2016/2017 - theatre-du-brianconnais.eu

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Spectacles proposés
aux classes de collège et lycée
- 2016/2017 -
theatre-du-brianconnais.eu
Scène conventionnée
pour les écritures d’ici et d’ailleurs
L’école du spect-acteur
Vous êtes enseignant et vous souhaitez accompagner votre classe au théâtre.
Merci de nous contacter par mail ou par téléphone dès réception de ce dossier.
Nous vous confirmerons votre réservation de spectacles au plus tard le jeudi 29
septembre en vous envoyant par mail un bon de commande.
À réception de votre bon de commande signé en retour, nous réserverons vos places de
spectacle (pas d’envoi de billets).
Nous vous prions de prévoir d’arriver au minimum un quart d’heure avant le
début de la représentation pour que le spectacle commence à l’heure dite.
Suite au dernier spectacle de votre parcours, une facture vous sera envoyée pour
règlement.
Un dossier pédagogique vous sera adressé par mail en amont de chaque
représentation. Si une rencontre avec les artistes (20 minutes environ) est possible
à la fin de la représentation, cela vous sera mentionné dans ce mail.
Des actions sur mesure peuvent également être envisagées : visite du théâtre,
découverte des métiers du spectacle, rencontre avec des artistes, préparation en
classe… Vous pouvez à tout moment nous contacter afin que nous les organisions
ensemble.
Les tarifs
Tarif unique quel que soit le nombre de spectacles choisis.
6,50 € par billet
Gratuité pour l’enseignant.
Les adultes supplémentaires bénéficient du tarif scolaire (6,50 €).
Contact
Jocelyne Bianchi-Thurat
Chargée des relations avec les publics et du service éducatif et culturel
04 92 25 52 40 / 06 30 53 86 09
[email protected]
théâtre du Briançonnais
Scène conventionnée pour les écritures d'ici et d'ailleurs - Pôle régional de développement culturel
21, avenue de la République
05100 Briançon
04 92 25 52 42
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Les spectacles
Collège, lycée
Les Fourberies de Scapin
- page 4
Théâtre, Cie Les Géotrupes
Mar 8 nov à 14:00
Collège, lycée
Noir de boue et d’obus
- page 8
Danse hip-hop, Cie Difé Kako
Lun 9 jan 9:45 et 14:00
Mar 10 jan 9:45 et 14:00
Jeu 12 jan 9:45 et 14:00.
Collège, lycée
L’Histoire du Radeau de La Méduse
- page 13
Théâtre, Cie Groupement Maritime de Théâtre
Lun 30 jan 9:45 et 14h
Mar 31 jan 14:00
Mer 1er fév 9:45
Lycée
Le Mariage de Figaro
- page 17
Théâtre - Cie Du Jour au Lendemain
Ven 10 fév 13:30
Collège
Goupil
- page 21
Théâtre - Cie Les Compagnons de Pierre Ménard
Lun 13 mars 9:45 et 14:00
Mar 14 mars 9:45
Mer 15 mars 9:45
Jeu 16 mars 9:45 et 14:00
Ven 17 mars 9:45 et 14:00
Collège, lycée
ZigZag
- page 25
Théâtre - Cie Atelier Théâtre Actuel
Mar 25 avr 14:00
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Les Fourberies de Scapin
Truffée de rebondissements,
cette vieille histoire ne vieillit jamais…
comme la langue de Molière.
Mise en scène Christian Esnay
Cie Les Géotrupes
Théâtre
Collège, lycée
Durée : 1h40
Représentations scolaires
Mar 8 nov 14:00
Au théâtre du Briançonnais
Pour mémoire, représentation Tout Public : Mardi 8 Novembre à 19:00
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La Compagnie
www.lesgeotrupes.fr
Depuis ses débuts, la compagnie des Géotrupes entend concrétiser l’accessibilité au
théâtre au plus grand nombre. C’est pourquoi Les Géotrupes menés par Christian
Esnay initient des principes de travail hors normes pour sortir le théâtre des ornières
et y apporter de l’inédit et de "l’indiscipline". Ce groupe, constitué de comédiens
partageant un même point de vue sur le théâtre public, travaillent, du premier au
dernier jour, en répétitions ouvertes au public. C’est là que débute une aventure
artistique, humaine, généreuse, surprenante, féconde… que reflète leur répertoire.
Ils ont monté la tétralogie d’Euripide, comme un marathon loin des "pompes" du
théâtre antique, comme une véritable fête démocratique, avec la volonté de montrer
la tragédie grecque comme le théâtre ludique qu’elle est.
Autre temps, autres mœurs mais continuité philosophique : Molière et son aura
populaire, «pop-star» des plateaux, porte drapeau de la farce, vertueux
réconciliateur des oubliés du théâtre. Comme une échappée belle, Les Fourberies de
Scapin ramènent ainsi le théâtre à sa plus simple expression; le langage et les mots
suffisent à mettre le monde en critique. Scapin, c’est une espièglerie hors de saison.
Le spectacle
L’histoire
Durant l'absence de son père Argante, Octave a épousé une jeune fille pauvre et de
naissance inconnue, Hyacinte. Étant donné que les projets d’Argante étaient de lui
faire épouser la fille de son ami Géronte, Octave craint le retour de son père.
