Spectacles proposés aux classes maternelles et élémentaires 2016/2017 theatre-du-brianconnais.eu Scène conventionnée pour les écritures d’ici et d’ailleurs L’école du spect-acteur Vous êtes enseignant et vous souhaitez accompagner votre classe au théâtre. L’Inspection Académique a adressé à votre école un bulletin d’inscription. Merci de nous le retourner par courrier ou par mail si possible avant la fin de l’année scolaire ou le jeudi 8 septembre au plus tard. Nous vous confirmerons votre réservation de spectacles au plus tard le jeudi 29 septembre, en vous envoyant par mail un bon de commande. A réception de votre bon de commande signé en retour, nous réserverons vos places de spectacle (pas d’envoi de billets). Nous vous prions de prévoir d’arriver au minimum un quart d’heure avant le début de la représentation pour que le spectacle commence à l’heure dite. Suite au dernier spectacle de votre parcours, une facture vous sera envoyée pour règlement. Un dossier pédagogique vous sera adressé par mail en amont de chaque représentation. Si une rencontre avec les artistes (20 minutes environ) est possible à la fin de la représentation, cela vous sera mentionné dans ce mail. Des actions sur mesure peuvent également être envisagées : visite du théâtre, découverte des métiers du spectacle, rencontre avec des artistes, préparation en classe… Vous pouvez à tout moment nous contacter afin que nous les organisions ensemble. N’hésitez pas à envisager une sortie au théâtre en soirée, avec le dispositif Écoles et familles au spectacle (les parents bénéficient du tarif enfant) : une représentation Tout Public est une expérience particulièrement enrichissante qui contribue à sensibiliser les enfants au spectacle vivant. Une telle sortie laisse un souvenir inoubliable et participe de l’art d’être un futur « spect-acteur »… Les tarifs Tarif unique quel que soit le nombre de spectacles choisis. 6,50 € par billet Gratuité pour l’enseignant. Les adultes supplémentaires bénéficient du tarif scolaire (6,50 €). Contact Jocelyne Bianchi-Thurat Chargée des relations avec les publics et du service éducatif et culturel 04 92 25 52 40 / 06 30 53 86 09 [email protected] théâtre du Briançonnais Scène conventionnée pour les écritures d'ici et d'ailleurs - Pôle régional de développement culturel 21, avenue de la République 05100 Briançon 04 92 25 52 42 Les spectacles Cycle 1 / Maternelles Un mystérieux voyage en forêt Contes magiques et poétiques, Cie La Fabrique des petites utopies En tournée dans les écoles Lun 27 mars École Les Prés verts (St-Martin de Queyrières) à 9:15 et 10:45 Mar 28 mars École des Artaillauds (Briançon) à 9:15 et 10:45 Mer 29 mars École de Monêtier les Bains à 9:15 et 10:45 Jeu 30 mars École de Forville (Briançon) à 9:15 et 10:45 Ven 31 mars Salle Saint Paul (Villard St Pancrace) à 9:15 et 10:45 Cycle 2 & Cycle 3/ CP - CE1 - CE2 / CM1 Adieu Bienvenida Théâtre d’objets et de marionnettes, Cie Mimaia-teatro Mar 2 mai 9:45 et 14:00 Mer 3 mai 9:45 Jeu 4 mai 9:45 et 14:00 Ven 5 mai 9:45 Cycle 2 & Cycle 3 / CP - CE1 - CE2 / CM1 /CM2 Goupil Théâtre, Cie Les Compagnons de Pierre Ménard Lun 13 mars 9:45 et 14:00 Mar 14 mars 9:45 Mer 15 mars 9:45 Jeu 16 mars 9:45 et 14:00 Ven 17 mars 9:45 et 14:00 Cycle 3 / CM1 - CM2 Noir de boue et d’obus Danse hip-hop, Cie Difé Kako Lun 9 jan 9:45 et 14:00 Mar 10 jan 9:45 et 14:00 Jeu 12 jan 9:45 et 14:00 Cycle 3 / CM2 L’Histoire du Radeau de La Méduse Théâtre, Cie Groupement Maritime de Théâtre Lun 30 jan 9:45 et 14h Mar 31 jan 14:00 Mer 1er fév 9:45 Un mystérieux voyage en forêt Trois contes chantés pour enfants rêveurs, émerveillés à l’idée d’une étrange balade en forêt. Contes et mise en scène