Évaluation économique de la biodiversité et des services

L’évaluation économique des services
rendus par la Nature
Jean Michel Salles
CNRS, UMR LAMETA, Montpellier
Journée de formation des Commissaires enquêteurs
16 mai 2012, Mas de Saporta
Menu : 1. Introduction
L’économie et la nature : un peu d’histoire
2. Evaluation économique de la nature :
pour quoi faire ?
Des valeurs peu marchandes
Informer les politiques publiques
3. Evaluation économique de la nature :
comment ?
L’approche économique de la valeur
Vers des valeurs économiques totales ?
La notion de service écosystémique
4. Évaluer les SES : méthodes ?
Approches basées sur des coûts observables
Méthodes basées sur les « préférences »
5. Controverses et limites
La monétarisation (et marchandisation)
Le traitement du temps et des dynamiques
Les acteurs
6. Perspectives
Évaluer économiquement la nature :
pourquoi est-ce un problème ?
La Nature n’a généralement pas de prix.
N’étant pas produite, ce n’est a priori pas une marchandise
Certains de ses éléments peuvent l’être :
S’ils font l’objet de droits bien définis
Si les transactions sont possibles (techniquement, légalement)
Le marché foncier est une base importante
Mais le prix du foncier (terres agricoles, boisées, terrains de
chasse…) ne reflète que les éléments susceptibles d’être
valorisés (production, habitat, spéculation ?)
De multiples avantages ne le sont pas, ou incomplètement
C’est ce que les économistes qualifie d’« effets externes »
L’évaluation économique vise à permettre une intégration
raisonnée de ces effets dans des décisions
Évaluations économiques : pour quoi faire ?
Deux rôle distincts, éventuellement complémentaires :
Ex post : fournir une référence pour des calculs
d’indemnisation des atteintes aux écosystèmes
Ex ante : intégrer l’environnement à parité avec d’autres
enjeux dans l’évaluation des projets (aménagement,
investissement, transport) et les décisions publiques
Évaluer économiquement la nature
La conception économique de la valeur :
Anthropocentrée : basée sur le bonheur des (seuls ?) humains
Subjective : chacun est le meilleur juge de ses préférences
Utilitariste (conséquentialiste) : maximiser le bien-être
Marginaliste (on ne mesure pas, on compare)
Un objet a de la valeur s’il est utile et rare
La nature est-elle utile ?
• Qu’est-ce que ça veut dire ?
Est-elle toute utile ?
La nature est-elle rare ?
• Qu’est-ce que ça veut dire ?
Sa dégradation a-t-elle un coût ?
Est-elle substituable ?
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