Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d`Encens

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Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
HADÈS
PUBLIÉ SUR LE SITE DE MG : www.mythesgrecs.com
Article : Encyclopédie de TitiLatulipe
31. 01. 2008 12 : 18
Hadès, le dieu suprême des Morts
•Naissance et filiation
•Attributs
•Généralité
•Amour
Proposition de fiche descriptive complémentaire :
HADÈS, le grand patron des Ombres, sous les Esprits mortels
Définitions standard :
-
Dieu des Enfers. Il fut identifié par les Romains à Pluton. -
Réf.: Encyclopédie 2005
-
Dieu des Enfers, dans la mythologie grecque. Fils de Chronos et de Rhéa, il est
assimilé au dieu Pluton, chez les Romains. -
Réf.: Encyclopédie et Robert 2012
Hadès et Perséphone (lire sous Perséphone, sous Chronos, sous Déméter, sous Rhéa)
NAISSANCE ET FILIATION
Dans la mythologie hellénique ancienne. Le dieu Hadès est le fils du dieu Titan Chronos
(lire sous Chronos), et celui de la déesse Titan Rhéa (lire sous Rhéa). Hadès est le frère
naturel de Zeus le roi des dieux Olympiens ; celui de Poséidon (lire sous Poséidon), ainsi
que celui des déesses Hestia (lire sous Hestia), Déméter (lire sous Déméter), et celui
d'Héra la déesse du Mariage et des Unions sacrés (épouse officielle de Zeus - lire sous
Zeus, lire sous Héra, lire sous Hermès).
ATTRIBUTS
Dans la mythologie grecque, le dieu Hadès a pour attribution habituelle, au vu des
indications suivantes, les objets et animaux ci - dessous répertoriés : soit généralement,
possède-t-il dans la mythologie :
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Chapitre : XXXX – HADÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Hadès, le divin feu infernal
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le Kunée (Casque en peau de chien)
le Sceptre généralement à deux piques, source de son pouvoir, son arme divine
le Cyprès (l'Arbre sacré également consacré à la déesse Titan Mnémosyne - lire
sous Mnémosyne)
le Cerbère (le Chien géant à trois têtes, le terrifiant gardien qui surveillait le
royaume des Enfers)
et les quatre « Chevaux aux pelages de la même couleur obscure que celle propre au
manteau de la Nuit », ces destriers infernaux tirant le char du souverain des
morts selon la croyance européenne antique et dont les noms étaient
supposément dans la mythologie grecque moderne et selon certains poètes
particulièrement : Æthon, Alastor, Nyctéus et Orphnéus.
le Houx (*rare et ce n’est pas certifié par les autres auteurs anciens)
la Mouche*
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le Chien, qui est pourtant le symbole de l’amitié par ailleurs
le Vautour, qui est le symbole de la mort dans la hiérarchie du monde naturel des
Rapaces, (« oiseaux chasseurs »)
le Serpent, qui est également le symbole du grand péché (lire cependant sous
Apollon et Asclépios)
Hadès et Perséphone, 330-310 av. J.-C., Peintre des Enfers,
Le Cratère Apulien, provenant de Canosa en Apulie, exposé à Munich
GÉNÉRALITÉS
Dans la mythologie grecque, le dieu Hadès gouvernait souverainement dans le monde
des Morts. Associé à celui des Enfers souterrains. Hadès patronnait le monde de l'audelà, car il est le maître des Ombres et des Défunts. Ceci étant dit, il est utile de rappeler
un détail mythologique peut - être intéressant cependant. En effet, le Royaume universel
de la Mort (Hadès) s'alliait toujours - toutefois d'après la mythologie grecque ancienne le dangereux voisinage et le pouvoir divin ambigu propres chacun à un autre dieu grec
ancien rendu influent plus tardivement dans la croyance hellénistique traditionnelle.
Et en effet, dans le cadre du domaine des mondes abstraits tels que conçus dans
l'Antiquité jadis, un nouveau dieu grec naquit et jeta le trouble dans le domaine des
Enfers d'Hadès. Il s'agit du plus jeune des dieux Olympiens, fils de Zeus également, car il
est le dernier né d'entre les Olympiens. Après lui, ce sont plutôt des divinités
secondaires qui verront le jour. Effectivement, d'après la vieille tradition mythologique
liée au Panthéon grec ancien : ce jeune dieu prit le nom de Dionysos.
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Ses animaux sacrés sont parfois (rare):
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Dans l'ancien temps, Dionysos était assimilé à Bacchus chez les Romains (lire sous
Dionysos, lire sous Eurydice où il est complice de Phébus – lire sous Léto). Le dieu
Dionysos régissait le principe du Monde de la Folie. Tout autant que Dionysos
gouvernait sur le principe du monde « des Esprits fous », lui – même ayant connu ce
stade de Folie psychique ; et l’ayant de surcroit vaincu, bien que frappé de la colère
d’Héra (lire sous Héra). Dionysos obtint le respect de tous dans l’Olympe, ce, en
ramenant sa propre mère Sémélé emprisonnée dans le monde des Enfers. Ainsi,
Dionysos brava les lois d’Hadès. Et Asclépios après lui également en ressuscitant les
morts (lire sous Apollon). Dionysos dont le précieux vin ouvrait aux hommes de la Terre,
les portes des voies les plus insoupçonnées. Était un dieu redouté des rois grecs. De ce
fait, dans les esprits de l'époque antique, ainsi il exista une certaine proximité
mythologique entre le Monde de la Folie et le Monde de la Mort. Tout d'abord, ladite
proximité mythologique indiquée se traduisait jadis par « le Mythe de Sémélé », une
amante de Zeus (lire sous le mythe de Sémélé). Le mythe de Sémélé est un mythe grec
ancien au courant duquel récit, Dionysos, le dieu de la Vigne : retourna de sa propre
personne dans le Monde obscur de la Mort pour y braver les lois principielles du dieu
Hadès, le dieu du Monde de la Mort et des Défunts, dans le cadre de la mythologie
grecque. Dionysos viola les lois des Enfers grecs pour y reprendre sa mère Sémélé,
défunte par Zeus (lire sou Héra). C'est ainsi que le dieu Dionysos personnification de la
Folie combattit le dieu suprême Hadès, la Mort. Et Dionysos marqua lors de sa venue
dans le monde des morts, certaines des lois des Enfers grecs. Et vraisemblablement, c'est
ainsi que le dieu Dionysos l'emporta provisoirement du moins sur le dieu des Enfers
(Hadès). La mortelle Sémélé fut ainsi rappelée à la résurrection de la vie par son fils
Dionysos, qui en devint l’un des symboles sacrés. Et c'est ainsi que Sémélé fut
exceptionnellement autorisée à rejoindre son fils Dionysos dans la céleste Olympe. Zeus
concéda ce prodige divin. Il le fit également pour Perséphone fille de Déméter (lire sous
Perséphone, Déméter). Olympe : Haut lieu céleste et célèbre, par excellence, parmi les
différents lieux mythologiques que les dieux grecs de jadis avaient prétendument créés
dans le cadre des récits de la croyance mythologique hellénistique. Lesdites Enfers
souterraines (Hadès), quant à elles, gardèrent semble-t-il un très mauvais souvenir de ce
passage du dieu des fous (lire sous Dionysos). Si bien que l'histoire racontait également
parfois, ce, dans les anciens récits mythologiques les plus divers, qu'une certaine folie y
régnait toujours. Dans les Enfers qui furent condamnées à accueillir les criminels et les
coupables et les mauvais esprits, les déments les y rejoignent. C'est ainsi que la Folie
régna également alors dans le monde des Enfers du dieu Hadès. Lieu où rien n'est plus
jamais normal pour les hommes après la mort. C'est pourquoi, notamment, des suites de
la venue du dieu Dionysos en ces lieux infernaux (ou devenus infernaux, lire sous
Dionysos) : que la mort engendra de plus en plus de la crainte dans l’Esprit des Hommes.