Sylvestre, valet d'Octave et complice de cette union secrète, est inquiet lui aussi.
Aussi la venue de Scapin remonte le moral de tout le monde. Ce dernier promet aux
jeunes gens de les aider.
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Géronte apprend à son tour le mariage d'Octave et accuse Argante d'avoir mal élevé
son fils. Puis Argante retourne l'accusation vers son ami, car son fils aussi s'est
engagé envers une égyptienne, Zerbinette, qu'il aime. Celle-ci se fait enlever par les
Égyptiens. C'est grâce à Scapin que le jeune homme réussit à obtenir de son père
l'argent de la rançon. À la fin, tout devient clair et merveilleux. On découvre que
Hyacinte est en réalité la fille de Géronte, et que Zerbinette n'est autre que la fille
d'Argante, enlevée dès l'enfance par les Égyptiens.
Au commencement des Fourberies, Scapin est en retraite, ou au moins en retrait. Un
peu de fatigue, l’âge aussi, et beaucoup de prudence… Il n’est plus tout à fait ce qu’il
a été. Mais il va se refaire la main, se démontrant à lui-même qu’il est toujours là. Il
pratique l’embrouille comme un art. Il n’aime les choses que quand c’est impossible,
quand leur inventer une issue relève du miracle. Il fait descendre une sorte de
merveilleux sur les êtres, sur la vie.
La mise en scène
les conquérir.
C’est une version ultra moderne mais tout y
est.
On voit et on écoute combien les années
glissent sur Molière. Pour le jouer pas besoin
de plus de trois objets que n’importe qui
peut trouver chez soi ou même dans la rue.
C’est le texte qui dit tout, avec ironie. Les
coups de bâtons enchantent les plus jeunes
et des clins d’œil à Hollywood ou au
vaudeville, à la chanson réaliste de la Butte
Montmartre et à Johnny Halliday finissent de
Le tout est vite balayé par un air de Daft Punk sur lequel se trémoussent pour le final
les comédiens et les spectateurs… "Le théâtre çà doit tout de même nous servir à
être heureux… qui que nous soyons" dit le metteur en scène.
Les intentions
Les Géotrupes ont décidé de jouer Scapin comme celui qui remet à la tranquillité
monotone des jours une folie perpétuelle, des cabrioles et des chutes. Il sait que le
pire est toujours sûr, mais que le hasard aussi, et qu’il y a toujours de la ressource
même quand tout a l’air perdu. Et il est toujours à rire, c’est presque une question
d’honneur.
Les Géotrupes jouent Les Fourberies comme une farce mais ils cherchent le juste
équilibre entre la drôlerie et un sérieux plus secret. Celui qui dit, mine de rien, la
cruauté des pères, des riches, des règlements, et la crudité des rapports humains et
sociaux, entre pères et fils, riches et pauvres, gens d’ordre et gens de désordre.
Parce que Scapin est l’ami incarné du peuple.
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La distribution
Avec Belaïd Boudellal, Pauline Dubreuil, Gérard Dumesnil, Rose Mary D’Orros,
Georges Edmont, Christian Esnay, Jacques Merle.
Scénographie François Mercier
Collaboration artistique Jean Delabroy
Lumière Bruno Goubert
Costumes Rose Mary D’Orros
Son Frédéric Martin
Production Les Géotrupes, La Comédie de Clermont-Ferrand - Scène Nationale.
Soutien DRAC Île-de-France, Département des Hauts-de-Seine
Conventionnement DRAC Île-de-France
La presse en parle…
ʺCe spectacle, grâce à des comédiens survitaminés qui changent de personnages à
tour de rôle, est un délicieux hommage au théâtre dans ce qu’il a de plus accessible
et de plus populaire.ʺ Artistik Rezo.com
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Noir de boue et d’obus
Poignant et indispensable : à voir ou à revoir pour ne jamais oublier.
Chorégraphie Chantal Loïal
Cie Difé Kako
Danse hip-hop
Collège & lycée
Durée : 55 mn
Représentations scolaires
Lun 9 jan 14:00
Mar 10 jan 9:45 et 14:00
Jeu 12 jan 9:45 et 14:00
Au théâtre du Briançonnais
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La Compagnie : Difé Kako
www.difekako.fr
Créée en 1995, la compagnie de danse Difé Kako s’inspire des cultures africaines et
antillaises. Chantal Loïal s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un
métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux
traditionnels et contemporains.
La compagnie se compose de danseurs possédant une formation de danse
pluridisciplinaire (classique, moderne, jazz, danses traditionnelles de l’Afrique de
l’Ouest, de l’Afrique Centrale, du Mahgreb, de la Guadeloupe, de la Martinique) et de
musiciens maîtrisant différentes percussions et instruments (djembé, dum-dum, les
tambours ka, maracas, cha-cha, accordéon, basse, balafon, ti-bwa, steel pan).
Difé Kako, toujours à la recherche d’innovation et dans un souci de diversification
artistique, développe plusieurs concepts pédagogiques et chorégraphiques pour
amener le public à la découverte de cette danse métissée.
