METABOLISME ENERGETIQUE DE L’EXERCICE ET DE L’ENTRAÎNEMENT ET APPLICATIONS PRATIQUES Fondé sur les écrits de Georges CAZORLA FONDEMENTS BIOENERGETIQUES DE L’EXERCICE ET DE L’ENTRAINEMENT THERMODYNAMIQUE ET ENERGETIQUE Les transformations biologiques de l’énergie suivent les principes de la thermodynamiques dont les deux principes fondamentaux énoncés au XIX siècle sont : Premier principe : le premier principe repose sur la conservation de l’énergie. Lors de toute modification physique ou chimique, la quantité totale d’énergie dans l’univers demeure constante, même si la forme de l’énergie peut être modifiée ! Second principe : dit que l’univers tend toujours vers le plus en plus de désordre. Lors de tous les phénomènes naturels, l’entropie de l’univers augmente. Les cellules et les organismes dépendent d’un apport constant d’énergie qui s’oppose à la tendance inexorable de la nature à aller vers l’état énergétique le plus faible (entropie du système) MESURE DE L’ENERGIE • La calorie « cal »: est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C (C : celsius) un gramme d’eau (ou 1 ml) de 14.5 à 15.5°C). • Système international de mesure : le joule (J). 1 J : 0.239 cal; 1cal : 4.185 J. ÉNERGIE, TRAVAIL, PUISSANCE, COÛT ÉNERGÉTIQUE ET RENDEMENT MÉCANIQUE 1 SYSTEME NERVEUX 2 Commande motrice Prise et traitement des informations (Extéro,proprio et intéroceptives)ou image mentale. Maturation Expériences motrices antérieures Environnement: affectif, social, matériel… Motivation Motoneurone α 6 3 Recrutement - Spacial UNITES MOTRICES - Temporel - Synchronique PERFORMANCE MOTRICE Feedback RENDEMENT SYSTEME NEUROMUSCULAIRE -Vitesse -Coordination -Force - Puissance -Souplesse -Endurance ... SYSTEME MUSCULAIRE 5 SYTEME BIOMECANIQUE ALACTIQUE ANAEROBIE LACTIQUE SYSTEME ENERGETIQUE AEROBIE SYSTEMES : Cardio-vasculaire Ventilatoire Thermorégulateur Endocrinien 7 AGE, SEXE HYGIENE DE VIE DIETETIQUE ENTRAINEMENT 4 PCr, Glyc, AGL ATP ADP HYDROLYSE Travail 25% ATP Energie ADP Chaleur 75% Mécanique ( muscle ) Circulation sanguine Digestion Chimique Osmotique Sécrétions glandulaires Production de tissu Transmission nerveuse et musculaire Différentes formes de travail biologique que permet l’énergie libérée par l’hydrolyse de l’ATP ATPase Mg ATP 4-+ H2O ADP3- + Mg HPO42- + H+ (+ énergie : ∆°’ ≈ 40 à 50 kJ/mol) TRIPHOSPHATE O O O II II II - O – P ~ O – P ~ O – P – OH I I I OH OH OH ADENOSINE = (ATP) 1 DIPHOSPHATE MONOPHOSPHATE 2 O O II II ADENOSINE - O – P ~ O – P – OH = (ADP) I I OH OH ADENOSINE ATPase Mg ATP + H2O → ADP3- + MgHPO4 2- + H+ AK 2ADP → O II - O – P – OH = (AMP) I OH ATP + AMP CYCLE DES PURINES NUCLEOTIDES ( d’après Lowenstein 1972 ) courant sanguin NH4+ (ion amonium) cellule musculaire ATP pH ↓ NH3 (amoniac) AMP désaminase AMP ADP + ADP IMP Inosine Hypoxanthine ADK Fumarate Adénylo succinate aspartate Xanthine FOIE ADK : Adénylate-kinase AMP : adénosine monophosphate IMP : inosine monophospate Acide urique MUSCLE ATP SANG Acide urique NH3 urine IMP hypoxanthine Acide urique ( xantine-oxydase : Xo ) AMP NH4 FOIE xanthine ( xantine-oxydase : Xo ) hypoxanthine hypoxanthine H2O2 Peroxyde d’hydrogène Concentration en ATP musculaire au repos chez l’homme (en mmol.kg-1 de poids de muscle frais) Poortmans (2002) Muscle Quadriceps (vaste externe) Total 6.3 ± 0.3 4.7 ± 0.2 5.4 ± 0.2 6.4 ± 0.9 Fibres I 6.3 ± 1.0 5.9 ± 0.2 Fibres II 6.5 ± 0.9 6.3 ± 0.1 Références Edström et al. (1982) Karlsson et al. (1971) Saltin et al. (1974) Söderlund et al. (1990) Söderlund et al. (1992) Soléaire 5.7 ± 0.4 Edström et al. (1982) Deltoïde 4.5 Karlsson et al. (1975) A 0.5 – 0.4 – 0.3 – 0.2 – 0.1 – 0 – B 2.5 – ATP (mmol.l-1.s-1) Myosine ATPase (mmol.l-1.s-1) Contractions isométriques de fibres isolées de type I, IIa, IIb chez l’homme. A) Activité de la myosine ATPase