Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXX HADÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
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HADÈS
PUBLIÉ SUR LE SITE DE MG : www.mythesgrecs.com
Article : Encyclopédie de TitiLatulipe
31. 01. 2008 12 : 18
Hadès, le dieu suprême des Morts
•Naissance et filiation
•Attributs
•Généralité
•Amour
Proposition de fiche descriptive complémentaire :
Hadès, le divin feu infernal
HADÈS, le grand patron des Ombres, sous les Esprits mortels
Définitions standard :
- Dieu des Enfers. Il fut identifié par les Romains à Pluton. -
Réf.: Encyclopédie 2005
- Dieu des Enfers, dans la mythologie grecque. Fils de Chronos et de Rhéa, il est
assimilé au dieu Pluton, chez les Romains. -
Réf.: Encyclopédie et Robert 2012
Hadès et Perséphone (lire sous Perséphone, sous Chronos, sous Déméter, sous Rhéa)
NAISSANCE ET FILIATION
Dans la mythologie hellénique ancienne. Le dieu Hadès est le fils du dieu Titan Chronos
(lire sous Chronos), et celui de la déesse Titan Rhéa (lire sous Rhéa). Hadès est le frère
naturel de Zeus le roi des dieux Olympiens ; celui de Poséidon (lire sous Poséidon), ainsi
que celui des déesses Hestia (lire sous Hestia), Déméter (lire sous Déméter), et celui
d'Héra la déesse du Mariage et des Unions sacrés (épouse officielle de Zeus - lire sous
Zeus, lire sous Héra, lire sous Hermès).
ATTRIBUTS
Dans la mythologie grecque, le dieu Hadès a pour attribution habituelle, au vu des
indications suivantes, les objets et animaux ci - dessous répertoriés : soit généralement,
possède-t-il dans la mythologie :
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le Kunée (Casque en peau de chien)
le Sceptre généralement à deux piques, source de son pouvoir, son arme divine
le Cyprès (l'Arbre sacré également consacré à la déesse Titan Mnémosyne - lire
sous Mnémosyne)
le Cerbère (le Chien géant à trois têtes, le terrifiant gardien qui surveillait le
royaume des Enfers)
et les quatre « Chevaux aux pelages de la même couleur obscure que celle propre au
manteau de la Nuit », ces destriers infernaux tirant le char du souverain des
morts selon la croyance européenne antique et dont les noms étaient
supposément dans la mythologie grecque moderne et selon certains poètes
particulièrement : Æthon, Alastor, Nyctéus et Orphnéus.
le Houx (*rare et ce n’est pas certifié par les autres auteurs anciens)
la Mouche*
Ses animaux sacrés sont parfois (rare):
le Chien, qui est pourtant le symbole de l’amitié par ailleurs
le Vautour, qui est le symbole de la mort dans la hiérarchie du monde naturel des
Rapaces, (« oiseaux chasseurs »)
le Serpent, qui est également le symbole du grand péché (lire cependant sous
Apollon et Asclépios)
Hadès et Perséphone, 330-310 av. J.-C., Peintre des Enfers,
Le Cratère Apulien, provenant de Canosa en Apulie, exposé à Munich
GÉNÉRALITÉS
Dans la mythologie grecque, le dieu Hadès gouvernait souverainement dans le monde
des Morts. Associé à celui des Enfers souterrains. Hadès patronnait le monde de l'au-
delà, car il est le maître des Ombres et des Défunts. Ceci étant dit, il est utile de rappeler
un détail mythologique peut - être intéressant cependant. En effet, le Royaume universel
de la Mort (Hadès) s'alliait toujours - toutefois d'après la mythologie grecque ancienne -
le dangereux voisinage et le pouvoir divin ambigu propres chacun à un autre dieu grec
ancien rendu influent plus tardivement dans la croyance hellénistique traditionnelle.
Et en effet, dans le cadre du domaine des mondes abstraits tels que conçus dans
l'Antiquité jadis, un nouveau dieu grec naquit et jeta le trouble dans le domaine des
Enfers d'Hadès. Il s'agit du plus jeune des dieux Olympiens, fils de Zeus également, car il
est le dernier d'entre les Olympiens. Après lui, ce sont plutôt des divinités
secondaires qui verront le jour. Effectivement, d'après la vieille tradition mythologique
liée au Panthéon grec ancien : ce jeune dieu prit le nom de Dionysos.
