2016/2017 theatre-du-brianconnais.eu

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Spectacles proposés
aux classes maternelles
et élémentaires
2016/2017
theatre-du-brianconnais.eu
Scène conventionnée
pour les écritures d’ici et d’ailleurs
L’école du spect-acteur
Vous êtes enseignant et vous souhaitez accompagner votre classe au théâtre.
L’Inspection Académique a adressé à votre école un bulletin d’inscription.
Merci de nous le retourner par courrier ou par mail si possible avant la fin de
l’année scolaire ou le jeudi 8 septembre au plus tard. Nous vous confirmerons
votre réservation de spectacles au plus tard le jeudi 29 septembre, en vous envoyant
par mail un bon de commande. A réception de votre bon de commande signé en
retour, nous réserverons vos places de spectacle (pas d’envoi de billets).
Nous vous prions de prévoir d’arriver au minimum un quart d’heure avant le
début de la représentation pour que le spectacle commence à l’heure dite.
Suite au dernier spectacle de votre parcours, une facture vous sera envoyée pour
règlement.
Un dossier pédagogique vous sera adressé par mail en amont de chaque
représentation. Si une rencontre avec les artistes (20 minutes environ) est possible
à la fin de la représentation, cela vous sera mentionné dans ce mail.
Des actions sur mesure peuvent également être envisagées : visite du théâtre,
découverte des métiers du spectacle, rencontre avec des artistes, préparation en
classe… Vous pouvez à tout moment nous contacter afin que nous les organisions
ensemble.
N’hésitez pas à envisager une sortie au théâtre en soirée, avec le dispositif Écoles et
familles au spectacle (les parents bénéficient du tarif enfant) : une représentation
Tout Public est une expérience particulièrement enrichissante qui contribue à
sensibiliser les enfants au spectacle vivant. Une telle sortie laisse un souvenir
inoubliable et participe de l’art d’être un futur « spect-acteur »…
Les tarifs
Tarif unique quel que soit le nombre de spectacles choisis.
6,50 € par billet
Gratuité pour l’enseignant.
Les adultes supplémentaires bénéficient du tarif scolaire (6,50 €).
Contact
Jocelyne Bianchi-Thurat
Chargée des relations avec les publics et du service éducatif et culturel
04 92 25 52 40 / 06 30 53 86 09
[email protected]
théâtre du Briançonnais
Scène conventionnée pour les écritures d'ici et d'ailleurs - Pôle régional de développement culturel
21, avenue de la République
05100 Briançon
04 92 25 52 42
Les spectacles
Cycle 1 / Maternelles
Un mystérieux voyage en forêt
Contes magiques et poétiques, Cie La Fabrique des petites utopies
En tournée dans les écoles
Lun 27 mars École Les Prés verts (St-Martin de Queyrières) à 9:15 et 10:45
Mar 28 mars École des Artaillauds (Briançon) à 9:15 et 10:45
Mer 29 mars École de Monêtier les Bains à 9:15 et 10:45
Jeu 30 mars École de Forville (Briançon) à 9:15 et 10:45
Ven 31 mars Salle Saint Paul (Villard St Pancrace) à 9:15 et 10:45
Cycle 2 & Cycle 3/ CP - CE1 - CE2 / CM1
Adieu Bienvenida
Théâtre d’objets et de marionnettes, Cie Mimaia-teatro
Mar 2 mai 9:45 et 14:00
Mer 3 mai 9:45
Jeu 4 mai 9:45 et 14:00
Ven 5 mai 9:45
Cycle 2 & Cycle 3 / CP - CE1 - CE2 / CM1 /CM2
Goupil
Théâtre, Cie Les Compagnons de Pierre Ménard
Lun 13 mars 9:45 et 14:00
Mar 14 mars 9:45
Mer 15 mars 9:45
Jeu 16 mars 9:45 et 14:00
Ven 17 mars 9:45 et 14:00
Cycle 3 / CM1 - CM2
Noir de boue et d’obus
Danse hip-hop, Cie Difé Kako
Lun 9 jan 9:45 et 14:00
Mar 10 jan 9:45 et 14:00
Jeu 12 jan 9:45 et 14:00
Cycle 3 / CM2
L’Histoire du Radeau de La Méduse
Théâtre, Cie Groupement Maritime de Théâtre
Lun 30 jan 9:45 et 14h
Mar 31 jan 14:00
Mer 1er fév 9:45
Un mystérieux voyage en forêt
Trois contes chantés pour enfants rêveurs,
émerveillés à l’idée d’une étrange
balade en forêt.