Le spectacle
L’histoire
C’est l’histoire d’une rencontre improbable quelque part dans l’Est de la France,
quelque part entre 1914 et 1918, entre des gens comme tout le monde, qui
n’avaient rien à faire là, rien à faire ensemble et que tout opposait.
Conscrit français, tirailleur sénégalais, volontaire des Antilles et de la Guyane,
un adversaire les réunit. Est-ce l’Autre, l’Ennemi ? Est-ce la Nation, qui les a conduits
dans ces tranchées putrides ? Est-ce l’état- major qui les y maintient coûte que
coûte ?
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N’est-ce pas plutôt la Mort, devant laquelle tous redeviennent égaux ?
Alors on tente d’échapper à la terreur, au froid, à l’épuisement et surtout à la folie...
Et chacun de se raccrocher à ce qu’il a de plus intime et à sa propre culture. Et
chacun aussi de reconnaître en l’autre son frère d’arme, son alter ego, dans une
humanité refondée.
C’est l’histoire d’une rencontre entre les cultures d’Afrique, des Antilles-Guyane et
d’Europe, qui n’a peut-être pas eu lieu, quelque part au milieu de l’horreur de la
guerre, où danse et musique s’imposent comme seules échappatoires.
La mise en scène
Chantal Loïal entremêle traditions musicales et chorégraphiques diverses (gwoka de
la Guadeloupe, bèlè de la Martinique et danses d’Afrique de l’Ouest) et vocabulaire
contemporain, avec la complicité de quatre interprètes issus d’univers
chorégraphiques différents.
On ne voit pas les éclats de grenaille ni la profondeur des tranchées. On les entend
par les lettres du front lues en voix off. On les ressent au plus profond de nos
entrailles par les corps qui marchent au son des fanfares militaires, qui rampent et
se tordent de douleur. La bande sonore et musicale comme les couleurs de peau
sont là pour nous rappeler l’injustice faite aux hommes.
Le passage du premier tableau, d’un solo de danse africaine à la marche militaire,
exprime le traumatisme subi. Puis l’allure martiale se brise, le régiment se disloque,
on rampe, aveuglé par la fumée. Un cri retentit glaçant : "Je rigole maintenant,
parce que là-bas, je sais que je vais mourir."
Mais l’idée n’est pas de reconstruire la vie sous les grenades. Il s’agit d’interroger les
tensions, les tics, les fous rires qui naissent de l’horreur.
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Les intentions
Ce spectacle permet de découvrir qu’on peut dire l’histoire et exprimer des émotions,
à travers le corps, sans obligatoirement "raconter". Les gestes, la danse, la vidéo, les
voix off, la musique, tout fait sens, tout autant que de longues tirades. Noir de boue
et d’obus permet l’approche du langage corporel et de la lecture symbolique.
En imaginant une rencontre au cœur de la Première Guerre mondiale, la compagnie
Difé Kako s’interroge sur les ressorts du rapport à l’Autre, dans une période où
l’Autre est un parfait inconnu voire un étranger. C’est l’exploration de la
communication dans un univers contraint, dans des circonstances extrêmes qui fait
le cœur de cette nouvelle création. Progressivement, on passe d’une ambiance
neutre, comme dans un studio de répétition, à un spectacle qui intègre les
éclairages, la vidéo et la scénographie. L’émotion se joint à l’analyse, la beauté à la
recherche.
Ni œuvre de mémoire et encore moins célébration héroïque ou patriotique, cette
nouvelle création tente de dépasser l’image d’Épinal pour explorer la relation entre
quatre êtres que tout oppose. Il s’agit d’essayer de retrouver une humanité
commune.
La distribution
Avec Louise Crivellaro, Mariama Diedhiou,
Alseye Ndao et Julie Sicher.
Chorégraphie Chantal Loïal
Assistante chorégraphique Julie Sicher
Création sonore Pierre Boscheron
Création lumière et vidéo Stéphane Bottard
Texte extrait de Voyage au bout de la nuit
de Louis- Ferdinand Céline (Éditions Gallimard)
Costumes Michèle Sicher
Collaboration artistique Delphine Bachacou
Co-production et résidence : Maison des Arts de Lingolsheim
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Alsace (aide au projet) - DAC Martinique et DAC
Guyane (résidence de création et d’immersion), du FEAC (Ministère de l’Outre-Mer et Ministère de la Culture et de la
Communication), de la Région Alsace et de la Région Guyane (résidence de création), de la Ville de Paris - DGOM, de la
Briqueterie / CDC du Val de Marne, du Centre National de la Danse de Pantin et du CMAC (Centre Martiniquais d’Action
Culturelle)
Noir de boue et d’obus a reçu le soutien et le label "Centenaire" par la Mission
Centenaire de la Première Guerre mondiale ainsi que le label "Alsace 14-18" de la
Région Alsace.
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Pour mémoire, Chantal Loïal dansera On t’appelle Vénus
Vendredi 13 janvier à 20:30
- à partir de 10 ans La Vénus hottentote était une femme noire sud-africaine à la morphologie hors norme,
exhibée en Europe en bête de foire.
