WWF Rapport Planète Vivante 2010 page 3
AVANT-PROPOS
La protection des écosystèmes et de la biodiversité doit être une
priorité dans notre quête d’une économie mondiale plus forte, plus
Muste et plus propre. La récente crise ¿nancière et économique ne peut
servir de prétexte pour reporter encore la mise en œuvre d’actions,
elle doit au contraire nous rappeler à quel point il est urgent de
développer des économies plus vertes. L’Organisation de Coopération
et de Développement (OCDE) et le WWF contribuent tous deux à
l’accomplissement de cet objectif.
Le Rapport Planète Vivante contribue à éveiller les consciences
aux pressions qui s’exercent sur la biosphère et à faire savoir qu’il
n’est pas possible de faire comme si de rien n’était, de donner dans le
business as usual. Ce rapport incite à l’action, car comme le dit le vieil
adage américain « what gets measured gets managed », on ne gère que
ce qui se mesure.
L’OCDE œuvre à une Stratégie de croissance verte pour aider
les gouvernements à élaborer et appliquer des politiques à même
d’orienter nos économies dans des voies plus vertes. L’identi¿cation de
sources de croissance qui pèsent nettement moins sur la biosphère est
une étape cruciale de ce processus. Ceci demande des changements
fondamentaux dans la structure de nos économies, par la création de
nouveaux secteurs verts, la réforme des secteurs polluants et l’évolution
des tendances de consommation. Autre aspect important, il faut
éduquer les gens et les inciter à adapter leur style de vie, pour que nous
laissions aux générations futures une planète en meilleure santé.
Pour juger de l’état de santé de la planète, les décideurs
politiques et les citoyens ont besoin d’informations ¿ables qui
combinent différents aspects, sans toutefois les perdre dans trop
de détails. Comme tous les indices environnementaux agrégés, les
indices du Rapport Planète Vivante présentent certaines dif¿cultés
méthodologiques, certes, mais ils ont le mérite d’être parlants
pour l’opinion et de transmettre des messages simples à propos de
problématiques complexes. Ils ne devraient pas manquer d’induire des
changements de comportement dans des groupes de la population qui
ne seraient autrement que peu informés sur l’environnement.
Je félicite le WWF pour ses efforts. L’OCDE continuera de
s’employer à af¿ner les indicateurs de croissance verte et à améliorer la
façon dont les progrès accomplis sont mesurés.
Angel Gurría
Secrétaire général,
Organisation de Coopération et de Développement Economiques
© OECD PHOTO / SILVIA THOMPSON
WWF Rapport Planète Vivante 2010 page 3