Histoire Troisième partie : Rome Chapitre I – Des origines de Rome à la fin de la République romaine Problématique – Comment Rome est-elle née et comment a-t-elle étendu sa puissance ? I) La fondation de Rome, entre les légendes et l’Histoire Dossier pp. 76-77. Selon la légende, Rome aurait été fondée en 753 av. JC sur le mont Palatin par Romulus, le descendant d’Enée, un prince troyen. A p. 79. Les archéologues ont retrouvé les traces de cabanes de bergers qui confirment que les collines de Rome étaient habitées dès le VIIIe siècle av. JC. B p. 79. Mais Rome ne devient une véritable ville qu’au VIe siècle av JC, à l’époque des rois étrusques qui l’entourent d’une muraille. La légende ne correspond donc qu’en partie à la réalité historique : elle a été inventée par des Romains pour donner une origine prestigieuse et divine à leur ville. archéologie : étude des civilisations anciennes à partir des restes d’objets et de monuments. Etrusques : peuple dominant l’Italie du nord jusqu’au VIe siècle av. JC (carte 1 p. 78) II) La République romaine En 509 av. JC, les Romains chassent le dernier roi étrusque et mettent en place une République. Comment la République romaine fonctionne-t-elle ? 1 et 2 pp. 74-75 + 3 p. 83 + 1 p. 88. Les principaux lieux du pouvoir se trouvent sur le forum. Forum : à Rome et dans les villes romaines, c’est une grande place publique qui constitue le centre de la vie politique, religieuse et économique. - 4 p. 81 + 3 p. 83 Les citoyens romains se réunissent dans les comices pour voter les lois et pour élire les magistrats. Mais le vote avantage les patriciens et ne permet pas aux plébéiens de terminer la « carrière des honneurs » et de devenir consuls. Les comices : assemblées des citoyens dans la République romaine Les patriciens : citoyens riches, issus des vieilles familles romaines Les plébéiens / La plèbe : les citoyens romains pauvres. Les consuls : les 2 dirigeants les plus puissants de la République romaine, ils dirigent en particulier l’armée. - Les sénateurs se réunissent dans la Curie et les magistrats suivent le plus souvent leurs « conseils ». Finalement, la République romaine est gouvernée par les citoyens issus des familles les plus riches : ce n’est pas une démocratie comme à Athènes, mais une oligarchie. III) Les conquêtes romaines et leurs conséquences 1) Les conquêtes : l’exemple de la Gaule 3 p. 87 + 1 p. 86 + 4 p. 87 Grâce à leur armée puissante et efficace composée de légionnaires, les Romains font peu à peu la conquête de l’Italie, puis du bassin méditerranéen. Les territoires conquis deviennent alors des provinces romaines. Un légionnaire : soldat-citoyen romain fantassin dans l’armée Une province : un territoire conquis par Rome et administré par un gouverneur romain. Dossier pp. 84-85 + relire la fiche de travail Jules César profite ainsi des divisions entre les Gaulois pour conquérir la Gaule : en 52 av. JC, il bat le chef gaulois Vercingétorix après le siège et la bataille d’Alésia. Attention : César n’est pas un empereur, c’est un imperator, c’est-à-dire un général victorieux. 2) Les conséquences des conquêtes Le butin des conquêtes et les prisonniers de guerre vendus comme esclaves enrichissent les patriciens romains. Mais les guerres appauvrissent encore les petits paysans. 5 p. 87 + 3 p. 89. D’autre part, les généraux victorieux s’affrontent au cours de guerres civiles pour prendre le pouvoir. Jules César l’emporte, mais en 44 av. JC, il est assassiné par des sénateurs qui craignent de le voir devenir roi. Guerre civile : guerre entre habitants d’un même pays. Conclusion Après la mort de César, deux de ses proches, Octave et Antoine, s’affrontent lors d’une nouvelle guerre civile. Antoine, allié à la reine d’Egypte Cléopâtre, est battu par Octave. En 27 av. JC, Octave devient le 1er empereur sous le nom d’Auguste. C’est la fin de la République romaine et le début de l’Empire romain.