Bruno Thircuir Cie La Fabrique des petites utopies Contes magiques et poétiques Maternelles (et pour les CP en classe à plusieurs niveaux) Durée : 40 mn Représentations scolaires Lun 27 mars École Les Prés verts (St-Martin de Queyrières) à 9:15 et 10:45 Mar 28 mars École des Artaillauds (Briançon) à 9:15 et 10:45 Mer 29 mars École du Monêtier-les-Bains à 9:15 et 10:45 Jeu 30 mars École de Forville (Briançon) à 9:15 et 10:45 Ven 31 mars Salle Saint-Paul (Villard-St-Pancrace) à 9:15 et 10:45 En tournée dans les écoles Les classes de l’école qui accueille le spectacle et celles des écoles proches seront prioritaires lors des inscriptions. Dans chaque école une représentation gratuite est proposée à 17h (lundi, mardi, jeudi et vendredi) pour permettre aux parents de partager le spectacle avec leurs enfants. Les grands-parents, grands frères et petites sœurs seront les bienvenus. Il peut être plus prudent de réserver auprès de la billetterie du théâtre du Briançonnais. La compagnie : La Fabrique des Petites Utopies www.petitesutopies.com Élève de l’École du Théâtre National de Chaillot, Bruno Thircuir part pour l’Afrique en 1995 et monte une pièce au Bénin, Le Roi se meurt. En 1996, il monte Les tribulations de Môssieu et de son valet, balade théâtrale, mise en scène à Cotonou et tournée en France et en Afrique. Au Liban, il est assistant à la mise en scène. De ses nombreux voyages, Bruno Thircuir a ramené entre autres le désir de créer un théâtre à la croisée des cultures, d’où cette volonté de composer son équipe avec des personnes aux histoires et aux vécus très différents. En 2000, il crée La Fabrique des Petites Utopies. En 2002 l’équipe s’attèle à la construction d’un camion-théâtre, la Fabrique Errante. Les créations se succèdent depuis avec notamment la Trilogie Africaine : Et si l’Homme avait été taillé dans une branche de baobab, adaptation de Désert de Le Clézien, Kaïna Marseille de Catherine Zambon et Niama-Niama (joué au tdB en 2016). Le spectacle L’histoire C’est un spectacle en trois histoires, trois contes qui ont été imaginés en 2013 par des enfants des écoles de Saint-Martin-d’Hères. La première histoire va montrer comment les arbres ont offert des nids aux oiseaux. Elle se passe il y a bien longtemps, quand les oiseaux virevoltaient déjà dans les airs mais faisaient encore leur nid par terre, comme leurs ancêtres les dinosaures. La seconde dira pourquoi les feuilles tombent des arbres et d’autres secrets de chenilles. Elle commencera au ras du sol, au milieu des brins d’herbes et des champignons, dans un monde étrange peuplé d’insectes en tout genre. C’est ici qu’est née Domitille, une jolie chenille bleutée. Domitille est très gourmande, mais alors très très gourmande. La troisième racontera comment empêcher les arbres de danser la nuit. Pour cela, il faut faire disparaitre la nuit, et pour faire disparaitre la nuit, il suffit de décrocher la lune ! Et pour la décrocher il suffit de fabriquer une échelle, une échelle immense. Finalement on verra que l’homme n’a jamais décroché la lune mais qu’il a inventé les instruments de musique pour consoler une forêt. La mise en scène Deux personnages, Zâha et Coffy entrent dans l’espace de jeu défini par un demicercle de chaises et de coussins, ils portent chacun deux ou trois valises. Deux valises de lumière, une valise de musique, une valise de trésors de la forêt : pommes de pins, cailloux, branches tordues. Le spectacle se propose d’emmener les plus petits en forêt pour s’émerveiller avec eux. Un voyage sans bouger pour s’amuser à avoir peur et tenter de se rassurer, pour se convaincre, ensemble, que les bois abritent des lutins qu’il faut respecter. Alors