B) Consommation en ATP 2– 1.5 – 1– 0.5 – I I I IIa I IIb Type de fibres 0 – I I I IIa Type de fibres I IIb Déplétion de l’ATP du vaste externe en fonction de l’intensité de l’exercice chez l’homme A) Exercices exhaustifs (Karlsson et Saltin; 1970) B) Exercices d’intensité croissante (Karlsson, Diamant et Saltin; 1971) • 100 – [ATP] (en %) [ATP] (en %) 100 – A 90 – 80 – 100 % 70 – 60 – • • 85 % • 130 % I I I I Repos 2 6 16 Durée des exercices (en min) B • • 90 – • • 80 – • 70 – • • 60 – 50 – I 0 I I I I I I I I I 55 65 75 85 95 100 % VO2max Déplétion en ATP au niveau du vaste externe du quadriceps lors de sprints en course à pied : A) en fonction de la durée (Bogdanis et al., 1998; Cheetham et al. 1986). B) en fonction de la distance parcourue (Hirvonen et al. 1987) • 100 – [ATP] (en %) [ATP] (en %) 100 – A 90 – • 80 – • 70 – 60 – B • 90 – 80 – 70 – • 60 – I I I 0 10 20 • I 30 Durée du sprint (en s) 50 – • • • I I I I I 0 40 60 80 100 Distance du sprint (en m) Les réserves en ATP musculaires sont faibles : 4 à 6 millimoles par kilogramme de muscle frais. Pour une personne de 70 kg le travail musculaire ne peut compter au total que sur une réserve de 1.3 à 1.6 kJ, soit à peine l'énergie nécessaire pour parcourir : 1 m à 1 m 20 à une vitesse de course de 10 m/s soit 10 s au 100 m, 2 m 60 à 3 m 50 à une vitesse de course de 7,1 m/s soit 3 min 32 s au 1 500 m, 3 m 50 à 4 m 20 à une vitesse de course de 6,3 m/s soit 13 min 13 s au 5 000 m, 4 m 15 à 5 m 10 à une vitesse de course de 5,6 m/s soit 2 h 10 au marathon, ou 7 m 80 à 9 m 60 à une vitesse de marche de 1,11 m/s soit 4 km/h c'est-à-dire à une allure de promenade. D’OÙ PROVIENT L’ENERGIE DU TRAVAIL MUSCULAIRE ? 2) PHOSPHORYLATION (anabolisme) 1) HYDROLYSE (catabolisme) TRAVAIL BIOLOGIQUE + CHALEUR Aliments ingérés, digestion, réserves ATP ENERGIE 40 à 50 kJ/mol. ENERGIE ADP + Pi Tg, AG Tissu adipeux Glyc, Tg, AA, Prot Muscle Glyc,Gluc AG, TG, AA, Prot Foie ÉTAT INITIAL ÉTAT INTERMEDIAIRE Glucose, Glycogène, Triglycérides RÉSERVES ÉNERGETIQUES Muscle, foie, Tissus adipeux CO2 + H2O CATABOLISME ÉNERGIE UTILISABLE Travail ÉTAT FINAL ÉNERGIE FAIBLE OU NULLE : ENTROPIE Chaleur = désordre maximum ÉNERGIE POTENTIELLE ORDONNÉE PLUS D’ÉNERGIE UTILISABLE Rappel des caractéristique des différentes sources énergétiques sollicitées au cours de l’exercice musculaire. CO2 + H2O + + ATP Glycogène, glucose, acides gras libres, acides aminés + O2 Acide lactique Glycogène ADP + Pi = Créatine + Pi Phosphorylcréatine (PCr) SOURCES 1) Immédiate : ou « anaérobie alactique » : Sprints courts : départ…10 à 30 m, sauts et tout exercice très court ( 1 à 4 - 5s ) et très intense. 2) Retardée : ou « anaérobie lactique » : 60, 80, 100, 200, 400, 800, 1500m (6-7s à 23min) 3) Très retardée : aérobie : 5-10000m, semi marathon, marathon et ultra marathon Voies métaboliques pour la synthèse de l’ATP Flux mmol.s-1.kg-1 Total disponible mmol.kg-1 de muscle ATP, PCr ADP, Cr 2.6 26 Glycogène Lactate 1.4 60-75 Glycogène CO2 0.51- 0.68 31000 Glucose CO2 0.22 Acides Gras CO2 0.24 (*) Flux maximaux de production d’ATP ( P) à partir des différents substrats disponibles dans le muscle (d’après Greenhaff et al.1993) (*) selon Newsholme, 1993, les réserves en triacylglycérol de l’organisme pourraient assurer l’apport énergétique nécessaire à un marathon de 119h !! MILIEU EXTRA CELLULAIRE O2 Exercice de longue durée MEMBRANE CELLULAIRE Myoglobine MILIEU CELLULAIRE Exercice court et intense Glycogène... lactate ATP PCr C + Pi ADP + Pi Mitochondrie Contraction et relachement musculaires Actine Troponine O2 Myosine Tropomyosine ( en % du maximum) 100 % PUISSANCE « ANAEROBIE ALACTIQUE » ≈ 6 à 8s ENDURANCE ANAEROBIE ALACTIQUE ≈ 20 à 25s PUISSANCE « ANAEROBIE LACTIQUE » ≈ 20 à 50s ATP + PCr ENDURANCE ANAEROBIE LACTIQUE : ( ≈ 3min ) INTENSITE 50 % _ + Glycogène PUISSANCE AEROBIE MAXIMALE ≈ 7min ENDURANCE AEROBIE > à 7min… GLYCOGENE..acide lactique + PCr + Glycogène aérobie GLYGOGENE… acide lactique GLYCOGENE ...H2O + CO2 + GLYCOGENE + Glycogène aérobie (acide lactique) 10s 20s 30s 40s 50s 1min 2min DUREE (s et min) 3min GLYCOGENE + GLUCOSE + ACIDES GRAS LIBRES + ACIDES AMINES 4min 10min 20min Contribution respective de chaque processus métabolique dans l ’apport énergétique total (courbe du haut) lors de courses d’intensités et de durées différentes. En fonction de ces deux variables, on peut remarquer la prédominance d ’une source énergétique mais aussi l’interaction constante des autres. CARACTERISTIQUES DES SOURCES ENERGETIQUES Chaque source énergétique se caractérise par : • le délai d’apport optimum d’énergie, • sa capacité ou énergie potentielle totale susceptible d’être utilisée, • sa puissance métabolique ou quantité maximale d ’énergie qu’elle peut fournir par unité de temps, • son endurance ou pourcentage de la puissance énergétique maximale qu’elle peut fournir pendant le plus long temps possible, • son ou ses facteur(s) limitant(s), • et la durée nécessaire pour reconstituer les réserves utilisées ou/et pour éliminer ou métaboliser les déchets et métabolites produits 1- EXERCICE TRES COURT ( < 6-7s) et TRES INTENSE 140 - 250 % PAM) Caractéristique de la source énergétique immédiate constituée par le pool des phosphagènes (ATP + PCr) ou source dite « anaérobie alactique ». SOURCE ATP Energie de la PCr ∆G’ = - 77kJ / mol Créatine + Pi Créatine phosphokinase (CPK) ADP + Pi Phosphocréatine (PCr) 1) Immédiate anaérobie alactique Sprints courts : départ…10 à 40 m, Tout exercice très court et très intense Déplétion de la PCr du vaste externe en fonction de l’intensité de l’exercice chez l’homme A) Exercices exhaustifs (Karlsson et Saltin; 1970) B) Exercices d’intensité croissante (Karlsson, Diamant et Saltin; 1971) • 100 – [ PCr ] (en %) [ PCr ] (en %) 100 – A 75 – 50 – 100 % 25 – 0 – • 130 % • 85 % • I I I I Repos 2 6 16 Durée des exercices (en min) B • • 75 – • 50 – • • • 25 – 0 – • I 0 I I I I I I I I I 55 65 75 85 95 100 % VO2max Déplétion en PCr au niveau du vaste externe du quadriceps lors de sprints en course à pied : A) en fonction de la durée (Bogdanis et al., 1998; Cheetham et al. 1986). B) en fonction de la distance parcourue (Hirvonen et al. 1987) • 100 – [ PCr ] (en %) [ PCr ] (en %) 100 – A 80 – 60 – 40 – 20 – • I I I 0 10 20 80 – 60 – • 40 – • • I 30 Durée du sprint (en s) B • • 20 – • I I I I 0 40 60 80 Distance du sprint (en m) • I 100 Récapitulatif du métabolisme de l’ATP et de la PCr La concentration intracellulaire en ATP diminue au maximum de 50% après un exercice, aussi intense soit-il. Pour cela, ¤ Les réserves en PCr sont fortement mobilisées pour la resynthèse d’ATP, ¤ Le groupement phosphate de la PCr se lie à l’ADP (ADP + PCr ⇒ ATP + Cr), ¤ La concentration en PCr baisse alors très vite, Ainsi ces facteurs peuvent limiter fortement la performance des exercices très intenses (sprint…) en terme de puissance métabolique (débit maximal). Substrats énergétiques de deux exercices supra maximaux de 6 s et 10 s ATP utilisé : mmol.kg-1 (muscle sec).s-1 D’après : Gaitanos et al.; J;Appl. Physiol, 1993; 75 : 712 – 9 Bogdanis et al.; Acta physiol Scand, 1998; 163: 261-72 15 _ 1.2 0.9 O2 ATP : 7.5 % vs 14 % : 5.5 % vs 3.5 % 10 _ 7.4 2.0 0.5 4.5 PCr : 46 % vs 31.5 % 5 _ 6.6 Glycolyse : 41 % vs 51 % 7.3 0 _ I I 6 secondes I I 10 secondes ATP utilisé (mmol / kg / s) Contribution des différents substrats dans la production d’ATP 15 10 O2 ATP PCr 5 Glycolyse ATP + PCr Anaérobie 0 10 20 Temps (s) 30 d’après Bogdanis et coll. (1995, 1998) ATP utilisé (mmol / kg / s) Contribution des différents substrats dans la production d’ATP 15 10 5 0 2 0,5 4,5 2,3 1,5 7,3 4,8 10 20 Durée (s) 2,5 0,4 3,7 30 d’après Bogdanis et coll. (1995, 1998) Estimation du pourcentage de contribution des différents substrats dans la production d’ATP pour diverses épreuves Epreuve ATP PCr 100m 3,5 % 31,5 % 200m 400m 17 % 63 % Glycolyse Glycolyse lactique aérobie 51 % 14 % 56 % 27 % 37 % Auteurs Bogdanis et coll (1998) Gastin (2001) RESERVES EN OXYGENE DE L’ORGANISME IMMEDIATEMENT UTILISABLES • Hémoglobine = environ 1000 ml d’O2 de réserve • Myoglobine = 11.2 ml / kg de muscle. 