Contes et mise en scène Bruno Thircuir
Cie La Fabrique des petites utopies
Contes magiques et poétiques
Maternelles (et pour les CP en classe à plusieurs niveaux)
Durée : 40 mn
Représentations scolaires
Lun 27 mars École Les Prés verts (St-Martin de Queyrières) à 9:15 et 10:45
Mar 28 mars École des Artaillauds (Briançon) à 9:15 et 10:45
Mer 29 mars École du Monêtier-les-Bains à 9:15 et 10:45
Jeu 30 mars École de Forville (Briançon) à 9:15 et 10:45
Ven 31 mars Salle Saint-Paul (Villard-St-Pancrace) à 9:15 et 10:45
En tournée dans les écoles
Les classes de l’école qui accueille le spectacle et celles des écoles proches seront
prioritaires lors des inscriptions.
Dans chaque école une représentation gratuite est proposée à 17h (lundi,
mardi, jeudi et vendredi) pour permettre aux parents de partager le spectacle
avec leurs enfants. Les grands-parents, grands frères et petites sœurs seront les
bienvenus. Il peut être plus prudent de réserver auprès de la billetterie du théâtre
du Briançonnais.
La compagnie : La Fabrique des Petites Utopies
www.petitesutopies.com
Élève de l’École du Théâtre National de Chaillot, Bruno Thircuir part pour l’Afrique en
1995 et monte une pièce au Bénin, Le Roi se meurt. En 1996, il monte Les
tribulations de Môssieu et de son valet, balade théâtrale, mise en scène à Cotonou et
tournée en France et en Afrique. Au Liban, il est assistant à la mise en scène. De ses
nombreux voyages, Bruno Thircuir a ramené entre autres le désir de créer un
théâtre à la croisée des cultures, d’où cette volonté de composer son équipe avec
des personnes aux histoires et aux vécus très différents.
En 2000, il crée La Fabrique des Petites Utopies. En 2002 l’équipe s’attèle à la
construction d’un camion-théâtre, la Fabrique Errante. Les créations se succèdent
depuis avec notamment la Trilogie Africaine :
Et si l’Homme avait été taillé dans une branche de baobab, adaptation de Désert de
Le Clézien, Kaïna Marseille de Catherine Zambon et Niama-Niama (joué au tdB en
2016).
Le spectacle
L’histoire
C’est un spectacle en trois histoires, trois contes qui ont été imaginés en 2013 par
des enfants des écoles de Saint-Martin-d’Hères.
La première histoire va montrer comment les arbres ont offert des nids aux oiseaux.
Elle se passe il y a bien longtemps, quand les oiseaux virevoltaient déjà dans les airs
mais faisaient encore leur nid par terre, comme leurs ancêtres les dinosaures.
La seconde dira pourquoi les feuilles tombent
des arbres et d’autres secrets de chenilles. Elle
commencera au ras du sol, au milieu des brins
d’herbes et des champignons, dans un monde
étrange peuplé d’insectes en tout genre. C’est
ici qu’est née Domitille, une jolie chenille
bleutée. Domitille est très gourmande, mais
alors très très gourmande.
La troisième racontera comment empêcher les
arbres de danser la nuit. Pour cela, il faut faire
disparaitre la nuit, et pour faire disparaitre la
nuit, il suffit de décrocher la lune ! Et pour la
décrocher il suffit de fabriquer une échelle,
une échelle immense. Finalement on verra que
l’homme n’a jamais décroché la lune mais qu’il
a inventé les instruments de musique pour
consoler une forêt.
La mise en scène
Deux personnages, Zâha et Coffy entrent dans l’espace de jeu défini par un demicercle de chaises et de coussins, ils portent chacun deux ou trois valises. Deux
valises de lumière, une valise de musique, une valise de trésors de la forêt : pommes
de pins, cailloux, branches tordues.