on fait semblant de s’asseoir dans la mousse, comme çà, au pied d’un arbre. Et là, tranquillement on invente des histoires. Le spectacle propose aux jeunes spectateurs de fermer les yeux pour mieux voir, de toucher la terre pour sentir qu’un monde mystérieux existe, là, juste là. Les intentions "À travers nos spectacles et nos voyages, nous tentons de raconter le monde d’aujourd’hui de manière politico-poétique. Nos créations croisent les arts du théâtre, de la marionnette, du cirque... Nous cherchons à construire un théâtre pour tous, qui puisse se jouer dans les lieux les plus éloignés, pour tous les publics." Bruno Thircuir La distribution Avec Alphonse Atacolodjou, Isabelle Gourgues, Francis Mimoun Assistante à la mise en scène Laure Ceccaldi Composition musicale Francis Mimoun Accessoires et marionnettes Catherine Réau Costumes Cyrielle Gonçalves Coproduction L’heure bleue - Saint-Martin-d’Hères, Syndicat mixte des Vals du Dauphiné, Théâtre de Die Soutien DRAC Rhône-Alpes, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Département de l’Isère, Ville de Grenoble, Institut Français, Spedidam, Adami, MCAE Isère Active. Adieu Bienvenida Une grande table accueillante, sur laquelle on peut lire comme dans un grand livre ouvert. Texte et mise en scène Dora Cantero Cie Mimaia-teatro Théâtre d’objets et de marionnettes CP à CM1 (et pour les GS en classe à plusieurs niveaux) Durée : 55 mn Représentations scolaires Mar 2 mai 9:45 et 14:00 Mer 3 mai 9:45 Jeu 4 mai 9:45 et 14:00 Ven 5 mai 9:45 Au théâtre du Briançonnais Pour mémoire : Représentation Tout Public Ven 5 Mai à 19:00 La Compagnie : Mimaia-teatro mimaia.blogspot.fr Mimaia est un mot utilisé dans le sud de l’Espagne pour désigner une cachette, un refuge dans le jeu de cache-cache. A travers le théâtre d’objets et de marionnettes, la Compagnie Mimaia explore les possibilités poétiques existant dans l’art de raconter des histoires. Jouer avec la réalité, donner vie à la matière et transformer l’utilisation d’objets quotidiens est une partie du travail que la Compagnie Mimaia, actuellement près de Barcelone, développe depuis 2008. Le spectacle L’histoire Chaque dimanche, la table de Bienvenida est remplie de marins et de pêcheurs qui viennent manger les meilleures sardines du port... Bienvenida aime voir ses clients les dévorer car elle pense qu’avoir faim est signe de bonne santé et de bonheur. Mais Bienvenida ne supporte pas que quelque chose se termine, que quelqu’un s’en aille sans dire au revoir. Elle devient très triste, un nuage obscur vient s’installer au-dessus d’elle et il n’arrête pas de pleuvoir et de pleuvoir. Pourtant la tristesse finit par s’arrêter elle aussi, et il y a toujours quelque chose qui la fait de nouveau sourire. Comme de voir le petit Petere, un enfant à l’esprit d’aventurier, qui adore jouer sous la table et faire des farces aux clients. La mise en scène Une odeur de poisson (enfin, qu’on imagine…) et une grande table sans nappe, sur laquelle on peut lire comme dans un grand livre ouvert... Des marionnettes fabriquées avec des ustensiles de cuisine détournés. Un univers poétique et coloré. Et une musicienne qui joue des ritournelles à l’accordéon. Les intentions De la mer à la table, de la table à la mer... Adieu Bienvenida nous parle des cycles de la vie, de la nécessité de laisser finir certaines choses pour que d’autres puissent commencer. De la tristesse des départs et du retour inéluctable du sourire et de la vie. La distribution, Manipulation, interprétation et musique Dora Cantero, Mina Trapp Construction des marionnettes, scénographie Mina Trapp, Angel Navarro Regard extérieur Anna Carner Coproduction Centre International