Trois siècles plus tard, Chantal Loïal la réhabilite en lui offrant un solo magistral, comme un
acte de révolte, qui évoque les corps des femmes que l’on touche et abîme, sans vergogne
ni repentir.
Dansée sur des musiques traditionnelles et contemporaines, On t’appelle Vénus est l’histoire
d’une rédemption imaginée par une danseuse noire longtemps moquée pour ses formes…
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L’Histoire du Radeau de La Méduse
Histoire, Tragédie et Chef d’œuvre pictural
réunis pour une trilogie extraordinaire
racontée à nos yeux ébahis.
Texte et mise en scène Gilles Le Moher
Groupe Maritime de Théâtre
Théâtre
Collège, lycée
Durée : 1h20
Représentations scolaires
Lun 30 jan 9:45 et 14:00
Mar 31 jan 14:00
Mer 1er fév 9:45
Au théâtre du Briançonnais
Pour mémoire, représentation Tout Public : Mardi 31 janvier à 19:00
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La Compagnie : Groupe Maritime de Théâtre
groupemaritimedetheatre.wifeo.com
"Le Groupe Maritime de Théâtre est un croisement du théâtre et de la mer, une
philosophie de la rencontre avec d’autres gens. Nous choisissons librement notre
contrainte : le maritime, et travaillons avec. Notre but : imprimer un autre
mouvement au théâtre, réinventer les espaces possibles, repenser l’idée de
représentation.
GMT tend à développer un "art maritime" à travers la création et la diffusion de
spectacles vivants. Selon les projets et les rencontres, nous allons puiser dans
diverses disciplines artistiques (théâtre, musique, vidéo...) et nous vous retrouvons
sur bateaux, à quai, en salle, travaillant à établir sans cesse des passerelles entre
l’artistique et le public, qu’il soit habitué, en devenir ou à venir. Notre scène de jeu
est illimitée.
Nous naviguons vers des rivages poétiques et maritimes. Nous aimons les histoires
qui proposent une pensée en mouvement.
Comme la mer, ces histoires sont un miroir de l’homme. Comme la mer, elles sont un
lieu où l’homme se révèle à lui-même, dans ses peurs, son courage, sa grandeur, sa
petitesse.
La mer a ceci de particulier qu‘elle peut-être d’une douceur sans pareille et d’une
violence sans limite. On ne lutte pas contre elle, on l’accompagne comme on peut et
jusqu’où l’on peut. Comme la mer, les histoires que nous proposons nous découvrent
à nous-mêmes et aux autres."
Gilles Le Moher
L’Histoire à l’origine du spectacle
En 1816, le roi Louis XVIII envoie la frégate La Méduse et d’autres bateaux récupérer
un territoire colonial, le Sénégal, restitué par les Anglais.
Voulant aller plus vite que les autres bateaux, la Méduse se perd, et s’échoue au
large de la Mauritanie, pourtant par beau temps. Les naufragés construisent alors un
radeau de 20 m sur 8 m.
Sur ce radeau s’entassent 152 soldats et officiers, le reste des passagers ayant des
rangs plus élevés montent dans des chaloupes et canots. Très vite la remorque du
radeau est volontairement coupée par les officiers des chaloupes et canots. Il
s’ensuivra une terrible dérive du radeau qui fit 137 morts et 15 survivants.
L’incompétence du commandant, nommé par faveur royale et qui n’avait plus
navigué depuis 25 ans, transforme le voyage en tragique naufrage. Cet événement
fut à l’origine d’un livre écrit quelques mois après par deux des rescapés et d’un chefd’œuvre qui résonne encore de nos jours, Le Radeau de La Méduse de Théodore
Géricault.
Géricault qui avait alors 28 ans voulait frapper les esprits par une peinture d’un style
nouveau.
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La France était alors écartelée entre monarchie et opposition libérale. Le naufrage et
le tableau créèrent de grands scandales politiques et culturels. La société s’emparait
de ces évènements pour dénoncer la politique menée en France.
Le spectacle
Deux cents ans après les faits, comment raconter cette histoire ? En la réécrivant à la
lumière des récits des rescapés qui trouvent, aujourd’hui, un terrible écho dans la
tragédie des migrants. En embarquant le public dans un voyage au long cours et en
trois escales.
Escale 1 > Migrant
Devant l’épave d’une barque, un homme raconte sa traversée à bord d’une
embarcation clandestine en route vers l’Europe. Fiction poétique et fulgurante
évoquant la réalité des migrants d’aujourd’hui.
Escale 2 > le Naufrage de La Méduse
Trois comédiens nous embarquent sur la frégate La Méduse, retraçant les péripéties
du drame d’autrefois, au plus près des spectateurs. Puis ils nous entrainent sur le
radeau, dans sa dérive tragique. Ils s’emparent tour à tour des diverses figures du
drame de 1816 : marins, soldats, officiers, nobles et colons… pour retracer les
péripéties du naufrage.
Le jeu s’appuie sur le mouvement et la légèreté, malgré l’horreur ou le morbide qui
imprègnent le fait divers.
