
lui sont indispensables dans presque toutes les
circonstances de sa vie.
Il existe un si grand nombre de plantes ayant
des propriétés utiles que nous devons penser raisonna=
=blement qu’elles en possèdent toutes plus ou moins,
et nous de devons accuser que notre ignorance des doutes
que nous avons de l’utilité de quelques unes. La
Médecine a su tirer parti, pour combattre les
maladies qui nous affligent, de celles qui renferment
des poisons dangereux auraient pu nous porter à mé=
=connaître les bienfaits du créateur. Dans ce cas la
nature semble nous avertir du danger, car
presque toutes les plantes nuisibles, ont un aspect
triste et repoussant, ou elle exhalent une odeur dés=
=agréable qui nous en éloigne.
Ne voulant parler ici que des plantes les plus
communes, de celles qui se rencontrent à chaque
pas dans les prés, les champs et les bois qui nous
entourent, je ne mentionnerai que celles dont
l’emploi peut être utile. Pour aider à les reconnaî=
=tre, je dirai quelques mots de leurs formes ou de
leurs couleurs, quelquefois même, j’en donnerai un
dessin en miniature, en indiquant leurs usages
ou les dangers qu’elles présentent si elles sont
vénéneuses. Je les réunirai par groupes ayant
égard aux banalités qu’elles habitent de préférence.
Devant publier un travail particulier sur les
arbres et les bois qu’ils fournissent, je négligerai
ici cette intéressante partie de la végétation
pour ne m’occuper que des arbustes, herbes, fougères,
mousses, lichens, etc.