de la marionnette de Tolosa - Topic, Proyecto Generación. Prix DRAC d’or meilleure dramaturgie - Festival de marionnettes - Lleida 2014 Prix du jury enfants pour le meilleur spectacle - Festitíteres 2013 Prix spectacle révélation - Feten 2013 Prix meilleur spectacle - Titeremurcia 2014 Goupil Une symphonie théâtrale vive et singulière qui se lit sur les visages, les mains et le corps. De Samivel d’après Le Roman de Renart Mise en scène Nicolas Fagart Cie Les Compagnons de Pierre Ménard Théâtre gestuel et musical CP à CM2 Durée : 50 mn Représentations scolaires Lun 13 mars 9:45 et 14:00 Mar 14 mars 9:45 Mer 15 mars 9:45 Jeu 16 mars 9:45 et 14:00 Ven 17 mars 9:45 et 14:00 Au théâtre du Briançonnais Pour mémoire, représentations Tout Public : Mar 14 mars à 19:00 & Sam 18 mars à 17:00 La Compagnie : Les Compagnons de Pierre Ménard www.ciecpm.com Créée en 2003, la Compagnie s'est défini un objectif simple et ambitieux, à savoir, la promotion de l'Art littéraire. Pour cela, elle privilégie l'adaptation d’œuvres contemporaines et non‐théâtrales (correspondances, nouvelles, poèmes...). Par ailleurs, Les Compagnons de Pierre Ménard travaillent sur l'élaboration d'un vocabulaire corporel issu de la langue des signes et du mime. Pourquoi Pierre Ménard ? À cause de la nouvelle de Jorge Luis Borgès, Pierre Ménard, l’auteur du Quichotte. Dans cette histoire Borgès imagine, avec beaucoup d’humour, un obscur auteur français qui aurait entrepris, au début du XXe siècle, de réinventer le chef‐d’œuvre de Cervantès… C’est pourquoi, pour rendre un hommage amusé à Borges (et à Cervantès avec lui), la compagnie s’est nommée Les Compagnons de ce Pierre Ménard : auteur fictif, mais quel auteur ! Le spectacle Goupil est un spectacle jeune public destiné à tous à partir de 6 ans, où se mêlent théâtre, musique, mime et langue des signes. L’histoire Le Roman de Renart est un recueil de récits du Moyen Age. Le héros en est un animal que l’on appelait un goupil, en ancien français. Le Roman de Renart a connu un tel succès que, pour designer l’animal, le nom propre "Renart" est devenu le nom commun "renard" qui a remplacé le mot "goupil". Les autres personnages du Roman de Renart sont personnifiés : ce sont aussi des animaux (loup, lion...) mais ils agissent comme des êtres humains. On rencontre Ysengrin, le loup, oncle et adversaire du héros, Tiécelin le corbeau, Chantecler le coq, Noble le lion, Hermeline la renarde... Le Roman de Renart raconte les multiples occasions où Renart, tenaillé par la faim, se nourrit au dépend d’autrui. Il est astucieux, intelligent et sans scrupules, ce qui lui permet de jouer des tours à tous ceux qu’il croise. Le loup Ysengrin, beaucoup moins intelligent que son neveu, est son éternel adversaire. Le Roman de Renart est aussi une critique de la société qui dénonce l’inégalité et les défauts des puissants. Le spectacle s’appuie sur l’œuvre de Samivel, écrivain, poète, graphiste, aquarelliste, cinéaste, photographe, explorateur et conférencier du 20ème siècle. Il a fait avec Goupil une réécriture singulière et pleine d’humour du célèbre Roman de Renart. Il dépeint plusieurs aventures de Goupil et Ysengrin : Comment Renart berna les marchands de poisson. Comment Ysengrin fut poliment débouté de sa supplique. La pêche miraculeuse d’Ysengrin. La mise en scène Grâce à la légèreté de son dispositif scénique, la compagnie peut amener le théâtre à tous et en tout lieu : sur un plateau de théâtre, dans une bibliothèque au milieu des livres, dans des salles des fêtes communales ou encore en extérieur Ils sont quatre artistes sur scène, vêtus de noir et qui évoluent sur un fond noir. Pourtant l’histoire défile toute en