Bernard Gaffez
SVT obligatoire Bac S
Contrôle de la fonctionnalité de l’appareil génital d’un
mammifère mâle
Le bon fonctionnement de la fonction de reproduction chez l’homme dépend du maintien d’un
taux constant de testostérone dans le sang. Comment est assuré ce maintien ?
Remarque : cette partie du programme, comme celle concernant la régulation chez la femme,
reprend les connaissances sur les hormones et l’homéostat étudiées en Première S à travers
le cas du diabète.
Vocabulaire essentiel
Testicule, testostérone, homéostat, testostéronémie, spermatozoïde, gonadostimuline,
antéhypophyse, FSH, LH, GnRH, neurohormone, hypothalamus, stimulus, rétroaction,
hormone, organe cible, sécrétion, régulation
Quelques définitions
Une hormone est une molécule sécrétée par des cellules endocrines spécifiques, circulant dans
le sang et modifiant l’activité de cellules-cibles en se fixant sur un récepteur spécifique
localisé au niveau de ces cellules. Si la cellule endocrine est un neurone, on parle de
neurosécrétion et de neurohormone.
L'homéostat est un système construit dans le but de maintenir la grandeur réglée le
caractérisant (ici, la testostéronémie) aussi constante que possible à une valeur oscillant autour
de la grandeur de référence (entre 3 et 10 ng/ml de sang). L’homéostat comporte un système
de rétroaction.
La neurosécrétion
L’hypothalamus est une noyau cérébral (=groupe de neurone) situé au carrefour de multiples
voies nerveuses. A ce titre, ses neurones intègrent de multiples informations, ce qui explique
la sensibilité du système reproductif aux facteurs environnementaux.
L’activité des neurones hypothalamiques est périodique : à intervalle régulier, un train de
potentiels d’action est produit (cf enregistrements ci-dessous). Il provoque la libération d’une
dose de GnRH proportionnelle à la fréquence des potentiels d’action. La sécrétion du GnRH
est rapide et brève : elle est qualifiée de pulsatile.
Enregistrements de l’activité nerveuse et sécrétrice des neurones hypothalamiques