Escale 3 > L’atelier submergé
L’océan a envahi l’atelier du peintre
et n’a laissé, en se retirant, qu’un chaos d’œuvres
sens dessus dessous.
Le public est guidé à travers ce fouillis d’esquisses et
d’études qui donne un aperçu de l’intensité du travail
préparatoire à l’exécution du célèbre tableau.
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La mise en scène
Le spectacle se déroule dans plusieurs lieux.
La lecture a lieu avant l’entrée dans l’espace scénique.
Puis le public (volontairement limité à un petit nombre) accède à l’espace de jeu.
Naissent alors un pont de bateau, un radeau, une épave flottante. Le dispositif
scénique permet une grande proximité entre acteurs et spectateurs. Ils sont comme
embarqués sur le même radeau.
Puis le public est invité à se déplacer à nouveau pour découvrir une "installation" et
comprendre la naissance du tableau.
Les intentions
En toile de fond de ce projet, on distingue une réflexion sur d’autres naufragés, ces
migrants qui tentent leur chance en traversant la Méditerranée.
L’auteur-metteur en scène entend également mener une réflexion plus large sur la
liberté qui appartient à chacun de s’engager, de prendre une décision.
Et en cassant le dispositif habituel, salle-scène, lieu unique du jeu, il rend le théâtre
plus accessible, plus ludique, il renouvelle l’intérêt, éveille la curiosité.
La distribution
Avec Josette Lanlois, Sandra Trambouze, Eric Poirier, Gilles Le Moher.
Scénographie Maïté Childéric
Musique Théo Le Moher
Lumières Martial Rozé
Régie son Philippe Gorg
Coproduction : la Tribu, Théâtre Durance - Château Arnoux-St Auban, Théâtre de Grasse, Aggloscènes Théâtre le Forum, Le
Pôle Arts de la Scène / Friche de la Belle de Mai
Soutien Drac PACA, Conseil Régional PACA, Département des Bouches du Rhône, Ville de Marseille, Les Salins - Scène Nationale
de Martigues, mairie du 15/16, Théâtre Massalia, Théâtre de Lenche, théâtre du Golfe, Spedidam, Service Culturel de Bouc-BelAir, La Friche de la Belle de Mai, Marseille, Le voilier Tomahawk, Voix polyphoniques
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Le Mariage de Figaro
Un vaudeville existentiel et politique
mené tambour battant par une troupe au diapason.
De Beaumarchais
Mise en scène Agnès Régolo
Cie Du Jour au Lendemain
Théâtre
Lycée
Durée : 2h05
Représentations scolaires
Ven 10 février à 13:30
Au théâtre du Briançonnais
Pour mémoire, représentation Tout Public : Vendredi 10 février à 20:30
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La Compagnie Du Jour au Lendemain
www.dujouraulendemain.com
La Compagnie a été initiée par Agnès Régolo à Marseille en novembre 2008.
"Du Jour au Lendemain" est l'expression d'un éphémère, celui bien sûr de nos
existences et dont le théâtre est une si stimulante métaphore.
La vocation de cette compagnie est, publics et artistes confondus, de se donner à
penser, se donner à douter, se donner à éprouver l’épaisseur du présent, et quelle
que soit la noirceur du propos, travailler à un acte de gaieté, une capacité à
converser.
La mise à feu de la Cie Du Jour au Lendemain s’est faite avec :
Que d’Espoir ! de Hanokh Levin, créé en 2010, suivi de La Farce de Maître Pathelin
en 2012 puis d'Enquête sur un Grand Chantier, en 2013.
Le spectacle
L’histoire
Figaro, valet du Comte Almaviva, souhaite épouser Suzanne, femme de chambre de
la Comtesse. Même si cet amour est réciproque, son projet va rencontrer de
nombreux obstacles qui, au cours d’une folle journée, vont progressivement se lever.
Premier obstacle : le Comte, homme volage et lassé de sa femme, est amoureux de
Suzanne et tout en ayant officiellement aboli le "droit du seigneur" (droit de
cuissage), il veut faire d’elle sa maîtresse. Il fera tout pour éloigner Figaro et
empêcher le mariage.
Deuxième obstacle : Figaro doit une somme importante à Marceline, la gouvernante
du Docteur Bartholo. Faute de la lui rembourser, il devra l’épouser.
Troisième obstacle : le page Chérubin, jeune adolescent amoureux de toutes les
femmes et plus particulièrement de la comtesse, se trouve toujours là où il ne faut
pas et complique une situation déjà bien embrouillée.
Tout le monde ourdit des plans. Révélations et rebondissements se succèdent.
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La mise en scène
Agnès Régolo a gardé la drôlerie du Mariage de Figaro mais surtout la force
révolutionnaire, la revendication d'égalité, de liberté, l'impertinence de la raison qui
s'impose. Quelque mois après l'écriture de la pièce cette raison renversera le système
monarchique. La mise en scène restitue l'incroyable actualité du texte. Mais elle ne
déplace pas l’action au 21e siècle pour autant et refuse une modernisation plaquée.
Pourtant on n’assiste pas non plus à une pièce en costumes 18ème à l’air poussiéreux.
