Unité, diversité, classification du vivant

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Unité, diversité, classification
du vivant
I/ L'unité et la diversité des êtres vivants :
Quésaco?
La terre serait actuellement peuplée de 2 à 10 millions d'espèces différentes qui sont à
l'origine de la biodiversité. Cependant on retrouve des points communs entre espèce
qui fondent l'unité du vivant.
La cellule fonde l'unité et la diversité du vivant:
Le monde vivant présente une profonde unité au niveau cellulaire et moléculaire. La
cellule est la plus petite unité possédant toutes les fonctions caractéristiques du
vivant (échanger matière et énergie avec le milieu, synthétiser les substances et se
reproduire).
On distingue deux grands groupes d'êtres vivants selon l'organisation de leurs cellules :
Eucaryote
Procaryote
Unicellulaire et cellules microscopiques.
Unicellulaire ou pluricellulaire et cellules plus
grandes.
Membrane : qui délimite la cellule.
Cytoplasme : milieu semi fluide, intérieur de la cellule sauf noyau et organites.
appareillage de synthèse des constituants : protéines.
ADN : contient l'information génétique,
enfermé dans le noyau.
ADN : contient l'information génétique, libre
dans le cytoplasme.
Noyau : renfermant des chromosomes formés
d'ADN et de protéines. Protégé par une
enveloppe nucléaire.
Pas de noyau.
Organites spécialisés dans certaines fonctions
qui compartimentent la cellule.
Pas d'organites.
Deux grands types de métabolisme cellulaire :
Tous les êtres vivants :
• sont des producteurs de matière et des convertisseurs d'énergie
• tous respirent : dégradent des nutriments énergétiques afin d'en extraire une
énergie utilisable par la cellule.
On distingue :
L'autotrophie : les organismes chlorophylliens sont capables de synthétiser leur
propre matière organique à partir de matière minérale. Pour cela ils absorbent par
leurs racines la matière minérale (eau et sels minéraux du sol) qui devient la sève brute
et monte jusqu'aux feuilles. Ils prélèvent également du dioxyde de carbone (CO2) dans
l'air par les stomates (ouverture de l'épiderme de la feuille). Les chlorophylles (pigments
de la feuille) captent l'énergie lumineuse et synthétisent, à partir des éléments
minéraux, de la matière organique et du dioxygène (O2, déchet expulsé par la feuille).
Ce processus se nomme la photosynthèse et se déroule qu'en journée.
lumière
↓
(H2O + sels minéraux) + CO2 chlorophylle O2 + matière organique
= matière minérale
Photosynthèse
La respiration cellulaire : les organismes chlorophylliens respirent jour et nuit
(absorption d'O2 et rejet de CO2) par les stomates afin de dégrader la matière
organique et fournir de l'énergie.
Photosynthèse > respiration cellulaire
Une partie de la matière organique produite sert à la feuille pour croître et se pourvoir
en énergie (grâce à la respiration cellulaire) et l'autre partie est transportée dans la sève
élaborée pour être dirigée dans toute la plante. Elle permet aux différents organes de
renouveler leur matière, de croître, de stocker des réserves et de se pourvoir en
énergie en dégradant une partie des nutriments (respiration cellulaire).
L'eau est utilisée en infime partie pour la photosynthèse mais elle permet aussi de
dissoudre la matière organique afin de former la sève élaborée. En grande partie, elle
est rejetée par la feuille (au niveau des stomates) dans l'atmosphère sous forme de
vapeur d'eau, c'est la transpiration.
L'hétérotrophie : les organismes hétérotrophes prélèvent dans leur milieu de la
matière organique pour fabriquer leur propre matière organique. Pour cela ils doivent
ingérer cette matière organique, la digérer pour en extraire les nutriments, dégrader
une partie des nutriments pour se pourvoir en énergie (respiration) et assembler les
nutriments pour fabriquer leurs propres molécules organiques en utilisant une partie
de l'énergie, c'est l'assimilation.
L'ADN (acide désoxyribonucléique):
L'ADN est le support de l'information génétique chez tous les êtres vivants, eucaryotes
ou procaryotes. L'ADN est constitué de nucléotides ou bases et leur succession
s'appelle une séquence de nucléotides et constitue un message codé. Une
succession de 3 nucléotides s'appelle un codon et correspond à un acide aminé.
Il existe différentes versions du gène (segment plus ou moins long d'une molécule
d'ADN) car ce dernier se décline en deux allèles. Si les deux allèles sont identiques on
dit que l'individu est homozygote, au contraire on dit qu'il est hétérozygote. Dans ce
deuxième cas, l'allèle qui va s'exprimer est dit dominant l'autre est récessif. Dans notre
code génétique il y a toujours deux chromosomes sur lesquels se situent des gènes
(celui du père et celui de la mère).
L'universalité des modalités d'expression des gènes : La molécule d'ADN (le patron),
constituée d'une séquence de nucléotides, est transcrite en ARN messager (sorte de
copie), c'est la transcription. L'ARNm (« m »pour messager) sort du noyau et est
traduit en un assemblage d'acides aminés (grâce au ARN de transfert ou ARNt) qui
formera un polypeptide.
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