couleur : Nicolas Fagart est le narrateur du texte. Statique derrière son pupitre, il va donner voix, vie, âme aux personnages. En milieu de scène, Sabrina Dalleau et Isabelle Florido sont les comédiennes qui vont donner corps à tous les protagonistes de l’histoire. Elles miment, dansent, chantent, déclament et signent en même temps. Les comédiennes jonglent avec les métamorphoses et se muent à vue en loup affamé, en renard facétieux, en poussin désinvolte, en moineau anglais ou en fourmi pressée. Enfin, faisant corps avec son violoncelle et ses machines, Maxime Dupuis va, à grand renfort de bruitages, de samples, de trucages, apporter la musicalité et la fluidité de l’histoire. Comme la bande son d’un film, les deux espaces sonores, l’un musical, l’autre conté, viennent se mêler avec une parfaite synchronisation à la proposition mimée et chorégraphiée des mains, des visages et des corps. Au terme du récit, l’équipe invite les spectateurs à poursuivre de façon ludique ce moment de partage, en leur apprenant une courte chanson, chantée et signée, extraite du spectacle. Les intentions La Langue des Signes Françaises (LSF) est une langue extraordinairement expressive. Les Compagnons de Pierre Ménard ont donc choisi de l’intégrer dans les lectures qu’ils font sous chapiteau, et de créer, à l’intention des enfants, Goupil, des contes lus par un comédien et signés : "Il nous semblait intéressant de combiner la lecture, et donc la présence du livre, à l’esthétique visuelle que propose la Langue des Signes, comme stimulation de l’imaginaire des enfants, et de la doubler avec une proposition sonore au violoncelle, qui contribue à la musicalité et la fluidité à l’histoire." La distribution Avec Voix Nicolas Fagart Corps et Langue des Signes Isabelle Florido et Sabrina Dalleau Musique et sons Maxime Dupuis Soutien Département de la Gironde, Mairie de Bordeaux, Adami, Spedidam, Caisse des Dépôts et Consignations, Festival Momix - Kingersheim, Le Centre Culturel Simone Signoret - Canéjan, Le Créac - Bègles, La Caravelle Marcheprime, La Forge - Portets, Cie Éclats - Bordeaux La presse en parle… "À voir et à entendre, à tout âge." Télérama Noir de boue et d’obus Poignant et indispensable : à voir ou à revoir pour ne jamais oublier. Chorégraphie Chantal Loïal Cie Difé Kako Danse hip hop CM1 / CM2 Durée : 55 mn Représentations scolaires Lun 9 jan 9:45 et 14:00 Mar 10 jan 9:45 et 14:00 Jeu 12 jan 9:45 et 14:00 Au théâtre du Briançonnais La Compagnie : Difé Kako www.difekako.fr Créée en 1995, la compagnie de danse Difé Kako s’inspire des cultures africaines et antillaises. Chantal Loïal s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux traditionnels et contemporains. La compagnie se compose de danseurs possédant une formation de danse pluridisciplinaire (classique, moderne, jazz, danses traditionnelles de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Centrale, du Mahgreb, de la Guadeloupe, de la Martinique) et de musiciens maîtrisant différentes percussions et instruments (djembé, dum-dum, les tambours ka, maracas, cha-cha, accordéon, basse, balafon, ti-bwa, steel pan). Difé Kako, toujours à la recherche d’innovation et dans un souci de diversification artistique, développe plusieurs concepts pédagogiques et chorégraphiques pour amener le public à la découverte de cette danse métissée. Le spectacle L’histoire C’est l’histoire d’une rencontre improbable quelque part dans l’Est de la France, quelque part entre 1914 et 1918, entre des gens comme tout le monde, qui n’avaient rien à faire là, rien à faire ensemble et que tout opposait. Conscrit français, tirailleur sénégalais, volontaire des Antilles et de la Guyane, un