Ceci reste certainement ce qui donna peut - être lieu par la suite dans le subconscient
collectif des auteurs antiques, et à l'origine dans l'esprit des Hommes : à toutes ces
peurs et à toutes ces craintes, le plus souvent justifiées par des récits animés et
provenant des témoignages des paysans un peu simple d'esprit, ou tirés des rêves
envoyés par les dieux aux dirigeants et gouvernants politiques des anciennes Cités
hellénistiques.
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Les habitants des Cités parfois rendues superstitieuses, s'en remettaient alors au sort de
leur Destin. D'où les nombreuses consultations des oracles divins, en cette époque là
(lire sous Morphée par exemple). Les idées imaginaires sur le Royaume des Morts
suscitaient généralement dans l'Antiquité grecque déjà, et puis ce peut - être encore
jusqu'à aujourd'hui dans nos propres consciences et mémoires humaines, la peur de la
Mort. Ladite peur de la Mort pouvait conduire paradoxalement à la Folie. Ainsi fut-il
établi par certains des auteurs de cette époque antique, mais y compris par ceux de
toutes les époques qui s'enchaînèrent ultérieurement, que la Folie et la Mort ne furent
pas toujours dissociées, mais parfois plutôt deux idées complices et bien
complémentaires.
Quelques mots sur : Les Enfers grecs
Les Enfers : Infernus en latin, sont le lieu bas ; et restent donc le séjour et le lieu de
supplices subis par les damnés, après la Mort, dans la mythologie grecque. Ils
correspondent à un lieu de souffrances permanentes. Le Paradis : Paradeisos du grec
ancien reste un jardin divin, et correspond au séjour enchanteur où toute âme juste
gagnait son repos éternel, après s’être libérée de l’ombre de la mort. Il est supposé être
un lieu de ravissement et de plaisir éternel, après la vie terrestre du commun des
créatures mortelles.
Dans la mythologie grecque, les Enfers du dieu Hadès désignent le royaume des morts.
C'est un lieu souterrain où règne le dieu Hadès. C’est un monde qui échappe aux lois de
Zeus. Bien que Zeus prime toutes les lois terrestres. C'est la raison pour laquelle il est
souvent évoqué la notion connue sous l'appellation du « Royaume d'Hadès ». C'est ainsi
que « Le concept des Enfers » - ou « Le concept du Paradis » correspondant avec celui de
« l’Élyséon » ou avec celui « des Champs Élysées », c'est-à-dire : « Le séjour des âmes
vertueuses dans l'au – delà », dans la mythologie grecque : n'a absolument rien à voir
avec celui conçut dans les croyances du christianisme ultérieur. Le Royaume d'Hadès
est l'endroit où toutes « les psychés » se rendent après la mort. Cependant, ce n'est pas
un endroit de damnation éternelle mais plutôt un royaume où toutes les âmes sont
retenues, un peu comme des ombres sans force, ni sentiments, n'étant qu'une pure
présence d'un passé à jamais aboli sur la Terre. Ces ombres étaient parfois supposées
pouvoir reprendre amèrement vie, ce, si du moins elles étaient évoquées selon des rites
particuliers, notamment et en général, par le fait ou lors d'une libation de sang, rendue à
même le sol. Les Enfers sont traditionnellement situés à une extrême profondeur sous la
Grèce et l'Italie, s'étendant jusqu'aux extrêmes confins du monde. Les Enfers sont limités
par le Royaume de la Nuit régit par Nyx et sa fille Hécate, meilleure amie d’Artémis. Mais
pendant l'Antiquité, les Grecs et les Romains s'accordaient sur le fait que toute
anfractuosité ou caverne insondable pouvait mener aux Enfers (grottes de Cumes, Cap
Ténare au sud du Péloponnèse...). Jadis, il était dit qu'il était possible, semble-t-il,
d'accéder aux Enfers du dieu Hadès, ce, depuis le monde des vivants par plusieurs
chemins secrets aux humains, lesquels donc leur étaient inconnus. Les Entrées du
monde des morts étaient supposées se trouver auprès de l'Averne, du Ténare, et au
pays des Cimmériens, notamment. À l'entrée des Enfers se tenait le chien de garde :
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LES MAUDITS ENFERS
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Cerbère, qui empêchait alors tout mort d'en ressortir. Seuls Héraclès, Psyché, Thésée,
Orphée, et Énée ont réussi à en sortir et à revenir parmi les vivants de la surface de la
Terre. Le héros Ulysse quant à lui s'en approcha dans l'épisode de « la Nekyia » (lire sous
Ulysse). L'Enfer tel que décrit par la mythologie grecque classique est très différent de
celui que l'on retrouve dans la Bible, puisque « L'Hadès » (les enfers grecs selon la
nouvelle appellation mythologique moderne et plus récente) est un lieu où toutes les
âmes se retrouvent après la mort. Cependant, contrairement à d'autres croyances,
certaines y sont punies éternellement dans le lieu qui désigne Le Tartare, par exemple ;
ce, en y subissant des châtiments et des tortures physiques et/ou psychologiques
nombreux ; tandis que d'autres y obtenaient une existence plaisante, laquelle se réalisait
dans « les Champs-Élysées ». Mais de plus en plus, les Grecs ont fini par différencier « le
Destin des âmes », ce, en fonction de leurs mérites ou démérites respectifs. Cela fut le cas
jusqu'à ce que les grecs, peu à peu, admettent que « les âmes des justes » s'envolaient
vers les astres créés par les dieux (l'histoire des constellations – lire sous Zeus,
Mnémosyne).
Les Parties du Royaume d'Hadès, constituant les Enfers
Dans la mythologie grecque, "Les Inferni", soit "les Enfers", sont constituées de
nombreuses parties, dont les suivantes :
L'ÉRÈBE
C'est en ce lieu, que, jadis, devaient attendre les âmes de ceux dont les corps n'avaient
pas été enterrés ou n'avaient pas encore obtenus de sépultures, selon les rites
traditionnelles de la civilisation grecque. Ils devaient y rester pour une période de cent
ans. Dans l'Érèbe se trouvaient : « le Palais de la nuit » (Nyx et Hécate), le gardien
Cerbère (le Chien d'Hadès), les infernales Furies et « La Mort » en elle – même :
Thanatos.
L'ÎLE DES BIENHEUREUX
L'auteur Homère évoque néanmoins « L'île des Bienheureux », sur laquelle quelques
élus eurent définitivement accès à leur séjour du repos éternel après leur vie sur la
Terre. En ce lieu béni, les âmes des morts pouvaient jouir d'une béatitude éternelle et
acquise. Néanmoins tous les héros grecs n'y étaient pas forcément admis, puisque le
héros Ulysse rencontra dans les Enfers : les âmes d'Achille, de Ménélas et même celle
d'Héraclès, semble-t-il, mais ce plutôt et du moins : dans « l'Érèbe des Mondes ».