Le spectacle se propose d’emmener les plus petits en forêt pour s’émerveiller avec
eux.
Un voyage sans bouger pour s’amuser à avoir peur et tenter de se rassurer, pour se
convaincre, ensemble, que les bois abritent des lutins qu’il faut respecter. Alors on
fait semblant de s’asseoir dans la mousse, comme çà, au pied d’un arbre. Et là,
tranquillement on invente des histoires.
Le spectacle propose aux jeunes spectateurs de fermer les yeux pour mieux voir, de
toucher la terre pour sentir qu’un monde mystérieux existe, là, juste là.
Les intentions
"À travers nos spectacles et nos voyages, nous tentons de raconter le monde
d’aujourd’hui de manière politico-poétique. Nos créations croisent les arts du théâtre,
de la marionnette, du cirque... Nous cherchons à construire un théâtre pour tous, qui
puisse se jouer dans les lieux les plus éloignés, pour tous les publics."
Bruno Thircuir
La distribution
Avec Alphonse Atacolodjou, Isabelle Gourgues, Francis Mimoun
Assistante à la mise en scène Laure Ceccaldi
Composition musicale Francis Mimoun
Accessoires et marionnettes Catherine Réau
Costumes Cyrielle Gonçalves
Coproduction L’heure bleue - Saint-Martin-d’Hères, Syndicat mixte des Vals du Dauphiné, Théâtre de Die
Soutien DRAC Rhône-Alpes, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Département de l’Isère, Ville de Grenoble, Institut Français, Spedidam,
Adami, MCAE Isère Active.
Adieu Bienvenida
Une grande table accueillante,
sur laquelle on peut lire
comme dans un grand livre ouvert.
Texte et mise en scène Dora Cantero
Cie Mimaia-teatro
Théâtre d’objets et de marionnettes
CP à CM1 (et pour les GS en classe à plusieurs niveaux)
Durée : 55 mn
Représentations scolaires
Mar 2 mai 9:45 et 14:00
Mer 3 mai 9:45
Jeu 4 mai 9:45 et 14:00
Ven 5 mai 9:45
Au théâtre du Briançonnais
Pour mémoire :
Représentation Tout Public
Ven 5 Mai à 19:00
La Compagnie : Mimaia-teatro
mimaia.blogspot.fr
Mimaia est un mot utilisé dans le sud de l’Espagne pour désigner une cachette, un refuge
dans le jeu de cache-cache.
A travers le théâtre d’objets et de marionnettes, la Compagnie Mimaia explore les
possibilités poétiques existant dans l’art de raconter des histoires.
Jouer avec la réalité, donner vie à la matière et transformer l’utilisation d’objets quotidiens
est une partie du travail que la Compagnie Mimaia, actuellement près de Barcelone,
développe depuis 2008.
Le spectacle
L’histoire
Chaque dimanche, la table de Bienvenida est remplie de marins et de pêcheurs qui
viennent manger les meilleures sardines du port...
Bienvenida aime voir ses clients les dévorer car elle pense qu’avoir faim est signe de
bonne santé et de bonheur.
Mais Bienvenida ne supporte pas que quelque chose se termine, que quelqu’un s’en aille
sans dire au revoir. Elle devient très triste, un nuage obscur vient s’installer au-dessus
d’elle et il n’arrête pas de pleuvoir et de pleuvoir.
Pourtant la tristesse finit par s’arrêter elle aussi, et il y a toujours quelque chose qui la fait
de nouveau sourire. Comme de voir le petit Petere, un enfant à l’esprit d’aventurier, qui
adore jouer sous la table et faire des farces aux clients.
La mise en scène
Une odeur de poisson (enfin,
qu’on imagine…) et une grande
table sans nappe, sur laquelle
on peut lire comme dans un
grand livre ouvert... Des
marionnettes fabriquées avec
des ustensiles de cuisine
détournés. Un univers poétique
et coloré. Et une musicienne
qui joue des ritournelles à
l’accordéon.
Les intentions
De la mer à la table, de la table à la mer...
Adieu Bienvenida nous parle des cycles de la vie, de la nécessité de laisser finir certaines
choses pour que d’autres puissent commencer. De la tristesse des départs et du retour
inéluctable du sourire et de la vie.