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Dans l'ancien temps, Dionysos était assimilé à Bacchus chez les Romains (lire sous
Dionysos, lire sous Eurydice où il est complice de Phébus lire sous Léto). Le dieu
Dionysos régissait le principe du Monde de la Folie. Tout autant que Dionysos
gouvernait sur le principe du monde « des Esprits fous », lui même ayant connu ce
stade de Folie psychique ; et l’ayant de surcroit vaincu, bien que frappé de la colère
d’Héra (lire sous Héra). Dionysos obtint le respect de tous dans l’Olympe, ce, en
ramenant sa propre mère Sémélé emprisonnée dans le monde des Enfers. Ainsi,
Dionysos brava les lois d’Hadès. Et Asclépios après lui également en ressuscitant les
morts (lire sous Apollon). Dionysos dont le précieux vin ouvrait aux hommes de la Terre,
les portes des voies les plus insoupçonnées. Était un dieu redouté des rois grecs. De ce
fait, dans les esprits de l'époque antique, ainsi il exista une certaine proximité
mythologique entre le Monde de la Folie et le Monde de la Mort. Tout d'abord, ladite
proximité mythologique indiquée se traduisait jadis par « le Mythe de Sémélé », une
amante de Zeus (lire sous le mythe de Sémélé). Le mythe de Sémélé est un mythe grec
ancien au courant duquel récit, Dionysos, le dieu de la Vigne : retourna de sa propre
personne dans le Monde obscur de la Mort pour y braver les lois principielles du dieu
Hadès, le dieu du Monde de la Mort et des Défunts, dans le cadre de la mythologie
grecque. Dionysos viola les lois des Enfers grecs pour y reprendre sa mère Sémélé,
défunte par Zeus (lire sou Héra). C'est ainsi que le dieu Dionysos personnification de la
Folie combattit le dieu suprême Hadès, la Mort. Et Dionysos marqua lors de sa venue
dans le monde des morts, certaines des lois des Enfers grecs. Et vraisemblablement, c'est
ainsi que le dieu Dionysos l'emporta provisoirement du moins sur le dieu des Enfers
(Hadès). La mortelle Sémélé fut ainsi rappelée à la résurrection de la vie par son fils
Dionysos, qui en devint l’un des symboles sacrés. Et c'est ainsi que Sémélé fut
exceptionnellement autorisée à rejoindre son fils Dionysos dans la céleste Olympe. Zeus
concéda ce prodige divin. Il le fit également pour Perséphone fille de Déméter (lire sous
Perséphone, Déméter). Olympe : Haut lieu céleste et célèbre, par excellence, parmi les
différents lieux mythologiques que les dieux grecs de jadis avaient prétendument créés
dans le cadre des récits de la croyance mythologique hellénistique. Lesdites Enfers
souterraines (Hadès), quant à elles, gardèrent semble-t-il un très mauvais souvenir de ce
passage du dieu des fous (lire sous Dionysos). Si bien que l'histoire racontait également
parfois, ce, dans les anciens récits mythologiques les plus divers, qu'une certaine folie y
régnait toujours. Dans les Enfers qui furent condamnées à accueillir les criminels et les
coupables et les mauvais esprits, les déments les y rejoignent. C'est ainsi que la Folie
régna également alors dans le monde des Enfers du dieu Hadès. Lieu rien n'est plus
jamais normal pour les hommes après la mort. C'est pourquoi, notamment, des suites de
la venue du dieu Dionysos en ces lieux infernaux (ou devenus infernaux, lire sous
Dionysos) : que la mort engendra de plus en plus de la crainte dans l’Esprit des Hommes.
Ceci reste certainement ce qui donna peut - être lieu par la suite dans le subconscient
collectif des auteurs antiques, et à l'origine dans l'esprit des Hommes : à toutes ces
peurs et à toutes ces craintes, le plus souvent justifiées par des récits animés et
provenant des témoignages des paysans un peu simple d'esprit, ou tirés des rêves
envoyés par les dieux aux dirigeants et gouvernants politiques des anciennes Cités
hellénistiques.
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Les habitants des Cités parfois rendues superstitieuses, s'en remettaient alors au sort de
leur Destin. D'où les nombreuses consultations des oracles divins, en cette époque
(lire sous Morphée par exemple). Les idées imaginaires sur le Royaume des Morts
suscitaient généralement dans l'Antiquité grecque déjà, et puis ce peut - être encore
jusqu'à aujourd'hui dans nos propres consciences et mémoires humaines, la peur de la
Mort. Ladite peur de la Mort pouvait conduire paradoxalement à la Folie. Ainsi fut-il
établi par certains des auteurs de cette époque antique, mais y compris par ceux de
toutes les époques qui s'enchaînèrent ultérieurement, que la Folie et la Mort ne furent
pas toujours dissociées, mais parfois plutôt deux idées complices et bien
complémentaires.
Quelques mots sur : Les Enfers grecs
LES MAUDITS ENFERS
Les Enfers : Infernus en latin, sont le lieu bas ; et restent donc le séjour et le lieu de
supplices subis par les damnés, après la Mort, dans la mythologie grecque. Ils
correspondent à un lieu de souffrances permanentes. Le Paradis : Paradeisos du grec
ancien reste un jardin divin, et correspond au séjour enchanteur toute âme juste
gagnait son repos éternel, après s’être libérée de l’ombre de la mort. Il est supposé être
un lieu de ravissement et de plaisir éternel, après la vie terrestre du commun des
créatures mortelles.
Dans la mythologie grecque, les Enfers du dieu Hadès désignent le royaume des morts.