adversaire les réunit. Est-ce l’Autre, l’Ennemi ? Est-ce la Nation, qui les a conduits dans ces tranchées putrides ? Est-ce l’état-major qui les y maintient coûte que coûte ? N’est-ce pas plutôt la Mort, devant laquelle tous redeviennent égaux ? Alors on tente d’échapper à la terreur, au froid, à l’épuisement et surtout à la folie... Et chacun de se raccrocher à ce qu’il a de plus intime et à sa propre culture. Et chacun aussi de reconnaître en l’autre son frère d’arme, son alter ego, dans une humanité refondée. C’est l’histoire d’une rencontre entre les cultures d’Afrique, des Antilles-Guyane et d’Europe, qui n’a peut-être pas eu lieu, quelque part au milieu de l’horreur de la guerre, où danse et musique s’imposent comme seules échappatoires. La mise en scène Chantal Loïal entremêle traditions musicales et chorégraphiques diverses (gwoka de la Guadeloupe, bèlè de la Martinique et danses d’Afrique de l’Ouest) et vocabulaire contemporain, avec la complicité de quatre interprètes issus d’univers chorégraphiques différents. On ne voit pas les éclats de grenaille ni la profondeur des tranchées. On les entend par les lettres du front lues en voix off. On les ressent au plus profond de nos entrailles par les corps qui marchent au son des fanfares militaires, qui rampent et se tordent de douleur. La bande sonore et musicale comme les couleurs de peau sont là pour nous rappeler l’injustice faite aux hommes. Le passage du premier tableau, d’un solo de danse africaine à la marche militaire, exprime le traumatisme subi. Puis l’allure martiale se brise, le régiment se disloque, on rampe, aveuglé par la fumée. Un cri retentit glaçant : "je rigole maintenant, parce que là-bas, je sais que je vais mourir." Mais l’idée n’est pas de reconstruire la vie sous les grenades. Il s’agit d’interroger les tensions, les tics, les fous rires qui naissent de l’horreur. Les intentions Ce spectacle permet de découvrir qu’on peut dire l’histoire et exprimer des émotions, à travers le corps, sans obligatoirement "raconter". Les gestes, la danse, la vidéo, les voix off, la musique, tout fait sens, tout autant que de longues tirades. Noir de boue et d’obus permet l’approche du langage corporel et de la lecture symbolique. En imaginant une rencontre au cœur de la Première Guerre mondiale, la compagnie Difé Kako s’interroge sur les ressorts du rapport à l’Autre, dans une période où l’Autre est un parfait inconnu voire un étranger. C’est l’exploration de la communication dans un univers contraint, dans des circonstances extrêmes qui fait le cœur de cette nouvelle création. Progressivement, on passe d’une ambiance neutre, comme dans un studio de répétition, à un spectacle qui intègre les éclairages, la vidéo et la scénographie. L’émotion se joint à l’analyse, la beauté à la recherche. Ni œuvre de mémoire et encore moins célébration héroïque ou patriotique, cette nouvelle création tente de dépasser l’image d’Épinal pour explorer la relation entre quatre êtres que tout oppose. Il s’agit d’essayer de retrouver une humanité commune. La distribution Avec Louise Crivellaro, Mariama Diedhiou, Alseye Ndao et Julie Sicher Chorégraphie Chantal Loïal Assistante chorégraphique Julie Sicher Création sonore Pierre Boscheron Création lumière et vidéo Stéphane Bottard Texte extrait de Voyage au bout de la nuit de Louis- Ferdinand Céline (Éditions Gallimard) Costumes Michèle Sicher Collaboration artistique Delphine Bachacou Co-production et résidence : Maison des Arts de Lingolsheim Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Alsace (aide au projet) - DAC Martinique et DAC Guyane (résidence de création et d’immersion), du FEAC (Ministère de l’Outre-Mer et