www.biologievegetale.be Pyrus Règne : Plantae Embranchement : Spermatophyta Sous-embranchement : Angiospermes Classe : Eudicotylédones, Noyau des Eudicotylédones, Rosidées, Fabidées Ordre : Rosales Famille : Rosaceae Genre : Pyrus Description générale Ce genre comprend une vingtaine d’arbres de deuxième et troisième grandeur originaires d’Eurasie et d’Afrique du Nord. Le poirier, qui était déjà cultivé au temps des Celtes, a complètement disparu des forêts pour ne se retrouver que sous diverses formes horticoles dans les vergers. Les cultivars fruitiers ont dépassé en nombre les formes sauvages. Une centaine de cultivars fruitiers sont commercialisés sous forme de tiges ou de buissons. Dans la classification traditionnelle, ce genre faisait partie de la famille des Malaceae. Dans la classification APGIII, ce genre se trouve désormais dans la famille des Rosaceae. Morphologie Morphologie générale Arbres de deuxième et troisième grandeur Écorce Fissurée et écailleuse Rameaux/Tiges Rameaux courts généralement épineux et vulnérants Bourgeons Glabres et écailleux, non appliqués sur le premier rameau Feuilles ● ● Inflorescence Caduques, alternes, simples, entières, elliptiques à obovales, glabres Longuement pétiolées, à pétiole non aplati Corymbes Fleurs ● ● ● ● Fruits Enracinement potentiel Hermaphrodites, à symétrie radiaire Calice à 5 sépales Corolle à 5 pétales blancs 20 à 30 étamines ; ovaire infère à 5 styles non soudés à la base Drupe piriforme à endocarpe cartilagineux Oblique, puissant Classification et identification des espèces Especes étudiées Pyrus communis Remarques Le bois jaune rosé très homogène du poirier prend un beau poli et est encore plus recherché que celui du pommier pour le tranchage et l’ébénisterie. C’est un bon combustible qui fournit un charbon de première qualité. Contrairement aux pommiers, les poiriers ornementaux sont peu nombreux : leur floraison est brève et seules quelques variétés sont réellement décoratives. On rencontre fréquemment en zone urbaine un poirier ornemental chinois, Pyrus calleryana. Cet arbre peut atteindre 15 m de haut et s’adapte à tous les sols y compris les plus secs. Il résiste très bien à la pollution urbaine. Actuellement, les rares individus non cultivés se rencontrent dans les haies et les lisières. Ce genre a fort souffert du feu bactérien lié aux Rosales. Cette bactérie originaire d’Amérique du Nord, Erwinia amylovora, a fait énormément de dégâts. La bactérie qui s’introduit par les fleurs, les jeunes pousses ou des plaies de cicatrisation se développe sous climat maritime doux.