C'est un lieu souterrain règne le dieu Hadès. C’est un monde qui échappe aux lois de
Zeus. Bien que Zeus prime toutes les lois terrestres. C'est la raison pour laquelle il est
souvent évoqué la notion connue sous l'appellation du « Royaume d'Hadès ». C'est ainsi
que « Le concept des Enfers » - ou « Le concept du Paradis » correspondant avec celui de
« l’Élyséon » ou avec celui « des Champs Élysées », c'est-à-dire : « Le séjour des âmes
vertueuses dans l'au delà », dans la mythologie grecque : n'a absolument rien à voir
avec celui conçut dans les croyances du christianisme ultérieur. Le Royaume d'Hadès
est l'endroit toutes « les psychés » se rendent après la mort. Cependant, ce n'est pas
un endroit de damnation éternelle mais plutôt un royaume où toutes les âmes sont
retenues, un peu comme des ombres sans force, ni sentiments, n'étant qu'une pure
présence d'un passé à jamais aboli sur la Terre. Ces ombres étaient parfois supposées
pouvoir reprendre amèrement vie, ce, si du moins elles étaient évoquées selon des rites
particuliers, notamment et en général, par le fait ou lors d'une libation de sang, rendue à
même le sol. Les Enfers sont traditionnellement situés à une extrême profondeur sous la
Grèce et l'Italie, s'étendant jusqu'aux extrêmes confins du monde. Les Enfers sont limités
par le Royaume de la Nuit régit par Nyx et sa fille Hécate, meilleure amie d’Artémis. Mais
pendant l'Antiquité, les Grecs et les Romains s'accordaient sur le fait que toute
anfractuosité ou caverne insondable pouvait mener aux Enfers (grottes de Cumes, Cap
Ténare au sud du Péloponnèse...). Jadis, il était dit qu'il était possible, semble-t-il,
d'accéder aux Enfers du dieu Hadès, ce, depuis le monde des vivants par plusieurs
chemins secrets aux humains, lesquels donc leur étaient inconnus. Les Entrées du
monde des morts étaient supposées se trouver auprès de l'Averne, du Ténare, et au
pays des Cimmériens, notamment. À l'entrée des Enfers se tenait le chien de garde :
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Cerbère, qui empêchait alors tout mort d'en ressortir. Seuls Héraclès, Psyché, Thésée,
Orphée, et Énée ont réussi à en sortir et à revenir parmi les vivants de la surface de la
Terre. Le héros Ulysse quant à lui s'en approcha dans l'épisode de « la Nekyia » (lire sous
Ulysse). L'Enfer tel que décrit par la mythologie grecque classique est très différent de
celui que l'on retrouve dans la Bible, puisque « L'Hadès » (les enfers grecs selon la
nouvelle appellation mythologique moderne et plus récente) est un lieu toutes les
âmes se retrouvent après la mort. Cependant, contrairement à d'autres croyances,
certaines y sont punies éternellement dans le lieu qui désigne Le Tartare, par exemple ;
ce, en y subissant des châtiments et des tortures physiques et/ou psychologiques
nombreux ; tandis que d'autres y obtenaient une existence plaisante, laquelle se réalisait
dans « les Champs-Élysées ». Mais de plus en plus, les Grecs ont fini par différencier « le
Destin des âmes », ce, en fonction de leurs mérites ou démérites respectifs. Cela fut le cas
jusqu'à ce que les grecs, peu à peu, admettent que « les âmes des justes » s'envolaient
vers les astres créés par les dieux (l'histoire des constellations lire sous Zeus,
Mnémosyne).
La traversée du fleuve Styx dans les Enfers (lire sous Styx)
Les Parties du Royaume d'Hadès, constituant les Enfers
Dans la mythologie grecque, "Les Inferni", soit "les Enfers", sont constituées de
nombreuses parties, dont les suivantes :
L'ÉRÈBE
C'est en ce lieu, que, jadis, devaient attendre les âmes de ceux dont les corps n'avaient
pas été enterrés ou n'avaient pas encore obtenus de sépultures, selon les rites
traditionnelles de la civilisation grecque. Ils devaient y rester pour une période de cent
ans. Dans l'Érèbe se trouvaient : « le Palais de la nuit » (Nyx et Hécate), le gardien
Cerbère (le Chien d'Hadès), les infernales Furies et « La Mort » en elle même :
Thanatos.
L'ÎLE DES BIENHEUREUX
L'auteur Homère évoque néanmoins « L'île des Bienheureux », sur laquelle quelques
élus eurent définitivement accès à leur séjour du repos éternel après leur vie sur la
Terre. En ce lieu béni, les âmes des morts pouvaient jouir d'une béatitude éternelle et
acquise. Néanmoins tous les héros grecs n'y étaient pas forcément admis, puisque le
héros Ulysse rencontra dans les Enfers : les âmes d'Achille, de Ménélas et même celle
d'Héraclès, semble-t-il, mais ce plutôt et du moins : dans « l'Érèbe des Mondes ».
La déesse Perséphone avant le rapt perpétré par Hadès
LE TARTARE
« Le Tartare » était la région les criminels mythiques, célèbres ou non, recevaient
leur punition. Ainsi y figureront pour exemple d'après Homère : « les Danaïdes »,
« Ixion », « Sisyphe » (lire sous Sisyphe), « Tantale », « Japet », « Prométhée »,
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