11.2 x 30 kg de muscle = 336 ml chez l ’adulte moyen (70 kg) Jusqu ’à 500 ml chez un sportif entraîné Comme nous l’aborderons ultérieurement, l’utilisation de ces réserves joue un rôle important dans les exercices par intervalles et plus particulièrement dans les exercices intermittents courts et intenses Evolution des concentrations musculaires en ATP, PCr et du pH et concentrations sanguines en lactate en fonction de la vitesse et de la durée lors d’un 100 m. (d’après Hirvonen et al. 1987) PROVENANCE DE L'ENERGIE SOLLICITEE PAR UN 100 m (%) 4% Aérobie Glycolyse lactique : 48% 48% ATP + PCr Facteurs limitants : - radicaux libres, - protons H+ de l’hydrolyse de l’ATP et da l’acide lactique, - IMP… - baisse des réserves Exercice 20 _ ép uisant C irculation sang uine norm ale 90 % en 4m in 85 % en 2m in 16_ 70 % en 50s 12 _ 8_ O cclusio n = ab sence d ’oxyg ène = p as d e resynthèse d es Pho sp hag ènes (AT P + PC r). 4_ I 0 R ep os 2m in I 4m in I 8m in I I I 12m in R éc up ératio n Fig ure 9 : S yn thè se de s ph osph a gène s a près u n e xercice co urt e t inten se. L’app ort d’ox yg èn e est indisp ensa ble po ur p erm ettre la res yn thèse de l’ATP d an s les m ito ch o ndries . L es m oléc ule s d’A TP ains i form ée s perm ettent elles m êm es la re s yn thè se de la P C r. H arris et co ll. (19 76) O2 Réplétion de la PCr Myoglobine O2 Myosine ATPase ATP + H2O Phosphorylcréatine Kinase (PCK) PCr + ADP ADP + Pi Cr + ATP • Après un exercice court et intense, la resynthèse de la phosphocréatine (PCr) à partir de nouvelles molécules d ’ATP, nécessite la présence d ’oxygène • La vitesse de cette resynthèse dépend de la quantité d ’oxygène que le muscle peut utiliser. • Comme l’ont démontré les travaux Quirstorff & al, 1992 ;Trump & al.,1996 ; Bogdanis & al.,1996, il est possible d ’améliorer la vitesse de resynthèse de la PCr entre plusieurs exercices courts et intenses grâce à un bon développement préalable de la capillarisation et de la capacité oxydative des muscles sollicités. Le développement de la capacité aérobie doit donc toujours précéder l ’entraînement de la vitesse, de l’endurance de la vitesse et de la puissance musculaire. CINETIQUE DE LA RESYNTHESE DES PHOSPHAGENES La PCr utilisée au cours de l ’exercice est reconstituée comme suit: 70 % en 30 s 84 % en 2 min 89 % en 4 min 97 % à 100 % en 6 à 8 min RECAPITULATIF SOURCE D’ENERGIE ANAEROBIE ALACTIQUE IMMEDIATE Phosphagènes SUBSTRATS PRODUCTION DELAI DE D’ATP PRODUCTION OPTIMALE ATP + PCr TRES FAIBLE 1 PCr = 1 ATP NUL CAPACITE PUISSANCE TRES FAIBLE 20 - 60 kJ 65kJ (*) ENDURANCE ≤ 15 - 20s dépend du % TRES de puissance ELEVEE: max (Exerc. 250 à 530 kJ.min-1 Jamais < à 95% de la puissance 750 kJ (*) Maximale) 4à6-7s (*) Sportif spécialiste entraîné et de haut niveau Evaluation de la vitesse sur des distances très courtes : 20, 30, 40m maximum 2 EXERCICES A DOMINANTE LACTIQUE: (400, 800m) SOURCES : ATP - 800 - 1500 m 197 kJ.mol-1 Acide lactique 2) Retardée : « anaérobie lactique » Glycogène - 400 m - 200 m ADP + Pi Créatine + Pi - 100 m sprint 1) Immédiate Phosphocréatine (PCr) La baisse du rapport ATP/ADP active l’augmentation rapide du flux métabolique de la glycolyse qui peut passer dès les premières secondes d’un exercice intense: - de 0.05 µmol.g-1.min-1 au repos - à 50 - 60 µmol.g-1.min-1 