La déesse Perséphone avant le rapt perpétré par Hadès
LE TARTARE
« Le Tartare » était la région où les criminels mythiques, célèbres ou non, recevaient
leur punition. Ainsi y figureront pour exemple d'après Homère : « les Danaïdes »,
« Ixion », « Sisyphe » (lire sous Sisyphe), « Tantale », « Japet », « Prométhée »,
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La traversée du fleuve Styx dans les Enfers (lire sous Styx)
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« Épiméthée », « Ménotios », « Les Cyclopes » (parfois, lire sous Apollon et sous
Héphaïstos cependant), « Tous les Titans dits secondaires » (lire sous Déméter),
« Pontos », « Ouranos » (parfois, lire sous Ouranos cependant), « Les dieux Géants fils
de Pontos », « Niobé », « Arachné », « Méduse » (parfois), « Narcisse » (parfois), etc. Le
Tartare était également considéré comme étant « la divine prison où sont retenus captifs
les dieux déchus », ce, tels qu'y figurent par exemple : « certains des dieux Titans »,
« certains des dieux Géants », ainsi que certains des anciens dieux qui s'étaient opposés
d'une manière ou d'une autre aux dieux Olympiens, et plus particulièrement à Zeus le
tout puissant : le Roi suprême des dieux. Dans la mythologie grecque, le Tartare
représente le lieu infernal où les êtres malveillants devaient y expier leurs fautes. Ainsi
qu'ils devaient y accomplirent toute sentence divine due et statuée en raison de leurs
crimes. Toutes les formes de torture physique ou psychologique y étaient appliquées et
s'y trouvaient représentées. Dans la mythologie grecque, il est également précisé qu'à
l'intérieur de sa triple enceinte d'airain, « le Tartare » renfermait en son sein : « Le
Palais » du dieu suprême des Enfers : Hadès. On le disait parfois situé sous l’Arabie. Le
Tartare est décrit comme étant une région aride, sans vie et monotone avec parfois des
étangs glacés, des lacs de soufre ou aux eaux bouillonnantes, et dans lesquelles baignent
toutes les âmes malhonnêtes du passé de la Terre. Le Tartare est généralement entouré
par des fleuves aux eaux boueuses et bouillonnantes ou bien par des marécages à
l'odeur nauséabonde, qui y formaient dès lors un rempart naturel pour que nulle âme ne
puisse échapper à sa peine (lire ci - après). La distance du Tartare jusqu'à la surface de
la Terre équivalait à celle qui séparait les cieux, de la surface terrestre. Il est indiqué que
le Tartare soutient en outre les fondements des terres et des mers. Dès lors, il était
distingué dans la mythologie grecque :
et
o « Les Champs Élysées » [séjour des héros et des âmes vertueuses après
leur mort. Un vrai paradis : il y règne un perpétuel printemps, la terre est
toujours couverte de verdure, les oiseaux chantent. Les âmes des
personnes vertueuses y vivent une éternelle jeunesse et goûtent au repos
en compagnie des Héros].
o Le lugubre « Pré de l'Asphodèle », où seuls les fantômes des morts
mènent une existence morne et non substantielle.
Les dieux Thanatos et Hypnos, vase antique
L'HADÈS : Le lieu infernal par excellence
D’après la nouvelle désignation dans la Mythologie grecque moderne
« L'Hadès », quant à lui et comme vu ci - dessus, était séparé du royaume des vivants, ce,
par un ou plusieurs fleuves (selon les traditions) qui le délimitaient, soit notamment
comme déjà expliqué : le Styx, et parfois l'Achéron. Et du moment que les morts avaient
été enterrés selon les règles : c’est alors que Charon, appelé jadis : « le Grand Passeur »,
les leur faisait traverser (les fleuves), ce, dans sa lugubre barque divine, moyennant une
obole symbolique [cela en rapport de la coutume mortuaire qui voulait que l'on glisse
une pièce dans la bouche des morts, lire sous Arès]. Sinon, trois autres des fleuves
divinisés y coulaient leurs eaux maudites. Dans les Enfers, il s'agissait des noms des
fleuves suivants : « le Phlégéthon » (un fleuve du Tartare, considéré comme un affluent
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du fleuve infernal Achéron et qui charriait des masses de flots de feu) ; « le Cocyte » (le
fleuve des lamentations, considéré lui aussi comme un affluent du fleuve Achéron et connu
pour sa particularité à s’accroître sans cesse des larmes des méchants séjournant dans le
monde du Tartare) et « le Léthé » (le fleuve de l’Oubli).
Hadès et Perséphone
Les Fleuves infernaux des Enfers :
Le Styx est le fleuve le plus connu des Enfers, lequel conférait « l'Invulnérabilité » (et non
pas forcément « l'Immortalité » - réf.: au « Mythe d’Achille »). À l'origine, dans la
mythologie grecque, « Le Styx » aurait été une déesse nymphe, qui se trouvait être une
fille de la déesse Titan Téthys et d'Océan le dieu Titan. Mais le beau dieu Titan Pallas
(une autre divinité mineure fils du dieu Titan Crios – lire sous Thémis) : en tomba très
amoureux. Dès lors, le dieu Pallas aurait fait plusieurs enfants avec la déesse Styx,
lesquels auraient été ainsi nommés : le dieu Zélos (le Zèle), le dieu Cratos (la Puissance),
le dieu Bia (la Force) et la déesse Niké (la Victoire). C'est ainsi que - lorsque le roi de la
nouvelle génération des dieux, Zeus l'Olympien, s'apprêta à affronter les dieux Titans :
Styx aurait été la première à répondre à l'appel de Zeus. Accourant avec sa puissante
famille (ses fils). Après la victoire de Zeus, pour la récompenser, c'est également ainsi
que le maître de l'Olympe en fit le lien sacré qui unit toute promesse des dieux. De là, les
peines les plus importantes étaient désormais infligées aux personnes qui violaient les
serments faits au nom de la déesse Styx sous sa forme de Fleuve sacré. Et quand Zeus
lui-même jurait par elle, sa décision était alors : « Irrévocable ». Dans la mythologie
grecque, cette nymphe et déesse Titan était, par ailleurs, et d'autre part, considérée
comme la maîtresse d'une fontaine d'Arcadie dont les eaux s'écoulaient pour former un
petit ruisseau qui s'engouffrait un peu plus loin dans une faille qui menait aux Enfers. Et
où dès lors, le cours des eaux qu'elle formait ralentissait à un tel point qu'elles en
constituaient un immense fleuve infernal. Dès lors, une note antique releva sous la
référence d’une légende ancienne portée sur l’un des épisodes de « La Guerre des
dieux », une autre version mythologique très peu relatée, selon la traduction : « que la
déesse Titan du nom de Styx fut transformée en un puissant fleuve vigoureux et infernal,
instantanément que la déesse Olympienne Héra fut métamorphosée provisoirement un
gigantesque Chaos destructeur ». S’ajoutant : « ce qui tétanisa d’effroi le clan adverse des
Titans commandés par Chronos le dieu de la Temporalité ». Le Styx devint dès lors un
fleuve des morts dans les Enfers, et leurs âmes y errent éternellement.