La distribution,
Manipulation, interprétation et musique Dora Cantero, Mina Trapp
Construction des marionnettes, scénographie Mina Trapp, Angel Navarro
Regard extérieur Anna Carner
Coproduction Centre International de la marionnette de Tolosa - Topic, Proyecto Generación.
Prix DRAC d’or meilleure dramaturgie - Festival de marionnettes - Lleida 2014
Prix du jury enfants pour le meilleur spectacle - Festitíteres 2013
Prix spectacle révélation - Feten 2013
Prix meilleur spectacle - Titeremurcia 2014
Goupil
Une symphonie théâtrale vive et singulière
qui se lit sur les visages,
les mains et le corps.
De Samivel d’après Le Roman de Renart
Mise en scène Nicolas Fagart
Cie Les Compagnons de Pierre Ménard
Théâtre gestuel et musical
CP à CM2
Durée : 50 mn
Représentations scolaires
Lun 13 mars 9:45 et 14:00
Mar 14 mars 9:45
Mer 15 mars 9:45
Jeu 16 mars 9:45 et 14:00
Ven 17 mars 9:45 et 14:00
Au théâtre du Briançonnais
Pour mémoire, représentations Tout Public :
Mar 14 mars à 19:00 & Sam 18 mars à 17:00
La Compagnie : Les Compagnons de Pierre Ménard
www.ciecpm.com
Créée en 2003, la Compagnie s'est défini un objectif simple et ambitieux, à savoir, la
promotion de l'Art littéraire. Pour cela, elle privilégie l'adaptation d’œuvres
contemporaines et non‐théâtrales (correspondances, nouvelles, poèmes...). Par
ailleurs, Les Compagnons de Pierre Ménard travaillent sur l'élaboration d'un vocabulaire
corporel issu de la langue des signes et du mime.
Pourquoi Pierre Ménard ?
À cause de la nouvelle de Jorge Luis Borgès, Pierre Ménard, l’auteur du Quichotte. Dans
cette histoire Borgès imagine, avec beaucoup d’humour, un obscur auteur français qui
aurait entrepris, au début du XXe siècle, de réinventer le chef‐d’œuvre de Cervantès…
C’est pourquoi, pour rendre un hommage amusé à Borges (et à Cervantès avec lui), la
compagnie s’est nommée Les Compagnons de ce Pierre Ménard : auteur fictif, mais
quel auteur !
Le spectacle
Goupil est un spectacle jeune public destiné à tous à partir de 6 ans, où se mêlent
théâtre, musique, mime et langue des signes.
L’histoire
Le Roman de Renart est un recueil de récits du Moyen Age. Le héros en est un animal
que l’on appelait un goupil, en ancien français.
Le Roman de Renart a connu un tel succès que, pour designer l’animal, le nom propre
"Renart" est devenu le nom commun "renard" qui a remplacé le mot "goupil".
Les autres personnages du Roman de Renart sont personnifiés : ce sont aussi des
animaux (loup, lion...) mais ils agissent comme des êtres humains. On rencontre
Ysengrin, le loup, oncle et adversaire du héros, Tiécelin le corbeau, Chantecler le coq,
Noble le lion, Hermeline la renarde...
Le Roman de Renart raconte les multiples occasions où Renart, tenaillé par la faim, se
nourrit au dépend d’autrui. Il est astucieux, intelligent et sans scrupules, ce qui lui
permet de jouer des tours à tous ceux qu’il croise. Le loup Ysengrin, beaucoup moins
intelligent que son neveu, est son éternel adversaire.
Le Roman de Renart est aussi une critique de la société qui dénonce l’inégalité et les
défauts des puissants.
Le spectacle s’appuie sur l’œuvre de Samivel, écrivain, poète, graphiste, aquarelliste,
cinéaste, photographe, explorateur et conférencier du 20ème siècle. Il a fait avec
Goupil une réécriture singulière et pleine d’humour du célèbre Roman de Renart. Il
dépeint plusieurs aventures de Goupil et Ysengrin :
 Comment Renart berna les marchands de poisson.