Ministère de la Culture et de la Communication), de la Région Alsace et de la Région Guyane (résidence de création), de la Ville de Paris - DGOM, de la Briqueterie / CDC du Val de Marne, du Centre National de la Danse de Pantin et du CMAC (Centre Martiniquais d’Action Culturelle) Noir de boue et d’obus a reçu le soutien et le label "Centenaire" par la Mission Centenaire de la Première Guerre mondiale ainsi que le label "Alsace 14-18" de la Région Alsace. ---------------------------------------------------Pour mémoire Chantal Loïal dansera On t’appelle Vénus Vendredi 13 janvier à 20:30 au théâtre du Briançonnais - à partir de 10 ans On t’appelle Vénus évoque La Vénus hottentote, une femme noire sud-africaine à la morphologie hors norme, exhibée en Europe en bête de foire. Trois siècles plus tard, Chantal Loïal la réhabilite en lui offrant un solo magistral, comme un acte de révolte, qui évoque les corps des femmes que l’on touche et abîme, sans vergogne ni repentir. Dansée sur des musiques traditionnelles et contemporaines, On t’appelle Vénus est l’histoire d’une rédemption imaginée par une danseuse noire longtemps moquée pour ses formes… L’Histoire du Radeau de La Méduse Histoire, Tragédie et Chef d’œuvre pictural réunis pour une trilogie extraordinaire racontée à nos yeux ébahis. Texte et mise en scène Gilles Le Moher Groupe Maritime de Théâtre Théâtre CM2 Durée : 1h20 Représentations scolaires Lun 30 jan 9:45 et 14:00 Mar 31 jan 14:00 Mer 1er fév 9:45 Au théâtre du Briançonnais Pour mémoire : représentation Tout Public : Mar 31 janvier à 19:0 La Compagnie : Groupe Maritime de Théâtre groupemaritimedetheatre.wifeo.com "Le Groupe Maritime de Théâtre est un croisement du théâtre et de la mer, une philosophie de la rencontre avec d’autres gens. Nous choisissons librement notre contrainte : le maritime, et travaillons avec. Notre but : imprimer un autre mouvement au théâtre, réinventer les espaces possibles, repenser l’idée de représentation. GMT tend à développer un "art maritime" à travers la création et la diffusion de spectacles vivants. Selon les projets et les rencontres, nous allons puiser dans diverses disciplines artistiques (théâtre, musique, vidéo...) et nous vous retrouvons sur bateaux, à quai, en salle, travaillant à établir sans cesse des passerelles entre l’artistique et le public, qu’il soit habitué, en devenir ou à venir. Notre scène de jeu est illimitée. Nous naviguons vers des rivages poétiques et maritimes. Nous aimons les histoires qui proposent une pensée en mouvement. Comme la mer, ces histoires sont un miroir de l’homme. Comme la mer, elles sont un lieu où l’homme se révèle à lui-même, dans ses peurs, son courage, sa grandeur, sa petitesse. La mer a ceci de particulier qu‘elle peut-être d’une douceur sans pareille et d’une violence sans limite. On ne lutte pas contre elle, on l’accompagne comme on peut et jusqu’où l’on peut. Comme la mer, les histoires que nous proposons nous découvrent à nous-mêmes et aux autres." Gilles Le Moher L’Histoire à l’origine du spectacle En 1816, le roi Louis XVIII envoie la frégate La Méduse et d’autres bateaux récupérer un territoire colonial, le Sénégal, restitué par les Anglais. Voulant aller plus vite que les autres bateaux, la Méduse se perd, et s’échoue au large de la Mauritanie, pourtant par beau temps. Les naufragés construisent alors un radeau de 20 m sur 8 m. Sur ce radeau s’entassent 152 soldats et officiers, le reste des passagers ayant des rangs plus élevés montent dans des chaloupes et canots. Très vite la remorque du radeau est volontairement coupée par les officiers des chaloupes et canots. Il s’ensuivra une terrible dérive du radeau qui fit 137 morts