L'ACHÉRON
Le fleuve Achéron était supposé être le fils du Soleil (mais : Hélios, Apollon, ou Phébus?)
et de la Terre (mais : Gaïa, Déméter, Artémis, ou Rhéa ?). Il fut changé en fleuve par
punition, car Achéron avait fourni de l'eau aux dieux Titans durant la guerre qui
opposait ces derniers aux dieux Olympiens. Il est possible que l’Achéron (ou le Cocyte)
soit la personnification du dieu Phébus fils de Léto, châtié par Zeus (lire sous Léto, lire
sous Eurydice). Dans la mythologie grecque, ce fleuve prenait sa source en Laconie et
disparaissait dans les environs du Cap Ténare, réputé pour être l'une des entrées
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LE STYX
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infernales des Enfers du Monde du dieu Hadès. Il fallait le traverser sur la barque divine
de Charon, afin d'accéder aux Enfers. Et ainsi, après être passé sur l'autre rive : « à
quelconque mortel, un retour n'était plus possible, ni envisageable ». L'Achéron est
généralement représenté sous la forme d'un vieillard portant un vêtement trempé dont
l'un des attributs symboliques était prétendument : « le Hibou » (ce qui reste pourtant et
cependant l’un des symboles du dieu Hermès de manière égale). L'Achéron, dont les
eaux coulent en partie à la surface terrestre, empoisonnait, par ailleurs, tous les mortels
qui voulaient boire ses eaux pour s’en désaltérer.
Le Fleuve Cocyte était quant à lui un des cours d'eau en parallèle à l'Achéron. C'est sur
ses rives que doivent attendre les âmes privées de sépultures avant de comparaître
devant les juges qui statueront sur leur sort définitif, dans la mythologie. Généralement,
c'est un fleuve impétueux qui entoure le Tartare (arabique) de ses eaux, et il est dit
justement que le cours de ses eaux est formé par les abondantes larmes versées par les
âmes mauvaises, et placées en repentir. Non loin de ce fleuve, se trouvait la Porte des
Enfers, faite d'airain et maintenue en place par des gonds du même métal. Il était parfois
dit que ses eaux rendaient maléfiques les mortels qui les consommaient. Ses rives sont
un lieu d’angoisses profondes et perpétuelles, car outre les âmes sans sépulture, les
Ombres y attendent la décision des Juges, Éaque, Minos et Rhadamanthe.
LE PHLÉGÉTHON
Le Fleuve Phlégéthon, tout comme le Cocyte, était un des cours d'eau en parallèle de
l'Achéron, dans les Enfers. Ce fleuve auquel il était généralement attribué les défauts les
plus nuisibles : était constitué de flammes et de lave, le cours de ses eaux entourait « la
Prison des Méchants » dans les Enfers d'Hadès. Le Phlégéthon était considéré comme
étant un fleuve assez long, dont les eaux étaient supposées couler dans le sens inverse à
celui du Fleuve Cocyte.
LE LÉTHÉ
Le Fleuve Léthé avait plusieurs particularités notables. Par exemple, lorsque les âmes
des Justes, et ce, quand pour diverses raisons, elles estimaient et jugeaient bon de devoir
quitter les Champs-Élysées - que l'on pourrait assimiler un peu au Paradis judéochrétien) : les âmes de ces Justes devaient alors prendre et boire quelques gorgées des
eaux du Léthé, lesquelles eaux avaient la faculté de pouvoir effacer presque entièrement
la mémoire de toute personne qui en consommait. Ce n'était qu'après avoir bu et
consommé les eaux du Léthé que toute âme juste, mais prisonnière du monde du dieu
Hadès : pouvait alors repartir des Enfers, vers la surface de la Terre. Ce, afin d'y
réintégrer leur nouveau corps et pour y recommencer une vie humaine, vierge de tout
souvenir issu du monde de la mort. Quelques-uns de ces souvenirs, cependant,
subsistaient dans la mémoire de l'âme. Et dans la mythologie grecque, c'est la déesse
Titan Mnémosyne (lire sous Mnémosyne) qui en régissait l'afflux. Le Léthé quant à lui, en
raison du pouvoir de ses eaux, était appelé jadis : « Le Fleuve de l'Oubli ». Il donne
étymologiquement suite aux mots français : « Léthargie » ou « Léthargique », issus des
mots « lêthargia » et « lêthê », d’après le grec ancien. Ainsi, on parlera parfois alors « des
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LE COCYTE
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Eaux léthargiques », dont la dangerosité réside dans le fait qu’elles effaçaient au fur et {
mesure de leur consommation par les mortels : les souvenirs de la mémoire (lire sous
Mnémosyne). Ce qui aujourd’hui encore est scientifiquement associable avec le
symptôme de la maladie d’Alzheimer, généralement due { d’autres facteurs bien
entendu, comme celui de la vieillesse.
Il est très difficile aujourd’hui de trouver quelque renseignement portant sur le Fleuve
de la Mnémose, dans la mythologie grecque classique. Car elle fait généralement partie
de la mythologie grecque ancienne. Et il est possible qu’il n’est pas existé. Pourtant,
d’après la mythologie grecque ancienne, ses vertus mnémoniques apportaient la
réminiscence, du moins le supposait-on jadis, des actes d'un passé lointain, ou du passé
lointain d'une autre vie, hors du présent. Ce serait une rivière consacrée à la déesse
Titan régissant les vertus de la Mémoire : Mnémosyne (de laquelle elle tire son nom) et
dont les eaux avaient pour toute propriété de pouvoir rendre la mémoire. Il était ainsi
évoqué que toute réminiscence d'un passé antérieur était occasionné par la
consommation de ses eaux qui avaient d'autres propriétés bénéfiques, dont celles de
neutraliser le pouvoir des « Eaux léthargiques » propres au Fleuve Léthé (lire juste
précédemment).
Voilà en ce qui concerne les Enfers mythologiques grecs.
Le dieu Hadès disposait notamment d’un pouvoir que les mortels oubliaient bien
souvent de lui vénérer en l’associant sans cesse { la mort : c’était celui d’écarter la mort,
autant que celui de pouvoir la soigner. Car Zeus allié à Hadès contre les calamités,
devenait alors le dieu suprême de l’Espoir. Source divine engendrant la Force humaine.
