Chapitre 12 : Le phénotype immunitaire au cours de la vie

CHAPITRE 12 : LE PHÉNOTYPE
IMMUNITAIRE AU COURS DE LA
VIE
La variole ( virus à ADN) est une
maladie d'origine asiatique. Les premiers
cas apparaissent en Europe vers la fin
du Moyen-âge.
Le symptôme essentiel est l'apparition
de pustules, notamment sur le visage. Le
risque de mort était de l'ordre de 25%.
En cas de guérison, le visage restait
marqué à vie.
La maladie est considérée comme éradiquée par l'OMS depuis 1980.
Depuis longtemps, en Asie, on
procédait à la variolisation de
patients, afin de les protéger contre
le virus très contagieux.
On récupérait du pus chez un
variolique et on l'injectait à un sujet
sain.
Celui-ci était théoriquement protégé
contre la variole, mais tombait
malade très souvent.
(Miniature persane du 14ème siècle)
Introduction : Historique de la vaccination
C'est au 18ème siècle qu'un médecin anglais,
Edward Jenner (1749-1823), s'intéressa de très
près à la protection contre la variole.
Il remarqua que les paysans qui élevaient des
vaches ne contractaient jamais la variole.
En revanche, ils contractaient une maladie bégnine
de la vache : le cowpox. Cette maladie se traduit par
l'apparition de pustules sur les pis de l'animal. Chez
l'homme on observe là aussi des pustules sur l'avant
bras.
Jenner suppose alors que l'agent infectieux
qui transmet le cowpox est de même nature
que la variole, mais nettement atténué.
Il estime qu'en injectant le contenu de
pustules de cowpox chez un patient, il le
protégera contre la variole.
C'est en 1796, que Jenner tente une vaccination pour la première fois sur
un jeune garçon. Il lui injecte le contenu d'une pustule de cowpox, puis,
quelques jours plus tard, le contenu d'une pustule de variole.
Comme prévu, l'enfant en contracte pas la variole.
Pasteur (1822-1895), chimiste de formation,
s'intéresse, à partir de 1880, à la rage, qui fait des
ravages dans les campagnes françaises.
Avec Emile Roux, son collaborateur le plus proche,
il met au point le vaccin contre la rage, d'une
manière totalement empirique, en atténuant le
virus récupéré dans de la salive de chien enragé.
La première vaccination antirabique a lieu en
1885 sur un jeune paysan alsacien, Joseph
Meister, âgé de 9 ans, qui avait été mordu par
un chien enragé.
Le résultat positif de cette opération rendit
Pasteur unanimement célèbre, même si,
aujourd'hui, on remet en cause et la méthode et
le fait que le chien fût réellement enragé.
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