Les personnages sont crédibles, drôles quand il le faut, posés ou rapides quand le
texte accélère...ils soutiennent alors sans faiblir un rythme endiablé. Leur manière de
jouer est joyeuse, ludique et intelligente. Les rires sont garantis, le public raffole des
aventures de Suzanne et Figaro revisitées à la sauce rock et un rien déjantées ».
Les intentions
« Choisir de monter Le Mariage de Figaro c'est choisir le parti de la gaieté. Une
gaieté non pas charmante mais guerrière, moins une humeur qu'une façon choisie de
prendre la vie. Fait d'un trouble mélange de distance et d'adhésion, cette gaieté
s'oppose à l'ennui, au fanatisme, aux idées fixes.
Sans faire l'économie de la mélancolie et de la rage, l'attitude est stupéfiante de
vitalité.
L'histoire ? Une guerre des sexes et des classes. Corollaire du pouvoir, le désir
intempestif et abusif d'un puissant - un modèle de harcèlement sexuel en rien
dépassé - déclenche les hostilités et entraîne dans une spirale frénétique l'affolement
des désirs de tous les autres protagonistes.
Analyse critique de l'état de la société, des consciences comme des amours, Le
Mariage de Figaro est un vaudeville existentiel et politique.
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Un théâtre du désir lancé à plein régime. L'air qu'on y respire est constamment
électrique. On ne s'y repose pas, on ne peut pas s'y reposer. Pour ne pas être
assigné à une place, à chaque instant, à la force de l'esprit , il va s'agir de l'inventer.
Le Mariage de Figaro n'est certes
pas une invitation à la révolution
mais il y prépare, et si la liberté
ne s'y gagne pas totalement, elle
s'y expérimente.
Notamment et précieusement par
les femmes qui, dans un
délectable
trio,
bousculent,
déplacent les lignes, cognent le
cadre.
Face à un monde inégalitaire, tyrannique et arbitraire, Beaumarchais invente les
prémices d'une grammaire de la liberté fondée sur le jeu, le mouvement et le plaisir.
Opportun. Encore parfaitement d'actualité. »
Agnès Régolo
La distribution
Avec Sophie Lahayville, Catherine Monin, Elisa Voisin, Guillaume Clausse, Nicolas
Gény, Pascal Henry et Kristof Lorion.
Costumes Christian Burle
Lumières et scénographie Erick Priano
Musique Guillaume Saurel
Assistanat mise en scène Jean-François Santolini
Coproduction Théâtre du Jeu de Paume
Soutien DRAC PACA, Région PACA, Ville de Marseille, Département des Bouches-du-Rhône
Résidences l'Étang des Aulnes, Friche la Belle de Mai
Mécénat Accord Immobilier
La presse en parle…
"Festif, ce spectacle sur le désir et la liberté de parole possède de beaux atouts
d'ensemble. Notamment de dépoussiérer Beaumarchais en le rendant joyeux et à la
portée de tous les publics. Ce spectacle rend Beaumarchais vivant, très vivant."
La Provence
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Goupil
Une symphonie théâtrale vive et singulière
qui se lit sur les visages,
les mains et le corps.
De Samivel d’après Le Roman de Renart
Mise en scène Nicolas Fagart
Cie Les Compagnons de Pierre Ménard
théâtre gestuel et musical
CP à CM2
Durée : 50 mn
Représentations scolaires
Lun 13 mars14:00
Jeu 16 mars14:00
Ven 17 mars 14:00
Au théâtre du Briançonnais
Pour mémoire, représentations Tout Public
Mar 14 mars à 19:00 & Sam 18 mars à 17:00
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La Compagnie : Les Compagnons de Pierre Ménard
www.ciecpm.com
Créée en 2003, la Compagnie s'est défini un objectif simple et ambitieux, à savoir, la
promotion de l'Art littéraire. Pour cela, elle privilégie l'adaptation d’œuvres
contemporaines et non‐théâtrales (correspondances, nouvelles, poèmes...). Par
ailleurs, Les Compagnons de Pierre Ménard travaillent sur l'élaboration d'un
vocabulaire corporel issu de la langue des signes et du mime.
Pourquoi Pierre Ménard ?
À cause de la nouvelle de Jorge Luis Borgès, Pierre Ménard, l’auteur du Quichotte.
Dans cette histoire Borgès imagine, avec beaucoup d’humour, un obscur auteur
français qui aurait entrepris, au début du XXe siècle, de réinventer le chef‐d’œuvre
de Cervantès… C’est pourquoi, pour rendre un hommage amusé à Borges (et à
Cervantès avec lui), la compagnie s’est nommée Les Compagnons de ce Pierre
Ménard : auteur fictif, mais quel auteur !
Le spectacle
Goupil est un spectacle jeune public destiné à tous à partir de 6 ans, où se mêlent
théâtre, musique, mime et langue des signes.
L’histoire
Le Roman de Renart est un recueil de récits du Moyen Âge. Le héros en est un
animal que l’on appelait un goupil, en ancien français.
Le Roman de Renart a connu un tel succès que, pour designer l’animal, le nom
propre "Renart" est devenu le nom commun "renard", qui a remplacé le mot
"goupil".