et 15 survivants. L’incompétence du commandant, nommé par faveur royale et qui n’avait plus navigué depuis 25 ans, transforme le voyage en tragique naufrage. Cet événement fut à l’origine d’un livre écrit quelques mois après par deux des rescapés et d’un chef-d’œuvre qui résonne encore de nos jours, Le Radeau de La Méduse de Théodore Géricault. Géricault qui avait alors 28 ans voulait frapper les esprits par une peinture d’un style nouveau. La France était alors écartelée entre monarchie et opposition libérale. Le naufrage et le tableau créèrent de grands scandales politiques et culturels. La société s’emparait de ces évènements pour dénoncer la politique menée en France. Le spectacle Deux cents ans après les faits, comment raconter cette histoire ? En la réécrivant à la lumière des récits des rescapés qui trouvent, aujourd’hui, un terrible écho dans la tragédie des migrants. En embarquant le public dans un voyage au long cours et en trois escales. Escale 1 : Migrant Devant l’épave d’une barque, un homme raconte sa traversée à bord d’une embarcation clandestine en route vers l’Europe. Fiction poétique et fulgurante évoquant la réalité des migrants d’aujourd’hui. Escale 2 : Le Naufrage de La Méduse Trois comédiens nous embarquent sur la frégate La Méduse, retraçant les péripéties du drame d’autrefois, au plus près des spectateurs. Puis ils nous entrainent sur le radeau, dans sa dérive tragique. Ils s’emparent tour à tour des diverses figures du drame de 1816 : marins, soldats, officiers, nobles et colons… pour retracer les péripéties du naufrage. Le jeu s’appuie sur le mouvement et la légèreté, malgré l’horreur ou le morbide qui imprègnent le fait divers. Escale 3 : L’atelier submergé L’océan a envahi l’atelier du peintre et n’a laissé, en se retirant, qu’un chaos d’œuvres sens dessus dessous. Le public est guidé à travers ce fouillis d’esquisses et d’études qui donne un aperçu de l’intensité du travail préparatoire à l’exécution du célèbre tableau. La mise en scène Le spectacle se déroule dans plusieurs lieux. La lecture a lieu avant l’entrée dans l’espace scénique. Puis le public (volontairement limité à un petit nombre) accède à l’espace de jeu. Naissent alors un pont de bateau, un radeau, une épave flottante. Le dispositif scénique permet une grande proximité entre acteurs et spectateurs. Ils sont comme embarqués sur le même radeau. Puis le public est invité à se déplacer à nouveau pour découvrir une "installation" et comprendre la naissance du tableau. Les intentions En toile de fond de ce projet, on distingue une réflexion sur d’autres naufragés, ces migrants qui tentent leur chance en traversant la Méditerranée. L’auteur-metteur en scène entend également mener une réflexion plus large sur la liberté qui appartient à chacun de s’engager, de prendre une décision. Et en cassant le dispositif habituel, salle-scène, lieu unique du jeu, il rend le théâtre plus accessible et plus ludique. Il renouvelle l’intérêt et éveille la curiosité. La distribution Avec Josette Lanlois, Sandra Trambouze, Eric Poirier, Gilles Le Moher Scénographie Maïté Childéric Musique Théo Le Moher Lumières Martial Rozé Régie son Philippe Gorg Coproduction : la Tribu, Théâtre Durance - Château Arnoux-St Auban, Théâtre de Grasse, Aggloscènes Théâtre le Forum, Le Pôle Arts de la Scène / Friche de la Belle de Mai Soutien Drac PACA, Conseil Régional PACA, Département des Bouches du Rhône, Ville de Marseille, Les Salins - Scène Nationale de Martigues, mairie du 15/16, Théâtre Massalia, Théâtre de Lenche, théâtre du Golfe, Spedidam, Service Culturel de Bouc-Bel-Air, La Friche de la Belle de Mai, Marseille, Le voilier Tomahawk, Voix polyphoniques