LE DIEU HADÈS
Hadès et Perséphone, 330-310 av. J.-C., Peintre des Enfers,
Le Cratère Apulien, provenant de Canosa en Apulie, exposé à Munich
Dans la Mythologie grecque classique, le dieu des morts, Hadès, participa en sa partie à
la grande guerre des dieux opposant les dieux Titans aux dieux Olympiens (lire sous
Zeus). C'est ainsi qu'à l'occasion de cette guerre des dieux [dont il n'est pas si facile
d'établir avec certitude la chronologie exacte dans la mythologie - vu les nombreuses
versions qui l'évoqueront] : les Cyclopes d’Héphaïstos fabriquèrent pour le dieu Hadès,
un précieux présent aux qualités spéciales, il s'agit de : « la Kunée ». En effet, dans la
mythologie grecque, le casque Kunée est un casque merveilleux qui permettait à celui
qui le porte de pouvoir se rendre invisible. Après la guerre des dieux, il fut procédé dans
la mythologie grecque au partage du monde dont héritèrent des dieux Titans, les dieux
Olympiens. C'est ainsi que le dieu Hadès reçut le monde souterrain des ombres : soit les
Enfers qui accueillent les morts depuis la nuit des Temps (lire sous Zeus). Le dieu Hadès
contrôle les Enfers pour les grecs. Dans les Enfers qu'il régit, Hadès attribua la charge de
juger les morts à trois juges terrestres ayant vécu jadis sur la Terre : Éaque (lire sous
Égine), Rhadamanthe (lire sous Minos) et Minos (lire sous Minos, lire sous Thésée). Par
ailleurs, pour accéder au royaume des Enfers, les morts devaient se rendre sur les bords
du Fleuve de Styx, où là également, le Grand Passeur - Charon chez les Grecs (lire sous
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Chapitre : XXXX – HADÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
LA MNÉMOSE - rare
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Arès) - les accueillait et était chargé de les faire traverser d'une rive à l'autre moyennant
une pièce d'or, pour tout payement de la course. En effet, Charon était le Nocher des
Enfers, qui, dans la mythologie grecque, faisait passer aux morts les fleuves des Enfers,
moyennant une obole. Le Temps dans les Enfers n'était pas le même que sur la Terre.
Charon apparaissait aux morts dans ce but. Les Enfers d'Hadès étaient toujours
surveillés par un terrifiant gardien quasi invincible qui avait l'apparence d'un
gigantesque chien à trois têtes avec des griffes et des dents de mâchoires acérés et muni
d’une peau « intransperçable » : Cerbère, le serviteur d'Hadès. Toute créature mortelle
qui avait consommé de la nourriture dans le monde des morts était rendue à l'obligation
de devoir rester prisonnière définitivement du monde des morts. Dans les Enfers
d'Hadès, les mortels y entraient pour ne plus en ressortir généralement. Mais il y eut
tout de même quelques exceptions notables, comme par exemple : les héros Ulysse,
Orphée, Héraclès, etc. – lesquels surent sous l’exception retrouver le chemin du retour
des Enfers. Le dieu Hadès avait plusieurs serviteurs qui lui étaient fidèles parmi les
dieux mineurs de la mythologie grecque, comme par exemple : le dieu Morphée (le Rêve
- quelques fois au service d'Hadès*), ou le dieu Hypnos (le Sommeil*), ou encore le dieu
Thanatos (la Mort, le fatal envoyé du dieu Hadès). Le dieu Hadès commandait dans la
mythologie grecque à toutes les divinités des Enfers (Nyx, Hécate, Némésis, Éris, Arès,
Phoibos, Déimos, Enyo, etc...). Le Fleuve Styx était le plus grand et le plus important des
fleuves du royaume des Morts (lire juste précédemment). Ces eaux sacrées rendaient
invulnérable toute personne qui s'y baignait. C'est ainsi que le jeune héros Achille sera
baigné dans les Eaux du Styx par sa divine mère, afin d'acquérir l'invulnérabilité. Mais
tenu par la seule partie du corps qui le permettait, Achille sera rendu néanmoins
vulnérable que par le talon resté « non trempé ». C'est ainsi qu'Achille sera tué d'une
flèche dans le talon par le prince Pâris, le frère d'Hector, ce lors de la Guerre de Troie.
Le Styx n'est pas l'unique fleuve des Enfers, il y en a d'autres. Le Monde des Enfers
compte parmi ses fleuves : Le Styx, l'Érèbe, le Tartare, le Léthé, la Mnémose qui est une
rivière - rare, lire sous Mnémosyne), l'Achéron, le Cocyte, le Phlégéthon, (lire juste
précédemment), etc. Le dieu Hadès quant à lui règne sur toutes les parties des Enfers. Et
bien que cela soit contraire à la tradition mythologique dominante, il figura parfois
répertorié parmi les douze Olympiens du Ciel selon la tradition romaine où il endosse le
nom de Pluton. Mais d'habitude, il ne fait pas partie du Panthéon des dieux grecs, car
Hadès reste banni des membres des Panthéons divins de la Grèce classique. Le dieu
Hadès est par ailleurs assez discret dans la mythologie grecque. Hadès est
essentiellement associé à des légendes mythologiques impliquant des héros célèbres tels
qu'Orphée, Thésée et Héraclès, qui seront, dans la mythologie, parmi les rares mortels à
parvenir à le rencontrer. De plus, le dieu Hadès sort généralement rarement du royaume
des morts. Il le fit une fois, ce, pour enlever la déesse Perséphone qui le rencontra par la
force des choses (lire sous Perséphone) et une autre fois pour se faire soigner sur
l'Olympe des dieux grecs. Ce, en raison de la blessure que lui avait infligée par sa flèche
empoisonnée : le héros Héraclès, fils de Zeus.
Hadès et Perséphone
Enfin, Hadès étant plutôt souvent habitué, à voir les gens le servir et le redouter, car tout
le monde, parmi les habitants de la Grèce antique, craint le pouvoir du terrible Hadès ;
pourtant, il fut toutefois et souvent bien oublié, et rare de rappeler, qu'Hadès n'est pas
toujours omnipotent à ce qui lui précède. Car le dieu originel, Éther, par exemple,
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Chapitre : XXXX – HADÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
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Hadès et Perséphone
AMOURS DES DIEUX - HADÈS
Le dieu Hadès épousa après l'avoir kidnappée et enlevée : la déesse Perséphone,
respectable fille de la noble déesse Déméter la Terre (lire sous Déméter, et lire sous
Perséphone la Prospérité).
IMAGE DE LA REPRÉSENTATION D’HADÈS
Hadès, Hadès et Perséphone, Bord du Styx, & Hécate (sur la dernière image)
Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE XXXX – HADÈS
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Chapitre : XXXX – HADÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
demeurait jadis, dans la mythologie grecque, l'une des rares divinités hellénistiques à
pouvoir contraindre de par son propre pouvoir, l'insondable dieu des défunts, Hadès,
qui régissait la Mort d'après la croyance de la civilisation hellénique ancienne. Le dieu
Éther étant historiquement une divinité apparue antérieurement aux croyances sur le
dieu des Enfers (Hadès). Ce lien trouvait corrélation également entre le dieu Titan
Océan et le dieu olympien Poséidon, du moins, ce, jusqu'à la Guerre des dieux
remportée par le clan des Olympiens contre celui des Titans, dans la mythologie
grecque. Le dieu Hadès possédait des troupeaux qui paissaient dans « l'île d'Érythie »,
sur « l'île Rouge » ; lesquels troupeaux étaient habituellement gardés par le berger
Ménoétès. Un autre de ses serviteurs serait le fils de Zeus : le dieu Arès (lire sous Arès).
Il faut savoir que le dieu Hadès fut parfois représenté comme étant l’un des anciens
maîtres divins qui régissaient l'art du feu : Hadès, infernale divinité ancienne qui
demeure le dieu du feu terrestre prompte { animé celui de tous volcans que l’on disait
alors contrôlés par le dieu des morts (lire sous Héphaïstos cependant). À l'instar du dieu
Héphaïstos fils de Zeus : Hadès (le Feu) s'oppose sur ce principe au dieu suprême
Poséidon (l'Eau). Mais se complémente avec son autre frère : le divin Zeus, le dieu
suprême des dieux (l'Air).