Les autres personnages du Roman de Renart sont personnifiés : ce sont aussi des
animaux (loup, lion...) mais ils agissent comme des êtres humains. On rencontre
Ysengrin, le loup, oncle et adversaire du héros, Tiécelin le corbeau, Chantecler le
coq, Noble le lion, Hermeline la renarde...
Le Roman de Renart raconte les multiples occasions où Renart, tenaillé par la faim,
se nourrit au dépend d’autrui. Il est astucieux, intelligent et sans scrupules, ce qui lui
permet de jouer des tours à tous ceux qu’il croise. Le loup Ysengrin, beaucoup moins
intelligent que son neveu, est son éternel adversaire.
Le Roman de Renart est aussi une critique de la société qui dénonce l’inégalité et les
défauts des puissants.
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Le spectacle s’appuie sur l’œuvre de Samivel, écrivain, poète, graphiste, aquarelliste,
cinéaste, photographe, explorateur et conférencier du 20ème siècle. Il a fait avec
Goupil une réécriture singulière et pleine d’humour du célèbre Roman de Renart. Il
dépeint plusieurs aventures de Goupil et Ysengrin :
> Comment Renart berna les marchands de poisson.
> Comment Ysengrin fut poliment débouté de sa supplique.
> La pêche miraculeuse d’Ysengrin.
La mise en scène
Grâce à la légèreté de son dispositif scénique, la compagnie peut amener le théâtre à
tous et en tout lieu : sur un plateau de théâtre, dans une bibliothèque au milieu des
livres, dans des salles des fêtes communales ou encore en extérieur
Ils sont quatre artistes sur scène, vêtus de noir et qui évoluent sur un fond noir.
Pourtant l’histoire défile toute en couleur :
Nicolas Fagart est le narrateur du texte. Statique derrière son pupitre, il va donner
voix, vie, âme aux personnages.
En milieu de scène, Sabrina Dalleau et Isabelle Florido sont les comédiennes qui vont
donner corps à tous les protagonistes de l’histoire.
Elles miment, dansent, chantent, déclament et signent en même temps.
Les comédiennes jonglent avec les métamorphoses et se muent à vue en loup
affamé, en renard facétieux, en poussin désinvolte, en moineau anglais ou en fourmi
pressée.
Enfin, faisant corps avec son violoncelle et ses machines, Maxime Dupuis va, à grand
renfort de bruitages, de samples, de trucages, apporter la musicalité et la fluidité de
l’histoire.
Comme la bande son d’un film, les deux espaces sonores, l’un musical, l’autre conté,
viennent se mêler, avec une parfaite synchronisation, à la proposition mimée et
chorégraphiée des mains, des visages et des corps.
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Au terme du récit, l’équipe invite les spectateurs à poursuivre de façon ludique ce
moment de partage, en leur apprenant une courte chanson, chantée et signée,
extraite du spectacle.
Les intentions
La Langue des Signes Françaises (LSF) est une langue extraordinairement
expressive. Les Compagnons de Pierre Ménard ont choisi de l’intégrer dans leurs
lectures sous chapiteau, et ils ont créé, à l’intention des enfants, Goupil, contes lus
par un comédien et signés : "Il nous semblait intéressant de combiner la lecture, et
donc la présence du livre, à l’esthétique visuelle que propose la Langue des Signes,
comme stimulation de l’imaginaire des enfants, et de la doubler avec une proposition
sonore au violoncelle, qui contribue à la musicalité et la fluidité à l’histoire."
La distribution
Avec
Voix Nicolas Fagart
Corps et Langue des Signes Isabelle Florido et Sabrina Dalleau
Musique et sons Maxime Dupuis
Soutien Département de la Gironde, Mairie de Bordeaux, Adami, Spedidam, Caisse des Dépôts et
Consignations, Festival Momix - Kingersheim, Le Centre Culturel Simone Signoret - Canéjan, Le Créac - Bègles,
La Caravelle - Marcheprime, La Forge - Portets, Cie Éclats - Bordeaux
La presse en parle…
"À voir et à entendre, à tout âge." Télérama
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ZigZag
Savoureuse leçon de théâtre didactique et burlesque
qui aiguise notre appétit de spectacle !
Texte Xavier Lemaire et Isabelle Andréani
Mise en scène Xavier Lemaire
Cie Les Larrons
Théâtre
Collège, lycée
Durée : 1h20
Représentations scolaires
Mar 25 avr 14:00
Au théâtre du Briançonnais
Pour mémoire, représentation Tout Public Mar 25 Avril à 19:00
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La Compagnie Les Larrons
www.atelier-theatre-actuel.com
La Compagnie Les Larrons a été créée en 1992 sous l’impulsion de Xavier Lemaire,
avec pour objectif de faire un théâtre centré sur l’acteur, un acteur revivifié, un
acteur qui donne son sens au texte et à la mise en scène, un acteur qui provoque
l’émotion. "Nous voulons raconter des histoires et susciter l’émerveillement, qui
ajoute la chaleur du cœur au réveil de l’esprit, avec, pour support, des textes ayant
un encrage sur l’humain. Nous n’avons peur ni de l’éclectisme, ni du profane, ni du
sacré, et nous cherchons à allier divertissement et culture permettant au spectateur
de ressortir enthousiaste et enrichi. Il doit se déplacer par désir."