lors de l’exercice. Cycle de la glycolyse anaérobie Récupération ATP/ADP insuline GLYCOGENE G. synthétase Glycogénolyse +- + - G. phosphorylase Adrénaline, Ca 2+ et ATP Contraction (travail musculaire) Glucose 1-phosphate Glucose 6-phosphate Fructose 6-phosphate Fructose biphosphatase Phosphofructokinase - Fructose 1,6 biphosphate Glycolyse ADP ATP Acide pyruvique pH Acide lactique D ’après Newsholme, 1988 Contraction (travail musculaire) 1 - EXERCICE INTENSE ( >PAM ) et DE COURTE DUREE (400 m - 800 m) GLYCOGENE ADP NAD ATP (+3) NADH MILIEU INTERSTITIEL CELLULE MUSCULAIRE Accumulation intracellulaire NAD CAPILLAIRE SANGUIN LACTATEMIE Transport membranaire extra cellulaire PYRUVATE H+ CO2 LACTATE O2 MITOCHONDRIE ADP OXYDATION CO2 ATP (36) Chaîne des transporteurs d’électrons H2 Cycle de Krebs. TRANSPORT MEMBRANAIRE DU LACTATE (Juel et al.,1991; Dermott et Bonen,1993; Pilegaard et al.,1993; Roth et Brooks,1993) • Il existe des protéines qui permettent le transport du lactate à travers le sarcolemme : monocarboxylate tansporter : MCT1 et MCT4 • D'elles dépend la vitesse du passage du lactate musculaire : MCT1 milieu intracellulaire MCT4 milieu extracellulaire <–> sang • La vitesse du passage membranaire dépend : 1. du niveau de stimulation des transporteurs. 2. du nombre de transporteurs mis en jeu. 1- Le niveau de stimulation dépend : - du gradient pH entre les milieux intra et extra cellulaires - du type d ’entraînement (l ’entraînement en intensité augmente la vitesse du passage membranaire par rapport à l ’entraînement de longue durée) 2- Le nombre des transporteurs recrutés dépend : - du niveau d ’entraînement - de la nature des fibres activées : les fibres rapides présentent plus de MTC4 et pratiquement pas de MTC1, - de l’âge des sujets (le nombre de transporteurs sollicités diminue avec le vieillissement). (Juel et al.,1991;Dermott et Bonen,1993; Pilegaard et al.,1993; Roth et Brooks,1993; Brooks, 1999; Pilegaard, 1999; Bonen, 2000) Transfert et oxydation du lactate cytoplasmique dans la mitochondrie. D'après [Brooks, 1999 ], modifié. pyruvate lactate LDHc cytosol m.ext pyruvate lactate m.int CR mitochondrie NADH NAD+ pyruvate lactate LDHm m. ext = membrane externe de la mitochondrie; m. int.= membrane interne de la mitochondrie C R = chaîne respiratoire. LACTATE ET EXERCICE COURT ET INTENSE 100m sprint……………environ 13-17 mmol/l 200m sprint……………environ 18-22 mmol/l 400,800 et 1500m…….environ 23-28 mmol/l 5000m………………….environ 13-15 mmol/l 10000m………………...environ < 8 mmol/l 1 mole de lactate = 23,5 kcal 1 g ……………….= 0,26 kcal SOURCES ENERGETIQUES DU 400 m (en % du total) Glycolyse 25% aérobie 13% PCr Phosphocréatine (PCr) Glycolyse anaérobie Glycolyse aérobie 62% Glycolyse anaérobie SOURCES ENERGETIQUES DU 400 m (en % du total) Glycolyse 25% aérobie 13% PCr Phosphocréatine (PCr) Glycolyse anaérobie Glycolyse aérobie 62% Glycolyse anaérobie SOURCES ENERGETIQUES DU 800 m (en % du total) 6% PCr Phosphocréatine (PCr) 44% Glycolyse aérobie Glycolyse anaérobie 50% Glycolyse anaérobie Glycolyse aérobie SOURCES ENERGETIQUES DU 1500 m (en % du total) Glycolyse anaérobie 25,00% Glycolyse aérobie Glycolyse anaérobie 75,00% Glycolyse aérobie QUEL EST LE DEVENIR DU LACTATE ? LACTATE ENTRANT (LE) LACTATEMIE (MUSCLE) • LE > LS : (accumulation) • LE = LS : (Etat stable) 6-8 mmol.l-1 SANG • LE < LS : (décroissance) LACTATE SORTANT (LS) ( OXYDATION, GLYCOGENESE ) 1 H 30 MILIEU INTERSTITIEL CELLULE MUSCULAIRE Glucose Néoglycogenèse : 1/4 FOIE Elimination : Urine, sueur (négligeable) de u i g o se l e F o de -gluc e l e Cyc lanin l’a GLYCOGENE ALANINE 4 5 PYRUVATE 2 Cori Cycle de capillaire 1 O2 MITOCHONDRIE O2 Oxydation : 3/4 CŒUR , REINS, AUTRES MUSCLES NON ACTIFS. H2 LACTATE 36 ADP + 36 Pi 3 NADH2 NAD + H2 36 ATP H2O Chaîne des transporteurs d’électrons