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Quelques mots sur les Moires de la mythologie grecque
LES DÉESSES MOIRES
LE DIEU HADÈS ET LES DÉESSES MOIRES
Clotho, Lachésis et Atropos
Enfin, dans la mythologie grecque, le dieu Hadès s'accordait également le conseil des
déesses Moires qui sont le Principe de la Mort, dans la mythologie grecque (lire sous
Hébé, lire sous Ilithye). Dans la mythologie grecque, les Moires - en grec ancien
littéralement se traduisant : soit « les Portions de destin assignées à chaque homme »,
soit : « Celles qui punissent avec le pouvoir de la Mort, l’orgueilleuse race de mortels qui
préféra aux dieux la cupidité plutôt que les bienfaits désintéressés de la Terre » (c'est-àdire : « de la Terre des dieux », selon la traduction ancienne) : Sont des divinités du
Destin implacable. Elles sont assimilées « aux Parques » dans la mythologie romaine.
Dans la Mythologie, le travail de filage qu'elles effectuaient était considéré comme
achevé, ce, qu’au moment de la naissance. Ou alors, il était dit que ce travail se
poursuivait pendant toute la vie humaine jusqu'au moment où tout le fil avait été
entièrement déroulé du rouet des Moires (autre version).
Dès lors, Les images employées par les poètes pouvaient varier selon ces deux versions
mythologiques connues. Dans la mythologie grecque classique, « le Destin » était parfois
personnifié par les Moires, ce, de façon distincte de Zeus ; même si le Destin encore
bien différencié de « la Destinée » : était parfois confondu avec Zeus. En général, Zeus
et les autres dieux paraissaient soumis au Destin régit par les Moires ; ce, comme
l'affirma l'auteur Eschyle dans : « Prométhée enchaîné ». Dans l'ordre des choses, les
déesses Moires étaient présentes lors de plusieurs grands événements, notamment lors
de « la guerre des Géants » par exemple, ou encore lors du « Mariage de Pelée et de
Thétis » et au cours duquel elles chantèrent en dansant ; ainsi que les déesses Moires
interviennent pour ramener la Paix dans le Royaume de l'Olympe, lorsque les dieux à
l'unisson réclamaient à Zeus l'immortalité, ce, pour leurs conjoints ou éventuellement
pour leurs enfants mortels. L'une d'elles, Lachésis, la fille de la déesse Ananké (la
Nécessité) : possédait en outre une fonction spécifique. La mythologie grecque lui
attribuait le rôle de conserver sur ses genoux, « des sorts et des modèles de vie » destinés
lors de cérémonies : aux mortels. Et à la suite desquelles les âmes des défunts sur le
point de revenir sur la Terre se voyaient alors astreintes à ces dits «sorts». Les âmes
étaient alors liées : soit à des humains, soit à des animaux, ou des plantes, des végétaux,
ou encore à des minéraux ou à des pierres, etc. Ce, quand les sortilèges des Moires
correspondaient au mieux avec le but de la réincarnation future de toute âme. Jadis,
dans la mythologie très ancienne : les déesses Moires étaient les déesses du Savoir et le
très haut symbole de trois nécessités vertueuses indissociables : il s’agissait du grand
pouvoir du Temps, de celui de la Santé et de celui de la Jeunesse, que ces puissantes
déesses ancestrales accordaient aux mortels et aux dieux, aux aléas de leurs caprices.
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LES TROIS MOIRES
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La naissance de Zeus, le maître de l’Olympe, substitua le règne de son propre père
Chronos (lire sous Chronos). Et il en découle que les déesses Moires en reçurent dès lors
d’autres attributions divines. Elles faisaient dès lors ainsi partie de la très redoutée
catégorie des « dieux Oracles » – quand elles sont reconnues toutefois comme étant
oraculaires, { l’instar parfois des déesses Titan Mnémosyne et Phoebe (Grand – mère
du dieu Apollon) ou { l’exemple des dieux originels Nérée et Éther (lire sous Hermès,
lire sous Apollon). Et bien entendu, comme les dieux Hadès et Hermès Psychopompe :
les déesses Moires avaient le pouvoir d’écarter la mort du chemin de certains mortels.
Ce qu’elles faisaient rarement toutefois, et que pour des destinées d’âmes étant appelées
{ disposer d’une trajectoire de vie particulière, au renfort d’un point de vue divin.
Les Moires se prénommaient : Clotho, Lachésis et Atropos et présidaient à la naissance,
à la vie, et à la mort des humains et des créatures mortelles. Même le dieu souverain
Hadès, leur devait un absolu respect, dans la mythologie grecque, car nul, ni créatures
mortelles, ni dieux, ne pouvait braver le destin qu'elles orientaient par leur tissage divin.
On les dit parfois filles de Nyx ou de Thémis (dans la version authentique). Par ailleurs,
on les disait être les meilleures « baby–sitter » du monde grec, bien que peu d’exemple
furent conservés. Seule notation à ce propos : « car elles chassaient de leur présence, le
danger et le mauvais sort ». En référence au fait mythologique indiquant que peut – être,
les déesses Moires veillèrent – elles d’après l’ancienne tradition sur Adonis fils de
Myrrha confié à Perséphone par Aphrodite ; et sur Énée fils d’Aphrodite et fondateur
de Rome (Italie) après la Guerre et la Chute de Troie (Haut lieu de la Grèce sous l’Asie
mineure). Selon des données rares.
Troie : Ville et ancien symbole de la puissance de Zeus
Ancienne ville du nord – ouest de l’Asie mineure. Elle est aujourd’hui localisée dans la ville d’Hissarlik. Hissarlik étant
aujourd’hui un petit village de la Turquie, situé quant { lui { l’entrée des Dardanelles, où se trouvait jadis l’ancien site
de la ville antique de Troie. Capitale de la Troade par excellence, la ville de Troie fut le triste théâtre de la Guerre de
Troie, épisode légendaire raconté par Homère dans l’Iliade. Après l’enlèvement de la princesse Hélène par le Prince
troyen Pâris. Les Achéens grecs assiégèrent la cité. Dont ils s’emparèrent finalement grâce au stratagème du cheval de
Troie. Détruite vers le XIIème siècle avant Jésus – Christ. La cité de Troie prit { l’époque hellénistique le nom d’Ilion en
hommage { l’un de ses deux fondateurs (lire sous Chrysaor). Incendiée par les nouveaux Romains en 85 avant Jésus –
Christ, Troie fut reconstruite par Sylla. Sylla étant un général et homme politique romain né en 138 avant Jésus –
Christ et mort en – 78. Il fut le Légat de Marius, puis nommé Consul en – 88, il mit fin à une guerre sociale. Finalement
destitué par Marius, il entra dans Rome à la tête de ses légions, tandis que Marius s’enfuyait en Afrique. Sylla partit
ensuite affronter Mithridate et c’est ainsi qu’il s’empara d’Athènes en - 86. Il s’y fit nommé dictateur { vie en – 82.
