Si des patients doivent arrêter l’éfavirenz, l’emtricitabine ou le ténofovir disoproxil, ou s’il est
nécessaire de modifier les doses, ils devront prendre des médicaments contenant de l’éfavirenz, de
l’emtricitabine ou du ténofovir disoproxil séparément. Atripla ne doit pas être pris en même temps que
d’autres médicaments contenant de l’éfavirenz, de l’emtricitabine ou du ténofovir disoproxil, ou de la
lamivudine (un autre médicament antiviral). Pour plus d’informations, voir le résumé des
caractéristiques du produit (également compris dans l’EPAR).
Comment Atripla agit-il?
Atripla contient trois principes actifs: l’éfavirenz, qui est un inhibiteur non nucléosidique de la
transcriptase inverse (INNTI); l’emtricitabine, qui est un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase
inverse; et le ténofovir disoproxil, qui est une «prodrogue» du ténofovir, ce qui signifie qu’il est
transformé en principe actif ténofovir dans le corps. Le ténofovir est un inhibiteur nucléotidique de la
transcriptase inverse. Les inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase inverse sont
connus sous le nom commun de INTI. Les trois principes actifs bloquent l’activité de la transcriptase
inverse, une enzyme produite par le VIH, qui lui permet d’infecter des cellules et de produire
davantage de virus. Atripla maintient la quantité de VIH dans le sang à un niveau faible. Il ne guérit
pas l’infection par le VIH ou le SIDA, mais il peut retarder l’atteinte du système immunitaire, ainsi que
le développement d’infections et de maladies liées au SIDA.
Les trois principes actifs sont déjà disponibles dans l’Union européenne (UE): l’éfavirenz est approuvé
sous les dénominations Sustiva et Stocrin depuis 1999, l’emtricitabine, sous la dénomination Emtriva
depuis 2003, et le ténofovir disoproxil, sous la dénomination Viread depuis 2002. L’association de
ténofovir disoproxil et d’emtricitabine est approuvée sous la dénomination Truvada depuis 2005.
Quelles études ont été menées sur Atripla?
La principale étude menée sur Atripla incluait 300 patients, dont l’infection par le VIH était déjà traitée
avec succès par différentes associations de médicaments antiviraux. L’étude a comparé l’efficacité du
passage aux comprimés d’Atripla, pris à jeun, à celle de la poursuite du traitement par anti-VIH
associés mené avec succès. Le principal critère d’évaluation de l’efficacité a été la proportion de
patients dont les charges virales étaient inférieures à 200 copies/ml après 48 semaines.
La société a également étudié l’absorption du comprimé combiné dans le corps par rapport à
l’absorption des deux comprimés séparés.
Quel est le bénéfice démontré par Atripla au cours des études?
Dans l’étude principale, le passage à Atripla s’est avéré aussi efficace que le maintien du traitement
antérieur par antiviraux associés. Après 48 semaines, 89 % des patients sous Atripla (181 sur 203) et
88 % des patients prenant toujours le traitement précédent (85 sur 97) présentaient des charges
virales inférieures à 200 copies/ml.
Le comprimé combiné a été absorbé par le corps de la même manière que les comprimés séparés pris
en dehors des repas.
Quel est le risque associé à l’utilisation d’Atripla?
Les effets indésirables les plus couramment observés sous Atripla (chez plus d’un patient sur 10) sont
les suivants: vertiges, maux de tête, diarrhée, nausées (mal au cœur), vomissements, éruptions
cutanées, asthénie (faiblesse), hypophosphatémie (faibles taux de phosphate dans le sang) et
Atripla
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