 Comment Ysengrin fut poliment débouté de sa supplique.
 La pêche miraculeuse d’Ysengrin.
La mise en scène
Grâce à la légèreté de son dispositif scénique, la compagnie peut amener le théâtre à
tous et en tout lieu : sur un plateau de théâtre, dans une bibliothèque au milieu des
livres, dans des salles des fêtes communales ou encore en extérieur
Ils sont quatre artistes sur scène, vêtus de noir et qui évoluent sur un fond noir.
Pourtant l’histoire défile toute en couleur :
Nicolas Fagart est le narrateur du texte. Statique derrière son pupitre, il va donner
voix, vie, âme aux personnages.
En milieu de scène, Sabrina Dalleau et Isabelle Florido sont les comédiennes qui vont
donner corps à tous les protagonistes de l’histoire. Elles miment, dansent, chantent,
déclament et signent en même temps. Les comédiennes jonglent avec les
métamorphoses et se muent à vue en loup affamé, en renard facétieux, en poussin
désinvolte, en moineau anglais ou en fourmi pressée.
Enfin, faisant corps avec son violoncelle et ses machines, Maxime Dupuis va, à grand
renfort de bruitages, de samples, de trucages, apporter la musicalité et la fluidité de
l’histoire.
Comme la bande son d’un film, les deux espaces sonores, l’un musical, l’autre conté,
viennent se mêler avec une parfaite synchronisation à la proposition mimée et
chorégraphiée des mains, des visages et des corps.
Au terme du récit, l’équipe invite les spectateurs à poursuivre de façon ludique ce
moment de partage, en leur apprenant une courte chanson, chantée et signée,
extraite du spectacle.
Les intentions
La Langue des Signes Françaises (LSF) est une langue extraordinairement expressive.
Les Compagnons de Pierre Ménard ont donc choisi de l’intégrer dans les lectures qu’ils
font sous chapiteau, et de créer, à l’intention des enfants, Goupil, des contes lus par un
comédien et signés : "Il nous semblait intéressant de combiner la lecture, et donc la
présence du livre, à l’esthétique visuelle que propose la Langue des Signes, comme
stimulation de l’imaginaire des enfants, et de la doubler avec une proposition sonore au
violoncelle, qui contribue à la musicalité et la fluidité à l’histoire."
La distribution
Avec
Voix Nicolas Fagart
Corps et Langue des Signes Isabelle Florido et Sabrina Dalleau
Musique et sons Maxime Dupuis
Soutien Département de la Gironde, Mairie de Bordeaux, Adami, Spedidam, Caisse des Dépôts et Consignations,
Festival Momix - Kingersheim, Le Centre Culturel Simone Signoret - Canéjan, Le Créac - Bègles, La Caravelle Marcheprime, La Forge - Portets, Cie Éclats - Bordeaux
La presse en parle…
"À voir et à entendre, à tout âge." Télérama
Noir de boue et d’obus
Poignant et indispensable : à voir ou à revoir pour ne jamais oublier.
Chorégraphie Chantal Loïal
Cie Difé Kako
Danse hip hop
CM1 / CM2
Durée : 55 mn
Représentations scolaires
Lun 9 jan 9:45 et 14:00
Mar 10 jan 9:45 et 14:00
Jeu 12 jan 9:45 et 14:00
Au théâtre du Briançonnais
La Compagnie : Difé Kako
www.difekako.fr
Créée en 1995, la compagnie de danse Difé Kako s’inspire des cultures africaines et
antillaises. Chantal Loïal s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un
métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux
traditionnels et contemporains.
La compagnie se compose de danseurs possédant une formation de danse
pluridisciplinaire (classique, moderne, jazz, danses traditionnelles de l’Afrique de
l’Ouest, de l’Afrique Centrale, du Mahgreb, de la Guadeloupe, de la Martinique) et de
musiciens maîtrisant différentes percussions et instruments (djembé, dum-dum, les
tambours ka, maracas, cha-cha, accordéon, basse, balafon, ti-bwa, steel pan).
Difé Kako, toujours à la recherche d’innovation et dans un souci de diversification
artistique, développe plusieurs concepts pédagogiques et chorégraphiques pour amener
le public à la découverte de cette danse métissée.