CO2 OXYDATION CO2 H2 Cycle de Krebs H2 METABOLISME AU COURS DE LA RECUPERATION CINETIQUE DU METABOLISME DU LACTATE POST EXERCICE Transformation du lactate après un exercice épuisant de deux minutes 1- RECUPERATION PASSIVE: 50 % en environ 25 min 75 % en environ 50 min 88 % en environ 1h 15 min 100 % en environ 1h 30 min 2- RECUPERATION ACTIVE (entre 40 et 60 % de VAM) 50 % en environ 6 min 75 % en environ 12 min 100 % en environ 20 min VITESSE DE DECROISSANCE DU LACTATE POST EXERCICE (en % du La max.min-1) Auteurs Nature de l’exercice Récupération Récupération passive active (% VO2max) Mc Grail et al. (1978) Ergocycle 2.0 2.9 (30) Bonen et Belcastro (1977) Course 2.5 4.5 (60 – 70) Hermansen et Stenvold (1972) Course 2.8 4.8 (70) Cazorla et al. (1984) Natation 2.73 5.3 (70 et libre) L’acidose induite par les protons H+ constitue-t-elle le seul facteur limitant de ce type d’exercice ? SOURCES ENERGETIQUES DU 800 m (en % du total) 6% PCr Phosphocréatine (PCr) 44% Glycolyse aérobie Glycolyse anaérobie 50% Glycolyse anaérobie Glycolyse aérobie RECAPITULATIF SOURCE D’ENERGIE SUBSTRATS PRODUCTION DELAI DE CAPACITE PUISSANCE D’ATP PRODUCTION OPTIMALE ANAEROBIE LACTIQUE RETARDEE Glycolyse lactique GLYCOGENE FAIBLE COURT: 1 GL. = 3 ATP 15 à 20s FAIBLE 75 - 200 kJ 130 à 210 kJ (*) ELEVEE: 110 à 200 kJ.min-1 500 kJ.min-1 (*) (*) Sportif spécialiste entraîné et de haut niveau ENDURANCE Entre 1 et 3min dépend du % de PMA (entre 90 et 140% de PMA ou de VAM I . DES QUESTIONS QUI SE POSENT... 1- Acide lactique ou lactate... quelle différence ? 2- Quel est le devenir du lactate ? 3- - Est ce l'absence d'oxygène qui entraîne la production du lactate musculaire ? II. DES QUESTIONS QUI SE POSENT...(suite) La glycolyse a-t-elle vraiment un mauvais rendement énergétique ? Est-ce l’accumulation de lactate qui induit : La fatigue musculaire ? et donne : Des crampes ? Des courbatures ? 1 - ACIDE LACTIQUE OU LACTATE... QUELLE DIFFERENCE ? GLYCOGENE 1 mole de GLUCOSE = 3 moles d'ATP 2 moles d'ACIDE LACTIQUE C6 H12 O6 2 C3 H6 O3 + 197 kJ Au pH du muscle (7.05 à 6.1) C 3 H 6 O3 CHO CH(OH)COOH : Acide lactique H+ + C3 H5 03Proton Anion : Lactate A l'échelle de l'organisme il n'y a que très peu d'acide lactique sous sa forme acide mais surtout des ions lactate. QUEL EST LE DEVENIR DU LACTATE ? LACTATE OXYDATION 3/4 Par : • Les muscles squelettiques Les fibres musculaires productrices Les fibres musculaires environnantes (navette) Les fibres musculaires d’autres territoires au repos GLYCOGENESE 1/4 • Le myocarde 10 % • Les muscles • Les reins < 10 % Par : • Le foie - Cycle de Cori - Cycle de l’alanine-glucose ELIMINATION négligeable Par : • L’urine et la sueur ... DONC : EST- IL MAUVAIS DE PRODUIRE BEAUCOUP DE LACTATE ? • Une mole de glycogène permet la synthèse de 3 ATP et s’accompagne de la formation de 2 moles de lactate. • Donc, plus le muscle produit de lactate par unité de temps, plus d’ATP ont été synthétisés,et donc plus important a été le travail musculaire. • L’athlète qui réussit dans les disciplines courtes : 10 s à 5 min. est celui qui produit le plus de lactate par unité de temps (Lacour et Coll. 1991) Sprint et lactatémie Après des courses de 100 et 400m, des valeurs élevées de [La]s ont été mesurées : 12,5mmol/l et 20,1mmol/l. Plus les athlètes courent vite, plus ils présentent des [La]s élevées en fin de compétition. [La]s apparaît donc comme un témoin de la performance au sprint (Brett et coll, AEFA n°162, 2001). EN CONSEQUENCE… Le lactate n’est donc pas un « déchet » ni surtout « une toxine qui empoisonne le muscle » mais bien une source énergétique potentielle utilisable après, ou au cours d’une récupération passive ou active. 