Depuis 1995, Les Larrons ont produit 23 spectacles et réalisé plus de 4000
représentations à Paris, en France et à l’étranger :
Pour sa mise en scène de La Soupe aux Orties, Xavier LEMAIRE a reçu le prix Charles
Oulmont 2004 sous l’égide de la Fondation de France. Qui es-tu Fritz Haber ? a obtenu
le Prix Coup de Cœur de la presse OFF 2013 et Les Coquelicots des tranchées le prix du
Public OFF 2014 et le Molière 2015 meilleur spectacle Théâtre Public.
Soucieux de transmettre l’art dramatique à tous, la compagnie Les Larrons a ouvert
depuis 2003 un atelier de formation pour tous au centre André Malraux du 6ème arr.
de Paris.
Elle a effectué parallèlement un travail de formation en milieu scolaire qui a abouti
aux créations d’un oratorio, de deux opéras, d’une comédie musicale et d’une revue
musicale.
Enfin, durant l’exploitation de ses spectacles, elle intervient fréquemment en milieu
scolaire pour des opérations de sensibilisation et d’initiation à l’art dramatique.
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Le spectacle
L’histoire
Zigzag, c’est un certain regard sur la mise en scène avec en support la 1ère scène du
Médecin malgré lui de Molière, celle de la querelle de ménage entre Sganarelle et
Martine sa femme. C’est une conférence déjantée et mouvementée qui réserve bien
des surprises…
Une façon de voir la mise en scène à travers le trou de la serrure, une occasion de
soulever le rideau de la création d’un spectacle et de comprendre les enjeux du choix
d’un metteur en scène dans un spectacle ludique, enjoué et surprenant !
La mise en scène
Une version classique dans l’esprit Comedia dell Arte.
Une version symboliste avec un travail sur la distanciation.
Une version moderne réaliste transposée dans l’univers des SDF.
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Cela commence comme une conférence, historique, pédagogique, informative. En
même temps deux comédiens jouent les machinistes de plateau, installent un décor
et émettent des commentaires drolatiques sur leur travail. Puis Xavier Lemaire
propose d’illustrer son propos en faisant jouer une scène, en costumes évoquant
ceux de la commedia dell’arte. Une autre version va évoquer la pratique qui consiste
à ajouter du contenu à une œuvre. La dernière version met en lumière l’aspect social
de la scène, mais en le transposant à notre époque, avec des critères socio-politiques
actuels. Il apparaît ainsi clairement qu’il n’existe pas une vision unique d’une pièce.
La conférence explique également le vocabulaire du théâtre, mais elle fait aussi
allusion au fonctionnement même de l’institution : horaires de travail, problèmes
syndicaux, difficultés de cohabitation entre personnel technique et acteurs... Et
comme tout ça reste très ludique on assiste à une séance d’audition où le comédien
prétentieux se prend pour un génie et la jeune caissière de supermarché rêve de
devenir vedette.
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Les intentions
« Je suis proche du public, je lui parle et je le côtoie comme un professeur avec ces
élèves, il y a l’effet happening avec des interventions clownesques de techniciens ou de
personnages qui veulent participer au spectacle, qui sont joués par les acteurs. Là nous
sommes dans un mode burlesque proche du café-théâtre ou de cirque. Et puis il y a les
trois versions de scène, qui ne se ressemblent pas du tout, que nous abordons sans
aucune ironie et avec la plus grande sincérité quant à l’esprit de la version, la
performance du jeu d’acteur et l’esthétique proposée pour chacune. Je ne veux pas me
moquer de telle ou telle forme de théâtre mais plutôt ouvrir le champ du possible et
que chaque spectateur puisse être sensible à chaque version et par-delà puisse aiguiser
son regard sur le théâtre. Dans la direction d’acteur, chaque version est travaillée dans
l’esprit ; par exemple pour la version classique nous travaillons dans l’esprit commedia,
pour la version symboliste nous faisons un grand travail de concentration et de
distanciation, pour la version moderne nous allons chercher un travail d’incarnation
"stanislavskien".
Xavier Lemaire
La distribution
Avec Isabelle Andréani, Franck Jouglas, Xavier Lemaire
Décors Caroline Mexme
Lumières Stéphane Baquet
Costumes Marie-Thérèse Roy
Production Atelier Théâtre Actuel, en accord avec Les Larrons et Spicy
SoutienTAM - Rueil Malmaison, SEL - Sèvres, TAB - Asnières
La presse en parle…
"Drôle, instructif, ce spectacle est passionnant car il aide à comprendre l’importance
de la mise en scène apparue seulement il y a une centaine d’années. Illustré par
deux comédiens hors pair (mention spéciale pour la fabuleuse Isabelle Andréani), le
caractère essentiel du point de vue d’un metteur en scène s’impose limpidement. «
Mieux regarder un spectacle vivant, mieux l’aimer en comprenant davantage les
enjeux de choix d’un metteur en scène », telle est l’ambition de ce spectacle
pédagogique, intelligent et ludique." Reg’arts
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