Le spectacle
L’histoire
C’est l’histoire d’une rencontre improbable quelque part dans l’Est de la France, quelque
part entre 1914 et 1918, entre des gens comme tout le monde, qui n’avaient rien à
faire là, rien à faire ensemble et que tout opposait.
Conscrit français, tirailleur sénégalais, volontaire des Antilles et de la Guyane, un
adversaire les réunit. Est-ce l’Autre, l’Ennemi ? Est-ce la Nation, qui les a conduits dans
ces tranchées putrides ? Est-ce l’état-major qui les y maintient coûte que coûte ?
N’est-ce pas plutôt la Mort, devant laquelle tous redeviennent égaux ?
Alors on tente d’échapper à la terreur, au froid, à l’épuisement et surtout à la folie... Et
chacun de se raccrocher à ce qu’il a de plus intime et à sa propre culture. Et chacun
aussi de reconnaître en l’autre son frère d’arme, son alter ego, dans une humanité
refondée.
C’est l’histoire d’une rencontre entre les cultures d’Afrique, des Antilles-Guyane et
d’Europe, qui n’a peut-être pas eu lieu, quelque part au milieu de l’horreur de la guerre,
où danse et musique s’imposent comme seules échappatoires.
La mise en scène
Chantal Loïal entremêle traditions musicales et chorégraphiques diverses (gwoka de la
Guadeloupe, bèlè de la Martinique et danses d’Afrique de l’Ouest) et vocabulaire
contemporain, avec la complicité de quatre interprètes issus d’univers chorégraphiques
différents.
On ne voit pas les éclats de grenaille ni la profondeur des tranchées. On les entend par
les lettres du front lues en voix off. On les ressent au plus profond de nos entrailles par
les corps qui marchent au son des fanfares militaires, qui rampent et se tordent de
douleur. La bande sonore et musicale comme les couleurs de peau sont là pour nous
rappeler l’injustice faite aux hommes.
Le passage du premier tableau, d’un solo de danse africaine à la marche militaire,
exprime le traumatisme subi. Puis l’allure martiale se brise, le régiment se disloque, on
rampe, aveuglé par la fumée. Un cri retentit glaçant : "je rigole maintenant, parce que
là-bas, je sais que je vais mourir."
Mais l’idée n’est pas de reconstruire la vie sous les grenades. Il s’agit d’interroger les
tensions, les tics, les fous rires qui naissent de l’horreur.
Les intentions
Ce spectacle permet de découvrir qu’on peut dire l’histoire et exprimer des émotions, à
travers le corps, sans obligatoirement "raconter". Les gestes, la danse, la vidéo, les voix
off, la musique, tout fait sens, tout autant que de longues tirades. Noir de boue et
d’obus permet l’approche du langage corporel et de la lecture symbolique.
En imaginant une rencontre au cœur de la Première Guerre mondiale, la compagnie
Difé Kako s’interroge sur les ressorts du rapport à l’Autre, dans une période où l’Autre
est un parfait inconnu voire un étranger. C’est l’exploration de la communication dans
un univers contraint, dans des circonstances extrêmes qui fait le cœur de cette nouvelle
création. Progressivement, on passe d’une ambiance neutre, comme dans un studio de
répétition, à un spectacle qui intègre les éclairages, la vidéo et la scénographie.
L’émotion se joint à l’analyse, la beauté à la recherche.
Ni œuvre de mémoire et encore moins célébration héroïque ou patriotique, cette
nouvelle création tente de dépasser l’image d’Épinal pour explorer la relation entre
quatre êtres que tout oppose. Il s’agit d’essayer de retrouver une humanité commune.