Massacrant ses opposants et tentant d’instaurer un nouveau régime tyrannique. En – 79, { l’apogée de sa puissance
politique et militaire, il abdiqua et se retira à Cumes, où il mourut un an plus tard. C’est { la fin du XIXème siècle, qu’un
archéologue du nom de Schliermann entreprit des fouilles qui attestèrent de l’existence des neuf couches de
fondations de la ville de Troie, datant d’une époque lointaine et sur période allant globalement du IVème millénaire à 400 avant Jésus – Christ. Dont la découverte des vestiges de la Troie VIII la ville hellénistique, et de ceux de la Troie IX
la ville romaine qui en faisaient vraisemblablement partie.
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Chapitre : XXXX – HADÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Les personnages : Perséphone, Hadès et Perséphone (ou Zeus et Phoebe)
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Bon à savoir :
Les Cariatides
Les déesses Moires étaient jadis très redoutées des habitants et des dieux d'après les
récits de la Grèce ancienne. Car les auteurs expliquaient à leur propos qu'elles pouvaient
remettre en question le pouvoir de chaque dieu. Y compris celui du puissant Hadès.
C'est pourquoi celui - ci cherchaient à les diviser, et à les séparer pour affaiblir la
puissance de leurs pouvoirs. D'autre part, les Moires furent parfois considérées
également comme des déesses du ciel, aériennes, purifiant l'air, et apportant aux
hommes le ciel bleu. Du moins, quand elles sont bien aspectées ou de bonne humeur.
Puis, assimilées parfois avec les Nornes protectrices de l'Arbre de Vie : les Moires,
quant à elles, coupaient la trame de la Vie. Elles furent durablement associées à la
Fatalité et à la Mort. Mais pourtant, les Moires la protègent tout autant en cas de besoin
(la Vie). Il faut savoir que les Moires contrôlent le temps temporel. Elles ont conscience
de tous les événements. Elles n'aimaient point les mensonges des dieux, ni ceux des
hommes. Elles accèdent à toutes les mémoires. Passées, présentes et futures. Elles sont
donc d'une absolue justice envers tout. Elles sont en mesure d'obtenir à toute époque
antique, justice. Les Moires reçoivent et obtiennent toujours gain de cause, dans le
temps et ses diverses durées. C'est pourquoi négocier avec les Moires, restait une chose
certainement fort difficile pour les dieux, même ceux parmi les plus puissants. Et
davantage pour les Hommes et les mortels. On les disait « vieilles et ridées », mais parfois
est-ce plutôt tout le contraire. D'une foudroyante beauté, leur regard en tout temps est
absolument juste et sain. Puisqu'elles connaissent les secrets de la vie et de la mort. Elles
ne craignent pas grande chose. Elles disposaient parfois des pouvoirs de tous les dieux
de la mythologie grecque. Pensait-on. Et toutes ces qualités sont divisées entre elles,
sous trois formes réunies en une seule entité plurielle : les Moires. C'est pourquoi elles
avaient interdiction d'intervenir dans les litiges entre les dieux. Mais elles tiennent la vie
des hommes et des créatures sur la Terre. Elles assurent le bon fonctionnement de tous
les cycles. Elles offraient de précieux présents. Elles savaient parler tous les langages.
Pour ce motif, elles sont très importantes dans la mythologie grecque. Elles assistent à
certains événements majeurs. Les Moires pouvaient même remettre en question les
trois pouvoirs divins suprêmes qu'étaient ceux des divinités : Zeus, Poséidon et Hadès
dans l'ancienne époque hellénistique. Dans la mythologie grecque ancienne. Les Moires
sont connues. Pour pouvoir, notamment, avoir le don de remettre les choses de
l'existence dans le bon ordre établi des éléments. Elles envoient les Trois Grâces. Elles
protègent le cadre de l'Univers par Hestia. C'est pourquoi le dieu Hadès les redoutait
fortement. Car les Moires sont la Justice entre les trois mondes régis par les anciens
souverains divins. Il était donc considéré que les Moires pouvaient déjouer les
manigances et les mensonges du dieu Hadès, notamment. Les Moires servaient souvent
la déesse Thémis, et Zeus, le roi divin du Ciel, la Justice du Ciel. Dans et d'après la
tradition mythologique originelle de l'ancien temps. C'est ainsi qu'elles sont également
les puissantes déesses de la Destinée. Les habitants de la Grèce antique pensaient qu'il
ne fallait jamais aller déranger les Moires. Car leur intelligence est si redoutable que rien
ne garantissait à celui qui se risquait à aller les trouver, d'être exaucé. Elles siégeaient au
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Chapitre : XXXX – HADÈS
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Concernant quelques notes sur les déesses Moires :
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sommet de toute trame de vie, même quand la trame de vie concernait celle des autres
dieux parmi leurs semblables. La conception mythologique les considérait autant
comme les tenantes de chaque destin. Pour la vie de chaque être, et de chaque homme.
Les Moires sont donc finalement servante du Destin.
Tandis que la déesse Éos, l'Aurore, servait quant à elle, la douceur de la Destinée.
Les personnages mythologiques : Eurydice, Orphée, Hermès, Charon dans une scène se déroulant au bord du Styx
Hadès est à l'origine de toute cessation complète et définitive de la Vie terrestre. Il
envoyait le faucheur Thanatos détruire ou provoquer toutes formes de morts, qu'elles
soient violentes, naturelles ou accidentelles. Souvent, il est donc, pour les grecs, à
l'origine « du danger » qui génère « ladite mort ». Par exemple, Asclépios (fils d'Apollon),
dans la mythologie, trouvera pourtant comment lutter contre le ralentissement extrême
des fonctions vitales, qui donne généralement la fausse apparence de mort, mais dont le
processus de mort restait encore réversible, grâce au développement des connaissances
dans l'art de la médecine ; qu'Asclépios exploita grâce à ses mentors, notamment :
Chiron le Centaure. Le dieu Hadès, s'en plaignit à Zeus (son frère). Et Asclépios fut tué
pour ses sacrilèges et son aide aux mortels indignes. Hadès provoquait l'arrêt de la Vie,
la Mort cérébrale, mettant fin irréversiblement à toute activité vitale du cerveau, ce qui
correspond généralement à la définition légale de la mort, de nos jours. Dans la
mythologie grecque, Hadès régissait les décès brutaux des personnes, même en bonne
santé apparente. Telles étaient ses attributions divines dans la mythologie. Comme les
grecs de l'Antiquité ne pouvaient pas s'expliquer toutes les morts qui les accablaient,
Hadès était bien souvent rendu responsable de tous ces décès inexpliqués. Il envoyait,
selon les croyances anciennes, les facteurs de mortalité sur la Terre. On le rendait à
l'origine également de toutes les souffrances les plus terribles. Il était rendu coupable
parmi les dieux olympiens, de la cause des regrets et des chagrins des mortels. Hadès
provoquait les pulsions meurtrières, ou auto - destructrices, ou simplement
destructrices, en s'opposant aux pulsions de Vie et en s’opposant à l'instinct de survie
(qui découle de Déméter et Zeus). Mais généralement, dans la mythologie grecque, la
mort était expliquée par le fait d'une décision des Moires. Ensuite, Thanatos fut désigné
comme l'exécutant d'Hadès, qui dès lors, ne fut plus autant impliqué personnellement
comme exécutant du phénomène funèbre. En raison de ce qui précède, Hadès est un
dieu haï et des dieux et des mortels. Les anciennes civilisations pensaient qu'Hadès
rendait capricieux le Temps (Chronos), à qui, jadis, le phénomène de la Mort était
précédemment attribué sous : « Chronos, le faucheur ». Et jusqu'à son mariage avec
Perséphone, du moins, qui le bonifia et le rendit parfois bien plus clément envers
certains mortels, elle - même (Perséphone) pouvant se montrer d'une sévérité effroyable
[...], Hadès fut considéré comme un dieu néfaste et destructeur dans la mythologie.
