lancé un appel à candidature pour la création d’une équipe-
relais interrégionale handicap rare. La mission de ces équipes relais est de coordonner les parcours
de vie et de mettre en œuvre des solutions pour éviter les ruptures et l’isolement.