La distribution
Avec Louise Crivellaro, Mariama Diedhiou,
Alseye Ndao et Julie Sicher
Chorégraphie Chantal Loïal
Assistante chorégraphique Julie Sicher
Création sonore Pierre Boscheron
Création lumière et vidéo Stéphane Bottard
Texte extrait de Voyage au bout de la nuit
de Louis- Ferdinand Céline (Éditions Gallimard)
Costumes Michèle Sicher
Collaboration artistique Delphine Bachacou
Co-production et résidence : Maison des Arts de Lingolsheim
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Alsace (aide au projet) - DAC Martinique et DAC Guyane
(résidence de création et d’immersion), du FEAC (Ministère de l’Outre-Mer et Ministère de la Culture et de la Communication), de la
Région Alsace et de la Région Guyane (résidence de création), de la Ville de Paris - DGOM, de la Briqueterie / CDC du Val de Marne,
du Centre National de la Danse de Pantin et du CMAC (Centre Martiniquais d’Action Culturelle)
Noir de boue et d’obus a reçu le soutien et le label "Centenaire" par la Mission
Centenaire de la Première Guerre mondiale ainsi que le label "Alsace 14-18" de la
Région Alsace.
---------------------------------------------------Pour mémoire
Chantal Loïal dansera On t’appelle Vénus
Vendredi 13 janvier à 20:30 au théâtre du Briançonnais
- à partir de 10 ans On t’appelle Vénus évoque La Vénus hottentote, une femme noire sud-africaine à la
morphologie hors norme, exhibée en Europe en bête de foire. Trois siècles plus tard, Chantal
Loïal la réhabilite en lui offrant un solo magistral, comme un acte de révolte, qui évoque les
corps des femmes que l’on touche et abîme, sans vergogne ni repentir. Dansée sur des
musiques traditionnelles et contemporaines, On t’appelle Vénus est l’histoire d’une rédemption
imaginée par une danseuse noire longtemps moquée pour ses formes…
L’Histoire du Radeau de La Méduse
Histoire, Tragédie et Chef d’œuvre pictural
réunis pour une trilogie extraordinaire
racontée à nos yeux ébahis.
Texte et mise en scène Gilles Le Moher
Groupe Maritime de Théâtre
Théâtre
CM2
Durée : 1h20
Représentations scolaires
Lun 30 jan 9:45 et 14:00
Mar 31 jan 14:00
Mer 1er fév 9:45
Au théâtre du Briançonnais
Pour mémoire : représentation Tout Public : Mar 31 janvier à 19:0
La Compagnie : Groupe Maritime de Théâtre
groupemaritimedetheatre.wifeo.com
"Le Groupe Maritime de Théâtre est un croisement du théâtre et de la mer, une philosophie
de la rencontre avec d’autres gens. Nous choisissons librement notre contrainte : le
maritime, et travaillons avec. Notre but : imprimer un autre mouvement au théâtre,
réinventer les espaces possibles, repenser l’idée de représentation.
GMT tend à développer un "art maritime" à travers la création et la diffusion de spectacles
vivants. Selon les projets et les rencontres, nous allons puiser dans diverses disciplines
artistiques (théâtre, musique, vidéo...) et nous vous retrouvons sur bateaux, à quai, en
salle, travaillant à établir sans cesse des passerelles entre l’artistique et le public, qu’il soit
habitué, en devenir ou à venir. Notre scène de jeu est illimitée.
Nous naviguons vers des rivages poétiques et maritimes.
Nous aimons les histoires qui proposent une pensée en mouvement.
Comme la mer, ces histoires sont un miroir de l’homme.
Comme la mer, elles sont un lieu où l’homme se révèle à lui-même, dans ses peurs, son
courage, sa grandeur, sa petitesse. La mer a ceci de particulier qu‘elle peut-être d’une
douceur sans pareille et d’une violence sans limite. On ne lutte pas contre elle, on
l’accompagne comme on peut et jusqu’où l’on peut.
Comme la mer, les histoires que nous proposons nous découvrent à nous-mêmes et aux
autres." Gilles Le Moher
L’Histoire à l’origine du spectacle
En 1816, le roi Louis XVIII envoie la frégate La Méduse et d’autres bateaux récupérer un
territoire colonial, le Sénégal, restitué par les Anglais.
Voulant aller plus vite que les autres bateaux, la Méduse se perd, et s’échoue au large de la
Mauritanie, pourtant par beau temps. Les naufragés construisent alors un radeau de 20 m
sur 8 m.
Sur ce radeau s’entassent 152 soldats et officiers, le reste des passagers ayant des rangs
plus élevés montent dans des chaloupes et canots. Très vite la remorque du radeau est
volontairement coupée par les officiers des chaloupes et canots. Il s’ensuivra une terrible
dérive du radeau qui fit 137 morts et 15 survivants.
