La lutte contre les espèces invasives
La lutte contre les espèces invasivesLa lutte contre les espèces invasives
La lutte contre les espèces invasives
La lutte chimique :
Largement utilisée contre les
« ravageurs de culture », la lutte
chimique emploi des pesticides à
base d’ions métalliques, de souffre ou
de composés organiques (ex :
organochlorés tel que le Gaucho).
Bien que cette lutte soit la plus
utilisée, elle reste la moins
écologique : utilisation des pesticides
en excès, peu spécifique, forte
rémanence et dispersion des
produits, effets incontrôlés des
produits dérivés, pollution des sols.
La lutte physique :
Lutte par arrachage, capture, confinement ou toute autre méthode mécanique
permettant d’enrayer la propagation des invasives. Bien qu’ayant peu d’impacts sur les
milieux naturels et étant plutôt sélective, elle reste très difficile à mettre en place car
nécessite une main d’œuvre importante. Peut être efficace pour les premiers stades de
développement d’une population invasive.
La lutte biologique :
Consiste à l’introduction dans le milieu envahi d’un
ennemi naturel (« agent de contrôle ») de l’espèce
proliférantes. Développée initialement pour l’Agriculture,
elle nécessite en outre une grande spécificité de l’agent
de contrôle pour l’espèce invasive (risque d’atteinte aux
espèces natives, on parle de « non target effect »). Une
étude préalable en laboratoire et un suivi à long terme
des populations d’agent de contrôle est préférable (Coût
élevé de ce type de lutte).
La lutte écologique :
Rétablissement du fonctionnement naturel de
l’écosystème pour augmenter sa résistance aux espèces invasives. Difficile à mettre
en place dans le contexte économique actuel.
Biologie des espèces invasives
Biologie des espèces invasivesBiologie des espèces invasives
Biologie des espèces invasives
Des caractéristiques biologiques adaptées à l’invasion :
Tolérantes aux facteurs abiotiques
(chimiques et physiques) de
l’environnement (Euryécie), ces
espèces sont moins sensibles aux
pollutions.
Monopolisation des ressources
trophiques par la présence de
systèmes de détection ou
d’acquisition de la nourriture
évolués : Organes de détections optimisés pour les animaux invasifs, développement
d’un système racinaire et foliaire dense pour les végétaux invasifs. Aspect
généralement couplé à une forte agressivité.
Fortes capacités de dispersion des adultes et des propagules (graines pour les
végétaux, œufs pour les animaux) lié à un comportement mobile pour les adultes et
des systèmes sophistiqués d’éjection ou de transport pour les graines et œufs.
Production importante de gamètes (on parle de « stratégie r » ou « pionnière ») et
capacité de reproduction végétative (à partir d’un « morceau » d’individu, fréquent
chez les végétaux invasifs).
Optimisation des fonctions de
croissance et de reproduction :
Sorties de leur milieu d’origine, les espèces
exotiques ne sont plus sous la coupe de leurs
prédateurs spécifiques. Elles allouent ainsi
l’énergie destinée aux fonctions de défense à
leur croissance et leur reproduction. On parle
d’ « Enemy Release Hypothesis »
Adaptation génétique
à leur nouvel environnement entre la période
d’introduction et la période de prolifération (élimination des individus les plus
faibles, adaptation permise par une forte plasticité génétique).
Poisson chat
« Boule » de juvéniles de poisson chat
Aspersion de pesticides en lutte chimique