5.2 LE LACTATE DONNE-T-IL DES CRAMPES ? • Des crampes peuvent survenir en même temps qu’une forte accumulation de lactate, mais sans qu’il y ait de lien de cause à effet - Ce n’est là que pure coïncidence. • Dans de nombreux cas, l’accumulation de lactate n’est pas associée à des crampes : coureurs de 400 - 800 - 1500 m.. • Inversement, dans de nombreux sports à faible accumulation de lactate : courses de longues distances, football... les sportifs peuvent développer des crampes. • On peut développer des crampes pendant le sommeil à un moment ou la lactatémie est la plus basse ! . Donc... La crampe n’a rien à voir, ni de près ni de loin avec l’accumulation de lactate. Phénomène mal connu, la crampe résulte probablement d’une hyperexcitabilité neuro-musculaire dûe elle-même à des déséquilibres hydro-minéraux, soit par déshydratation soit par des carences minérales. 5.3 LE LACTATE DONNE-T-IL DES COURBATURE ? • Comme pour les crampes, les douleurs musculaires retardées peuvent se développer parfois lorsque l’accumulation de lactate a été importante (nageur entraîné qui court un 400m) sans qu’il y ait de relation cause à effet • Elles peuvent être obtenues sans qu’il y ait eu accumulation de lactate (travaux de Schwane et Coll., 1983) • Dans bien des cas, elles ne se développent pas même si beaucoup de lactate a été accumulé (coureurs de 400800m) EN CONSEQUENCE Les courbatures n’ont rien à voir avec l’accumulation de lactate. Elles se développent presque inévitablement, même chez le sujet entraîné, après un exercice inhabituel. Elles sont sans doute dues à des microtraumatismes et à des lésions du tissu musculaire ou conjonctif. 3-EXERCICE DE LONGUE DUREE SOURCES : CO2 + H2O ATP Glycogène, glucose, acides gras libres, acides aminés + O2 3) Très retardée : aérobie - semi marathon, marathon et ultramarathon - 3000 10 000 m - 800 - 1500 m Acide lactique 2) Retardée : Glycogène - 400 m - 200 m Créatine + Pi ADP + Pi - 100 m sprint 1) Immédiate Phosphocréatine (PCr) G-6-P Glycolyse PYRUVATE NAD CO2 NAD NADH2 H2 NAD +H2 MITOCHONDRIE ACETYL-CoA (2C) Oxaloacétate (4c) CO2 NADH2 Citrate (2c) NAD NADH2 CYCLE DE KREBS H2 chaîne des transporteurs d’électrons NAD FAD H2 FAD FADH2 H2 e- ee- ADP + Pi + énergie = ATP ½ de O 2 H2O Mobilisation de l’acétyl-CoA Glucides Acides aminés Acétyl CoA oxaloacétate Acides Gras Citrate Cis-asconitate Cycle des acides tricarboxyliques isocitrate malate CO2 α cétoglutarate fumarate CO2 succinate 2H 2H 2H 2H NAD flavoprotéine ADP + Pi Transport d’électrons et phosphorylation oxydative ATP Coenzyme Q Cytochrome b ADP + Pi ATP Cytochrome c Cytochrome a ADP + Pi 2H2 + ½ 02 ATP H2O CELLULE MUSCULAIRE Acides aminés FOIE GLYCOGENE Glucose Glucose AAR Acides aminés ra mifiés (AAR) Acid es g ras l AGL ibres SANG Glycérol G-6-P O2 Triglycérides PYRUVATE Acides g ras libres (AGL) ACETYL CoA CO2 MITOCHONDRIE O2 36 ADP + 36 Pi OXYDATION 36 ATP H2O Chaîne des transporteurs d’électrons CO2 H2 Cycle de Krebs. H2 METABOLISME AU COURS DU MARATHON Déplétion en glycogène dans le quadriceps humain durant des exercices réalisés à différentes intensités. Les charges à 75, 90 et 120 % de VO2max sont maintenues jusqu’à épuisement. D’après Saltin et Karlsson, 1971. Déplétion en glycogène du quadriceps (mmoles d’unité glucosyls.kg-1 de muscle frais). 0 - 40 – 30 % 60 % 20 – ▲ ▲ 120 % 90 % 60 – 80 – I 0 % = % VO2max ▲ = Epuisement I I 30 I 60 ◄ 75 % I 90 120 min Quantité de glycogène utilisée en deux heures au niveau du quadriceps, en fonction de l’intensité de l’exercice exprimée en % de VO2max. 90 75-85 % Glycogène (mmol.kg-1) 65-75 % 60 55-65 % 30 % 30 30 60 90 120 Durée (min) INFLUENCE DE LA PUISSANCE RELATIVE DE L’EXERCICE (% DE PMA) SUR LA CONTRIBUTION DES SUBSTRATS A L’APPORT D’ENERGIE. (D’après LACOUR, 1982) 100 90 70 - Glucides 50 - Lipides 30 - Protides 10 - I 20 I 40 I 60 % de P.M.A. I 80 I 100 LES DIFFERENTES SOURCES ENERGETIQUES DURANT L’EXERCICE PROLONGE A 