Néanmoins, plusieurs autres dieux grecs servent les actes et volontés d'Hadès, tels que :
Nyx, Pan, Arès ou Éris, jadis. La déesse Déméter, Zeus et quelques autres divinités le
contraient, parfois, selon la tradition dans les temps anciens.
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Le rôle du dieu Hadès
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Son nom désignant littéralement dans l’ancienne traduction : « Le lieu infernal reconnu
en souvenir des grands hommes qui affrontèrent les dieux et tentèrent de renverser la
pauvreté du monde dans l’espoir d’obtenir des richesses malgré tout sans valeur aux yeux
du monde des dieux ». Son rôle véritable sera donc très particulièrement lié à la
conception et la création par les dieux : de l’espèce et de la race humaine, et plus
particulièrement dès la capacité de l’Humanité seule à savoir nourrir les superstitions
mythologiques les plus diverses. Bien que la naissance du Tartare remonte à bien avant
celle de l’Humanité, puisqu’il y est ici apparu en même temps que Nyx, et parfois
engendré par le Chaos originel (lire sous Nyx, lire sous Rhéa cependant). Il symbolisait
selon certains auteurs « l’Extrême de l’Occident » sur le territoire duquel Occident se
trouvait localisée l’une des Portes des Enfers. Le Tartare assimilé avec « les Enfers
chrétiens » selon la conception chrétienne, se trouvait d’après sa légende : autant éloigné
de la Terre (Gaea et Rhéa), que celle - ci l’était du Soleil (Hélios). C'est-à-dire que ce lieu
maudit était d’après la mythologie grecque classique diamétralement situé { l’opposé de
la lumière des dieux. Et ce qui, plus tard, s’assimilera naturellement avec la Lumière de
Dieu, mais selon les croyants de la religion chrétienne. Ce qui place l’Humanité de cette
époque antique et la Terre qui l’abrite généralement exactement au milieu de ces deux
principes spirituels importants. La description astronomique qui concerne le lieu du
Tartare le situait généralement autant jadis entre l’Espace de la planète Mars (le dieu
romain de la Guerre et correspondant au dieu Arès, lire sous Arès) et la planète Jupiter
(assimilé au domaine personnel de, et à : Zeus le Souverain suprême des dieux grecs).
Les Romains offrant à leurs propres divinités des planètes universelles et visibles dans
le vaste domaine que représente notre superbe et non moins actuelle Galaxie. Le lieu du
Tartare fut donc localisé en vertu de sa légende mythologique non loin de la célèbre
« ceinture d’astéroïdes », mais réellement entre les planètes Mars et Jupiter selon la
conception propre aux visions de l’époque romaine. Du moins d’après les indications
mythologiques modernes. Dans la Mythologie grecque classique, placé sous et/ou au –
del{ du domaine de l’Érèbe avec lequel il se confond le plus souvent, et plus
tardivement : le Tartare était jadis une vaste prison divine où souffrent de mille
châtiments cruels : les Ombres de ceux qui ont commis des actes particulièrement
néfastes. Tels que dans les légendes des Titans, dans celles des Géants, ou encore dans
celles des Danaïdes, d’Ixion, de Sisyphe ou encore de Tantale par exemple. Par acte
néfaste, il était entendu « des actions mettant en péril l’ordre divin (lire sous Thémis) et
menaçant la Vie universelle (lire sous Mnémosyne). Les mauvais exemples constatables
de par le déroulement et de par l’histoire de leurs mythes respectifs dans la tradition
antique sont, selon l’auteur Platon : « une leçon permanente offerte aux hommes et aux
initiés susceptibles de régénérescence ». Ainsi le monde d’Hadès abrite des démons de
toute sorte, des monstres, créatures infernales, des dieux déchus ou des héros
désavoués.
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Quelques mots supplémentaires sur le Fleuve Tartare
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Quelques mots sur les Grées
Les Grées sont le plus souvent confondues avec les déesses Moires (lire juste
précédemment) car elles sont chacune représentées au nombre de trois. Cependant,
leur nom anciennement selon la traduction du Grec ancien voulait dire : soit « Celles qui
sont grises comme les tristes femmes des Grecs », soit encore : « Celles qui sont furieuses
contre la culpabilité d’Arès le très coupable ». Dans la mythologie hellénique ancienne :
Les Grées sont les filles des dieux Géants : Céto et Phorcys. Eux – mêmes des
descendants directs du dieu originel Pontos (frère d’Ouranos l’Univers et d’Éros
l’Harmonieux) et enfants de Gaea la déesse Mère, selon la description de la généalogie
mythologique originelle. Elles furent considérées comme d’anciennes divinités de la
mer, ce qui est possible. Mais elles étaient supposées être également les déesses de la
Vieillesse, qu’elles rendaient heureuse ou malheureuse, influençant quelques fois aussi
la beauté ou la laideur morale notamment. Comme la déesse Gérès et le dieu Chronos
(lire sous Chronos), selon leur bon vouloir, les mortels restaient moralement jeunes, ou
devenaient moralement vieux par l’esprit. Ces critères concernant la Beauté, étant quant
à eux régis également par les merveilleuses déesses Océanides filles du dieu Titan
Océan qui patronnait { tous les océans et { toutes les mers, avant l’arrivée des
Olympiens. Selon un rôle mythologique que reprendra Poséidon pour le compte des
Olympiens (lire sous Poséidon). Les Grées quant à elles, sont les déesses à la chevelure
grise et se nomment : Dino, Ényo (« différencièrement » de l’épouse d’Arès – lire sous
Arès) et Péphrédo. Elles possèdent les élixirs de beauté. Bien qu’elles étaient parfois
considérées d’une laideur certaine. La mythologie grecque ne leur donnait généralement
qu’une seule dent et qu’un seul œil, uniques pour chacune en même temps. Ainsi, comme
les Gorgones au nombre de trois également : les Grées sont considérées comme des
membres du clan des Phorcides, soit les descendants de Phorcys. Parfois représentée
sous l’aspect terrifiant d’une truie universelle et archaïque mais néanmoins rendue {
l’origine de la vie dans le désert. Les Grées habitaient soit au pied du mont Atlas selon le
nouveau mythe de Persée, soit dans le pays des Cimmériens. C’est l{ que le héros grec
indiqué se rendit jadis afin de connaître l’emplacement secret du repère de Méduse
protégée de ses sœurs immortelles : les Gorgones. Car seules les Grées savaient où
Méduse se terrait cachée. Ainsi, révèrent – elles à Persée le secret de Méduse, les Grées
y furent bien contraintes par un odieux chantage du héros (lire sous Persée).
Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE XXXX – HADÈS
Remarque : Réf. sur la dernière note complémentaire au sujet du Tartare : l’auteur RJT
Sous – Chapitres :
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Les Moires
Les diverses parties géographiques des Enfers régis par le dieu Hadès
Les Grées
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXX – HADÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
LES GRÉES
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