L’incompétence du commandant, nommé par faveur royale et qui n’avait plus navigué
depuis 25 ans, transforme le voyage en tragique naufrage. Cet événement fut à l’origine
d’un livre écrit quelques mois après par deux des rescapés et d’un chef-d’œuvre qui
résonne encore de nos jours, Le Radeau de La Méduse de Théodore Géricault.
Géricault qui avait alors 28 ans voulait frapper les esprits par une peinture d’un style
nouveau.
La France était alors écartelée entre monarchie et opposition libérale. Le naufrage et le
tableau créèrent de grands scandales politiques et culturels. La société s’emparait de ces
évènements pour dénoncer la politique menée en France.
Le spectacle
Deux cents ans après les faits, comment raconter cette histoire ? En la réécrivant à la
lumière des récits des rescapés qui trouvent, aujourd’hui, un terrible écho dans la tragédie
des migrants. En embarquant le public dans un voyage au long cours et en trois escales.
Escale 1 : Migrant
Devant l’épave d’une barque, un homme raconte sa traversée à bord d’une embarcation
clandestine en route vers l’Europe. Fiction poétique et fulgurante évoquant la réalité des
migrants d’aujourd’hui.
Escale 2 : Le Naufrage de La Méduse
Trois comédiens nous embarquent sur la frégate La Méduse, retraçant les péripéties du
drame d’autrefois, au plus près des spectateurs. Puis ils nous entrainent sur le radeau, dans
sa dérive tragique. Ils s’emparent tour à tour des diverses figures du drame de 1816 :
marins, soldats, officiers, nobles et colons… pour retracer les péripéties du naufrage.
Le jeu s’appuie sur le mouvement et la légèreté, malgré l’horreur ou le morbide qui
imprègnent le fait divers.
Escale 3 : L’atelier submergé
L’océan a envahi l’atelier du peintre et n’a laissé,
en se retirant, qu’un chaos d’œuvres sens dessus
dessous.
Le public est guidé à travers ce fouillis d’esquisses
et d’études qui donne un aperçu de l’intensité du
travail préparatoire à l’exécution du célèbre tableau.
La mise en scène
Le spectacle se déroule dans plusieurs lieux.
La lecture a lieu avant l’entrée dans l’espace scénique.
Puis le public (volontairement limité à un petit nombre) accède à l’espace de jeu.
Naissent alors un pont de bateau, un radeau, une épave flottante. Le dispositif scénique
permet une grande proximité entre acteurs et spectateurs. Ils sont comme embarqués sur
le même radeau.
Puis le public est invité à se déplacer à nouveau pour découvrir une "installation" et
comprendre la naissance du tableau.
Les intentions
En toile de fond de ce projet, on distingue une réflexion sur d’autres naufragés, ces
migrants qui tentent leur chance en traversant la Méditerranée.
L’auteur-metteur en scène entend également mener une réflexion plus large sur la liberté
qui appartient à chacun de s’engager, de prendre une décision.
Et en cassant le dispositif habituel, salle-scène, lieu unique du jeu, il rend le théâtre plus
accessible et plus ludique. Il renouvelle l’intérêt et éveille la curiosité.
La distribution
Avec Josette Lanlois, Sandra Trambouze, Eric Poirier, Gilles Le Moher
Scénographie Maïté Childéric
Musique Théo Le Moher
Lumières Martial Rozé
Régie son Philippe Gorg
Coproduction : la Tribu, Théâtre Durance - Château Arnoux-St Auban, Théâtre de Grasse, Aggloscènes Théâtre le Forum, Le Pôle Arts de
la Scène / Friche de la Belle de Mai
Soutien Drac PACA, Conseil Régional PACA, Département des Bouches du Rhône, Ville de Marseille, Les Salins - Scène Nationale de
Martigues, mairie du 15/16, Théâtre Massalia, Théâtre de Lenche, théâtre du Golfe, Spedidam, Service Culturel de Bouc-Bel-Air, La
Friche de la Belle de Mai, Marseille, Le voilier Tomahawk, Voix polyphoniques
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