70 % DE VO2max 100 – - LIPIDES 80 60 40 - GLUCOSE SANGUIN 20 - GLYCOGENE MUSCULAIRE 0 - I 0 I I 1 I I 2 I I 3 DUREE DE L’EXERCICE (heures) I I 4 EFFET DE L’INTENSITE DE L’EXERCICE SUR LES CONCENTRATIONS METABOLIQUES 65%VO2max 25%VO2max 100 80 60 40 20 0 15 30 45 60 75 Temps (min) Romijn et al. (1993) 90 TG musculaire AGL plasmatique glycogéne musculaire glucose plasmatique % de la dépense d'énergie % da la dépense d'énergie 100 80 60 40 20 TG musculaire AGL plasmatique 0 15 glycogéne musculaire 30 45 60 75 Temps (min) 90 glucose plasmatique Evolution de VO2, du quotient respiratoire (QR) et de la glycémie chez un homme réalisant une course d’intensité constante sur tapis roulant (10.2 km.h-1). Temps (min) Glycémie (mmoles.l-1) VO2 (moles.50 min-1) Q.R. Energie dérivant des lipides (en %) Repos 5.6 absent absent absent 50 4.9 2.34 0.96 12 100 4.4 2.31 0.88 38 150 4.5 2.40 0.82 60 200 4.3 2.44 0.79 70 250 4.1 2.49 0.79 70 300 3.2 2.48 0.77 77 Evolution de l’utilisation respective des glucides et des lipides en fonction de l’intensité relative de l’exercice. Le « cross-over concept » d’après Brooks et Mercier 1994 -100 60 – Glucides 50 – - 80 40 – 30 – - 70 Effets de l’entraînement - 60 20 – 10 – - 50 Lipides 0 Repos I 20 I 40 VO2max (en %) I 60 I 80 I 100 - 40 Glucides (en %) Lipides (en %) - 90 SOURCES ENERGETIQUES DU 5 000 m (en % du total) Glycolyse anaérobie 12,50% Glycolyse aérobie Glycolyse anaérobie 87,50% Glycolyse aérobie SOURCES ENERGETIQUES DU MARATHON (en % du total) Acides gras libres AGL = 20% 5% = Glucose circulant (hépatique et sanguin) 1 2 3 75% = Glycogène aérobie SOURCES ENERGETIQUES DE L'ULTRA MARATHON : 80 KM (en % du total) 5% Glucose circulant 30% Glycolyse aérobie 1 2 60% Acides gras libres Acides 5% aminés ramifiés 3 4 RECAPITULATIF SOURCE D’ENERGIE TRES RETARDEE Oxydative AEROBIE SUBSTRATS PRODUCTION DELAI DE CAPACITE PUISSANCE D’ATP PRODUCTION OPTIMALE GLYCOGENE TRES + GLUCOSE IMPORTANTE + AGL + AAR 1 GL. = 39 ATP + ALANINE ... LONG : 2 à 3 min 1 à 1.30 min (*) FAIBLE : 60 à 90 kJ.min-1 TRES ELEVEE: 1500 à 135 à 5300 kJ 155 kJ.min-1 45000 à Peut être 80000 kJ (*) maintenue de3 à 15 min (*) Sportif spécialiste entraîné et de haut niveau ENDURANCE Dépend du % de VO2max Sollicité (entre 70 et 90% de VAM) L ’épuisement total des réserves en glycogène est réalisé en: 1 heure de travail musculaire à 80 - 85 % de VAM 1 heure 30 min à 2 heures à 75 - 80 % de VAM 50 % des réserves sont reconstituées dès la 5ème heure (Piehl 1974). La reconstitution totale (concentration initiale) est complète en 46 heures • La DEPLETION des RESERVES MUSCULAIRES en GLYCOGENE dépend : – De l'importance des réserves initiales; – Du niveau d'entraînement du sportif; – Du niveau et de l'intensité de l ’activité physique; – De la qualité des fibres musculaires sollicitées. EN CONCLUSION ... Courses % d’ATP dérivé du métabolisme aérobie Durée (s) % anaérobie % aérobie 100 m <5% 10 94 6 200 m 10 % 15 88 12 400 m 25 % 30 73 27 800 m 50 % 45 63 37 1500 m 65 % 60 55 37 5000 m 86 % 120 37 45 10000 m 96 % 180 27 73 Marathon 98 % 240 21 79 D ’après Newsholme et coll. (1992) Contribution relative de chaque voie métabolique en fonction de la durée de l’exercice. Adapté de Gastin (2001) POURCENTAGES DE CONTRIBUTION DANS LA PRODUCTION D’ATP D ’après Newsholme et coll. (1992) Glycogène Courses (m) PCr (%) Anaérobie (%) Aérobie (%) Glucose sanguin (glycogène hépatique) (%) Triglycérides (acides gras) (%) 100 m 48 48 4 _ _ 200 m 25 65 10 _ _ 400 m 12.5 62.5 25 _ _ 800 m 6 50 44 _ _ 1500 m (*) 25 75 _ _ 5 000 m (*) 12.5 87.5 _ _ 10 000 m (*) 3 97 _ _ 42 195 m (*) 1 74 5 20 80 000 m (*) _ 35 5 60 (*) : Dans ces épreuves la PCr est utilisée dans les premières secondes et, si elle est resynthétisée pendant la course, elle servira aussi pour l ’accélération finale.